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Alessandro Algardi

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Alessandro Algardi
Naissance
Décès
Activités
Maître
Lieux de travail
Mouvement
Mécène
Relief de la Rencontre de saint Léon et d'Attila.

Alessandro Algardi, dit l'Algarde, né en 1595 ou en 1598 en Italie dans la ville de Bologne et mort en 1654 à Rome, est un sculpteur, décorateur et architecte.

Formé dans sa ville natale par Ludovic Carrache, il a été le rival du Bernin et le préféré du pape Innocent X.

Dans la ville de Rome, on lui attribue la construction de la grande façade de l'église de Saint-Ignace et sur les pentes du Janicule (l'une des collines de Rome sur la rive droite du Tibre) il compose la villa Doria Pamphilj, agrémentée d'un riche décor en stucs et en reliefs à l'extérieur, dont le plan est inspiré des villas construites par Palladio.

Innocent X

L'Algarde a travaillé à des restaurations. Il a fait des statues en stuc pour Saint-Sylvestre au Quirinal, sous le pontificat d'Innocent X, il compose le Relief de la Rencontre de saint Léon et d'Attila de la Basilique Saint-Pierre (1646-1650), et le tombeau de Léon XI en marbre blanc (1645-1650). Au Capitole, il a élevé au Palais des Conservateurs une statue très énergique en bronze d'Innocent X, comparable à celle d'Urbain VIII du Bernin. Dans la ville de Bologne, on peut voir de lui la Décollation de saint Paul.

Il a vécu dans une grande intimité avec l'Albane, et a eu pour élèves, entre autres, Camillo Mazza (1602-1672) qui a réalisé la Pieta de l'église des Capucins de Bologne et les portes de bronze de la basilique Saint Antoine de Padoue, et Domenico Guidi (1625-1701).

Production graphique

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Hors des grands chantiers de sculpture, Algardi crée des modèles d’objets de toutes sortes, et exécutait lui-même ses œuvres. Algardi détaille à l’aide d’une plume très fine les éléments décoratifs destinés à être ciselés en or ou en argent. Ces objets de dimensions réduites et précieux, en plus d’être des présents idéaux, furent prisés jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Dans les deux dessins des Beaux-arts de Paris apparaissent les armes du saint Philippe Neri, Algardi étant proche des oratoriens[3],[4].

Notes et références

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  1. Muriel Barbier, « Jupiter foudroyant les titans dit "chenet de l'Algarde" », sur Musée du Louvre
  2. Commune di Roma, Les musées capitolins, guide, Milan, Mondadori Electa S.p.A., , 221 p. (ISBN 978-88-370-6260-6), p. 78
  3. Deux Projets de cadre aux armes de saint Philippe Neri, sanguine, plume, encre brune, lavis d'encre de Chine, 0,211x0,147 m , et plume, encre brune et lavis brun, 0,205x0,157 m, Paris, Beaux-Arts de Paris. Voir Emmanuelle Brugerolles (dir.), Baroque à Rome, cat. 8 et cat. 9, p. 49-53.
  4. « Cat'zArts - Affichage d'une notice », sur www.ensba.fr (consulté le )

Bibliographie

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  • Georges Brunel, Dictionnaire des Sculpteurs : Les Dictionnaires d'Universalis, Encyclopaedia Universalis, , 1453 p. (ISBN 9782341002769, lire en ligne)
  • (en) John Watkins, The universal biographical dictionary : or, An historical account of the ... most eminent persons in every age and nation; particularly the natives of Great Britain and Ireland, (lire en ligne), p. 54
  • (en) Jennifer Montagu, Alessandro Algardi, New-Haven, Londres, Yale University Press, (ISBN 0-300-03173-4).

Article connexe

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Liens externes

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