Meu (rivière)
Le Meu | |
Le Meu à Montfort-sur-Meu. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 83,7 km [1] |
Bassin | 468 km2 |
Bassin collecteur | Bassin de la Vilaine |
Débit moyen | 3,13 m3/s (Montfort-sur-Meu) |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | source |
· Localisation | Saint-Vran (Côtes-d'Armor) |
· Altitude | 225 m |
· Coordonnées | 48° 14′ 08″ N, 2° 27′ 40″ O |
Confluence | Vilaine |
· Localisation | tripoint Chavagne, Goven et Bruz |
· Altitude | 20 m |
· Coordonnées | 48° 01′ 53″ N, 1° 46′ 37″ O |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Département | Ille-et-Vilaine, Côtes-d'Armor |
Régions traversées | Bretagne |
Sources : SANDRE, Géoportail | |
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Le Meu est une rivière française de Bretagne qui coule dans les départements d'Ille-et-Vilaine et des Côtes-d'Armor, et un affluent droit du fleuve la Vilaine.
Hydronymie
[modifier | modifier le code]Le nom du Meu, affluent de la Vilaine en Haute-Bretagne a fortement varié depuis le temps de son première attestation au Moyen-Âge. De Modonem attesté au Haut-Moyen-Âge, Modani au début du XIIIe siècle, la forme du nom s'est raccourcie à une seule syllabe en perdant aussi les consonnes intérieures d et n. Des formes proches de la forme actuelle sont attestées depuis le début du XVe siècle et ont été remplacées en partie par Men, à côté duquel Muhel et Flusel sont attestés pour le même cours d'eau. C'est à partir du début du XIXe siècle que le n est abandonné et que le nom actuel, le Meu, s'impose. En ce qui concerne l'étymologie du nom, certains auteurs renvoient à un thème gaulois *Modo ; un autre cherche l'origine du Meu dans un mot vieux-breton *mon.
La forme bretonne du nom, Ar Mozon, est moderne et attestée depuis 1993[2].
Historique des attestations du nom
[modifier | modifier le code]Moyen-Âge : Modonem, Modani
[modifier | modifier le code]Le nom de la rivière est attesté sous les formes Modonem au VIe siècle et Modani en 1213[3]. Ces formes sont citées par J.-Y. Le Moing dans le Dictionnaire topographique de l'abbé Pierre Bossard[4],[5],[6].
Cet auteur a repéré la première forme dans un extrait de la Vita S. Mevenni[7] ("Vie de Saint-Méen"), "Cis enim fluvium Modonem [et ultra cam posside]", que l'historien Arthur Le Moyne de la Borderie[8] traduit par "[Ce domaine] s’étend des deux côtés du Meu ; des deux côtés il sera à toi" et qui aurait été prononcé quand Mewen (Méen) avait été prié par Caduon de s'installer sur son domaine près du Meu ("Caduonus usque ad Modonem fluvium quotidie deambulabat")[8],[7],[9]. Certains auteurs mettent cependant en doute que la Vita S. Mevenni soit rédigée avant le Xe ou XIe siècle comme l'affirme son éditeur F. Plaine qui place le manuscrit d'ailleurs plutôt au VIIIe siècle sans en être certain[10],[11],[12].
La deuxième attestation, Modani, provient selon l'abbé Bossard d'un acte concernant la Dotation de l’abbaye de Saint-Jacques de Montfort-sur-Meu ratifié en 1213 par le seigneur de Montfort et relatant des faits et situations dans la région comprise entre Talensac – Montfort-sur-Meu et Gaël vers 1152. Cet acte est cité et traduit dans un ouvrage de 1858 : "Corninellus dedit vineam juxtà aquam Modani" ("Corninelle a donné une vigne auprès de la rivière du Meu")[13].
Du Bas Moyen-Âge au XVIIe siècle : Meue, Moue...
[modifier | modifier le code]Dans le code forestier Usements et coustumes de la forest de Brécelien rédigé en 1467 et publié dans la Cartulaire de Redon, on trouve le lieu Vaudemeu dans la forêt de l'ancienne paroisse[14] de Coulon[15], aujourd'hui le lieu-dit Vaulst ou Vaux-de-Meu rattaché à Montfort-sur-Meu[16],[17]. La forme Meue est attestée en 1412[4], dans une étude cartographique de 1543[18] et par l'historien Pierre Le Baud en 1638[19]. L'abbé Bossard cite d'autres formes pour les XVe au XVIIe siècles : , Moue 1455, Moee, 1471, Le Moe, 1518, Le Meust, 1578, Le Moeue, 1656[4]. Cette dernière variante est utilisée en 1784 dans une carte thématique au sujet de la navigabilité des cours d'eau en Bretagne.[20],[21],[22]
Au XVIe siècle, débute la cartographie de la France[23]. Sur les premières cartes de la Bretagne à la fin de ce siècle[24], dont sur celle de Bertrand d'Argentré de 1588[25], ainsi que sur les reproductions par d'autres auteurs[26],[27], figurent le tracé du Meu, mais pas son nom.
Du XVIIe au XVIIIe siècle : Men, Mein, Muhel... et Flusel
[modifier | modifier le code]Du début du XVIIe siècle jusqu'aux années 1780, les cartographes semblent privilégier la forme Men[28],[29],[30],[31],[32],[33],[34],[35],[36],[37],[38],[39],[40],[41],[42], parfois Mein[43] ou Méen[44]cette dernière apparaissant encore dans la première moitié du XIXe siècle[45],[46].
En 1771, Jean Ogée (voir ci-dessous) participe à deux cartes dont l'une nomme le cours supérieur de la rivière Muel, son cours inférieur Men[47], l'autre attribuant Muel à l'ensemble[48]. En 1790, l'auteur d'une carte rééditée en 1827 écrit Muet[49]. Dans la langue régionale gallo, Muel se prononce effectivement Muè [mɥɛ] (attesté de nos jours à Gaël, Muel), Meû·è [møɛ] (attesté à Bléruais) ou Mué [mɥe][50]. A la fin de cette décennie, le dictionnaire d'Ogée[51],[52],[53] présente les formes déjà rencontrées chez les cartographes, Mu(h)el et M(é)en. La première est repérée pour les paroisses riveraines s'égrenant vers l'aval entre Gaël et Iffendic. La deuxième forme est citée dans les articles sur les paroisses entre Montfort et Chavagne.
Pour Bréal et Cintré, le dictionnaire propose aussi l'alternative Flusel. Ce dernier nom a été utilisé également pour un affluent du Meu, peut-être identique au Fluxel, qui aurait eu sa source à Pleumeleuc en se jetant dans le Meu à Cintré[54],[55]. Sur une carte de l'évêché de Rennes éditée entre 1770 et 1779[56], figurent les deux cours d'eau, Men et Flusel. Les noms étant écrits sur cette carte en amont de Cintré, lieu de leur confluence, le trait ayant la même épaisseur, il n'est pas possible de savoir qui est l'affluent[57] et qui est l'effluent[58].
Également en 1777-1778, le prieur et historien Gilles Deric[59],[60], place la scène de l'offre de Caduel à Mewen sur les rives du Muhel (voir ci-dessus), qui se joint d'après cet auteur au Men à Montfort.[61] Il propose également une étymologie du nom de saint Méen, qu'il nomme lui-même Men, en admettant les variantes Mein, Méen et Main[61]. Lui aussi pense que Men et Flusel sont les synonymes de la même rivière[61]. Le Baron du Taya pose prudemment la question d'un lien entre le nom du saint et celui de la rivière[62].
Au XIXe siècle, le Meu s'impose
[modifier | modifier le code]Dans les cartes de l'Atlas national de France établi entre 1790 et 1800[63] après la création des départements, le Meu bien que présent par son tracé, n'est pas identifié par son nom[64].
A partir de 1801 quand le nom de Montfort fut élargi par -sur-Meu[65],[66], désignant la ville et la sous-préfecture de l'arrondissement du même nom, Meu commence à s'imposer pour désigner la rivière. Dans la seconde édition de 1843 dictionnaire d'Ogée par Alphonse Marteville et Pierre Varin, certaines des anciennes formes sont préservées, d'autres remplacées par Meu, ou bien complétées par un ajout entre crochets de ce nom. Dans l'article sur Gaël, les auteurs admettent à côté de Meu, les formes Men et Muhel[67],[68]. Dans l'article qui est affecté à ce cours d'eau dans le chapitre Rivières et Canaux, le nom est Meu[69].
Les plans des cadastres anciens dits "napoléoniens" des départements des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) et de l'Ille et Vilaine, montrent que la forme moderne se fixe seulement progressivement. Sur les plans de Saint-Vran, où la rivière prend sa source, elle est appelée Mur en 1810, et en 1845, on y écrit "rivière de Mur ou de Meu". Également dans les Côtes-du-Nord-d'Armor, à Merdrignac, Saint-Launeuc et à Trémorel, on trouve la forme Meux dans les plans cadastraux. A partir de Loscouët, puis tout au long de son cours en Ille-et-Vilaine, la rivière est désignée par le nom Meu. L'article est encore absent du nom sur les plans établis entre 1810 et 1845 de quelques communes, mais est présent ailleurs et semble progressivement devenir la règle dans les plans cadastraux établies à partir des années 1830[70],[71].
En 1880, Loscouët devient Loscouët-sur-Meu[65].
Hypothèses étymologiques
[modifier | modifier le code]Selon l'abbé Oresve, "la rivière du Meu, [...] serait mieux appelée Modon ou Modao", car l'origine du nom est selon cet auteur dans la langue latine (Modo-onis, Modanus, -ani)[72]. Dans son livre Altceltischer Sprachschatz "Patrimoine linguistique du vieux celtique", le philologue Alfred Holder[73] qui s'appuie également sur la Vita Mevenni, cite Modonem dans l'entrée Mod-o[74]. Le spécialiste de l'hydronymie Paul Lebel[75] voit le thème gaulois à sens inconnu *modo, qu'il a extrait du nom de la ville Moyeuvre (*Modobriga ; briga "colline"[76]) en Moselle, dans des noms de rivière Moda et Modonnos en Irlande ou "Modone en Ille-et-Vilaine". Le thème *Moda[77] serait l'ancien nom de la rivière Conroy qui arrose Moyeuvre.
Dans son Dictionnaire des hydronymes de 2022, Jean Maillet propose de chercher l'étymologie de Meu dans un terme vieux-breton *mon proche du gallois mawn "marécage",[78] "tourbe" (angl. "peat") d'après des dictionnaires spécialisés[79],[80],[81]. Selon lui, un mot non attesté en breton moderne, Meun, est utilisé comme suffixe dans des toponymes comme Kermeun et Tromun qu'il localise dans les Côtes d'Armor[78], mais qui sont des lieux-dits des communes finistériennes Nevez et Plouyé[16],[17]. Selon son hypothèse, la chute du son [n] a pu donner Meu. Il la justifie par la topographie de la rivière, son lit marécageux en fournissant l'exemple de l'étang de la Hardouinais à Saint-Launeuc[78]. L'auteur ne cite et ne revient sur aucune des attestations anciennes dans son article.
Géographie
[modifier | modifier le code]Long de 83,7 km[1],[82], c'est un affluent de la Vilaine en rive droite.
Parcours
[modifier | modifier le code]Il prend sa source à Saint-Vran dans les Côtes-d'Armor, coule vers l'est, et se jette dans la Vilaine au niveau du château de Blossac, au tripoint entre Chavagne (au nord), Goven (au sud) et Bruz (à l’est).
Sur son cours, se trouve un moulin à aubes dit Moulin Hervé, puis Minoterie Delieuc, lieu éponyme de la comme d'Iffendic.
Sa source est très proche de celles du Ninian et de l’Yvel.
Villes principales traversées :
Il forme successivement et sans discontinuité la frontière entre :
- Bréteil et Talensac
- Mordelles et Talensac
- Mordelles et Le Verger
- Mordelles et Bréal-sous-Monfort
- Mordelles et Goven
- Chavagne et Goven
Affluents
[modifier | modifier le code]Il a comme principaux affluents :
- le Garun (rg) 30 km sur onze communes avec sept affluents référencés et confluant à Montfort-sur-Meu.
- la Chèze ou Chaise (rd) 23,5 km sur sept communes avec cinq affluents et confluant près de Mordelles.
- le Serein, autre affluent de rive droite.
Qualité de l'eau
[modifier | modifier le code]Le suivi de la qualité physico-chimique du Meu se fait grâce à des points de prélèvement sur les communes de Loscouët-sur-Meu, d'Iffendic, de Mordelles et de Chavagne (d'amont en aval)[83], qui donnent les résultats suivants :
Nitrates | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
---|---|---|---|---|
Concentration du paramètre (percentile 90) | 24 | 26 | 20 | 29 |
Classe SEQ-Eau |
Nitrates | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
---|---|---|---|---|
Concentration du paramètre (percentile 90) | 37 | 38 | 26 | 39 |
Classe SEQ-Eau |
Nitrates | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
---|---|---|---|---|
Concentration du paramètre (percentile 90) | 39,5 | 34,8 | 25,8 | 37,9 |
Classe SEQ-Eau |
Nitrates | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
---|---|---|---|---|
Concentration du paramètre (percentile 90) | 33 | 35 | 26 | 37 |
Classe SEQ-Eau |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Meu (J73-0300) » (consulté le )
- Office public de la langue bretonne, « KerOfis - Base de données toponymiques », sur Portail numérique de la langue bretonne (consulté le )
- Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 978-2-903708-04-7), p. 372
- Pierre Bossard (abbé), Dictionnaire topographique du département d'Ille-et-Vilaine, [Rennes], Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, s.d. (avant 1930), 4 vol. (2135 colonnes et p. 980-1065), Tome II, colonne 240L'auteur a déposé son travail inachevé avant son décès en 1930 aux Arch. Dép. d'Ille-et-Vilaine. Son manuscrit a été retranscrit par un archiviste en 1945. L'intérêt de cet ouvrage est commenter par Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons en Haute-Bretagne, Spezed, Coop Breizh, 1990, p. 52–53.
- Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons en Haute-Bretagne, Spezed, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5), p. 52–53L'auteur a commenté le manuscrit non-publié de l'abbé Bossard et expliqué son l'intérêt notamment pour la richesse des formes anciennes. Après des vérifications, il a écarté seulement quelques formes.
- « Pierre Bossard (1854-1930) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- Publié par François Plaine, Vita S. Mevenni abbatis et confessoris in Britannia Armoricana (520?-638) ab anonymo fere suppari conscripta. In : Analecta Bollandia, Volume 3, 1884, p. 141–156, §§6, 7.
- Arthur Le Moyne de La Borderie, Histoire de Bretagne. 1 , J. Plihon et L. Hommay (Rennes), 1898-1914, III + 592 p., lire en ligne, p. 424–425.
- Voir aussi : B. Merdrignac et H. Martin, "Analyse d'un rituel : La Troménie de Locronan". In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 87, numéro 4, 1980, lire en ligne, p. 720.
- F. Duine, "Bio-bibliographie de saint Méen". In: Annales de Bretagne. Tome 19, numéro 2, 1903. pp. 214-240 ; lire en ligne, p. 231.
- André Chédeville et Hubert Guillotel, La Bretagne des saints et des rois. Ve‑Xe siècle, Rennes, Ouest France Université, 1984, 409 p., p. 17, 135.
- Guigon, Philippe, "Dom François Plaine, Bénédictin et historien breton (1833-1900)". In : Noël-Yves Tonnerre (éd.), Chroniqueurs et historiens de la Bretagne, Presses universitaires de Rennes, 2001, lire en ligne, §42.
- Oresve, F.-L.-E. (recteur de l'Hermitage, Abbé), Histoire de Montfort et des environs, Montfort-sur-Meu, A. Aupetit, 1858, lire en ligne, 303 p., p. 103, 106–107, 110, 122, 125, 299, 302–303.
- Amedée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Volume 5, Rennes, Fougeray, 1880-1886, 804 p. (lire en ligne), p. 276
- Aurélien de Courson, Cartulaire de l'Abbaye de Redon en Bretagne, Paris, Impr. Impériale, 1863, XII-CCCXCV-760 p., lire en ligne, p. CCCLXXV.
- « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le )
- « Mise en ligne des fichiers Fantoir 2023 | collectivites-locales.gouv.fr », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le )
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- Pierre Le Baud, Histoire de Bretagne, avec les chroniques des maisons de Vitré, et de Laval, Paris, Chez Gervais Alliot, , Partie 1 : [36]-537-[1 bl.] p. ; Partie 2 : [2]-215-[33] p. (lire en ligne), Partie 1, p. 87
- Picart de Norey, Carte générale des fleuves, des rivières et des ruisseaux de Bretagne pour servir à la navigation intérieure de cette province, 1784, lire en ligne.
- Cette étude en 22 planches du cours de la Vilaine entre Redon et Rennes a été réalisée après le début en 1542 d’une première phase de travaux destinés à rendre la Vilaine navigable jusqu’à Rennes. D'après : Gauthier Aubert, Alain Croix, Michel Denis (dir.), Histoire de Rennes, Rennes, Apogée & Presses Universitaires de Rennes, 2006, (ISBN 2-84398-237-5), 295 p., p. 86.
- Pôle communication Écomusée de la Bintinais, Dossier de presse - Vilaine une histoire d’eaux, lire en ligne, p. 9.
- Broc Numa, « Quelle est la plus ancienne carte "moderne" de la France ? », Annales de Géographie, vol. 92, no 513, , p. 515 (lire en ligne)
- Gerard Mercator, Britannia et Normandia cum confinibus regionibus , [s.n.] , 1585, lire en ligne 1 & lire en ligne 2.
- Bertrand d'Argentré, L'Histoire de Bretaigne des roys, ducs, comtes et princes d'icelle : l'establissement du royaume, mutation de ce titre en duché, continué jusques au temps de Madame Anne, dernière duchesse... Avec la carte géographique dudict pays, & table de la généalogie des ducs & princes d'iceluy, Paris, Jacques Du Puys, 1588, lire en ligne.
- Description du pays Armorique, à prés. Bretaigne, in a edibus Mauricii Boguerealdi (Caesaroduni Turonum), 1590, lire en ligne 1 & lire en ligne 2 ; Description du pays Armorique a pres[ent] Bretaigne, in a edibus Mauricii Boguerealdi (Caesaroduni Turonum), 1594-1619, lire en ligne 3 ; Maurice Bouguereau, Le Théâtre français, ou sont comprises les chartes générales et particulières de la France . A chascune desquelles avons adjousté l'origine de la province... de leur antiquité et choses remarquables... enrichi et orné sur chacune charte d'excellents vers héroïques, Tours, M. Bouguereau, 1594, lire en ligne.
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- Etienne-Louis Crépy, Le Duché de Bretagne divisée en Haute et Basse et en ses neuf evêches, A Paris Chez Crepy, 1736, lire en ligne.
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- IIe Carte de la troisieme tournée militaire de Mr. le Mqs de Paulmy dans les provinces occidentales et maritimes de France scavoir la Bretagne et la Normandie. Cette carte contient tout ce que Mr le Ms de Paulmy a faict en Bretagne depuis Alençon par Rennes & Nantes jusqu'à Brest, 1754, lire en ligne.
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« [le] Mein, autre petite rivière, mais moins grosse [que l’Ille], qui prend la source près Broons, s’unit aux eaux de l’étang de Montfort et se mêle à la Vilainne au-dessous de Rennes près du pont-réan »
- Gilles Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Bretagne, chés l'auteur (Paris), 1758, lire en ligne 1 ; Didier Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Bretagne, chez l'auteur (Paris), 1768, lire en ligne 2 ; Gilles Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Bretagne, Fortin (Paris), 1778, lire en ligne 3.
- Jean-Claude Dezauche, Carte itinéraire de la Bretagne, contenant les départements du Finistère, du Morbihan, des Côtes-du-Nord, d'Isle-et-Vilaine et de la Loire-Inférieure, avec les routes de postes et autres routes de communications, chez l'auteur, rue des Noyers (A Paris), 1800, lire en ligne.
- Antoine-Remy Frémin, Carte routière de la Bretagne divisée en ses cinq départements : subdivisés en leurs arrondissemens [sic] communeaux et comprenant les chefs lieux de préfectures, de sous-préfectures et de cantons, ainsi que l'indication des relais de poste et les distances qui les séparent exprimées en poste de deux lieues chacun de 28 1/2 au degré, Jean (Paris), 1838, lire en ligne 1 - Antoine-Remy Frémin, Carte routière de la Bretagne divisée en ses cinq départemens, [s.n.] (Paris), 1843, lire en ligne 2.
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- Carte de la Bretagne, divisée en ses cinq départements et ses quarante-cinq districts suivant les décrets de l'Assemblée Nationale, Mondhare (Paris), 1790, lire en ligne 1, lire en ligne 2 ; Lafosse, Carte de la Bretagne divisée en cinq départements, Paris, Jean, 1827 : lire en ligne 3 & lire en ligne 4.
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- Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Tome 1er, Nantes, Vatar, 1778, CCLXX + 252 p., Lire en ligne, p. 102 (Bréal), 206 (Chavaigne), 211 (Cintré).
- Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Tome 2nd, Nantes, Vatar, 1779, 552 p., Lire en ligne, p. 131–132 (Gaël), 142–143 (Goven), 209 (Iffendic), 494–495 (Merdrignac), 518 (Montfort), 527 (Mordelles), 132 et Table alphabétique (Muhel).
- Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Tome 4e , Nantes, Vatar, 1780, 528 p., Lire en ligne, p. 233, (Saint-Gonlai), 256 (Saint-Launeuc), 336 (Saint-Maugan), 395, (Saint-Veran), 422 (Talensac), 460 (Trémorel).
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« Fluxel (le), ruiss., source en Pleumeleuc, arrose Saint-Gilles, se jette dans le Meu en Cintré »
- Aurélien de Courson, La Bretagne du Ve au XIIe siècle, Paris, Impr. impériale, , 404 p., p. 126, 129, 397 (Additions et corrections)p. 125–126 : "puis, descendant vers Hédé, [la limite du diocèse de Rennes] venait rejoindre le Flusel, un affluent du Meu" ; p. 397 rectification de la p. 125–126 : "Flusel, un affluent du" est barré - p. 129 : "De même que l'archidiaconé de Rennes, celui du Désert avait des cours d'eau pour limites de plusieurs côtés : d'une part, la [sic !] Meu, avec son affluent le Flusel"
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- Archives départementales d'Ille-et-Vilaine (par : Menu - Archives en ligne), Cadastre Napoléonien, lire en ligne. TA = Tableau d'assemblage, Sn = Section. Bléruais (1835 : TA), Bréal-sous-Montfort (1824 : TA), Chavagne (1824 : TA), Cintré (1829 : TA), Gaël ([1837 ou avant] : TA & Sn C1, K1), Goven (1832 : TA), Iffendic (1810 : Sn D3, E3,4, F1,2, G1,2, T1,2,3, U1, 1845 : TA), Mordelles (1829 : TA), Muel (1836 : TA), Saint-Gonlay (1842 : TA), Saint-Maugan (1835 : TA), Talensac (1846 : TA).
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