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Süleyman Soylu

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Süleyman Soylu
Illustration.
Süleyman Soylu en 2017.
Fonctions
Ministre de l'Intérieur

(6 ans, 9 mois et 4 jours)
Président Recep Tayyip Erdoğan
Premier ministre Binali Yıldırım
Gouvernement Yıldırım
Erdoğan IV
Prédécesseur Efkan Ala
Successeur Ali Yerlikaya
Ministre du Travail et de la Sécurité sociale

(9 mois et 7 jours)
Président Recep Tayyip Erdoğan
Premier ministre Ahmet Davutoğlu
Binali Yıldırım
Gouvernement Davutoğlu III
Yıldırım
Prédécesseur Ahmet Erdem (en)
Successeur Mehmet Müezzinoğlu
Membre de la Grande Assemblée nationale de Turquie
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 12 jours)
Élection 14 mai 2023 (tr)
Circonscription Istanbul II
Législature XXVIIIème

(3 ans et 17 jours)
Élection 7 juin 2015 (tr)
Réélection 1er novembre 2015 (tr)
24 juin 2018 (tr)
Circonscription Trabzon (2015-2018)
Istanbul II (2018)
Législature XXVème, XXVIème et XXVIIème
Président général du Parti démocrate

(1 an, 4 mois et 10 jours)
Prédécesseur Mehmet Ağar
Successeur Hüsamettin Cindoruk
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Istanbul (Turquie)
Nationalité Turque
Parti politique DYP (1987-2007)
DP (2007-2009)
Ind. (2009-2012)
AKP (depuis 2012)
Diplômé de Université technique de la mer Noire (en)
Faculté d'administration des affaires (tr) de l'université d'Istanbul
Religion Islam

Signature de Süleyman Soylu

Ministres turcs du Travail et de la Sécurité sociale (tr)
Ministres turcs de l'Intérieur (en)

Süleyman Soylu, né le à Istanbul (Turquie), est un homme politique turc.

Carrière politique

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Ancien chef du Demokrat Parti ou Parti démocrate, il rejoint l'AKP du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan en 2012. Il est ministre du Travail et de la Sécurité sociale de 2015 à 2016 dans le gouvernement Davutoğlu III puis dans le gouvernement Yıldırım. Il devient ministre de l'Intérieur en août 2016 après la démission surprise d'Efkan Ala[1].

Il est un proche du chef mafieux Sedat Peker, lui procurant des policiers en guise de gardes du corps et l’avertissant de l'avancée de l'enquête judiciaire le concernant[2].

Il a notamment la responsabilité de la mise en œuvre des purges massives à partir de l'été 2016.

En tant que ministre de l'Intérieur, Soylu a remplacé au moins 45 des 65 maires des municipalités remportées par le Parti démocratique des peuples pro-kurde (HDP) par des administrateurs nommés par Ankara pour affiliation présumée avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)[3]. Au moins 21 de ces maires ont été emprisonnés. Plus tard en février 2021, Soylu a fait arrêter plus de 700 présidents de district et de province du HDP. Ces actions ont reçu des réponses positives de certains hommes politiques nationalistes, dont Devlet Bahçeli du Parti d'action nationaliste (MHP), mais ont suscité la condamnation de membres du Parti républicain du peuple (CHP) d'opposition et de groupes de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch décrivant les accusations portées contre des responsables du HDP. comme « inventées » et « motivées politiquement ». Après que le maire d'Istanbul, Ekrem İmamoğlu, a rendu visite à certains des maires emprisonnés, Soylu a défendu les arrestations en disant « qu'ils n'ont jamais nié, à ce jour, avoir un lien avec le PKK », et a menacé de « ruiner » İmamoğlu s'il continuait à « s'occuper [lui-même] avec d’autres affaires »[4].

Il est aussi connu pour sa rivalité avec le ministre des Finances, Berat Albayrak, gendre de Recep Tayyip Erdoğan. Il remet sa démission en à la suite de sa gestion controversée durant l'épidémie de Covid-19, mais celle-ci est refusée par Erdoğan[5].

Notes et références

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  1. Hürriyet online: İçişleri Bakanı Süleyman Soylu: Benim için de sürpriz oldu
  2. « Les confidences d’un chef mafieux sèment le trouble en Turquie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  3. (en) « Turkey continues to oust Kurdish mayors, replace with trustees », sur Al-Monitor, (consulté le )
  4. (en) « Turkish interior minister threatens to “ruin” opposition Istanbul mayor over support for Kurdish HDP », sur Ahval, (consulté le )
  5. Nadjib Touaibia, « Turquie. Le virus s’invite en politique », sur L'Humanité, (consulté le )

Liens externes

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