Jacques Lacaze (homme politique, 1752-1793)
Jacques de Lacaze | |
Fonctions | |
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Député de la Gironde | |
– (1 an, 1 mois et 22 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Libourne (Gironde) |
Date de décès | (à 41 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nature du décès | guillotiné |
Nationalité | Française |
Parti politique | Girondins |
Profession | Négociant |
députés de la Gironde | |
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Jacques de Lacaze, né le 4 juin 1752 à Libourne (province de Guyenne, actuel département de la Gironde), mort guillotiné le 10 brumaire an II (31 octobre 1793) à Paris, est un homme politique de la Révolution française.
Biographie
[modifier | modifier le code]En septembre 1792, Jacques de Lacaze, négociant et administrateur de la Gironde, est élu député suppléant du département, le premier sur six, à la Convention nationale. Il est appelé à siéger immédiatement afin de remplacer l'abbé Emmanuel Sieyès qui opte pour le département de la Sarthe[1].
Il siège sur les bancs de la Gironde. Dès le mois d'octobre 1792, il est élu membre du Comité de Commerce[2]. En janvier 1793, ainsi que ses collègues Jean-Marie-François Merlino et Marc-Antoine-Alexis Giraud, il est élu membre du Comité de Défense générale[3].
Lors du procès de Louis XVI, il vote la réclusion, se prononce en faveur de l'appel au peuple, mais ne participe pas au dernier appel nominal sur le sursis à l'exécution[4]. En avril 1793, il vote en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat[5], qui le dénonce un mois plus tard dans son journal comme « membre de la faction des hommes d’État »[6]. En mai, il ne participe pas au scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[7]. En octobre 1793, il est décrété d'accusation devant le tribunal révolutionnaire sur motion de Jean-Pierre-André Amar, membre du Comité de Sûreté générale[8]. Il comparaît devant le tribunal du 3 au 9 brumaire an II (du 24 au ) et est condamné à mort et guillotiné le 9 brumaire ainsi que dix-neuf de ses co-accusés.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 43-44.
- Ibidem., séance du 11 octobre 1792, p. 455.
- Aulard, François-Alphonse (1849-1928), « Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire. Tome 1 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1889-1951 (consulté le )
- Froullé, Jacques-François (≈1734-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 58.
- Michel Pertué, « La liste des Girondins de Jean-Paul Marat », Annales historiques de la Révolution française, vol. 245, no 1, , p. 379–389 (DOI 10.3406/ahrf.1981.4254, lire en ligne, consulté le )
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 537.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 3 octobre 1793, p. 520.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Jacques Lacaze (homme politique, 1752-1793) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises. Première série, 1787 à 1799. Tome LXXI
- Gérard Walter, Actes du Tribunal révolutionnaire.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :