Marcella O'Grady
Naissance | |
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Hauptfriedhof Bamberg (d) |
Nom de naissance |
Marcella O'Grady |
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Enfant |
Margret Boveri (en) |
A travaillé pour |
Vassar College (- Albertus Magnus College (en) Collège Bryn Mawr |
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Marcella O'Grady ou Marcella Boveri, née à Boston le et morte à Trenton dans le New Jersey le , est une biologiste américaine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Marcella O'Grady est née à Boston, Massachusetts, États-Unis, fille d'immigrants irlandais. Elle a fait ses études secondaires au lycée de filles de Boston[2]. Elle a ensuite suivi les cours au Massachusetts Institute of Technology dont elle a été la première femme à recevoir le diplôme de fin d'études. Elle finit ses études à l'université Harvard. Marcella O'Grady a travaillé comme assistante du professeur Edmund Beecher Wilson, pionnier de la biologie cellulaire, à l'université pour jeunes filles Bryn Mawr College en Pennsylvanie. Elle reçut la bourse de recherche en biologie 1887-1889 pour poursuivre son travail à Bryn Mawr. Elle est nommée professeure associée en 1889, puis professeure titulaire en 1893, au Vassar College, Poughkeepsie, New York.
En 1896, Edmund B. Wilson l'envoie chez son collègue et ami, Theodor Boveri, à Wurtzbourg en Allemagne[3]. Alors que les femmes n'ont pas accès à l'université en Allemagne, Marcella O'Grady travaille avec Boveri, l'épouse le au monastère du Bon Berger à Troy, dans l'État de New York. Elle met au monde leur fille Margret le . Elle épouse Theodor Boveri, le couple a un seul enfant, Margret Boveri (en) (1900–1975), une journaliste célèbre après la guerre en Allemagne.
Son nom n’apparaît sur aucune des publications scientifiques de Theodor Boveri bien qu'elle soit la principale collaboratrice de son mari jusqu'à la mort de celui-ci en 1915[3]. Elle demeure en Allemagne quelques années, le temps nécessaire pour que sa fille finisse ses études et vole de ses propres ailes. Elle retourne aux États-Unis en 1925. Elle reprend alors l'enseignement à Albertus Magnus College, New Haven, Connecticut, où elle reste jusqu'en 1942. Elle traduit en anglais le livre L'Origine des tumeurs malignes qu'elle a coécrit en allemand avec son mari[2].
Elle meurt le à Trenton (New Jersey). Elle est inhumée à Collier Familial Burial Ground, Wickatunk, New Jersey[4].
Œuvre scientifique
[modifier | modifier le code]Marcella O'Grady a contribué à élucider les rôles respectifs des chromosomes et du cytoplasme dans les mécanismes de l'hérédité et du développement[5].
Elle a aussi grandement contribué à relier le rôle possible des chromosomes dans la transformation cancéreuse[6].
Contributions à l'éducation et à la promotion des femmes de science
[modifier | modifier le code]Elle a développé un enseignement de biologie original lorsqu'elle a repris ses fonctions de professeur aux États-Unis en 1925[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Marilyn Bailey Ogilvie, The Biographical Dictionary of Women in Science : Pioneering Lives From Ancient Times to the Mid-20th Century, Routledge, , 798 p. (ISBN 978-1-135-96342-2 et 0-415-92038-8, OCLC 174736794), p. 165.
- (en) The Biographical Dictionary of Women in Science: Pioneering Lives from Ancient Times to the Mid-20th Century, London, Routledge, , 336–337 p. (lire en ligne)
- (en) Fritz Balzer, « Theodor Boveri », Science, no 144, , p. 809-815
- « Marcella O'Grady Boveri (1863-1950) - French... », sur new.findagrave.com (consulté le )
- Helga Satzinger, « Theodor and Marcella Boveri: chromosomes and cytoplasm in heredity and development », Nature Reviews. Genetics, vol. 9, , p. 231–238 (ISSN 1471-0064, PMID 18268510, DOI 10.1038/nrg2311, lire en ligne, consulté le )
- V. A. McKusick, « Marcella O'Grady Boveri (1865-1950) and the chromosome theory of cancer », Journal of Medical Genetics, vol. 22, , p. 431–440 (ISSN 0022-2593, PMID 3908684, PMCID 1049502, lire en ligne, consulté le )
- M. R. Wright, « Marcella O'Grady Boveri (1863-1950): her three careers in biology », Isis; an International Review Devoted to the History of Science and Its Cultural Influences, vol. 88, , p. 627–652 (ISSN 0021-1753, PMID 9519573, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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