Nathalie Arthaud
Nathalie Arthaud | |
Nathalie Arthaud en 2024. | |
Fonctions | |
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Porte-parole de Lutte ouvrière | |
En fonction depuis le (15 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Avec | Jean-Pierre Mercier (depuis 2012) |
Prédécesseur | Arlette Laguiller |
Conseillère municipale de Vaulx-en-Velin | |
– (6 ans et 14 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Maire | Bernard Genin |
Biographie | |
Nom de naissance | Nathalie Yvonne Thérèse Arthaud[1] |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Peyrins (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Lutte ouvrière (depuis 1988) |
Profession | Enseignante |
Religion | Athéisme |
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Nathalie Arthaud Écouter, née le à Peyrins (Drôme), est une femme politique française, membre du parti d'extrême gauche trotskiste Lutte ouvrière (LO).
Enseignante de profession, elle est élue conseillère municipale de Vaulx-en-Velin, dans le Rhône, en 2008. Elle s'implante ensuite en Seine-Saint-Denis.
Porte-parole de LO depuis 2008, elle est trois fois candidate à l'élection présidentielle française pour ce parti : en 2012 (0,56 % des suffrages exprimés), en 2017 (0,64 %) et en 2022 (0,56 %).
Situation personnelle
[modifier | modifier le code]Origines et formation
[modifier | modifier le code]Nathalie Arthaud naît le à Peyrins, dans la Drôme[2]. Petite-fille d'agriculteurs et de père garagiste, elle est titulaire d'un certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique (CAPET) et agrégée d'économie et de gestion[3],[4],[5],[6].
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Elle est d'abord enseignante au lycée Albert-Camus à Rillieux-la-Pape, dans la région lyonnaise. À partir de 2011, elle enseigne en région parisienne, au lycée Le Corbusier d'Aubervilliers[7].
Vie privée
[modifier | modifier le code]En 2017, elle déclare vivre en concubinage en Seine-Saint-Denis[6].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Débuts
[modifier | modifier le code]L'engagement politique de Nathalie Arthaud commence en 1986, en réaction à la famine en Éthiopie[8]. Elle rejoint d'abord la Jeunesse communiste, où elle reste un an avant d'adhérer à Lutte ouvrière (LO) avec un groupe d'amis en 1988, à 18 ans[8],[9]. D'après elle, son engagement dans ce parti est passé « par le catholicisme », ses parents, « des gens généreux », lui ayant appris à travers cette religion « l'action pour les autres et l'indignation »[10],[11].
Elle est porte-parole d'Arlette Laguiller lors de l'élection présidentielle de 2007[12].
De 2008 à 2014, elle est conseillère municipale chargée de la jeunesse à Vaulx-en-Velin, ayant été élue sur une liste conduite par le Parti communiste français (PCF) à laquelle participaient également « Initiative citoyenne » et Les Alternatifs.
À l'issue du congrès annuel de LO de , Nathalie Arthaud annonce qu'elle est désignée porte-parole nationale du parti[13],[14]. Elle explique que le choix d'une porte-parole est un souhait féministe : « C'est une politique volontariste que nous assumons complètement, y compris nos camarades hommes. Ils en sont même fiers. Je vous rappelle qu'Arlette Laguiller a été la première femme à se présenter à l'élection présidentielle, signe que Lutte ouvrière a toujours été en pointe sur cette question »[15].
Nouvelle porte-parole nationale de Lutte ouvrière, elle conduit la campagne du parti en vue des élections européennes de 2009 : tête de liste en France dans la circonscription Sud-Est, elle obtient 0,84 % des voix[16].
Lors des élections régionales de 2010 en Rhône-Alpes, la liste qu'elle conduit obtient 1,42 % des suffrages exprimés[17].
Élections présidentielle et législatives de 2012
[modifier | modifier le code]En , Nathalie Arthaud est désignée candidate de Lutte ouvrière à l'élection présidentielle de 2012[18]. Elle est la première personnalité candidate à l'élection présidentielle à déposer ses « 500 signatures » au Conseil constitutionnel[19],[20]. À propos de ce scrutin, elle déclare : « Pour LO, les moments électoraux ne sont pas essentiels. Ce qui est fondamental, c'est que le peuple descende dans la rue, comme en 1995, en 1968, ou en 1936. Je me dis qu'un moment comme celui-là peut revenir vite. Et s'il fallait attendre longtemps, cela ne m'affecterait pas plus que cela. Je ne suis qu'un chaînon[21]. »
Totalisant 0,56 % des voix au premier tour, elle termine neuvième de cette élection présidentielle, notamment derrière le candidat du NPA, Philippe Poutou (1,1 %), réalisant un score inférieur à ceux réalisés par Arlette Laguiller en 2007 (1,3 %) ou 2002 (5,7 %)[22]. Elle ne donne pas de consigne de vote pour le second tour et annonce qu'elle votera blanc à titre personnel en évoquant un « choix pipé entre un ennemi ouvert des travailleurs et un faux ami », faisant référence à Nicolas Sarkozy et François Hollande[23],[24].
Au lendemain de la victoire de François Hollande, elle annonce qu'elle se présente aux élections législatives dans la 6e circonscription de la Seine-Saint-Denis[25]. Elle obtient 2,47 % des voix au premier tour[26].
Élections présidentielle et législatives de 2017
[modifier | modifier le code]Lors du congrès de Lutte ouvrière de , elle est désignée candidate du parti à l'élection présidentielle de 2017[27],[28]. Elle est la seule des candidats à poursuivre son activité professionnelle pendant sa campagne[29].
Après le débat télévisé des onze candidats du , la syndicaliste patronale Sophie de Menthon lance une pétition (avant de la retirer) demandant à l'Éducation nationale de priver Nathalie Arthaud, qui se présente « la seule candidate communiste », du cours d'économie qu'elle assume[30],[31],[32]. À travers un échange de lettres ouvertes, cette dernière pointe un « monde divisé en classes sociales aux intérêts contradictoires et même aux sensibilités opposées »[32].
À l'issue du premier tour, lors duquel elle obtient 0,64 % des voix, Nathalie Arthaud appelle à « rejeter le vote pour Marine Le Pen » lors du second tour (où elle est opposée à Emmanuel Macron), mais précise qu'elle votera blanc et que LO ne participera à aucun « front républicain »[33].
À nouveau candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription de la Seine-Saint-Denis, elle termine en huitième position avec 2,66 % des suffrages exprimés au premier tour[34].
Activités politiques entre 2017 et 2022
[modifier | modifier le code]Nathalie Arthaud participe à la manifestation anti-Macron, dite « marée populaire », de [35],[36]. L'année suivante, elle se dit « solidaire des revendications ouvrières » du mouvement des Gilets jaunes ; elle précise cependant qu'il faut qu'il y ait des revendications moins « vagues » que « à bas les impôts » et que seul le « combat contre la bourgeoisie qui concentre tous les pouvoirs » permettra de sortir de cette crise politique, et non pas le retour aux urnes. Elle participe aux grèves des professeurs qui ont lieu simultanément[37].
Après l'échec de négociations avec le NPA, elle est désignée tête de liste de Lutte ouvrière pour les élections européennes de 2019[38]. Elle reçoit ensuite le soutien du NPA, qui ne peut présenter de liste faute de moyens financiers[39]. Sa liste obtient 0,78 % des suffrages exprimés[40].
Elle conduit la liste LO aux élections municipales de 2020 à Pantin, où elle recueille 3,05 % des suffrages[41],[42].
Comme en 2015, Nathalie Arthaud est tête de liste pour les élections régionales de 2021 en Île-de-France[43]. Sa liste réunit 1,5 % des voix au niveau régional[44].
Élections présidentielle et législatives de 2022
[modifier | modifier le code]Lutte ouvrière la désigne candidate à l'élection présidentielle de 2022 à l'occasion de son 50e congrès, qui se tient en décembre 2020, afin d'« assurer la présence du courant communiste révolutionnaire » à ce scrutin[45]. Pour mener sa campagne présidentielle, Nathalie Arthaud prend un congé électoral, tel que le définit la loi[8]. Dès , elle dépasse le seuil de 500 parrainages d'élus[46].
Elle arrive à la dernière place du premier tour, en avril, avec 0,56 % des voix exprimées. De nouveau, elle ne donne aucune consigne de vote et annonce voter blanc au second tour[47].
Critique de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale
[modifier | modifier le code]À partir de 2022, elle critique la coalition de gauche Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), initiée par La France insoumise et rassemblant le Parti communiste français, le Parti socialiste et le Pôle écologiste. Elle déclare en 2023 : « L'union de la gauche n'est pas une nouveauté. Le monde du travail l'a déjà subie avec Mitterrand, qui avait suscité des espoirs qu'aujourd'hui la NUPES est loin de susciter » ; elle estime que LO se « singularise par rapport aux autres partis de gauche », notamment par rapport au PCF, dont elle dit qu'il n'a pas pour « objectif de renverser le capitalisme »[48].
Idéologie
[modifier | modifier le code]Communisme
[modifier | modifier le code]Nathalie Arthaud se dit communiste et révolutionnaire. Elle se réclame de la Commune de Paris, de la révolution russe de 1917 et de la lutte menée par Léon Trotski contre la bureaucratie soviétique et Joseph Staline[49],[50].
Elle a pour objectif d’exproprier la classe capitaliste[5], d’en finir avec la propriété privée des moyens de production, des usines, des banques, des transports et des grandes chaînes de distribution pour construire une économie fondée sur la collectivisation. Elle défend l'idée qu’il faudrait fusionner toutes les banques en une, lever le secret des affaires, permettre aux travailleurs d’avoir accès à la comptabilité de leurs entreprises[10], répartir le travail entre tous sans perte de salaire et interdire les licenciements[7]. Elle souhaite adapter les salaires, les pensions de retraite mais aussi les minima sociaux à la hausse des prix[10] avec un SMIC à 2 000 €[51]. Elle veut ramener l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans et garantir une médecine gratuite pour tous[49]. Par ailleurs, elle veut que les étrangers aient le droit de vote et que les immigrés puissent s’installer et circuler librement dans le pays[52].
Révolution et élections
[modifier | modifier le code]Comptant sur la révolution pour renverser la société capitaliste, Nathalie Arthaud pense qu'une révolution éclatera un jour notamment parce que le niveau de vie des travailleurs se dégrade rapidement[53],[54]. Cependant, elle considère normal que ses idées soient à contre-courant car la période est selon elle « à la résignation »[55]. Elle pense que c'est la classe ouvrière qui pourra exproprier les capitalistes et collectiviser les entreprises car elle est au cœur de la production et fait fonctionner toute la société[56].
Elle considère que la société ne change pas avec les élections mais s'y présente pour défendre un « programme de luttes », « populariser [ses] idées » et « faire entendre la voix des travailleurs »[2],[57]. Elle voit les candidats des grands partis de gauche et de droite comme des « représentants de la bourgeoisie » qui acceptent de diriger la société capitaliste dans l'intérêt des grands patrons[26],[28].
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code]Élections présidentielles
[modifier | modifier le code]Année | Parti | 1er tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | |||
2012[58] | LO | 202 548 | 0,56 | 9e | |
2017[59] | 232 384 | 0,64 | 10e | ||
2022[60] | 197 094 | 0,56 | 12e |
Élections législatives
[modifier | modifier le code]Année | Parti | Circonscription | 1er tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | ||||
2012[61] | LO | 6e de la Seine-Saint-Denis | 557 | 2,47 | 6e | |
2017[34] | 517 | 2,66 | 8e | |||
2022[62] | 537 | 2,38 | 7e | |||
2024[63] | 996 | 2,77 | 4e |
Élections municipales
[modifier | modifier le code]Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
Année | Parti | Commune | 1er tour | Sièges obtenus | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | |||||
2020[42] | LO | Pantin | 271 | 3,05 | 5e | 0 / 45 |
Élections européennes
[modifier | modifier le code]Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
Année | Parti | Circonscription | Voix | % | Rang | Sièges | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2009[16] | LO | Sud-Est | 24 727 | 0,84 | 11e | 0 / 13 | |
2014[64] | Île-de-France | 26 070 | 0,85 | 13e | 0 / 15 | ||
2019[65] | France entière | 176 339 | 0,78 | 14e | 0 / 79 | ||
2024[66] | 121 301 | 0,25 | 14e | 0 / 81 |
Élections régionales
[modifier | modifier le code]Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
Année | Parti | Région | 1er tour | Sièges | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | |||||
2010[17] | LO | Rhône-Alpes | 24 287 | 1,42 | 9e | 0 / 157 | |
2015[67] | Île-de-France | 44 182 | 1,40 | 7e | 0 / 209 | ||
2021[44] | 31 956 | 1,47 | 8e | 0 / 209 |
Publication
[modifier | modifier le code]- Communiste, révolutionnaire, internationaliste !, Les Bons Caractères, 2022[68].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- https://www.sudouest.fr/politique/nathalie-arthaud/
- « Nathalie Arthaud, candidate LO à l'élection présidentielle », sur lesechos.fr
- Communiste, révolutionnaire, internationaliste !, Les Bons Caractères, 2022
- Le Point, magazine, « Nathalie Arthaud : Biographie et articles – Le Point », sur Le Point.fr (consulté le )
- « Nathalie Arthaud, c'est la lutte terminale », Slate, (consulté le ).
- Martine Bréson, « Élections régionales en Île-de-France : le portrait de Nathalie Arthaud, tête de liste Lutte ouvrière », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- « Lutte ouvrière : Nathalie Arthaud lance sa campagne », Le Parisien, (consulté le ).
- Carole Gamelin, « Présidentielle 2022. Nathalie Arthaud, candidate de Lutte Ouvrière : le calme et la révolte », sur actu.fr, (consulté le ).
- Stéphane Alliès et Lénaïg Bredoux, « Nathalie Arthaud (LO): « Faire vivre la lutte des classes, chaque jour » » , sur mediapart.fr, (consulté le )
- « Nathalie Arthaud - Info et actualité Nathalie Arthaud », sur Europe 1 (consulté le )
- « Nathalie Arthaud est arrivée à Lutte ouvrière "par le catholicisme" », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « Qui est Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte ouvrière », sur lesechos.fr (consulté le )
- Extrait du journal télévisé de France 2 et bilan du congrès dans la revue Lutte de Classe.
- « La Lyonnaise Nathalie Arthaud nommée porte-parole de Lutte Ouvrière », Lyonmag, 9 décembre 2008.
- Interview au Journal du Dimanche.
- Élections européennes de 2009 en France - résultats dans la circonscription Sud-Est sur le site du ministère de l'Intérieur.
- « Élections régionales 2010 - Rhône-Alpes », Ministère français de l'Intérieur (consulté le ).
- « Arthaud candidate Lutte ouvrière en 2012 dans “une continuité avec Arlette” », dépêche AFP, 5 décembre 2010.
- AFP : 2012: Nathalie Arthaud sera candidate pour Lutte ouvrière
- Nathalie Arthaud a déposé 521 signatures au Conseil constitutionnel, Le Monde (consulté le 12 mars 2012).
- « Pour LO, les moments électoraux ne sont pas essentiels », entretien de N. Arthaud au journal Le Monde, daté du 13 avril 2012.
- Décision Déclaration premier tour présidentielle 2012 du 25 avril 2012.
- Voir sur lefigaro.fr du 23 avril 2012.
- « Hollande, Sarkozy, vote blanc ? Les positions des candidats éliminés au premier tour », sur lemonde.fr (consulté le )
- « Arthaud candidate en Seine-Saint-Denis », Le Figaro, 7 mai 2012.
- « Nathalie Arthaud: Biographie et actualités - Challenges », sur www.challenges.fr (consulté le )
- « Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière, annonce sa candidature pour 2017 », sur lelab.europe1.fr, .
- « Actu/ Présidentielle 2017 : Interview de Nathalie Arthaud candidate du parti Lutte Ouvrière (propos recueillis par Sacha) | Foutou'art » (consulté le )
- « Candidate et prof, la double-vie de Nathalie Arthaud », europe1.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Nathalie Artaud: "il faut prendre sur ceux qui possèdent" », sur RCF.fr, .
- « Pour que Nathalie Arthaud soit déchargée de sa mission d'enseignante en économie contradictoire avec ses opinions politiques affichées publiquement ».
- Voir sur lefigaro.fr du 11 avril 2017.
- Clarisse Martin, « Présidentielle 2017 : Nathalie Arthaud et Laurent Berger appellent à battre le FN », rtl.fr, 23 avril 2017.
- Seine-Saint-Denis (93) - 6e circonscription : résultats de la circonscription au 1er tour
- Mark Samba, « Nathalie Arthaud : « « Mon ennemi c'est la finance » ne vous rappelle rien ? » », sur Libération, (consulté le ).
- « Lutte ouvrière : Nathalie Arthaud appelle à une « explosion sociale » contre la politique du gouvernement », sur Le Monde, (consulté le ).
- Pablo Pillaud-Vivien, « Nathalie Arthaud : « Ce qui s’exprime aujourd'hui est bien plus puissant que ce qui s'exprime dans des urnes » », sur Regards, (consulté le ).
- « Européennes : Lutte ouvrière fera cavalier seul, Nathalie Arthaud tête de liste », sur Libération, (consulté le ).
- « Européennes : pas de liste pour le NPA faute de moyens », sur La Provence, .
- « Européennes 2019 : les résultats détaillés par parti », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
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- « Motion », Lutte de Classe, no 212, décembre 2020-janvier 2021 (lire en ligne).
- Thibaud Le Meneec, « Présidentielle 2022 : quel est le secret de Nathalie Arthaud qui a déjà recueilli ses 500 parrainages ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Nathalie Arthaud ne donne pas de consigne de vote entre Macron et Le Pen, bfmtv.com, 10 avril 2022
- « Européennes en 2024 : la Nupes ne peut être «une perspective», estime Nathalie Arthaud », sur Le Figaro, (ISSN 0182-5852).
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- Mark Samba, « Nathalie Arthaud : « »Mon ennemi c’est la finance » ne vous rappelle rien ?» », sur Libération (consulté le )
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- « France entière - Elections Européennes 2024 - Publication des résultats des élections en France », sur resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Lucas Hélin, « Nathalie Arthaud, la pasionaria du camp des travailleurs », sur lopinion.fr, (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la vie publique :
- Femme politique française
- Personnalité de Lutte ouvrière
- Candidate à une élection présidentielle en France
- Candidat à une élection présidentielle en France sous la Cinquième République
- Candidat aux élections législatives françaises de 2007
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