Saint-Martin-d'Entraunes
Saint-Martin-d'Entraunes | |||||
Vue du village depuis la route du col des Champs. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Autheman 2020-2026 |
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Code postal | 06470 | ||||
Code commune | 06125 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Martinois | ||||
Population municipale |
146 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 3,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 08′ 34″ nord, 6° 45′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 968 m Max. 2 742 m |
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Superficie | 40,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vence | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Saint-Martin-d’Entraunes est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois. Sur le territoire de cette commune se trouve la petite station de sports d'hiver de Val Pelens, sur la route du col des Champs.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Sussis (Le Clot)
- Sussis (Les Vallières)
- Sussis (Les Anous)
- Sussis (Le Cloutas)
- Les Filleuls
- Le Mounard
- Pra pelet
- Les Clots
- La Bérarde
- Les Blancs
- Les Bleillons
- Barbevieille
- Chambois
- Chastelonnette
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune au sommet de la pointe de la Figuilière à 1642 m d'altitude est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 180,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,7 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,8 | −2,3 | 0,1 | 2,9 | 6 | 10,3 | 12,9 | 12,9 | 9,1 | 5,8 | 1,8 | −0,6 | 4,8 |
Température moyenne (°C) | 1,7 | 1,6 | 4,3 | 7,4 | 10,8 | 15,3 | 18,2 | 18,2 | 13,8 | 9,9 | 5,1 | 2,7 | 9,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,2 | 5,4 | 8,5 | 11,9 | 15,7 | 20,3 | 23,5 | 23,6 | 18,6 | 13,9 | 8,3 | 6 | 13,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,4 31.01.10 |
−18,7 15.02.09 |
−8,8 10.03.10 |
−6,4 02.04.22 |
−3,5 05.05.19 |
2,8 09.06.13 |
2,9 15.07.16 |
4,6 22.08.07 |
0,3 27.09.07 |
−4,9 28.10.12 |
−8,3 27.11.10 |
−11 16.12.10 |
−18,7 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,8 01.01.22 |
20,2 01.02.16 |
20 10.03.17 |
23,4 09.04.11 |
27 23.05.09 |
34,1 28.06.19 |
32,3 18.07.23 |
32 22.08.23 |
26,5 04.09.23 |
25,6 07.10.09 |
22,3 11.11.15 |
18,2 30.12.21 |
34,1 2019 |
Précipitations (mm) | 81,8 | 77,1 | 75 | 111 | 119 | 93,5 | 62,4 | 55,6 | 62,1 | 140 | 195 | 108,3 | 1 180,8 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,2 −1,8 81,8 | 5,4 −2,3 77,1 | 8,5 0,1 75 | 11,9 2,9 111 | 15,7 6 119 | 20,3 10,3 93,5 | 23,5 12,9 62,4 | 23,6 12,9 55,6 | 18,6 9,1 62,1 | 13,9 5,8 140 | 8,3 1,8 195 | 6 −0,6 108,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Martin-d'Entraunes est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (34,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Après la conquête romaine (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Saint-Martin dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas[12].
Après la mort de la reine Jeanne, le val d'Entraunes choisit de rendre hommage en 1388 au comte de Savoie et de ne plus reconnaître le comte de Provence de la maison d'Anjou comme suzerain légitime.
Au XIXe siècle, la commune connaît un certain essor grâce au tissage de la laine. La première fabrique est ouverte à la fin des années 1810 par François Ollivier dans son hameau natal des Clots, sur le modèle de celles du Haut-Verdon voisin[13].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Depuis le 1er janvier 2014, Saint-Martin-d'Entraunes fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes de Cians Var, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2022, la commune comptait 146 habitants[Note 2], en évolution de +11,45 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin, de style roman provençal, datant du XIIIe siècle, à l'architecture dépouillée et à nef unique.
- Le clocher roman séparé de l'église, a peut-être été une tour de guet, à côté de la place du Fort.
- La chapelle Saint-Guilhem, proche de la place du Fort. Le fronton restauré en 1927, à la suite d'un incendie, porte la phrase « Souviens-toi pécheur, que saint Michel te pèsera ».
- Chapelle Saint-Jean de Saint-Martin d'Entraunes.
- Chapelle Saint-Barnabé de Saint-Martin d'Entraunes.
- Chapelle Saint-Jacques du Serre.
- Chapelle Saint-Maurice des Filleuls.
-
Saint-Martin-d'Entraunes et la vallée du Var -
Mairie -
Église Saint-Martin et le clocher -
Église Saint-Martin et clocher -
Chapelle Saint-Guilhem -
Aiguilles de Pelens
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D’argent à un noyer de sinople terrassé au naturel, le tronc chargé d’une croix de gueules. |
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Détails |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- La famille Payany, dynastie de notaires sur huit générations successives, de Clément en 1527 à Jean-Baptiste en 1852 - en passant par Pierre, Jean-Antoine, Gaspard, César, Joseph et, à nouveau, César[19].
- La famille Ollivier qui, sur près d'un siècle et trois générations - François, Césaire, Aimé - a fait fonctionner une fabrique de draps dans le hameau des Clots, sur les bords du Var. Elle a définitivement fermé en 1906.
- Le chevalier niçois Victor de Cessole (1859-1941) qui a le premier, le 16 août 1905, effectué l'ascension de la Grande aiguille de Pelens (2 523 m) jusqu'alors considérée inaccessible[20].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Martin d'Entraunes_sapc » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Martin d'Entraunes_sapc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
- Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon,thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence,Nice, 1951, 231 p., p 120
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9633889j/f6.item.r=maire.zoom
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Denis Andreis, Les notables au village : la famille Payany de Saint-Martin d'Entraunes, Nice Historique, 1984 (n°2, 3, 4) et 1985 (n° 1)
- Victor de Cessole, Les Aiguilles de Pelens, Corbeil, 1907, 54p
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Payan-Passeron, La population du Haut-Var - étude démographique de 1896 à 1962, Diplôme d'études supérieures de géographie (octobre 1967) sous la direction du Professeur Jean Miège directeur du Laboratoire Raoul Blanchard de la Faculté des lettres et sciences humaines de Nice, 230 pages grand format dactylographiées et divisées en cinq chapitres : (1) Les communes agricoles (Entraunes, St Martin [pages 60 à 73], Villeneuve, Châteauneuf, Sauze et Péone), (2) La population totale des six communes agricoles, (3) Guillaumes, (4) La station de Valberg en 1962-1967 et (5) La population totale du Haut-Var.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Entraunes - Partie « 4.Histoire » pour l'histoire du Val d'Entraunes et donc de Saint Martin d'Entraunes
- Val d'Entraunes
- Haut-Var
- Liste des communes des Alpes-Maritimes
- Liste des anciennes communes des Alpes-Maritimes
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Martin-d'Entraunes sur le site de l'Institut géographique national