Ligue de défense australienne
La Ligue de défense australienne (en anglais : Australian Defence League, ADL) est un gang de rue nationaliste blanc d'extrême droite. Le groupe est islamophobe et a été impliqué dans des menaces terroristes, des abus, des doxx et du harcèlement à l'encontre de la communauté musulmane australienne. Le gang a été fondé à Sydney en 2009 en tant que branche de la English Defence League.
Historique
[modifier | modifier le code]L'ADL a été fondée en 2009 en tant qu'organisation à but non lucratif enregistrée. Elle a été fondée comme une branche de la English Defence League[1]. Il a été dirigé par Ralph Cerminera jusqu'à ce qu'il démissionne de son poste en 2014, après avoir été reconnu coupable d'agression[2]. En mars 2019, Cerminera a été condamné à 9 mois de prison pour avoir agressé son voisin[3]. Il est remplacé à la tête du groupe par Chris Rothwell[4].
Activités
[modifier | modifier le code]Manifestations de la mosquée de Bendigo
[modifier | modifier le code]En 2014 et 2015, l'organisation a participé aux manifestations Voices of Bendigo et Stop the Mosques Bendigo. Le groupe fait partie d'un certain nombre de groupes islamophobes d'extrême droite, dont Q Society, Reclaim Australia, True Blue Crew et le United Patriots Front, qui s'opposent à la construction d'une mosquée et d'un centre communautaire islamique coûtant trois millions de dollars à Bendigo[5],[6].
Controverses
[modifier | modifier le code]En 2014, le groupe a fait l'objet d'une attention nationale après la révélation que des membres et des partisans de l'ADL avaient harcelé et photographié des femmes musulmanes dans des transports en commun, insulté des musulmans, affiché des affiches anti-islamiques devant les mosquées et menacé de faire exploser une école islamique[7].
Plus tard en 2014, en représailles ce que la police qualifiait d'attentat à la bombe, la maison de Nathan Abela, ancien président de l'ADL, a essuyé des tirs[7]. Sous la pression des personnes associées à la campagne #illridewithyou, Facebook a fermé les pages de l'ADL[8].
Le 22 décembre 2014, deux membres de l'ADL ont participé à une bagarre devant la mosquée Lakemba de Sydney, et furent arrêtés et inculpés d'effroi et de comportement offensant. Ils ont par la suite été condamnés et emprisonnés pendant cinq semaines[9],[4].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Australian Defence League » (voir la liste des auteurs).
- (en) Alex White, « The pro-white gangs spreading race hate across Australia »
, sur heraldsun.com.au, (consulté le ).
- (en) Angus Thompson, « Anti-Islamist filmed attacking 'Uber driver' neighbour » , sur smh.com.au, (consulté le ).
- (en) Sally Rawsthorne, « Former leader of far-right movement jailed for foul-mouthed attack on neighbour » , sur smh.com.au, (consulté le ).
- (en) Bianca Hall, « Street fights and 'internet vigilantes': Inside Australia's anti-Islam movement » , sur smh.com.au, (consulté le ).
- (en) « Social Cohesion in Bendigo: Understanding Community Attitudes to the Mosquee in 2015 » [PDF], sur web.archive.org, (consulté le ).
- (en) Patrick Hatch, « Far-right group spreading anti-mosque message in Bendigo » , sur theage.com.au, (consulté le ).
- (en) Sean Rubinsztein-Dunlop, « Tensions between Australian Defence League and Muslim community reach violent new heights » , sur abc.net.au, (consulté le ).
- (en) Sarah Kimmorley, « Facebook Has Shut Down The Australian Defence League’s Racist Page On Complaints From #illridewithyou Supporters » , sur web.archive.org, (consulté le ).
- (en) « Australian Defence League leader Ralph Cerminara refused bail over Lakemba brawl » , sur abc.net.au, (consulté le ).
