Curtiss XBT2C
Vue de l'avion. | |
Constructeur | Curtiss |
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Rôle | Bombardier léger et torpilleur embarqué |
Statut | Jamais entré en service opérationnel. |
Premier vol | 1945. |
Nombre construits | 9 exemplaires[1] |
Équipage | |
1 pilote | |
Motorisation | |
Moteur | Wright R-3350-24[2] |
Nombre | 1 |
Type | Moteur en étoile |
Puissance unitaire | 2 500 ch |
Dimensions | |
Envergure | 14,50 m |
Longueur | 11,79 m |
Hauteur | 5,00 m |
Surface alaire | 38,60 m2 |
Masses | |
À vide | 5 565 kg |
Maximale | 8 628 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 560 km/h |
Plafond | 8 550 m |
Rayon d'action | 2 300 km |
Armement | |
Interne | Deux canons de calibre 20 mm. |
Externe | 1800 kg de charges externe ou une torpille. |
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Le Curtiss XBT2C est avion militaire américain construit à la fin de la Seconde Guerre mondiale mais qui ne fut jamais utilisé en opération ni produit en série. Il était destiné à servir à bord des porte-avions de l'US Navy[3].
Historique
[modifier | modifier le code]Développements
[modifier | modifier le code]En l'US Navy annonça son intention de disposer d'un nouvel avion embarqué chargé de missions de bombardements et de torpillage destiné à servir principalement sur le théâtre d'opérations du Pacifique. L'avion en question devait obligatoirement[1] être un monoplace et avoir comme propulseur un moteur en étoile.
Trois constructeurs y répondirent : Curtiss, Douglas, et Martin. Du fait des missions données à ces avions ils reçurent les désignations respectives de BT2C, BT2D, et BTM[2].
Les ingénieurs de Curtiss tirèrent en partie les enseignements de l'échec[1] du BTC pour concevoir le BT2C. Pour la motorisation ils conservèrent le Wright R-3350-24 en étoile du BTC-1 mais abandonnèrent le principe du doublet d'hélices contrarotatives au profit d'une hélice quadripale plus classique.
Essais
[modifier | modifier le code]Le premier prototype fit ses essais de roulage en mars 1945, tandis que le premier vol intervint en août[2] de la même année. À cette époque le Martin BTM avait déjà volé depuis un an et le Douglas BT2D depuis quelques mois. L'avenir du BT2C se présentait donc mal.
Les essais en vol se déroulèrent sur la base aéronavale américaine de Patuxent River[1]. À l'issue de ceux-ci en huit avions de présérie du BT2C furent commandés pour divers tests. Cependant en avril 1946 le contrat fut officiellement rompu, et les neuf avions envoyés chez un ferrailleur.
Il est à noter que les Douglas BT2D et Martin BTM ont eux connu la construction[2] en série sous les désignations respectives d'AD Skyraider et AM Mauler. Entre-temps leur définition avait mué afin d'en faire des avions d'attaque au sol.
Aspects techniques
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Le Curtiss BT2C se présente sous la forme d'un monoplan à aile basse cantilever monomoteur. Sa propulsion fait appel à un moteur en étoile Wright d'une puissance de 2 500 chevaux. Il dispose d'un train d'atterrissage classique escamotable et d'une crosse d'appontage rétractable[1] sous l'empennage monodérive. Le cockpit monoplace possède une verrière dite en forme de goutte d'eau. L'armement de l'avion reposait sur deux canons mitrailleurs de calibre 20 mm dans les ailes et sur une charge externe de bombes ou de torpilles à concurrence de 1 800 kg.
Notes & Références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Encyclopédie Toute l'aviation, Éditions Atlas,
- Alain Pelletier, Les bombardiers et torpilleurs navals américains : mieux connaître tous les bombardiers et les torpilleurs de la marine américaine, prototypes et projets compris, Clichy, Larivière, , 50 p. (ISBN 2-907051-20-2)
- Le grand atlas de l'aviation, Évreux, Editions Atlas, , 431 p. (ISBN 2-7312-1468-6)