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Arin luzien (Saint-Jean-de-Luz)

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Arin luzien
Logo du Arin luzien
Généralités
Surnoms L'Arin
Noms précédents Arin luzien Sporting Club (1909-1935)
Fondation
Statut professionnel Jamais
Couleurs Noir et blanc
Stade Stade Kechiloa
(3 500 places)
Siège Avenue Georges-Clémenceau
64500 Saint-Jean-de-Luz
Championnat actuel Régional 1
Président Jean-Paul Oyhampe
Entraîneur Julien Milhères
Site web https://arinluzien.fr/

Maillots

Domicile


Dernière mise à jour : 11 octobre 2023.

L’Arin luzien (prononcé : [a.ʁin lyziɛ̃], soit "Arine" qui signifie léger, aérien en basque[1]), est un club de football français fondé en 1909 et basé à Saint-Jean-de-Luz.

Les origines du club remontent à 1907, et le club est officiellement déclaré à la sous-préfecture de Bayonne le [2]. Comme de nombreux clubs de football en Pays basque, mais aussi dans les Pays de l'Adour, l'Arin luzien est à l'origine un patronage catholique omnisports.

Le club a été le porte-étendard du football basque depuis sa fondation jusqu'aux années 1980[3]. L'Arin totalise 7 victoires en Championnat de France de football des patronages (1920,1922,1923, 1943,1946,1947 et 1953)[4]. De nos jours, le club compte plus de 550 licenciés, soit le 12e rang en Nouvelle-Aquitaine.

L’Arin luzien dispute ses rencontres à domicile au stade de Kechiloa depuis 1962, d'une capacité de 3 500 places dont 2500 assises en tribune[5].

Le club évolue pendant six saisons dans une division dite "nationale" en jouant en Division 4 de 1990 à 1992, et en CFA2 de 2000 à 2004[6].

Après deux années de semi-clandestinité, le club est déclaré à la sous-préfecture de Bayonne le sous le nom d'Arin Sporting Club luzien[2]. Les fondateurs sont François Navaz, Jean Larre et Laurent Althabe.

Le patronage catholique est à l'origine omnisports, même si le football reste son activité principale. On y pratiquait le cyclisme, le tennis, la pelote, l'athlétisme, la gymnastique ou encore la musique. Peu à peu, ces activités ont disparu ou créé leurs propres associations[7].

Les précurseurs du football à Saint-Jean de Luz ont été P. Caresson, qui venait de terminer ses études à Manchester et Indart. Le terrain de jeu est alors celui de la prairie d'Aïce-Leku, sur les hauteurs de Sainte-Barbe. Les écuries de M. Bernoville faisaient office de vestiaires.

En 1911, l'Arin obtient son premier trophée, avec la victoire en finale face au FA Bourbaki de Pau au terrain du Herré devant 400 personnes à Salies-de-Béarn (buts de Pouchoulou et Lacarra, contre un de Péninou)[8].

Le club paie un lourd tribut à la Première Guerre mondiale, mais repart de l'avant et gagne de trophées nationaux à partir de 1920, avec des victoires en championnat de France de football des patronages.

En 1920, la paroisse fait l'acquisition de Campos-Berri et y aménage un terrain de football, un fronton, un court de tennis, des salles de réception.

L'Arin s'installe à Gure Etxea en 1933[9]

Le club est rebaptisé Arin luzien en 1935.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, malgré les déportations et brimades de toutes sortes, le club remportait à nouveau un titre et accède à la Division d'Honneur de la Ligue du Sud-Ouest[10].

Charles Ducasse est le vainqueur du Concours du jeune footballeur (à égalité avec Jacques Grattarola) en 1948 et mène son équipe jusqu'à la finale du championnat de France de football des patronages face au Stade athlétique spinalien[11].

En 1981, l'Arin s'impose face à Angoulême au Stade Kechiloa, alors un club professionnel sur le score de 1 à 0, grâce à un but de Cigarroa[12].

Cinq ans plus tard, lors de la saison 1985-1986, l'Arin atteint les Trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France.

Le club s'incline face au Stade Lavallois (D1), défaite 1 à 0 devant 7500 spectateurs à Parc des sports d'Aguiléra, à Biarritz.

En 1998, l'entraineur Pascal Plancque quitte précipitamment le club en cours de saison, afin de rejoindre les béarnais du Pau FC[13].

En 2002, l'Arin signe un partenariat avec l'Athletic Club[9].

Identité du club

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Le logo du club est inchangé depuis 1909.

L’Arin luzien arbore les couleurs noire et blanche depuis sa création en 1909. La devise est Gora Arin! Gora Donibandarak!.

Personnalités du club

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Présidents

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Période Nom
1909 Laurent Althabe
Jean-Pierre Larregain
Bernard Josie
André Lestrade
? - 1985 Camille Dargains
1985-2002 Bixente Badiola
Depuis 2002 Jean-Paul Oyhampé

Entraîneurs

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Saisons Nom
1909
Pierre Sarratia
1994-1998 Pascal Plancque
1999 Henri Olazcuaga
Marcel Luc
2008-2013 Léon Grolleau
2013-2016 Mark Bourdoulous
Depuis 2016 Julien Milhères

Jean-Michel Larqué, le béarnais, est éducateur au club et organise ses stades à Saint-Jean-de-Luz depuis plus de 35 ans.

L'ancien entraineur Pierre Sarratia est désormais responsable de la formation du Club Nacional de Football[14].

Joueurs emblématiques

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Charles Ducasse est le premier joueur majeur formé à l'Arin. Vainqueur du Concours du jeune footballeur 1948 (à égalité avec Jacques Grattarola), il porte les maillots de la Real Sociedad et de l'Olympique de Marseille notamment.

Philippe Bergeroo est incontestablement le joueur le plus connu à avoir évolué à l'Arin. Natif de Ciboure, il est formé au club avant de rejoindre les Girondins de Bordeaux, puis le Lille OSC et le Toulouse FC.

Bergeroo devient ensuite entraineur, étant notamment entraineur des gardiens de l'équipe de France jusqu'à 1998 et la victoire historique en Coupe du monde.

Structures du club

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Stade Kechiloa

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En 1933, le club Saint-Jean-de-Luz olympique gravit les échelons des championnats de France, et abandonne ses installations du terrain de Layats afin de s'installer au Pavillon bleu. La mairie de Saint-Jean-de-Luz aménage ensuite des installations sportives afin de créer le Stade du Pavillon bleu, qui est alors l'un des plus grands de la côte basque et tire son nom du restaurant-garage Pavillon bleu existant à proximité[15].

En 1962, L'Arin luzien perd de son stade, le terrain étant requis pour la construction d'un Jaï-alaï[15].

En contrepartie, un nouveau stade est construit à côté du stade est construit sur le site de la ferme Kechiloa, qui a donné son nom au quartier, puis au terrain de l’Arin luzien.

À l’entrée du terrain de l’Arin luzien, une plaque « stade Kechiloa » atteste du nom de baptême du stade de football.

Soutien et image

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Affluences record

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L'affluence record du club de 7 500 spectateurs est établie au Parc des sports d'Aguiléra, à Biarritz en 32emes de finale de la Coupe de France[réf. nécessaire].

L'Arin luzien entretient des rivalités régionales avec les clubs de football basques de l'Aviron bayonnais, des Genêts d'Anglet et de la Jeanne d'Arc de Biarritz.

Références

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  1. « Arin luzien - Plaquette 1999-2000 », sur calameo.com (consulté le ).
  2. a et b « Histoire », sur Arin luzien (consulté le ).
  3. « Didier Deschamps le Basque : "Je le vois adulte comme il était gamin" », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  4. Fédération sportive de France pour l'éducation physique et morale de la jeunesse chrétienne, « Coupe Nationale de Football », sur Gallica, Annuaire national officiel / Fédération sportive de France pour l'éducation physique et morale de la jeunesse chrétienne, (consulté le ).
  5. « Arin luzien »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur saintjeandeluz.fr (consulté le ).
  6. Historique de l'Arin luzien sur footballenfrance.fr
  7. « Arin luzien - Plaquette 1986 - 1987 », sur calameo.com (consulté le ).
  8. Alfred Sauvage, « Union Régionale Pyrénéenne - Finale du Championnat », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le ).
  9. a et b « Plaquette Arin luzien : 2008-2009 », sur calameo.com (consulté le ).
  10. « Entente sportive bayonnaise et Arin luzien », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  11. Fédération sportive et culturelle de France Auteur du texte, « Composition des équipes », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le ).
  12. Jean Coussy, « Un beau cadeau pour l'Arin luzien », Sud Ouest,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  13. « Pascal Plancque en observateur », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  14. Ulyces.co, « Un Français au cœur du plus vieux club d'Uruguay », sur Ulyces (consulté le ).
  15. a et b « Pavillon bleu ou Kechiloa ? », sur SudOuest.fr (consulté le ).

Liens externes

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