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Léon Gaultier

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Léon Gaultier
Léon Gaultier en uniforme de la Waffen-SS, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
Naissance
Décès
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Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Parti populaire français
Front national (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Arme
Conflit
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Condamnation
Archives conservées par

Léon Édouard Gaultier, né le à Bourges et mort le [2] à Ménétréol-sous-Sancerre, est un ancien membre de la Waffen-SS et collaborationniste français. Il est l'un des membres fondateurs du Front national[3].

Léon Gaultier naît en pleine Première Guerre mondiale ; son père est au front et sa mère gère en son absence la corderie familiale fondée en 1867. Il grandit dans un milieu où l'on parle beaucoup de politique : sa mère est abonnée au Journal des débats et à l'Illustration et se passionne pour l'histoire et la poésie, mais elle n'a pas la foi. « Ce double atavisme de curiosité intellectuelle et de rejet de la chose religieuse me fut légué » écrit Gaultier dans son autobiographie. Son père, en revanche, ne s'intéresse pas aux livres[4].

À dix-neuf ans, il suit de son Berry natal les événements de février 1934. Ses études l'amènent à finir diplômé supérieur d'études classiques puis professeur d'histoire[5]. Il rédige un mémoire intitulé Les arguments tirés du passé chez Lycurgue et Hypéride.

En , Gaultier entre dans un bataillon de chasseurs pyrénéens. Il devient un proche collaborateur de Paul Marion — secrétaire général à l'Information du gouvernement du maréchal Pétain —, chroniqueur à « Radio Vichy », et est l'un des fondateurs de la Milice française. Il combat sous l'uniforme allemand de la Waffen-SS[6] avec le grade de Untersturmführer, et commande une unité française de la Division Charlemagne sur le Front de l'Est durant l'été 1944. Il est grièvement blessé au combat en Galicie. Frappé d'indignité nationale, il est emprisonné et condamné aux travaux forcés en 1946.

Libéré le , il travaille pour l'agence Havas.

Par la suite, il cofonde avec Jean-Marie Le Pen la maison d'éditions SERP (Société d'études et de relations publiques[7]) qui se spécialise dans l'édition de disques historiques (discours politiques, chants militaires, etc.).

En 1972, il compte parmi les membres fondateurs du conseil national du Front national[7], sans avoir de responsabilité particulière. Après avoir milité quelques années au FN, écrit épisodiquement dans Rivarol, il est progressivement écarté du cercle des amis de Jean-Marie Le Pen au début des années 1980. Par la suite, il se consacre notamment à l'écriture de mémoires et de souvenirs, revenant sur son passé de collaborationniste.

Léon Gaultier meurt le , à 82 ans, à Ménétréol-sous-Sancerre.

Notes et références

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  1. « http://www.archivesportaleurope.net/ead-display/-/ead/pl/aicode/FR-FRAD018/type/fa/id/%09FRAD01800AP_000000108 » (consulté le )
  2. « Léon Gaultier (1915-1997) », sur BnF
  3. « VRAI OU FAUX. Le Rassemblement national est-il l'héritier de Waffen-SS et du régime de Vichy, comme l'affirme la députée LFI Sarah Legrain ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  4. Léon Gaultier, Siegfried et le Berrichon : le parcours d'un « collabo », Perrin, , 406 p. (lire en ligne)
  5. Pierre Giolitto, Volontaires français sous l'uniforme allemand, Paris, Perrin, coll. « Tempus », , 551 p. (ISBN 978-2-262-02641-7 et 2262026416, OCLC 470835664), p. 128 et 421.
  6. Renaud Dely, « Le FN, côté collabos », sur liberation.fr, (consulté le ).
  7. a et b « Le Pen et ses fantômes », Le Point « 1546 »,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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