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« Cinémathèque française » : différence entre les versions

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La '''Cinémathèque française''' est un organisme privé [[France|français]] ([[association loi de 1901]])<ref>[http://www.cinematheque.fr/informations-institutionnelles.html L’Association].</ref> cofondé par [[Henri Langlois]], situé depuis 2005 au [[51, rue de Bercy]], un bâtiment construit par [[Frank Gehry]] dans le [[parc de Bercy]] en 1994 pour l'[[American Center]]. Les missions de la Cinémathèque française sont la préservation, la restauration et la diffusion du patrimoine [[cinéma]]tographique<ref>[http://www.cinematheque.fr/musee.html Le musée de la cinémathèque].</ref>. Avec plus de {{formatnum:40000}} films et des milliers de documents et d'objets liés au cinéma, elle constitue une des plus grandes bases de données mondiales sur le septième art.
La '''Cinémathèque française''' est un organisme privé [[France|français]] ([[association loi de 1901]])<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/informations-institutionnelles.html L’Association].</ref> cofondé en 1936 par [[Henri Langlois]], et situé depuis 2005 au [[51, rue de Bercy]], un bâtiment construit en 1994 par [[Frank Gehry]], dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e|arrondissement}}]] de [[Paris]], pour accueillir le Centre culturel américain (''[[American Center]]''). En France, elle est la deuxième plus ancienne cinémathèque après [[cinémathèque de Saint-Étienne|celle de Saint-Étienne]] qui a été créée en 1922.


Les missions de la Cinémathèque française sont la préservation, la restauration et la diffusion du patrimoine [[cinéma]]tographique<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/musee.html Le musée de la cinémathèque].</ref>. Avec plus de {{unité|40000 films}} et des milliers de documents et d'objets liés au cinéma, elle constitue une des plus grandes bases de données mondiales sur le septième art.
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La Cinémathèque française est équipée pour la projection des formats [[format d'image|argentiques]] ({{Unité|70|mm}}, {{Unité|35|mm}} et {{Unité|16|mm}}) et du [[cinéma numérique|numérique]].

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La Cinémathèque française est équipée pour la projection des formats [[format d'image|argentiques]] ({{Unité|70 mm}}, {{Unité|35 mm}} et {{Unité|16 mm}}) et du [[cinéma numérique|numérique]].


Son financement est assuré par une subvention du [[Centre national du cinéma et de l'image animée]], des recettes de mécénat et des ressources propres (abonnements, billetterie, librairie, locations commerciales).
Son financement est assuré par une subvention du [[Centre national du cinéma et de l'image animée]], des recettes de mécénat et des ressources propres (abonnements, billetterie, librairie, locations commerciales).


== Histoire ==
== Histoire ==
[[Fichier:Plaque Henri Langlois, 82 rue de Courcelles, Paris 8e.jpg|vignette|gauche|Plaque {{numéro}}82 [[rue de Courcelles]] ([[8e arrondissement de Paris|8{{e}} arrondissement de Paris]]).]]
[[Fichier:Plaque Henri Langlois, 82 rue de Courcelles, Paris 8e.jpg|vignette|gauche|Plaque {{numéro}}82 [[rue de Courcelles]] ([[8e arrondissement de Paris|{{8e|arrondissement}} de Paris]]).]]
L'origine de la Cinémathèque remonte à [[1935]], lorsque [[Henri Langlois]] et [[Georges Franju]] qui, depuis des années, récupéraient et sauvaient de vieilles copies de films, créèrent un [[ciné-club]] intitulé le ''Cercle du cinéma'' {{citation|pour montrer et faire connaître les œuvres du passé}}<ref>[http://www.telerama.fr/cinema/henri-langlois-dix-questions-pour-un-monstre-cinephile,110957.php Exposition Henri Langlois : dix questions sur un monstre cinéphile] – article de [http://www.telerama.fr/uz/profil.php?id=413097 Jérémie Couston], sur [http://www.telerama.fr ''Telerama''], 8 avril 2014.</ref>.
L'origine de la Cinémathèque remonte à 1935, lorsque [[Henri Langlois]] et [[Georges Franju]] qui, depuis des années, récupéraient et sauvaient de vieilles copies de films, créent un [[ciné-club]] intitulé le ''Cercle du cinéma'' {{citation|pour montrer et faire connaître les œuvres du passé}}<ref>{{lien web|url=https://www.telerama.fr/cinema/henri-langlois-dix-questions-pour-un-monstre-cinephile,110957.php|titre=Exposition Henri Langlois : dix questions sur un monstre cinéphile|auteur1=Jérémie Couston|périodique=[[Télérama]]|date=8 avril 2014}}.</ref>.


L'année suivante, le 2 septembre [[1936]], avec le soutien moral et financier de [[Paul-Auguste Harlé]], naissait la Cinémathèque française qui avait pour mission, sous la direction d'Henri Langlois, de conserver les films, de les restaurer, de les montrer et de donner aux générations nouvelles un enseignement cinématographique. En plus des films, la Cinémathèque se mit à collecter tout ce qui avait trait au cinéma : caméras, affiches, publications, costumes et même décors de films.
L'année suivante, le {{date-|2 septembre 1936}}, avec le soutien moral et financier de [[Paul-Auguste Harlé]], la Cinémathèque française est créée avec pour mission, sous la direction d'Henri Langlois, de conserver les films, de les restaurer, de les montrer et de donner aux générations nouvelles un enseignement cinématographique. En plus des films, la Cinémathèque se met à collecter tout ce qui a trait au cinéma : caméras, affiches, publications, costumes et même décors de films.


En 1937, Henri Langlois se lie d'amitié avec [[Lotte H. Eisner]], historienne du cinéma, qui a fui les persécutions nazies. Après la guerre, elle devient conservatrice en chef de la Cinémathèque française, fonction qu'elle occupe jusqu'à sa retraite en 1975.
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Le 26 octobre [[1948]] une salle de projection de 60 places ainsi que le premier musée du cinéma d'Henri Langlois sont inaugurés sur trois étages au 7 [[avenue de Messine]], dans le {{8e|arrondissement}} de Paris. C'est dans cette salle que se rencontrent notamment [[François Truffaut]], [[Jean-Luc Godard]], [[Jacques Rivette]], [[Éric Rohmer]], [[Jean Douchet]], et [[Suzanne Schiffman]].


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Le {{date-|26 octobre 1948}}, une salle de projection de soixante places ainsi que le premier musée du cinéma d'Henri Langlois sont inaugurés sur trois étages au 7, [[avenue de Messine]], dans le [[8e arrondissement de Paris|{{8e|arrondissement}}]] de [[Paris]]. C'est dans cette salle que se rencontrent notamment [[François Truffaut]], [[Jean-Luc Godard]], [[Jacques Rivette]], [[Éric Rohmer]], [[Jean Douchet]], et [[Suzanne Schiffman]].
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Le {{1er}} décembre [[1955]], la Cinémathèque déménage et s'installe dans une nouvelle salle (260 places) au 29 [[rue d'Ulm]], dans le {{5e|arrondissement}} : cette salle Jules-Ferry réunit les [[cinéphile]]s parisiens découvrant, bien avant l'ère du cinéma à la demande, le patrimoine cinématographique mondial grâce à Henri Langlois qui projette sa collection au gré de ses humeurs, les films comme la [[série B]] américaine qui n'y passaient pas étant projetés dans le [[Nickelodeon (cinéma)|Nickel Odéon]] de [[Bertrand Tavernier]]<ref>Anaïs Kien, documentaire « Trois fois par jour, rendez-vous au 29 », ''[[La Fabrique de l'histoire]]'', 17 janvier 2012.</ref>. Le 5 juin [[1963]], la Cinémathèque s'installe dans la salle du [[palais de Chaillot]] grâce aux crédits alloués par [[André Malraux]], [[ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], et devient liée aux pouvoirs publics.


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Le {{date-|1er décembre 1955}}, la Cinémathèque déménage et s'installe dans une nouvelle salle ({{nobr|260 places}}) au 29, [[rue d'Ulm]], dans le [[5e arrondissement de Paris|{{5e|arrondissement}}]] : cette salle Jules-Ferry réunit les [[cinéphile]]s parisiens découvrant, bien avant l'ère du cinéma à la demande, le patrimoine cinématographique mondial grâce à Henri Langlois qui projette sa collection au gré de ses humeurs, les films comme la {{lnobr|série B}} américaine qui n'y passaient pas étant projetés dans le [[Nickelodéon (cinéma)|Nickel Odéon]] de [[Bertrand Tavernier]]<ref>Anaïs Kien, documentaire « Trois fois par jour, rendez-vous au 29 », ''[[La Fabrique de l'histoire]]'', 17 janvier 2012.</ref>. Le {{date-|5 juin 1963}}, la Cinémathèque s'installe dans la salle du [[palais de Chaillot]] grâce aux crédits alloués par [[André Malraux]], [[ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], et devient liée aux pouvoirs publics.
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Sous la pression du ministère des Finances, [[André Malraux]], en février [[1968]], exige des changements dans la gestion de la Cinémathèque française et renvoie Henri Langlois. Un comité de défense se constitue ; les cinéastes français (dont [[Abel Gance]], [[François Truffaut]], [[Alain Resnais]], [[Georges Franju]], [[Jean-Luc Godard]], [[Chris Marker]], [[Jacques Rivette]], [[Alexandre Astruc]], [[Claude Chabrol]], [[Pierre Kast]], [[Claude Berri]], [[Jacques Doniol-Valcroze]], [[Jean Eustache]], [[André Cayatte]], [[Éric Rohmer]], [[Jean Rouch]], [[Joris Ivens]], [[Robert Bresson]], les acteurs [[Jean-Pierre Léaud]], [[Claude Jade]], [[Françoise Rosay]] et [[Jean Marais]]) se mobilisent. Des cinéastes étrangers tels que [[Charlie Chaplin]] et [[Stanley Kubrick]] apportent leur soutien. Des manifestations de protestation sont organisées, et Henri Langlois est réintégré à la tête de la Cinémathèque le 22 avril<ref name="Bonnaud Inrocks">{{article|auteur1=[[Frédéric Bonnaud]]|titre=L'affaire de la cinémathèque française de février 68 : tirez sur le ministre !|périodique=[[Les Inrockuptibles]]|date=13 mai 1998|url=http://www.lesinrocks.com/1998/05/13/cinema/actualite-cinema/laffaire-de-la-cinematheque-francaise-de-fevrier-68-tirez-sur-le-ministre-11121282/}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=si0FfmtOan4 L'Affaire Henri Langlois] – court métrage documentaire montrant les protestations contre André Malraux.</ref>.


[[File:Paris - Palais de Chaillot (27378719446).jpg|vignette|Palais de Chaillot.]]
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Le 14 juin [[1972]], c'est l'inauguration du premier grand musée de cinéma, [[place du Trocadéro]]<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=t0wYbycB89o Ouverture du Musée du Cinéma créé par Henri Langlois] en 1972 (entretien filmé).</ref>{{,}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=kanCOSMNJjg Henri Langlois & la Cinémathèque Française] (reportage TV).</ref>{{,}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=VTJpCO3Nu7Y Ciudadano Langlois] – extrait du film documentaire de long métrage par [[Edgardo Cozarinsky]].</ref>. Le 2 avril [[1974]], Henri Langlois reçoit un [[Oscar d'honneur]], puis un [[César du cinéma|César]]. Il meurt le 13 janvier [[1977]].


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En {{date-|février 1968}}, sous la pression du [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|ministère des Finances]], Malraux exige des changements dans la gestion de la Cinémathèque française et renvoie Henri Langlois. Un comité de défense se constitue ; les cinéastes français (dont [[Abel Gance]], [[François Truffaut]], [[Alain Resnais]], [[Georges Franju]], [[Jean-Luc Godard]], [[Chris Marker]], [[Jacques Rivette]], [[Alexandre Astruc]], [[Claude Chabrol]], [[Pierre Kast]], [[Claude Berri]], [[Jacques Doniol-Valcroze]], [[Jean Eustache]], [[André Cayatte]], [[Éric Rohmer]], [[Jean Rouch]], [[Joris Ivens]], [[Robert Bresson]], les acteurs [[Jean-Pierre Léaud]], [[Claude Jade]], [[Françoise Rosay]] et [[Jean Marais]]) se mobilisent. Des cinéastes étrangers tels que [[Charlie Chaplin]] et [[Stanley Kubrick]] apportent leur soutien. Des manifestations de protestation sont organisées, et Henri Langlois est réintégré à la tête de la Cinémathèque le {{date-|22 avril 1968-}}<ref name="Bonnaud Inrocks">{{lien archive|horodatage archive=20130731131050|auteur1=[[Frédéric Bonnaud]]|titre=L'affaire de la cinémathèque française de février 68 : tirez sur le ministre !|périodique=[[Les Inrockuptibles]]|date=13 mai 1998|url=http://www.lesinrocks.com/1998/05/13/cinema/actualite-cinema/laffaire-de-la-cinematheque-francaise-de-fevrier-68-tirez-sur-le-ministre-11121282/}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=si0FfmtOan4 L'Affaire Henri Langlois] – court métrage documentaire montrant les protestations contre André Malraux.</ref>.
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En [[1980]], on inaugure une salle de projection de la Cinémathèque française au [[Centre Pompidou]]. [[Costa-Gavras]] est nommé président de la Cinémathèque en [[1981]]. À partir de [[1984]] et jusqu'en [[1996]], [[Jack Lang]], [[ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], lance le projet, repris par ses successeurs, d'installer une grande institution cinématographique au sein du [[palais de Tokyo]], près du Trocadéro. La Cinémathèque est un temps transférée au palais de Tokyo. [[La Femis]] y est installée en [[1988]]<ref>{{article|titre=Le palais de Tokyo, son et lumières|auteur1=Ange-Dominique Bouzet|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=17 mars 1988}}.</ref>. [[Jean Saint-Geours]] devient président de la cinémathèque en [[1991]]. De grandes rétrospectives sont alors organisées, permettant aux cinéphiles d'apprécier l'œuvre d'un cinéaste dans son intégralité : [[Ingmar Bergman]], [[Ernst Lubitsch]], [[Fritz Lang]], [[Robert Bresson]]. S'y ajoutent des programmations thématiques telles que le [[western]].


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Le {{date-|14 juin 1972}}, le premier grand musée de cinéma est inauguré [[place du Trocadéro]]<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=t0wYbycB89o Ouverture du Musée du Cinéma créé par Henri Langlois] en 1972 (entretien filmé).</ref>{{,}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=kanCOSMNJjg Henri Langlois & la Cinémathèque Française] (reportage TV).</ref>{{,}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=VTJpCO3Nu7Y Ciudadano Langlois] – extrait du film documentaire de long métrage par [[Edgardo Cozarinsky]].</ref>. Le {{date-|2 avril 1974}}, Henri Langlois reçoit un [[Oscar d'honneur]], puis un [[César du cinéma|César]]. Il meurt le {{date-|13 janvier 1977}}.
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D'octobre 1993 à septembre 1997, la Cinémathèque française occupe partiellement la salle du [[Liste des salles de cinéma à Paris|cinéma République]]<ref>{{Lien web |titre=Temple (Paris 11ème) |url=https://sallesdecinemas.blogspot.com/2009/05/le-temple-paris-11eme.html |site=sallesdecinemas.blogspot.com |date= |consulté le=03/01/2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=C'étaient leurs dernières séances |url=https://salles-cinema.com/anciens-cinemas/la-derniere-seance-cinemas |site=salles-cinema.com |date=12 octobre 2011 |consulté le=03/01/2021}}.</ref>, au 18 [[Rue du Faubourg-du-Temple|rue du Faubourg du Temple]], où sont notamment diffusées des oeuvres de [[Série B]] et [[Série Z]], en double programmation, dans le cadre du cycle permanent intitulé "[[Cinéma Bis]]"<ref>{{Lien web |titre=Cinéma Bis |url=https://www.cinematheque.fr/cycle/cinema-bis-585.html |site=www.cinematheque.fr |date= |consulté le=03/01/2021}}.</ref>.


Le 3 août 1980, des milliers de bobines de film sont anéanties par un incendie dans un des entrepôts utilisés par la Cinémathèque française sur plusieurs sites discrets en région parisienne et en Province, celui-ci au lieu-dit le Pontel, à [[Villiers-Saint-Frédéric]], près de [[Rambouillet]] dans les [[Yvelines]]<ref>{{Article |auteur1=JACQUES SICLIER. |titre=Des milliers de films détruits dans les yvelines. un feu de pellicule |périodique=[[Le Monde]] |date=05-08-1980 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1980/08/05/des-milliers-de-films-detruits-dans-les-yvelines-un-feu-de-pellicule_3070041_1819218.html |accès url=payant |consulté le=06-01-2024}}.</ref>. Même s'il existait dans d'autres dépôts des copies et des négatifs de la plupart des films détruits, ce qui limite le préjudice pour le patrimoine, est alors à l'époque soulignée la nécessité pour la Cinémathèque de disposer de plus de moyens pour conserver ses collections dans des conditions satisfaisantes<ref>{{Article |auteur1= |auteur institutionnel=Le Monde |titre=Une mise au point de la cinémathèque |périodique=[[Le Monde]] |date=08-08-1980 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1980/08/08/une-mise-au-point-de-la-cinematheque_2796690_1819218.html |accès url=payant |consulté le=06-01-2024}}.</ref>.
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[[Fichier:Cinematheque francaise (logo).gif|thumb|left|Ancien logo.]]
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Le 24 juillet [[1997]], un incendie embrase le toit du [[palais de Chaillot]]<ref>[http://video-streaming.orange.fr/actu-politique/incendie-palais-de-chaillot-VID0000000AtY6.html Reportage TV] sur l’incendie.</ref>{{,}}<ref>[http://www.ina.fr/video/PAC9707221326 Conséquences de l’incendie du Palais de Chaillot] – actualités sur l’incendie, 23 juillet 1997.</ref>. Les œuvres du {{lien|musée du Cinéma|trad=Musée du Cinéma – Henri Langlois}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=t0wYbycB89o Ouverture du Musée du cinéma] – interview filmée avec Henri Langlois.</ref>{{,}}<ref>[http://www.ina.fr/video/2570309001 Le fantôme d'Henri Langlois : le secret perdu] – moyen métrage de l’[[INA]] : portrait d'Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque de Paris et créateur du Musée du cinéma, 2004.</ref>{{,}}<ref>{{article|auteur1=[[François Albera]]|titre=Musée du cinéma : Esprit es-tu là ?|périodique=[[1895 (revue)|1895]]|numéro=43|année=2004|url=http://1895.revues.org/1602}}.</ref>, évacuées en une nuit, sont intactes mais la Cinémathèque française doit quitter Chaillot. La salle de projection est fermée pendant plus d'un an. Le 7 novembre de la même année, on inaugure la salle des Grands Boulevards. Dans cette dernière salle, la Cinémathèque explore des « territoires » cinématographiques nouveaux, avec des films « à la marge », comme les séries B.


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La même année, on inaugure une salle de projection de la Cinémathèque française au [[Centre Pompidou]]. Le cinéaste [[Costa-Gavras]] est nommé président de la Cinémathèque en 1981. À partir de 1984 et jusqu'en 1996, [[Jack Lang]], [[ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], lance le projet, repris par ses successeurs, d'installer une grande institution cinématographique au sein du [[palais de Tokyo]], près du Trocadéro. La Cinémathèque est un temps transférée au palais de Tokyo. [[La Femis]] y est installée en 1988<ref>{{article|titre=Le palais de Tokyo, son et lumières|auteur1=Ange-Dominique Bouzet|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=17 mars 1988}}.</ref>. [[Jean Saint-Geours]] devient président de la cinémathèque en 1991. De grandes rétrospectives sont alors organisées, permettant aux cinéphiles d'apprécier l'œuvre d'un cinéaste dans son intégralité : [[Ingmar Bergman]], [[Ernst Lubitsch]], [[Fritz Lang]], [[Robert Bresson]]. S'y ajoutent des programmations thématiques telles que le [[western]].
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[[Fichier:Cinematheque francaise Paris.jpg|thumb|L'entrée de la Cinémathèque française.]]


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[[Fichier:Cinematheque francaise (logo).gif|vignette|gauche|Ancien logotype.]]
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Le 30 juin [[1998]], ayant décidé l'abandon du projet de réaménagement du [[palais de Tokyo]], [[Catherine Trautmann]], [[ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], annonce sa décision d'installer la « Maison du cinéma » dans l'ancien ''[[American Center (institution)|American Center]]'' construit en 1994 par [[Frank Gehry]], au [[51, rue de Bercy]], dans le {{12e|arrondissement}}. En juin 2000, [[Jean-Charles Tacchella]] est élu à la présidence de la Cinémathèque. Le 29 octobre [[2002]], [[Jean-Jacques Aillagon]], [[ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], annonce que la Cinémathèque française et la [[Bibliothèque du film]] (BiFi) seront les deux institutions qui cohabiteront, puis fusionneront, dans le bâtiment du 51, rue de Bercy sous l'appellation « Cinémathèque française ». En [[2003]], [[Serge Toubiana]] présente son rapport « Toute la mémoire du monde »<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/toute-la-memoire-du-monde-2015-festival-du-film-restaure-128.html Rapport] sur ''cinematheque.fr''.</ref> et devient directeur général de la Cinémathèque en avril.
[[Fichier:Logo-La-Cinémathèque-française (since 2016).png|vignette|gauche|Logotype depuis 2016, inspiré du [[panneau Hollywood]].]]


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D'{{date-|octobre 1993}} à {{date-|septembre 1997}}, la Cinémathèque française occupe partiellement la salle du [[Liste des salles de cinéma à Paris|cinéma République]]<ref>{{Lien web |titre=Temple (Paris {{11e}}) |url=https://sallesdecinemas.blogspot.com/2009/05/le-temple-paris-11eme.html |site=sallesdecinemas.blogspot.com |date= |consulté le=03/01/2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=C'étaient leurs dernières séances |url=https://salles-cinema.com/anciens-cinemas/la-derniere-seance-cinemas |site=salles-cinema.com |date=12 octobre 2011 |consulté le=03/01/2021}}.</ref>, au 18 [[Rue du Faubourg-du-Temple|rue du Faubourg du Temple]] dans le [[11e arrondissement de Paris|{{11e|arrondissement}}]], où sont notamment diffusées des œuvres de {{lnobr|série B}} et {{lnobr|série Z}}, en [[Double programme|double programmation]], dans le cadre du cycle permanent intitulé « [[Cinéma bis]] »<ref group="alpha">{{Lien web |titre=Cinéma Bis |url=https://www.cinematheque.fr/cycle/cinema-bis-585.html |site=cinematheque.fr |date= |consulté le=03/01/2021}}.</ref>.
De septembre [[2003]] à juin [[2007]], le producteur et réalisateur [[Claude Berri]] est président de la Cinémathèque, succédant à [[Jean-Charles Tacchella]]. Le critique de cinéma [[Serge Toubiana]] devient, quant à lui, directeur général de la Cinémathèque en mai 2003, poste qu'il occupe jusqu'en décembre 2015. Le 28 février [[2005]], les salles du [[palais de Chaillot]] et des [[Grands Boulevards]] sont fermées et le nouveau site de la Cinémathèque française, au 51 rue de Bercy, ouvre au public le 28 septembre.


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Le {{date-|24 juillet 1997}}, un incendie embrase le toit du [[palais de Chaillot]]<ref>[http://video-streaming.orange.fr/actu-politique/incendie-palais-de-chaillot-VID0000000AtY6.html Reportage TV] sur l’incendie.</ref>{{,}}<ref>[http://www.ina.fr/video/PAC9707221326 Conséquences de l’incendie du Palais de Chaillot] – actualités sur l’incendie, 23 juillet 1997.</ref>. Les œuvres du {{lien|musée du Cinéma|trad=Musée du Cinéma – Henri Langlois}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=t0wYbycB89o Ouverture du Musée du cinéma] – interview filmée avec Henri Langlois.</ref>{{,}}<ref>[http://www.ina.fr/video/2570309001 Le fantôme d'Henri Langlois : le secret perdu] – moyen métrage de l’[[INA]] : portrait d'Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque de Paris et créateur du Musée du cinéma, 2004.</ref>{{,}}<ref>{{article|auteur1=[[François Albera]]|titre=Musée du cinéma : Esprit es-tu là ?|périodique=[[1895 (revue)|1895]]|numéro=43|année=2004|pages=87–100|doi=10.4000/1895.1602|url=http://1895.revues.org/1602}}.</ref>, évacuées en une nuit, sont intactes mais la Cinémathèque française doit quitter Chaillot. La salle de projection est fermée pendant plus d'un an. Le {{date-|7 novembre 1997-}} de la même année, on inaugure la salle des [[Boulevards parisiens#Les Grands Boulevards|Grands Boulevards]]<ref>{{lien web|url=https://www.nouvelobs.com/culture/20050225.OBS9765/les-grandes-dates-de-la-cinematheque-francaise.html|périodique=[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]|titre=Les grandes dates de la Cinémathèque française|date=27 février 2005}}.</ref>. Dans cette dernière salle, la Cinémathèque explore des « territoires » cinématographiques nouveaux, avec des films « à la marge », comme les {{nobr|séries B}}.
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Depuis le {{1er}} janvier [[2007]], la Cinémathèque française a fusionné avec la [[Bibliothèque du film|BiFi]]. Depuis le mois de juin [[2007]], Claude Berri étant malade, elle est présidée par [[Costa-Gavras]]. En janvier 2016, le critique [[Frédéric Bonnaud]] succède à Serge Toubiana au poste de directeur général.

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Le {{date-|30 juin 1998}}, ayant décidé l'abandon du projet de réaménagement du [[palais de Tokyo]], [[Catherine Trautmann]], [[ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]], annonce sa décision d'installer la « Maison du cinéma » dans l'ancien ''[[American Center]]'' construit en 1994 par [[Frank Gehry]], au [[51, rue de Bercy]], en bordure du [[parc de Bercy]] dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e|arrondissement}}]]. En {{date-|juin 2000}}, [[Jean-Charles Tacchella]] est élu à la présidence de la Cinémathèque. Le {{date-|29 octobre 2002}}, [[Jean-Jacques Aillagon]], ministre de la Culture, annonce que la Cinémathèque française et la [[Bibliothèque du film]] (BiFi) seront les deux institutions qui cohabiteront, puis fusionneront, dans le bâtiment du 51, rue de Bercy sous l'appellation « Cinémathèque française ».

En 2003, le critique de cinéma [[Serge Toubiana]] présente son rapport « Toute la mémoire du monde »<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/toute-la-memoire-du-monde-2015-festival-du-film-restaure-128.html Rapport] sur ''cinematheque.fr''.</ref> et devient directeur général de la Cinémathèque en {{date-|avril 2003-}}, poste qu'il occupe jusqu'en {{date-|décembre 2015}}. De {{date-|septembre 2003}} à {{date-|juin 2007}}, le producteur et réalisateur [[Claude Berri]] est président de la Cinémathèque, succédant à Jean-Charles Tacchella.

Le {{date-|28 février 2005}}, les salles du palais de Chaillot et des Grands Boulevards sont fermées et le nouveau site de la Cinémathèque française, au 51 rue de Bercy, ouvre au public le {{date-|28 septembre 2005-}}.

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Le {{date-|1er janvier 2007}}, la Cinémathèque française fusionne avec la [[Bibliothèque du film|BiFi]]. À partir de {{date-|juin 2007}}, Claude Berri étant malade, elle est présidée par [[Costa-Gavras]]. En {{date-|janvier 2016}}, le critique [[Frédéric Bonnaud]] succède à Serge Toubiana au poste de directeur général.


== Conseil d'administration ==
== Conseil d'administration ==
* Président : [[Costa-Gavras]]
* Président : [[Costa-Gavras]]
* Président d'honneur : [[Jean-Charles Tacchella]]
* Président d'honneur : ''Vacant''
* Directeur général : [[Frédéric Bonnaud]]
* Directeur général : [[Frédéric Bonnaud]]
* Vice-présidents : [[Jean-Paul Rappeneau]], [[Olivier Assayas]]
* Vice-présidents : [[Jean-Paul Rappeneau]], [[Olivier Assayas]]
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* Secrétaires : [[Nathalie Baye]], Laurence Braunberger
* Secrétaires : [[Nathalie Baye]], Laurence Braunberger


(composition issue du Conseil d'administration du 4 juillet 2019<ref>{{Lien web|titre=L'association - La Cinémathèque française|url=https://www.cinematheque.fr/informations-institutionnelles.html|site=www.cinematheque.fr|consulté le=2019-10-16}}</ref>)
(composition issue du Conseil d'administration du {{date-|4 juillet 2019}}<ref group="alpha">{{Lien web|titre=L'association - La Cinémathèque française|url=https://www.cinematheque.fr/informations-institutionnelles.html|site=cinematheque.fr|consulté le=2019-10-16}}</ref>)


=== Anciens présidents ===
=== Anciens présidents ===
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== Collections ==
== Collections ==
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[[Fichier:Cinematheque francaise Paris.jpg|vignette|L'entrée de la Cinémathèque française.]]
La cinémathèque conserve, au 20 décembre 2015 :
La cinémathèque conserve, au {{date-|20 décembre 2015}} :
*{{formatnum:40000}} films anciens et modernes ;
* {{unité|40000 films}} anciens et modernes ;
* {{formatnum:25000}} plaques de [[lanterne magique]] ;
* {{unité|25000 plaques}} de [[lanterne magique]] ;
* {{formatnum:2100}} costumes et accessoires ;
* {{unité|2100 costumes}} et accessoires ;
* {{formatnum:2300}} objets et éléments de décors ;
* {{unité|2300 objets}} et éléments de [[décor]]s ;
* environ {{formatnum:6000}} appareils et leurs accessoires (caméras, projecteurs, etc.), incluant depuis 1997 ceux du [[Centre national du cinéma]], étudiés et gérés depuis 2008 par le Conservatoire des techniques de la cinémathèque, dont {{formatnum:4376}} figurent dans son catalogue en ligne<ref>[http://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/collection.html Catalogue des appareils], site cinematheque.fr.</ref> ;
* environ {{unité|6000 appareils}} et leurs accessoires ([[caméra]]s, [[Projection cinématographique|projecteurs]], etc.), incluant depuis 1997 ceux du [[Centre national du cinéma]], étudiés et gérés depuis 2008 par le Conservatoire des techniques de la cinémathèque, dont {{formatnum:4376}} figurent dans son catalogue en ligne<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/collection.html Catalogue des appareils], site cinematheque.fr.</ref> ;

Au sein de la [[Bibliothèque du film]] et de son iconothèque :
Au sein de la [[Bibliothèque du film]] et de son iconothèque :
* {{formatnum:23500}} ouvrages ;
* {{unité|23500}} ouvrages ;
* 500 revues spécialisées ;
* {{nobr|500 revues}} spécialisées ;
* {{formatnum:30000}} dossiers d’archives ;
* {{unité|30000 dossiers}} d'archives ;
* {{formatnum:6000}} brevets d'invention ;
* {{unité|6000 [[brevet]]s}} d'invention ;
* {{formatnum:12000}} films sur DVD, Blu-Ray ou VHS ;
* {{unité|12000 films}} sur [[DVD]], [[Disque Blu-ray|Blu-Ray]] ou [[Video Home System|VHS]] ;
*{{formatnum:500000}} photographies ;
* {{unité|500000 photographies}} ;
* {{formatnum:65000}} photographies numérisées ;
* {{unité|65000 photographies}} numérisées ;
* {{formatnum:23000}} affiches, numérisées ;
* {{unité|23000 affiches}}, numérisées ;
* {{formatnum:14500}} dessins, numérisés ;
* {{unité|14500 dessins}}, numérisés ;
* 870 dossiers de matériels publicitaires, numérisés ;
* {{nobr|870 dossiers}} de matériels publicitaires, numérisés ;
* {{formatnum:25000}} revues de presse, numérisées ;
* {{unité|25000 revues}} de presse, numérisées ;

600 pièces de ces collections sont présentées au musée du cinéma.
{{nobr|600 pièces}} de ces collections sont présentées au musée du cinéma.


== Expositions ==
== Expositions ==
La cinémathèque est aussi connue pour accueillir des expositions sur des réalisateurs connus, en organisant des projections et conférences et en exposant les éléments importants de la carrière du cinéaste. Des films sont également mis à l'honneur<ref>[http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/precedentes-expositions.html La rétrospective des expositions sur le site de la Cinémathèque], consulté le 30 janvier 2015.</ref>.
La cinémathèque est aussi connue pour accueillir des expositions sur des réalisateurs connus, en organisant des projections et conférences et en exposant les éléments importants de la carrière du cinéaste. Des films sont également mis à l'honneur<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/precedentes-expositions.html La rétrospective des expositions sur le site de la Cinémathèque], consulté le 30 janvier 2015.</ref>.
{{colonnes|taille=24|
{{colonnes|taille=24|
* 2005/2006 : ''[[Pierre Auguste Renoir|Renoir]]''<ref>[http://www.ruedescollectionneurs.com/magazine/mag/renoir.php Renoir] sur ''ruedescollectionneurs.com''.</ref> (sur Auguste Renoir et son fils [[Jean Renoir|Jean]])
* 2005/2006 : ''[[Pierre Auguste Renoir|Renoir]]''<ref>[http://www.ruedescollectionneurs.com/magazine/mag/renoir.php Renoir] sur ''ruedescollectionneurs.com''.</ref> (sur Auguste Renoir et son fils [[Jean Renoir|Jean]])
* 2006 : ''[[Pedro Almodóvar|Almodóvar]]''<ref>[http://fresques.ina.fr/europe-des-cultures-fr/fiche-media/Europe00346/exposition-pedro-almodovar.html Pedro Almodóvar] sur ''fresques.ina.fr/europe-des-cultures-fr''.</ref>
* 2006 : ''[[Pedro Almodóvar|Almodóvar]]''<ref>[http://fresques.ina.fr/europe-des-cultures-fr/fiche-media/Europe00346/exposition-pedro-almodovar.html Pedro Almodóvar] sur ''fresques.ina.fr/europe-des-cultures-fr''.</ref>
* 2006/2014 : ''[[Metropolis (film, 1927)|Métropolis]] de [[Fritz Lang]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/film/40645.html Métropolis de Fritz Lang] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2006/2014 : ''[[Metropolis (film, 1927)|Métropolis]] de [[Fritz Lang]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/film/40645.html Métropolis de Fritz Lang] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2007/2008 : ''[[Sacha Guitry]] : une vie d'artiste''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/sacha-guitry-332.html Sacha Guitry : une vie d'artiste] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2007/2008 : ''[[Sacha Guitry]] : une vie d'artiste''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/sacha-guitry-332.html Sacha Guitry : une vie d'artiste] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2008 : ''[[Georges Méliès]], magicien du cinéma''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/georges-melies-257.html Georges Méliès, magicien du cinéma] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2008 : ''[[Georges Méliès]], magicien du cinéma''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/georges-melies-257.html Georges Méliès, magicien du cinéma] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2008/2009 : ''[[Dennis Hopper]] et le nouvel Hollywood''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/dennis-hopper-256.html Dennis Hopper et le nouvel Hollywood] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2008/2009 : ''[[Dennis Hopper]] et le nouvel Hollywood''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/dennis-hopper-256.html Dennis Hopper et le nouvel Hollywood] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2009 : ''[[Jacques Tati]] : deux temps, trois mouvements''<ref>[http://www.inthemoodforcinema.com/archive/2009/04/08/exposition-jacques-tati-deux-temps-trois-mouvements-a-la-cin.html Jacques Tati : deux temps, trois mouvements] sur ''inthemoodforcinema.com''.</ref>.
* 2009 : ''[[Jacques Tati]] : deux temps, trois mouvements''<ref group="alpha">[http://www.inthemoodforcinema.com/archive/2009/04/08/exposition-jacques-tati-deux-temps-trois-mouvements-a-la-cin.html Jacques Tati : deux temps, trois mouvements] sur ''inthemoodforcinema.com''.</ref>.
* 2010 : ''Tournages : Paris, Berlin, Hollywood - 1910-1939 : les photographes de plateau''<ref>[http://www.cinematheque.fr/video/644.html Tournages : Paris, Berlin, Hollywood - 1910-1939 : les photographes de plateau] sur ''cinematheque.fr''.</ref>.
* 2010 : ''Tournages : Paris, Berlin, Hollywood - 1910-1939 : les photographes de plateau''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/video/644.html Tournages : Paris, Berlin, Hollywood - 1910-1939 : les photographes de plateau] sur ''cinematheque.fr''.</ref>.
* 2011 : ''[[Stanley Kubrick]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/stanley-kubrick-187.html] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2011 : ''[[Stanley Kubrick]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/stanley-kubrick-187.html] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2012 : ''[[Tim Burton]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/tim-burton-156.html Tim Burton, l'exposition] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2012 : ''[[Tim Burton]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/tim-burton-156.html Tim Burton, l'exposition] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2012/2013 : ''[[Les Enfants du paradis]] de [[Marcel Carné]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/film/47284.html Les Enfants du paradis de Marcel Carné] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2012/2013 : ''[[Les Enfants du paradis]] de [[Marcel Carné]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/film/47284.html Les Enfants du paradis de Marcel Carné] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2013 : ''Le monde enchanté de [[Jacques Demy]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/le-monde-enchante-de-jacques-demy-103.html Le monde enchanté de Jacques Demy] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2013 : ''Le monde enchanté de [[Jacques Demy]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/le-monde-enchante-de-jacques-demy-103.html Le monde enchanté de Jacques Demy] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2013/2014 : ''[[Pier Paolo Pasolini|Pasolini]] Roma''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/pasolini-roma-71.html Pasolini Roma] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2013/2014 : ''[[Pier Paolo Pasolini|Pasolini]] Roma''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/pasolini-roma-71.html Pasolini Roma] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2014 : ''Le Musée Imaginaire d'[[Henri Langlois]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/le-musee-imaginaire-d-henri-langlois-119.html Le Musée imaginaire d'Henri Langlois] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2014 : ''Le Musée Imaginaire d'[[Henri Langlois]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/le-musee-imaginaire-d-henri-langlois-119.html Le Musée imaginaire d'Henri Langlois] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2014/2015 : ''[[François Truffaut]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/video/505.html François Truffaut] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2014/2015 : ''[[François Truffaut]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/video/505.html François Truffaut] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2015 : ''[[Michelangelo Antonioni]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/michelangelo-antonioni-23.html Michelangelo Antonioni] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2015 : ''[[Michelangelo Antonioni]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/michelangelo-antonioni-23.html Michelangelo Antonioni] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2015/2016 : ''[[Martin Scorsese]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/martin-scorsese-l-exposition-58.html Martin Scorsese] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2015/2016 : ''[[Martin Scorsese]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/martin-scorsese-l-exposition-58.html Martin Scorsese] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2016 : ''[[Gus Van Sant]]''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/gus-van-sant-269.html Gus Van Sant] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2016 : ''[[Gus Van Sant]]''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/gus-van-sant-269.html Gus Van Sant] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2016/2017 : ''De [[Georges Méliès]] à la 3D : la machine cinéma''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/de-melies-a-la-3d-la-machine-cinema-356.html De Méliès à la 3D] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2016/2017 : ''De [[Georges Méliès]] à la [[Cinéma en relief|3D]] : la machine cinéma''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/de-melies-a-la-3d-la-machine-cinema-356.html De Méliès à la 3D] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
*2017 : ''Mômes et Cie''<ref>{{Lien web|titre=Exposition - Derniers jours Mômes & Cie - La Cinémathèque française|url=http://www.cinematheque.fr/cycle/momes-et-cie-380.html|site=cinematheque.fr|consulté le=2018-07-02}}.</ref>
*2017 : ''Mômes et Cie''<ref group="alpha">{{Lien web|titre=Exposition - Derniers jours Mômes & Cie - La Cinémathèque française|url=http://www.cinematheque.fr/cycle/momes-et-cie-380.html|site=cinematheque.fr|consulté le=2018-07-02}}.</ref>
* 2017 : ''[[René Goscinny]] et le cinéma''<ref>[http://www.cinematheque.fr/cycle/goscinny-et-le-cinema-402.html René Goscinny et le cinéma] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2017 : ''[[René Goscinny]] et le cinéma''<ref group="alpha">[http://www.cinematheque.fr/cycle/goscinny-et-le-cinema-402.html René Goscinny et le cinéma] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2017/2018 : ''[[Chris Marker]], les 7 vies d'un cinéaste''<ref>[https://www.cinematheque.fr/cycle/chris-marker-les-7-vies-d-un-cineaste-441.html Chris Marker, les 7 vies d'un cinéaste] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2017/2018 : ''[[Chris Marker]], les 7 vies d'un cinéaste''<ref group="alpha">[https://www.cinematheque.fr/cycle/chris-marker-les-7-vies-d-un-cineaste-441.html Chris Marker, les 7 vies d'un cinéaste] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2018 : ''Il était une fois [[Sergio Leone]]''<ref>[https://www.cinematheque.fr/cycle/exposition-sergio-leone-462.html Il était une fois Sergio Leone] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2018 : ''Il était une fois [[Sergio Leone]]''<ref group="alpha">[https://www.cinematheque.fr/cycle/exposition-sergio-leone-462.html Il était une fois Sergio Leone] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2018/2019 : ''Quand [[Fellini]] rêvait de [[Picasso]]''<ref>[https://www.cinematheque.fr/cycle/quand-fellini-revait-de-picasso-508.html Quand Fellini rêvait de Picasso] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2018/2019 : ''Quand [[Federico Fellini|Fellini]] rêvait de [[Pablo Picasso|Picasso]]''<ref group="alpha">[https://www.cinematheque.fr/cycle/quand-fellini-revait-de-picasso-508.html Quand Fellini rêvait de Picasso] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2019/2020 : ''Vampires, de [[Dracula (personnage)|Dracula]] à [[Buffy contre les vampires|Buffy]]''<ref>[https://www.cinematheque.fr/cycle/vampires-527.html Vampires, de Dracula à Buffy] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2019/2020 : ''Vampires, de [[Dracula (personnage)|Dracula]] à [[Buffy contre les vampires|Buffy]]''<ref group="alpha">[https://www.cinematheque.fr/cycle/vampires-527.html Vampires, de Dracula à Buffy] sur ''cinematheque.fr''.</ref>
* 2020/2021 : ''[[Louis de Funès]]''}}
* 2020/2021 : ''[[Louis de Funès]]''
* 2021/2022 : ''Carte blanche à [[Jean-Paul Gaultier]]''
* 2022 : ''[[Romy Schneider]]''
* 2022/2023 : ''Top secret : [[Film d'espionnage|cinéma et espionnage]]''
* 2023/2024 : ''[[Agnès Varda]]''
* 2024/2025 : ''L'art de [[James Cameron]]''}}


== Fréquentation ==
== Fréquentation ==
Le nombre de visiteurs de la Cinémathèque a sensiblement augmenté après son déménagement en 2005 : 440 000 la première année (saison 2005-2006)<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=à 00h00|prénom1=Par Violette LazardLe 8 octobre 2006|titre=La cinémathèque a attiré 440 000 visiteurs en une année|url=http://www.leparisien.fr/paris-75/la-cinematheque-a-attire-440-000-visiteurs-en-une-annee-08-10-2006-2007397805.php|site=leparisien.fr|date=2006-10-07|consulté le=2019-10-16}}</ref>
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En 2011, la Cinémathèque française a accueilli {{formatnum:518000}} visiteurs, ce qui constitue une hausse de 35 % par rapport à l'année 2010<ref>{{article|auteur=AFP|périodique=Libération|lien périodique=Libération (journal)|titre=À Paris, 13 sites culturels millionnaires en visiteurs|jour=2|mois=juillet|année=2012|url=http://www.liberation.fr/culture/2012/07/02/a-paris-13-sites-culturels-millionnaires-en-visiteurs_830564}}.</ref>.
En 2011, la Cinémathèque française a accueilli {{unité|518000 visiteurs}}, ce qui constitue une hausse de 35 % par rapport à l'année 2010<ref>{{lien web|auteur=[[Agence France-Presse|AFP]]|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|titre=À Paris, 13 sites culturels millionnaires en visiteurs|date=2 juillet 2012|url=https://www.liberation.fr/culture/2012/07/02/a-paris-13-sites-culturels-millionnaires-en-visiteurs_830564/}}.</ref>.


L'exposition consacrée au cinéaste [[Tim Burton]] organisée du 7 mars au 5 août 2012 a accueilli {{formatnum:350000}} visiteurs. C'est une fréquentation record pour une exposition organisée à la Cinémathèque<ref>{{article|prénom1=Serge|nom1=Toubiana|lien auteur1=Serge Toubiana|titre=Fin de l'exposition Tim Burton|périodique=Blog de Serge Toubiana|jour=6|mois=août|année=2012|url=http://blog.cinematheque.fr/?p=974}}.</ref>.
L'exposition consacrée au cinéaste [[Tim Burton]] organisée du {{date-|7 mars 2012-}} au {{date-|5 août 2012}} a accueilli {{unité|350000 visiteurs}}. C'est une fréquentation record pour une exposition organisée à la Cinémathèque<ref group="alpha">{{lien web|auteur1=[[Serge Toubiana]]|titre=Fin de l'exposition Tim Burton|série=Blog de Serge Toubiana|date=6 août 2012|site=cinematheque.fr|url=http://blog.cinematheque.fr/?p=974}}.</ref>.


En 2017, on note un rebond de fréquentation avec 380 000 entrées (+8% par rapport à l'année précédente), un rajeunissement du public (22% de moins de 26 ans) et un meilleur taux de remplissage (44% contre 40% en 2016)<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Rebond de la fréquentation en 2017 pour la Cinémathèque française » Le Blog d'Ecran Noir|url=http://ecrannoir.fr/blog/blog/2018/02/03/rebond-de-la-frequentation-en-2017-pour-la-cinematheque-francaise/|consulté le=2019-10-16}}</ref>
En 2017, on note un rebond de fréquentation avec {{unité|380000 entrées}} (+8 % par rapport à l'année précédente), un rajeunissement du public (22 % de moins de {{nobr|26 ans}}) et un meilleur taux de remplissage (44 % contre 40 % en 2016)<ref>{{Lien web|titre=Rebond de la fréquentation en 2017 pour la Cinémathèque française |site=[[Écran Noir]]|url=http://archives.ecrannoir.fr/blog/blog/2018/02/03/rebond-de-la-frequentation-en-2017-pour-la-cinematheque-francaise/|date=3 février 2018|consulté le=2019-10-16}}.</ref>


== Dans la culture ==
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=== Dans la littérature ===
=== Dans la littérature ===
En [[1978 en littérature|1978]], dans ''[[Je me souviens (Perec)|Je me souviens]]'', [[Georges Perec]] écrit : {{citation|Je me souviens de la Cinémathèque de l'avenue de Messine}}, où elle a été installée jusqu'en 1955<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Roland Brasseur|titre=Je me souviens encore mieux de ''Je me souviens''|sous-titre=Notes pour ''Je me souviens'' de Georges Perec à l'usage des générations oublieuses et de celles qui n'ont jamais su|lieu=Bègles|éditeur=Castor Astral|année=2003|numéro d'édition=3|pages totales=359|passage=41–42|isbn=2-85920-544-6}}.</ref>.
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}

Sur le site de la Cinémathèque :
{{Références|groupe=alpha}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Marianne de Fleury, [[Dominique Lebrun (artiste)|Dominique Lebrun]], Olivier Meston, ''Musée du Cinéma Henri-Langlois'', Éditions Maeght, 1991 {{ISBN|9782869411296}}
* {{ouvrage|auteur1=Marianne de Fleury|auteur2=[[Dominique Lebrun (artiste)|Dominique Lebrun]]|auteur3=Olivier Meston|auteur4=Huguette Marquand Ferreux|directeur4=oui|titre=Musée du Cinéma Henri-Langlois|lieu=Paris|éditeur=Cinémathèque française et [[Aimé Maeght|Maeght]]|collection=Photo-cinéma|année=1991|format={{nb vol.|3}} (254, 266, 234{{nb p.}})|isbn=2-86941-129-4|isbn2=2-86941-136-7|isbn3=2-86941-137-5}}.
* Pierre Barbin, ''La Cinémathèque française, 1936-1986 : inventaire et légendes'', Vuibert, 2005 {{ISBN|2-7117-4439-6 }}
* {{ouvrage|auteur1=[[Pierre Barbin]]|titre=La Cinémathèque française, 1936-1986|sous-titre=Inventaire et légendes|lieu=Paris|éditeur=[[Vuibert]]|année=2005|pages totales=210|isbn=2-7117-4439-6 }}.
* {{chapitre|titre chapitre=Cinémathèque française|auteur1=Daniel Fairfax|auteur ouvrage=[[Jean-Michel Frodon]] ({{dir.}}) et Dina Iordanova ({{dir.}})|titre ouvrage=Cinémas de Paris|éditeur=[[CNRS Éditions]]|lieu=Paris|date=2017|isbn=978-2-271-11480-8|pages totales=365|passage=137–143 {{lire en ligne|url={{Google Livres|id=wXaUDwAAQBAJ|page=137}}}}|présentation en ligne=https://www.cnrseditions.fr/catalogue/cinema/cinemas-de-paris/}}.
* [http://www.cnrseditions.fr/cinema/7449-cinemas-de-paris.html Jean-Michel Frodon, Dina Iordanova (sous la direction de)], ''Cinémas de Paris'', CNRS Éditions, Paris, 2017 {{ISBN|978-2-271-11480-8}}
* Eric Le Roy, ''Cinémathèques et archives du film'', Armand Colin, 2013 {{ISBN|978-2-200-27673-7}}
* {{ouvrage|auteur1=Éric Le Roy|préface=[[Michel Marie]]|titre=Cinémathèques et archives du film|lieu=Paris|éditeur=[[Armand Colin]]|année=2013|pages totales=210|collection=Cinéma/arts visuels|isbn=978-2-200-27673-7}}.
* Laurent Mannoni, ''Histoire de la Cinémathèque française : l'amour fou du cinéma'', Gallimard, 2006 {{ISBN|2-0707-7444-9}}
* {{ouvrage|auteur1=Laurent Mannoni|préface=[[Serge Toubiana]]|titre=Histoire de la Cinémathèque française|sous-titre=L'amour fou du cinéma|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|année=2006|pages totales=507|isbn=2-07-077444-9}}.
* {{Article|auteur1=Aurore Renaut|titre=Les archives de la Cinémathèque française|périodique=[[Sociétés & Représentations]]|numéro=51|date=2021|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2021-1-page-151.htm|pages=151–161|doi=10.3917/sr.051.0151}}.

== Article connexe ==
* [[Cinémathèque de Nice]]


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Cinémathèque française
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaine d'activité
Projection de films cinématographiquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Fondateurs
Président
Président
Direction générale
Filiale
Récompense
Musée de France (jusqu'au XXIe siècle)Voir et modifier les données sur Wikidata
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La Cinémathèque française est un organisme privé français (association loi de 1901)[a] cofondé en 1936 par Henri Langlois, et situé depuis 2005 au 51, rue de Bercy, un bâtiment construit en 1994 par Frank Gehry, dans le 12e arrondissement de Paris, pour accueillir le Centre culturel américain (American Center). En France, elle est la deuxième plus ancienne cinémathèque après celle de Saint-Étienne qui a été créée en 1922.

Les missions de la Cinémathèque française sont la préservation, la restauration et la diffusion du patrimoine cinématographique[b]. Avec plus de 40 000 films et des milliers de documents et d'objets liés au cinéma, elle constitue une des plus grandes bases de données mondiales sur le septième art.

La Cinémathèque française est équipée pour la projection des formats argentiques (70 mm, 35 mm et 16 mm) et du numérique.

Son financement est assuré par une subvention du Centre national du cinéma et de l'image animée, des recettes de mécénat et des ressources propres (abonnements, billetterie, librairie, locations commerciales).

Histoire

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Plaque no 82 rue de Courcelles (8e arrondissement de Paris).

L'origine de la Cinémathèque remonte à 1935, lorsque Henri Langlois et Georges Franju qui, depuis des années, récupéraient et sauvaient de vieilles copies de films, créent un ciné-club intitulé le Cercle du cinéma « pour montrer et faire connaître les œuvres du passé »[1].

L'année suivante, le , avec le soutien moral et financier de Paul-Auguste Harlé, la Cinémathèque française est créée avec pour mission, sous la direction d'Henri Langlois, de conserver les films, de les restaurer, de les montrer et de donner aux générations nouvelles un enseignement cinématographique. En plus des films, la Cinémathèque se met à collecter tout ce qui a trait au cinéma : caméras, affiches, publications, costumes et même décors de films.

En 1937, Henri Langlois se lie d'amitié avec Lotte H. Eisner, historienne du cinéma, qui a fui les persécutions nazies. Après la guerre, elle devient conservatrice en chef de la Cinémathèque française, fonction qu'elle occupe jusqu'à sa retraite en 1975.

Le , une salle de projection de soixante places ainsi que le premier musée du cinéma d'Henri Langlois sont inaugurés sur trois étages au 7, avenue de Messine, dans le 8e arrondissement de Paris. C'est dans cette salle que se rencontrent notamment François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Éric Rohmer, Jean Douchet, et Suzanne Schiffman.

Le , la Cinémathèque déménage et s'installe dans une nouvelle salle (260 places) au 29, rue d'Ulm, dans le 5e arrondissement : cette salle Jules-Ferry réunit les cinéphiles parisiens découvrant, bien avant l'ère du cinéma à la demande, le patrimoine cinématographique mondial grâce à Henri Langlois qui projette sa collection au gré de ses humeurs, les films comme la série B américaine qui n'y passaient pas étant projetés dans le Nickel Odéon de Bertrand Tavernier[2]. Le , la Cinémathèque s'installe dans la salle du palais de Chaillot grâce aux crédits alloués par André Malraux, ministre de la Culture, et devient liée aux pouvoirs publics.

Palais de Chaillot.

En , sous la pression du ministère des Finances, Malraux exige des changements dans la gestion de la Cinémathèque française et renvoie Henri Langlois. Un comité de défense se constitue ; les cinéastes français (dont Abel Gance, François Truffaut, Alain Resnais, Georges Franju, Jean-Luc Godard, Chris Marker, Jacques Rivette, Alexandre Astruc, Claude Chabrol, Pierre Kast, Claude Berri, Jacques Doniol-Valcroze, Jean Eustache, André Cayatte, Éric Rohmer, Jean Rouch, Joris Ivens, Robert Bresson, les acteurs Jean-Pierre Léaud, Claude Jade, Françoise Rosay et Jean Marais) se mobilisent. Des cinéastes étrangers tels que Charlie Chaplin et Stanley Kubrick apportent leur soutien. Des manifestations de protestation sont organisées, et Henri Langlois est réintégré à la tête de la Cinémathèque le [3],[4].

Le , le premier grand musée de cinéma est inauguré place du Trocadéro[5],[6],[7]. Le , Henri Langlois reçoit un Oscar d'honneur, puis un César. Il meurt le .

Le 3 août 1980, des milliers de bobines de film sont anéanties par un incendie dans un des entrepôts utilisés par la Cinémathèque française sur plusieurs sites discrets en région parisienne et en Province, celui-ci au lieu-dit le Pontel, à Villiers-Saint-Frédéric, près de Rambouillet dans les Yvelines[8]. Même s'il existait dans d'autres dépôts des copies et des négatifs de la plupart des films détruits, ce qui limite le préjudice pour le patrimoine, est alors à l'époque soulignée la nécessité pour la Cinémathèque de disposer de plus de moyens pour conserver ses collections dans des conditions satisfaisantes[9].

La même année, on inaugure une salle de projection de la Cinémathèque française au Centre Pompidou. Le cinéaste Costa-Gavras est nommé président de la Cinémathèque en 1981. À partir de 1984 et jusqu'en 1996, Jack Lang, ministre de la Culture, lance le projet, repris par ses successeurs, d'installer une grande institution cinématographique au sein du palais de Tokyo, près du Trocadéro. La Cinémathèque est un temps transférée au palais de Tokyo. La Femis y est installée en 1988[10]. Jean Saint-Geours devient président de la cinémathèque en 1991. De grandes rétrospectives sont alors organisées, permettant aux cinéphiles d'apprécier l'œuvre d'un cinéaste dans son intégralité : Ingmar Bergman, Ernst Lubitsch, Fritz Lang, Robert Bresson. S'y ajoutent des programmations thématiques telles que le western.

Ancien logotype.
Logotype depuis 2016, inspiré du panneau Hollywood.

D' à , la Cinémathèque française occupe partiellement la salle du cinéma République[11],[12], au 18 rue du Faubourg du Temple dans le 11e arrondissement, où sont notamment diffusées des œuvres de série B et série Z, en double programmation, dans le cadre du cycle permanent intitulé « Cinéma bis »[c].

Le , un incendie embrase le toit du palais de Chaillot[13],[14]. Les œuvres du musée du Cinéma (en)[15],[16],[17], évacuées en une nuit, sont intactes mais la Cinémathèque française doit quitter Chaillot. La salle de projection est fermée pendant plus d'un an. Le de la même année, on inaugure la salle des Grands Boulevards[18]. Dans cette dernière salle, la Cinémathèque explore des « territoires » cinématographiques nouveaux, avec des films « à la marge », comme les séries B.

Le , ayant décidé l'abandon du projet de réaménagement du palais de Tokyo, Catherine Trautmann, ministre de la Culture, annonce sa décision d'installer la « Maison du cinéma » dans l'ancien American Center construit en 1994 par Frank Gehry, au 51, rue de Bercy, en bordure du parc de Bercy dans le 12e arrondissement. En , Jean-Charles Tacchella est élu à la présidence de la Cinémathèque. Le , Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture, annonce que la Cinémathèque française et la Bibliothèque du film (BiFi) seront les deux institutions qui cohabiteront, puis fusionneront, dans le bâtiment du 51, rue de Bercy sous l'appellation « Cinémathèque française ».

En 2003, le critique de cinéma Serge Toubiana présente son rapport « Toute la mémoire du monde »[d] et devient directeur général de la Cinémathèque en , poste qu'il occupe jusqu'en . De à , le producteur et réalisateur Claude Berri est président de la Cinémathèque, succédant à Jean-Charles Tacchella.

Le , les salles du palais de Chaillot et des Grands Boulevards sont fermées et le nouveau site de la Cinémathèque française, au 51 rue de Bercy, ouvre au public le .

Le , la Cinémathèque française fusionne avec la BiFi. À partir de , Claude Berri étant malade, elle est présidée par Costa-Gavras. En , le critique Frédéric Bonnaud succède à Serge Toubiana au poste de directeur général.

Conseil d'administration

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(composition issue du Conseil d'administration du [e])

Anciens présidents

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Collections

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L'entrée de la Cinémathèque française.

La cinémathèque conserve, au  :

  • 40 000 films anciens et modernes ;
  • 25 000 plaques de lanterne magique ;
  • 2 100 costumes et accessoires ;
  • 2 300 objets et éléments de décors ;
  • environ 6 000 appareils et leurs accessoires (caméras, projecteurs, etc.), incluant depuis 1997 ceux du Centre national du cinéma, étudiés et gérés depuis 2008 par le Conservatoire des techniques de la cinémathèque, dont 4 376 figurent dans son catalogue en ligne[f] ;

Au sein de la Bibliothèque du film et de son iconothèque :

  • 23 500 ouvrages ;
  • 500 revues spécialisées ;
  • 30 000 dossiers d'archives ;
  • 6 000 brevets d'invention ;
  • 12 000 films sur DVD, Blu-Ray ou VHS ;
  • 500 000 photographies ;
  • 65 000 photographies numérisées ;
  • 23 000 affiches, numérisées ;
  • 14 500 dessins, numérisés ;
  • 870 dossiers de matériels publicitaires, numérisés ;
  • 25 000 revues de presse, numérisées ;

600 pièces de ces collections sont présentées au musée du cinéma.

Expositions

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La cinémathèque est aussi connue pour accueillir des expositions sur des réalisateurs connus, en organisant des projections et conférences et en exposant les éléments importants de la carrière du cinéaste. Des films sont également mis à l'honneur[g].

Fréquentation

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Le nombre de visiteurs de la Cinémathèque a sensiblement augmenté après son déménagement en 2005 : 440 000 la première année (saison 2005-2006)[22]

En 2011, la Cinémathèque française a accueilli 518 000 visiteurs, ce qui constitue une hausse de 35 % par rapport à l'année 2010[23].

L'exposition consacrée au cinéaste Tim Burton organisée du au a accueilli 350 000 visiteurs. C'est une fréquentation record pour une exposition organisée à la Cinémathèque[ae].

En 2017, on note un rebond de fréquentation avec 380 000 entrées (+8 % par rapport à l'année précédente), un rajeunissement du public (22 % de moins de 26 ans) et un meilleur taux de remplissage (44 % contre 40 % en 2016)[24]

Dans la culture

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Au cinéma

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En 1968, en pleine affaire de la Cinémathèque, François Truffaut introduit au début de Baisers volés un plan sur les grilles fermées de la salle du palais de Chaillot[3].

Le film de 2003 Innocents: The Dreamers, de Bernardo Bertolucci, s'ouvre sur la fermeture de la Cinémathèque en 1968 et l'affaire Langlois.

Celle-ci est également évoquée dans le court-métrage Cinéma (2019), de Jean-Max Causse.

Dans la littérature

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En 1978, dans Je me souviens, Georges Perec écrit : « Je me souviens de la Cinémathèque de l'avenue de Messine », où elle a été installée jusqu'en 1955[25].

En 2016, dans Une Vie en liberté, Michel Mourlet raconte sa rencontre et ses démêlés avec Henri Langlois au début des années 1960[26].

Notes et références

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  1. ↑ Jérémie Couston, « Exposition Henri Langlois : dix questions sur un monstre cinéphile », Télérama, .
  2. ↑ Anaïs Kien, documentaire « Trois fois par jour, rendez-vous au 29 », La Fabrique de l'histoire, 17 janvier 2012.
  3. ↑ a et b Frédéric Bonnaud, « L'affaire de la cinémathèque française de février 68 : tirez sur le ministre ! », Les Inrockuptibles, (version du sur Internet Archive).
  4. ↑ L'Affaire Henri Langlois – court métrage documentaire montrant les protestations contre André Malraux.
  5. ↑ Ouverture du Musée du Cinéma créé par Henri Langlois en 1972 (entretien filmé).
  6. ↑ Henri Langlois & la Cinémathèque Française (reportage TV).
  7. ↑ Ciudadano Langlois – extrait du film documentaire de long métrage par Edgardo Cozarinsky.
  8. ↑ JACQUES SICLIER., « Des milliers de films détruits dans les yvelines. un feu de pellicule », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  9. ↑ Le Monde, « Une mise au point de la cinémathèque », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  10. ↑ Ange-Dominique Bouzet, « Le palais de Tokyo, son et lumières », Libération,‎ .
  11. ↑ « Temple (Paris 11e) », sur sallesdecinemas.blogspot.com (consulté le )
  12. ↑ « C'étaient leurs dernières séances », sur salles-cinema.com, (consulté le ).
  13. ↑ Reportage TV sur l’incendie.
  14. ↑ Conséquences de l’incendie du Palais de Chaillot – actualités sur l’incendie, 23 juillet 1997.
  15. ↑ Ouverture du Musée du cinéma – interview filmée avec Henri Langlois.
  16. ↑ Le fantôme d'Henri Langlois : le secret perdu – moyen métrage de l’INA : portrait d'Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque de Paris et créateur du Musée du cinéma, 2004.
  17. ↑ François Albera, « Musée du cinéma : Esprit es-tu là ? », 1895, no 43,‎ , p. 87–100 (DOI 10.4000/1895.1602, lire en ligne).
  18. ↑ « Les grandes dates de la Cinémathèque française », Le Nouvel Observateur, .
  19. ↑ Biographie.
  20. ↑ Renoir sur ruedescollectionneurs.com.
  21. ↑ Pedro Almodóvar sur fresques.ina.fr/europe-des-cultures-fr.
  22. ↑ Violette Lazard, « La cinémathèque a attiré 440 000 visiteurs en une année », Le Parisien, (consulté le ).
  23. ↑ AFP, « À Paris, 13 sites culturels millionnaires en visiteurs », Libération, .
  24. ↑ « Rebond de la fréquentation en 2017 pour la Cinémathèque française », sur Écran Noir, (consulté le ).
  25. ↑ Roland Brasseur, Je me souviens encore mieux de Je me souviens : Notes pour Je me souviens de Georges Perec à l'usage des générations oublieuses et de celles qui n'ont jamais su, Bègles, Le Castor astral, , 3e éd., 359 p. (ISBN 2-85920-544-6), p. 41–42.
  26. ↑ Une Vie en liberté, Séguier, Paris, 2016 : chp. XV, p. 183 à 187.

Sur le site de la Cinémathèque :

  1. ↑ L’Association.
  2. ↑ Le musée de la cinémathèque.
  3. ↑ « Cinéma Bis », sur cinematheque.fr (consulté le ).
  4. ↑ Rapport sur cinematheque.fr.
  5. ↑ « L'association - La Cinémathèque française », sur cinematheque.fr (consulté le )
  6. ↑ Catalogue des appareils, site cinematheque.fr.
  7. ↑ La rétrospective des expositions sur le site de la Cinémathèque, consulté le 30 janvier 2015.
  8. ↑ Métropolis de Fritz Lang sur cinematheque.fr.
  9. ↑ Sacha Guitry : une vie d'artiste sur cinematheque.fr.
  10. ↑ Georges Méliès, magicien du cinéma sur cinematheque.fr.
  11. ↑ Dennis Hopper et le nouvel Hollywood sur cinematheque.fr.
  12. ↑ Jacques Tati : deux temps, trois mouvements sur inthemoodforcinema.com.
  13. ↑ Tournages : Paris, Berlin, Hollywood - 1910-1939 : les photographes de plateau sur cinematheque.fr.
  14. ↑ [1] sur cinematheque.fr.
  15. ↑ Tim Burton, l'exposition sur cinematheque.fr.
  16. ↑ Les Enfants du paradis de Marcel Carné sur cinematheque.fr.
  17. ↑ Le monde enchanté de Jacques Demy sur cinematheque.fr.
  18. ↑ Pasolini Roma sur cinematheque.fr.
  19. ↑ Le Musée imaginaire d'Henri Langlois sur cinematheque.fr.
  20. ↑ François Truffaut sur cinematheque.fr.
  21. ↑ Michelangelo Antonioni sur cinematheque.fr.
  22. ↑ Martin Scorsese sur cinematheque.fr.
  23. ↑ Gus Van Sant sur cinematheque.fr.
  24. ↑ De Méliès à la 3D sur cinematheque.fr.
  25. ↑ « Exposition - Derniers jours Mômes & Cie - La Cinémathèque française », sur cinematheque.fr (consulté le ).
  26. ↑ René Goscinny et le cinéma sur cinematheque.fr.
  27. ↑ Chris Marker, les 7 vies d'un cinéaste sur cinematheque.fr.
  28. ↑ Il était une fois Sergio Leone sur cinematheque.fr.
  29. ↑ Quand Fellini rêvait de Picasso sur cinematheque.fr.
  30. ↑ Vampires, de Dracula à Buffy sur cinematheque.fr.
  31. ↑ Serge Toubiana, « Fin de l'exposition Tim Burton », Blog de Serge Toubiana, sur cinematheque.fr, .

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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