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SYSTÈMES D’ADDUCTION EN EAU POTABLE

ADDUCTION - RÉSERVOIRS - RÉSEAUX DE DISTRIBUTION

Moussa. D. FAYE
Assistant d’Enseignement et de Recherche en hydraulique
Département Génie Civil Hydraulique /LEAH - 2iE
Email: [email protected]

Septembre 2019 V2.0.0


L’EAU C’EST LA VIE

Le corps humain contient 70 % d'eau.


S'il perd 2% de cette eau c'est la soif,
et s'il en perd 8% c'est la déshydratation.

2
APERCU GLOBAL

3
OBJECTIFS DU COURS

❑ Connaître les différents éléments constitutifs d’un réseau d’AEP;

❑ Connaître les bases de conception et de dimensionnement des réseaux et


équipements connexes;

❑ connaître les différents types et caractéristiques techniques des


canalisations;

❑ savoir opérer les choix techniques en rapport avec les contextes;

❑ Maîtriser les éléments techniques de pose des canalisations;

❑ Savoir organiser l’exploitation et la gestion des réseaux d’AEP;

❑ Les intrants de dimensionnement: besoins /demande en eau

4
L’étudiant devra être capable

❑ Savoir définir la demande en eau potable pour une population donnée et


pour un horizon déterminé

❑ Connaître les contraintes et lois d’évolution des localités urbaines, semi-


urbaines et rurales

❑ Connaître les options technologiques existantes

❑ Savoir définir et identifier les critères de choix et de dimensionnement des


réseaux d’eau

❑ Savoir concevoir et dimensionner les éléments hydrauliques des systèmes


de desserte en eau potable

5
PLAN DE COURS

I. Généralités sur les systèmes d’AEP

II. La demande et évaluation des besoins

III. Les réseaux d’adduction

IV. Les ouvrages de stockage

V. Les réseaux de distribution

VI. Technologie et pose de canalisations


6
I. GÉNÉRALITÉS

❑ Au Burkina l’ONEA a le monopole de la distribution de l'eau potable.

La mission d'un distributeur d'eau potable consiste principalement à :


▪ Fournir à la population suffisamment d'eau (Quantité)
▪ Fournir à la population une eau propre (Qualité)
▪ Fournir à la population l'eau sous une pression minimale (Pression de
service)

❑ Historiquement, à cause de la nécessité absolue de l'eau les anciennes villes


ont été conçues:
▪ Soit près des rivières (comme les grandes villes du monde)
▪ Soit près des sources naturelles ou des puits,
▪ Soit alimentées par des citernes ou un autre moyen.

❑ conservation de la ressource: l'utilisation optimale de la ressource disponible


tout en maintenant l'approvisionnement en eau à un coût raisonnable.
7
I. GÉNÉRALITÉS

Notion de système d’AEP

Ensemble des ouvrages qui participent à la mise à la disposition des


utilisateurs une eau de bonne qualité en quantité suffisante.

Objectifs des systèmes d’Alimentation en Eau potable

Selon le contexte, le système doit fournir l'eau nécessaire, à la


consommation domestique; au développement économique et social
(besoin industriel, besoins récréatifs, etc.)

8
I. GÉNÉRALITÉS

❑ Conception générale d'un réseau d'eau potable


❑ Le schéma général d'une installation de distribution d'eau dépend du type
de la source d'eau exploitée:

▪ Rivière (une eau généralement douce, avec une salinité inférieure à 1


g/l), nécessite un traitement physico-chimique pour la rendre potable

▪ Barrage (une eau généralement douce), nécessite un traitement physico-


chimique pour la rendre potable

▪ Nappe Souterraine (une eau douce dont la salinité est entre 2 à 7 g/l),
nécessite généralement pas de traitement

▪ Mer (eau salée à environ 35 g/l), nécessite un traitement spécifique (le


dessalement) pour ramener la salinité à moins de 1 g/l.
9
I. GÉNÉRALITÉS

❑ service des systèmes d’AEP :


❑ Disponibilité de l’eau en quantité suffisante
• en tout moment et en toute saison,
• à tous les niveaux de la zone intéressée par le projet (sous certaines
pressions),

❑ La qualité de l’eau distribuée doit être de nature à préserver la santé des


consommateurs et à protéger les différents équipements.

❑ Cette eau doit revenir à l’usager le moins cher possible


(prise en compte du pouvoir d’achat des usagers)

❑ Le système réalisé doit être dynamique et ouvert pour permettre des


modifications ultérieures.

10
I. GÉNÉRALITÉS

❑ Différents ouvrages et réseaux d'un système d'AEP


❑ Ouvrages de captage

Eaux souterraines: forage ou puits Eaux de pluie: impluvium

11

Eaux de surface: prise en rivière ou dans un lac Eaux de source: aménagement


I. GÉNÉRALITÉS

❑ Différents ouvrages et réseaux d'un système d'AEP


❑ Ouvrages de traitement
❖ Ouvrages de clarification
. Pré traitement
. Coagulation/ floculation
. Décantation
. Filtration

❖ Ouvrages et équipements de désinfection


❖ Ouvrages et équipements de mise à l’équilibre calcocarbonique
❖ Ouvrages et équipements de traitements spécifiques :désertisation,
démanganisation, etc.

Eau ferrugineuse Eau brunâtre (manganèse) 12


I. GÉNÉRALITÉS

❑ Différents ouvrages et réseaux d'un système d'AEP


❑ Ouvrages de pompage
- Équipements annexes
- Sources d’énergie

dispositifs anti-bélier
Salle de Pompes
13
I. GÉNÉRALITÉS

❑ Différents ouvrages et réseaux d'un système d'AEP


❑ Ouvrages de stockage

Réservoirs

Bâches

14
I. GÉNÉRALITÉS

❑ Réseaux et ouvrages d’adduction et de distribution


- Réseau d’adduction
- Réseau de distribution
- canalisations, robinetteries, branchements

15
I. GÉNÉRALITÉS

❑ Appareils hydrauliques :

Collier de prise
Soupape anti
ventouses Vanne bellier

clapets Réducteur de pression Compteur


purgeurs

Plaque pleine Robinet à papillon à brides

Conne de réduction

REMARQUE
La nature et l’importance des ouvrages et équipements à mettre en place en AEP varient généralement
avec la ressource (contrainte technique ) la taille et le niveau d’urbanisation de la ville (contrainte socio-
économique).
16
I. GÉNÉRALITÉS
❑ Nature Canalisation : couramment utilisé pour AEP
▪ Tuyaux en fonte: Pour les conduites d'eau, la fonte ductile (fonte nodulaire)
devrait actuellement remplacer la fonte grise.

▪ Tuyaux en amiante-ciment: résistants à la corrosion. Ils sont constitués: de


ciment Portland de haute qualité, d'amiante (minéral cristallisé d'origine
magmatique), d'eau.

▪ Tuyaux en béton: Tuyaux précontraints avec raccords spéciaux selon les


prescriptions Les pièces spéciales doivent généralement être exécutées en tôle d'acier.

▪ Tuyaux en matière plastique: Les conduites d'eau potable en matières


thermoplastiques sont principalement réalisées :PVC, PE, en duroplastique
composite PRFV (GUP) : composé de polyester non saturé (UP) renforcé de
fibre de verre (G) et des matériaux de remplissage.

▪ Tuyaux en acier: possibilité de soudure des raccordements et bifurcations.


Le tuyaux peuvent être obtenus soit par laminage soit par soudage.
▪ 17
I. GÉNÉRALITÉS

❑ Typologie des systèmes d'AEP équipant les différents centres urbains

▪ Le niveau d’urbanisation : complexité de déterminer la


taille et la nature des ouvrages à mettre en place.

▪ En AEP il faut souligner que les économies d’échelle réalisées dans les
grands centres urbains ne le sont pas dans les centres de moindre
importance où les besoins en eau et les revenus des habitants sont
relativement faibles.

▪ C’est ainsi que dans l’équipement des centres en système d’AEP les
autorités administratives, techniques et financières font face à différents
cas de figure.
18
I. GÉNÉRALITÉS

❑ Typologie des systèmes d'AEP équipant les différents centres urbains


▪ Les grandes villes à forte demande en eau:
population supérieure 100 000 habitants

▪ Les villes dites secondaires à moyenne demande en eau:


population comprise entre 10 000 - 100 000 habitants

▪ Les gros villages ou gros centres ruraux à faible demande en eau:


2.000- 3.000 < population <10.000 - 20 000 habitants.

19
I. GÉNÉRALITÉS
❑ Différents systèmes des différents centres

Le choix du type de système d’AEP à mettre en place varie suivant


l’autorité à laquelle l’on se réfère :

❑ Pour les autorités administratives et politiques, il n’y a que le


critère de dénomination administrative;

❑ Pour les techniciens le choix relève d’un APS comportant un


volet socio-économique;

❑ Pour les autorités financières (bailleurs de fonds ) le critère le


plus déterminant reste la capacité à rembourser ( soit à partir des
recettes directes de vente d’eau, soit à partir d’autres ressources du
pays).
20
I. GÉNÉRALITÉS
❑ Différents systèmes des différents centres
Aujourd’hui l’unanimité semble se faire autour des options ci- après :
▪ Système classique pour les grands centres et centres secondaires : les
économies d’échelle réalisées dans les premiers compensant les déficits
engendrés dans les seconds. Généralement en Afrique, ces centres
relèvent des Sociétés nationales d'Eau.

▪ Les systèmes réduits / systèmes simplifiés d’AEP:


-Hydraulique Villageoise Améliorée -HVA- en cote ivoire,
- Adductions d’Eau Villageoises -AEV- au Bénin,
- Adductions d'Eau potable simplifiées -AEPS- au Burkina, pour les gros
villages, quartiers non lotis, certains quartiers lotis périurbains ou
défavorisés.

▪ Hydraulique rurale pour les zones rurales (puits ou forage équipé de


pompe manuelle)
21
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
L'adduction est le transfert de l'eau de la source naturelle ou de la station de
traitement vers les réservoirs de distribution. Ils sont généralement sous
pression.

Adduction gravitaire (écoulement à Adduction Refoulement (écoulement en


surface libre ou en charge) : quand la cote charge seulement) par pompage en
source est supérieure à la cote du réservoir. utilisant une station de pompage.
22
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑ Adduction gravitaire :Adduction gravitaire à pression atmosphérique

❑ Application du théorème de Bernoulli ❑ Les charges cinétiques


𝑍𝐴+𝑃𝐴+𝑈𝐴2/2𝑔=𝑍𝐵+𝑃𝐵+𝑈𝐵2/2𝑔+Δ𝐻 𝑈𝑖2/2𝑔sont négligées

❑ 𝒁𝑨−𝒁𝑩=Δ𝑯(𝑸,𝑳,𝑫,𝒌)
❑ Les pressions sont identiques : 𝑃𝐴=𝑃𝐵=𝑃𝑎𝑡𝑚

23
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑ Adduction gravitaire: Adduction gravitaire à pression résiduelle

❑ Application du théorème de Bernoulli ❑ Les charges cinétiques


𝑍𝐴+𝑃𝐴+𝑈𝐴2/2𝑔=𝑍𝐵+𝑃𝐵+𝑈𝐵2/2𝑔+Δ𝐻 ❑ 𝑈𝑖2/2𝑔 négligées

❑ Les pressions sont identiques : 𝑃𝐴=𝑃𝑎𝑡𝑚 en pression relative Pa =0 et 𝑃𝐵= P

𝒁𝑨−(𝒁𝑩+P)=Δ𝑯(𝑸,𝑳,𝑫,𝒌)

24
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑ Adduction gravitaire: Condition d’exploitation :Contrainte de pression

❑ On vérifie qu’en tout point la ligne piézométrique est au-dessus de la canalisation


afin d’éviter les dépressions et la cavitation

❑ En tout point, la pression maximale dans le réseau ne doit pas dépasser la PN de la


canalisation.

25
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑ Adduction gravitaire: Condition d’exploitation: Contrainte de Vitesse

■𝑈𝑚𝑖𝑛permets de garantir l’autocurage (éviter les dépôts)

■𝑈𝑚𝑎𝑥 est lié à l’érosion du matériau de revêtement de la


conduite : c’est une donnée fournie par constructeur

En refoulement il est reconnu que les vitesses économiques sont


comprises entre 0,70 et 0,80m/s

Vitesse et débit maxima dans les conduites d’eau sous pression


Dans les écoulements sous pression 𝑽(𝒎/𝒔)= (𝑫i(m𝒎 /50)^0,50

26
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑ Adduction par refoulement
▪ Apporter de l'énergie au niveau inférieur pour vaincre la dénivelée et les pertes de
charge engendrées par l’écoulement

▪ Le paramètre sur lequel on peut jouer reste les pdc qui pour un débit donné varie en
sens inverse du diamètre.*

▪ De ce fait, pour élever un débit𝑄, quel que soit le diamètre 𝐷, il existe toujours
une puissance hydraulique correspondante, Ph = ρgQ(H + pdc)

▪ Le choix du diamètre relève alors du compromis entre ’investissement d’équipement


𝐼et les charges de fonctionnement 𝐶:
-Si D grand, alors 𝑰élevé, mais on économise sur 𝑪(car Δ𝐻est faible)
-Si D faible, alors 𝑰faible, mais 𝑪élevé (car Δ𝐻est élevé)

27
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION

❑ Dimensionnement conduite de refoulement:


Plusieurs approches de dimensionnement de la conduite de refoulement

Formules empiriques
Condition de Flamant: 𝑽(𝒎/𝒔)≤𝟎,𝟔+𝑫(𝒎) et 𝑽(𝒎/𝒔= (𝑫i(m𝒎 /50)^0,50

❑ Bresse: 𝑫(𝒎)=𝟏,𝟓𝑸^0,5( 𝒎𝟑/𝒔)

❑ Bresse modifié: 𝑫(𝒎)=𝟎,𝟖𝑸^𝟏/𝟑

❑ Munier(1961) : 𝑫(𝒎)=(𝟏+𝟎,𝟎𝟐𝒏) 𝑸^0,5 𝒏= 𝒏𝒃_𝒉_𝒑𝒐𝒎𝒑./𝒋

❑ Formule de Bonnin : 𝑫(𝒎)=𝑸^0,5

❑ A. Bedjaoui, Pr. B. Achour, M.T. Bouziane: : 𝑫(𝒎)=1,27 𝑸^0,5

28
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
REMARQUE
Toutes ces formules donnent des D différents. Le choix du diamètre à mettre en place
dépend des contraintes financières d’investissement et de charges d’exploitation, on
recherche un compromis entre les deux charges

29
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑LES RÉSEAUX D’ADDUCTION : Coup de bélier

❑ Phénomène de variation de pression qui consiste en une alternance de


dépressions et de surpressions qui se propagent dans la conduite

❑ Générés par une modification brusque du régime d’écoulement


✓ Arrêt/marche brusque d’une pompe
✓ Ouverture et fermeture brusque d’une vanne

Rupture de conduites Rupture des aubes d’une pompe

30
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑LES RÉSEAUX D’ADDUCTION : Coup de bélier
❑ Une onde de célérité 𝒄 met un temps 𝑡=2𝐿/𝑐 pour parcourir une conduite de
longueur 𝐿 en sens aller-retour.

❑ Soit 𝑇𝑓 le temps de fermeture/ouverture d’une vanne ou d’un groupe de


pompage (la surpression ou dépression):

✓ Cas 1 : variation brutale du régime d’écoulement, dû à la fermeture rapide


d’une vanne 𝑻𝒇≤𝟐𝑳/𝒄
formule de Joukovski-Allievi

✓ Cas 2 : variation lente du régime d’écoulement, dû à la fermeture lente


d’une vanne 𝑻𝒇≥𝟐𝑳/𝒄
formule de Michaud

31
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑LES RÉSEAUX D’ADDUCTION : Coup de bélier

❑ La célérité des ondes peut être évaluée sur la base de des caractéristiques
du matériau

❑ Elle peut aussi être évaluée sur la base du matériau lui-même

32
II LES RÉSEAUX D’ADDUCTION
❑LES RÉSEAUX D’ADDUCTION : protection contre le Coup de bélier

On définit les notations :


✓ PN: Pression Nominale
✓ PFA: Pression de Fonctionnement admissible : pression qu’un composant peut supporter
en fonctionnement normal : 𝑃𝐹𝐴≈𝑃𝑁
✓ PMA: Pression Maximale Admissible : pression qu’un composant peut supporter en cas de
bélier hydraulique : 𝑃𝑀𝐴≈1,2𝑃𝐹𝐴

❑ La protection contre le bélier s’avère théoriquement nécessaire lorsque la pression du


régime permanent adjointe aux effets du bélier hydraulique dépasse la pression maximale
admissible 𝑷+Δ𝑷≥𝑷𝑴𝑨
✓ En pratique, par mesure de sécurité, on prévoira un dispositif anti-bélier dès que
𝑷+Δ𝑷≥𝑷𝑭𝑨

Ballon anti-bélier

33
EXO D’APPLICATION

34
EXO D’APPLICATION

35
III LA DEMANDE EN EAU

❑Les déterminants de la demande en eau

❑ Les conditions socio-économiques des usagers

▪ Fluctuation des revenus


▪ Comportement culturel des usagers vis-à-vis de l’eau
▪ Le niveau d’équipement sanitaire de l’habitat

❑ Le niveau de développement urbain

❑ Les sources d’approvisionnement existantes

❑ La tarification

36
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Critères d’accés a l’eau potable : valeur forfaitaire : besoin domestique

❑ Définition selon l’OMS et l’UNICEF « accès raisonnable » à des sources


améliorées comme la disponibilité d’au moins:

✓ Minimale 20 l/j/p (hydratation et hygiène corporelle)

✓ Vivre décemment : 50 l/j/personne

✓ Confort: 100 l/j/personne (c’est le cas pour les pays développés)

❑ Milieu rural : 15 à 25 l/j/hbt

❑ Milieu urbain : 20 à 35 l/j/hbt

37
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Critères d’accés a l’eau potable : valeur forfaitaire: besoin domestique

❑ La demande peut aussi être évaluée sur la base du niveau de vie et des
habitudes culturelles

✓ Milieu urbain et semi-urbain : 25 à 100 l/j/hab.

✓ Hydraulique rurale : 15 à 20 l/j/hab.

✓ Borne fontaine : 15 à 30 l/j/hab.

✓ Branchement particulier :
▪ Avec un robinet de cours : 30 à 70 l/j/hab.
▪ Avec sanitaires raccordés : 60 à 100 l/j/hab.

O.M.S. qui fixe la consommation domestique minimale à 55 l/jour/hab.


38
III LA DEMANDE EN EAU
❑ Critères d’accés a l’eau potable : valeur forfaitaire: besoin sanitaire

39
III LA DEMANDE EN EAU
❑ Critères d’accés a l’eau potable : valeur forfaitaire: besoin publics

❑ Critères d’accés a l’eau potable : valeur forfaitaire: besoin pour les


animaux

40
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement


▪ la qualité de l’eau de la ressource;

▪ qualité exigée à l’usage;

Elles conditionnent la nature des traitements à mettre en œuvre

▪ contexte socio-économique de la population: revenus /prix de l’eau;

▪ Niveau d’industrialisation et projection de développement

▪ Relief & topographie;

▪ les échéances de projection

41
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement:


Evaluation du nombre de consommateurs

❑ La connaissance de la population à desservir à un horizon de projet permet


l’estimation du volume d’eau à fournir de manière directe. Cette estimation
se fait via une base de donnée statistique de la population et son taux de
croissance

42
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement :


Variations de la demande : coefficient de pointe

❑ La demande des utilisateurs est variable au gré des


saisons, suivant les jours de la semaine et les heures de la journée.

❑ Ces variations influent la quantité d’eau à mobiliser ainsi que le


dimensionnement des installations.

❑ Le rôle du projeteur est donc d’opérer des choix de comportement des


usagers et d’offrir un service qui satisfasse à ce comportement mais à
hauteur de la capacité financière des usagers.

43
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement :


Variations de la demande : coefficient de pointe

✓ Saison sèche vs saison humide: pointe saisonnière


rapport sur l’année de la consommation journalière de
pointe sur la consommation journalière moyenne.

✓ Jour ouvré vs jour non ouvré : pointe journalière


rapport de la consommation journalière maximale du jour de
pointe sur la consommation journalière moyenne du mois de
pointe.

44
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement :


Variations de la demande : coefficient de pointe

✓ Heures de pointe vs heure creuse/normale: pointe horaire


Le coefficient de pointe horaire traduit les habitudes du consommateur au
cours de la journée. Son estimation se fait de manière statistique ou par le
biais de relations empiriques.

45
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement :


Définition des pertes en eau

❑ Pertes de traitement : eau perdue au niveau des stations de traitement


✓ Valeur admissible: 4%à5%, soit donc 𝜼𝒕=𝟗𝟓%

❑ Pertes de distribution : fuites sur le réseau du fait de la nature des


conduites, vétusté, etc… surtout en période pression hydrostatique
✓ Valeur admissible: 10%à20%, doit donc 𝜼𝒓=𝟖𝟓%

❑ Pertes commerciales ou de comptage : imputables aux erreurs de


comptage, Elles ne sont pas prises en compte dans le dimensionnement.
✓ Valeur admissible: 4%à6%des quantités distribuées

46
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement :


Définition des Pression de service
❑ C’est la pression minimale à laquelle l’eau est fournie à l’usager pour un
confort d’utilisation. Elle est fixée suivant les normes en vigueur par le
gestionnaire du service d’eau.

❑ Elle permet à l’usager d’opérer des prélèvements d’eau depuis la


canalisations, sans efforts particuliers.

❑ Le projeteur doit concevoir le réseau AEP de manière à assurer au


minimum la pression de service à tous les nœuds et en situation de
pointe.

❑ Valeurs de pression de service :


✓ Valeur contractuelle en AEPS simplifié : 𝑃𝑠𝑒𝑟=5[𝑚𝐶𝐸]
✓ Valeur pour les AEP classiques : 𝑃𝑠𝑒𝑟=10à20[𝑚𝐶𝐸]
47
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement

❑ Pompes Débit de pompage pour une HMT (Hg+pdc) donnée fonction de la


dénivelée et du Diamètre de la conduite.

❑ Usine de traitement Pour la production du débit distribué au jour de


pointe; le débit horaire de traitement dépend du temps de fonctionnement
par jour

❑ réservoir (fonction d’ouvrage tampon entre pompage et distribution)


Pour gérer les déficits et excédents entre les débits entrés et les débits
sortis:

❑ Réseau de distribution Pour le transport du débit de l’heure de pointe, du


jour de pointe

48
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement :


Bases de dimensionnement de la ressource

❑ Retenue d’eau: capacité de stockage > prélèvement intersaison +


Evaporation +Infiltration

❑ Cours d’eau: débit (m3/h) d’étiage > au débit (m3/h) prélevé au jour de
pointe (besoins et pertes)

❑ Eaux souterraines: production journalière > au débit du jour de pointe


(besoins et pertes)

N.B.: Production journalière = débit d’exploitation x temps d’exploitation.

49
III LA DEMANDE EN EAU

❑ Bases de conception et de dimensionnement :


Débits de dimensionnement

50
EXO D’APPLICATION

51
EXO D’APPLICATION

52
EXO D’APPLICATION

53
EXO D’APPLICATION

54
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Fonctions techniques

❑ Régulation de débits:
Tampon entre la production et la consommation

❑ Sécurité dans la distribution:


l’éventualité d’un incident mettant hors fonctionnement les équipements

❑ Régulation de la pression:
la charge au réservoir conditionne et stabilise le niveau piézométrique en distribution

❑ Simplification de l’exploitation:
permet l’arrêt momentané des équipements de production, de pompage et même du
réseau pour réparations et maintenance

❑ Réacteur participant au traitement :


permet d’assurer un temps de contact avec un agent désinfectant
55
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑Fonctions économiques

❑ Réduction des investissements sur les ouvrages de production

❑ Réduction des investissements sur le réseau de distribution :


la présence de réservoir d’équilibres en bout de réseau permet de réduire les diamètres des
canalisations maitresses.

❑ Réduction des dépenses d’énergie :


du fait de l’économie réalisée sur le temps de pompage.

56
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Avantages
❑ Ils servent à compenser l'écart entre les apports d'eau (par gravité ou pompage) et la
consommation (débit de pointe et autres),

❑ Ils constituent une réserve pour les imprévus (rupture, panne des pompes,réparations,
extension du réseau…),

❑ Offre la possibilité de pomper la nuit, lorsque les tarifs d'électricité sont les plus bas,

❑ Régularité dans le fonctionnement du pompage. Les pompes refoulent à un débit constant,

❑ Simplification de l'exploitation,

❑ Sollicitation régulière des points d'eau qui ne sont pas l'objet des à-coups journaliers au
moment de la pointe,

❑ Régularité des pressions dans le réseau,

❑ Réserve incendie garantie. Une partie du volume est réservé à la lutte contre l'incendie.
57
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ VARIATION DES CONSOMMATIONS DANS LE TEMPS / POMPAGE


❑ Les facteurs d’influence
la taille de l’agglomération, les caractéristiques de population , le rythme des
activités, les gros consommateurs, la qualité de l’eau potable, la qualité du réseau de
distribution qui influence le volume des pertes, les exigences de pressions élevées, les
conditions météorologiques.

❑ Les prévisions démographiques


Pour tenir compte de l’évolution démographique, l’ingénieur s’appuiera sur des
prévisions à court (5 à 10 ans) et à moyen terme (10 à 50 ans). Remarquons que
l’incertitude augmente avec les années de prévisions.

❑ Evaluation des consommations


La variation de la consommation par personne est différente suivant le type
d’agglomération, la localisation, le type d’activité etc..

58
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ VARIATION DES CONSOMMATIONS DANS LE TEMPS / POMPAGE


variations journalières, des variations hebdomadaires, des variations saisonnières, des débits extrêmes.

❑ Pour des petites agglomérations résidentielles, la formule de Goodrich permet de calculer le facteur
par lequel il faut multiplier les débits moyens pour obtenir les débits maximaux de diverses périodes
(1 jour, 7 jours, 30 jours).

p = facteur de pointe (% de la consommation journalière moyenne de


formule de Goodrich l’année)
t = période considérée en jours

❑ Le débit moyen du jour de plus forte consommation peut être obtenu en première approximation
par pondération de la consommation journalière moyenne selon la relation :

= coefficient de pondération
E = nombre d’habitants desservis / 1000
Qj,max = débit journalier maximum
Qj,moy = débit journalier moyen.

59

La consommation maximale d’une période choisie peut être déterminée en première approximation à
l’aide de relations empiriques
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ VARIATION DES CONSOMMATIONS DANS LE TEMPS / POMPAGE

60
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ VARIATION DES CONSOMMATIONS DANS LE TEMPS / POMPAGE

J. Bonvin; 2005

Exemple de répartition journalière


maximale des débits de consommation:
titre indicatif pour une ville peu
importante

61
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS
❑ Classification des réservoirs
Les réservoirs peuvent être classés de différentes manières selon le critère retenu :

62
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS
❑ Dimensionnement du réservoir : Capacité des réservoirs
❑ Besoins en eau
Ils varient suivant le type de localités. Ces éléments à rechercher sont: besoins publics,
exploitations agricoles, besoins des végétaux, alimentation humaine, autres besoins +
RI et BF.
❑ En alimentation rurale :
il y a lieu de prendre pour capacité de réservoir, la consommation de la journée.
A titre indicatif quelques recommandations :
▪ petites localités, avec groupe de secours : 1,5 x cons. journ.
▪ petites localités, sans groupe de secours : 2 à 2,5 x cons. journ.
▪ Gros villages importants, réserve incendie : 1,5 x cons. journ.
▪ réseaux avec haut degré de sécurité : 1,5 x cons. journ.

❑ En alimentation urbaine :
la capacité du réservoir doit être prise au minimum égale à 50 % de la plus
forte consommation journalière (coefficient de pointe = 3).
La réserve incendie n'est en principe pas comprise.
63
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑Dimensionnement du réservoir : Détermination de la capacité utile

Soit 𝑄𝑎 le débit d’adduction et 𝑄𝑐 le débit de consommation

Il s’agit de trouver une capacité utile 𝐶𝑢 qui puisse :

❑ Stocker les excédents de pompage pendant les heures de faible


consommation (𝑄𝑎>𝑄𝑐)

❑ Compenser le déficit entre le pompage et la consommation (𝑄𝑐>𝑄𝑎)

Il s’agira de reporter sur les tranches horaires sur 24h les valeurs de débits 𝑄𝑎
et 𝑄𝑐 y afférant et évaluer les volumes en excédent et en déficit qui seraient
produits en l’absence d’un réservoir.

64
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑Dimensionnement du réservoir : Détermination de la capacité utile


Dimensionnement méthode: tableau

65
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑Dimensionnement du réservoir : Détermination de la capacité utile


Dimensionnement méthode: Graphique

66
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑Dimensionnement du réservoir : Détermination de la capacité utile


Dimensionnement méthode: Calcul forfaitaire:

On prend, forfaitairement, une capacité des réservoirs égale à:

❑ 100% de la consommation journalière maximale de l'agglomération,


dans le cas d'une commune rurale.

❑ 50% de la consommation journalière maximale de l'agglomération,


dans le cas d'une commune urbaine.

❑ 25 % de la consommation journalière maximale de l'agglomération,


dans le cas d'une grande ville.

❑ Les volumes des réservoirs les plus utilisés sont : 250 ; 500; 1000; 1500;
2000; 3000 ; 5000; 7500; 10000; 12000; 15000 et 20 000 m3.
67
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : Détermination de la réserve incendie


▪ Il est théoriquement impossible d’établir le besoin en eau pour l’extinction d’un
incendie car trop de facteurs inconnus interviennent.

▪ La réserve incendie doit permettre aux sapeur pompier de circonscrire un incendie.


On utilise en général deux approches pour son évaluation :

▪ La première approche définit qu’il faut disposer de 𝟔𝟎𝒎𝟑/𝒉 pendant 𝟐𝒉, soit
𝟏𝟐𝟎𝒎𝟑

▪ La seconde suppose que 𝑸𝒂 est suffisamment important pour réalimenter le


réservoir en une heure et réduit donc la réserve sur la base de 𝑄𝑎

68
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS
❑ Dimensionnement du réservoir : Détermination de la réserve incendie
L’estimation se fera par détermination du nombre de lances et est basée sur la pratique.

▪ Pour une seule maison, on compte avec l’utilisation de toutes les lances pendant 1h

▪ Pour un domaine agricole, un village on admet une durée d’intervention de à 1½h

▪ En ville et dans les grandes exploitation, la durée d’intervention 1½à 3 heures.

▪ Si la réserve d’incendie d’un réservoir de plus de 5000 m3 n’est que de 10 % ou


moins, on peut la négliger.

▪ La réserve incendie ne doit servir à aucun autre usage.

▪ Le pression statique aux hydrants doit être de 5 à 10 bar

▪ Pour le prélèvement on ne posera que des bornes hydrantes (2 x 5 l/s ou 3 x 5 l/s) ou


des bornes à une sortie. 69
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS
❑ Dimensionnement du réservoir : Détermination de la réserve incendie

70
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS
❑ Dimensionnement du réservoir : Détermination du temps de contact

▪ Le chlore, le temps de séjour devrait être supérieur à 02 heures:


Certains désinfectants comme le chlore ont besoin d’un temps minimum de contact pour
l’efficacité de leur action: Généralement on retient deux (02) heures.
Dispositif
de
chloration

❑ Dimensionnement du réservoir : Détermination du temps de séjour


▪ Le chlore étant volatile, le temps de contact devrait être inférieur 02 jours :
Au bout d’un certain temps, si il est exposé à l’air libre son efficacité diminue considérablement.
Généralement on retient 48 heures soit deux (02) jours.
Ozoneur
pour eau
potable

71
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS
❑ Dimensionnement du réservoir : Détermination de la capacité totale

▪ La capacité totale d’un réservoir est 𝑪𝒕=𝑪𝒖+𝑹𝒊𝒏𝒄𝒆𝒏𝒅𝒊𝒆.


Elle doit vérifier les conditions de temps de contact et de séjour. Sinon, elle sera adaptée en
conséquence.

Quelques valeurs pratiques de capacité de réservoir (statistique de centres d'AEP-


BF).
72
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS
❑ Dimensionnement du réservoir : critère d’implantation
Trouver un compromis entre deux facteurs:

❑ Être le plus près possible des consommateurs


✓ Minimisations des longueurs des conduites principales de distribution
✓ Avantage technique et économique
❑ Se situer à un point dominant
✓ Réduction de la hauteur d’élévation

73
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS
❑ Dimensionnement du réservoir : critère d’implantation

▪ Soit au centre de l'agglomération (château d'eau) pour réduire les pertes de charge et
par conséquent les diamètres.

▪ Soit en altitude en réduisant le diamètre. La perte de charge est compensée alors par
une pression plus grande.

▪ L'altitude du réservoir, plus précisément du radier doit se situer à un niveau supérieur


à la plus haute cote piézométrique exigée sur le réseau.

▪ Il faut donc évaluer la perte de charge entre le réservoir et le point de plus haute cote
piézométrique à desservir. On obtient ainsi approximativement l'altitude du radier.

▪ La topographie intervient et a une place prépondérante dans le choix de


l'emplacement, de même que la géologie. Il ne faut pas oublier les extensions futures.

74
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : équipement hydraulique des réservoirs

75
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : équipement hydraulique des réservoirs


▪ Le château comprendra également les éléments suivants :
✓ Une cheminée d’aération sur le toit du château et protégée par une grille
contre les insectes,
✓ Un trou d’homme muni d’une fermeture étanche,
✓ Une échelle d’accès extérieure protégée par un garde-fou,
✓ Une échelle d’accès intérieur fixée sur le fond de la cuve,
✓ Un dispositif de visualisation extérieur du niveau d’eau,
✓ Les conduites de vidange, trop plein, de départ pour la distribution,
✓ Un « by-pass » équipé d’une vanne. Ce by-pass permet d’isoler le
château en cas de problème sans que la distribution ne soit
perturbée.
✓ Deux autres vannes seront disposées sur la conduite de distribution
et la conduite de refoulement au-dessus du by-pass.
76
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : notion de refoulement simple et de


refoulement distribution

▪ En refoulement simple: sur la conduite


qui alimente le réservoir aucune distribution
n’est réalisée;

▪ En refoulement distribution: la conduite


qui alimente le réservoir assure un service
en route: elle assure en même temps
la distribution

77
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : notion de réservoir d’équilibre

▪ S'il n'est pas possible de placer le réservoir au centre de la localité, la


pression peut devenir insuffisante à l'extrémité du réseau, particulièrement
aux heures de pointe.

▪ On a alors recours à un ou plusieurs réservoirs d'équilibre, en liaison avec le


réservoir principal.

▪ Les réservoirs d'équilibre se remplissent la nuit au moment des très faibles


consommations.

▪ La journée ces réservoirs alimentent leur zone d'action avec des pressions
supérieures à ce que pourrait fournir le réservoir principal seul.

78
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : notion de réservoir d’équilibre

79
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : notion de réservoir d’équilibre

---------Ligne piézométrique initiale avec Q0 de pointe: Toute la zone est couverte avec une supérieure à la pression de
service PS
--------Ligne piézométrique n années plus tard avec Q1 de pointe: Une partie de la zone connaît des problèmes de pression :
extension et/ou accroissement de population

On construit un deuxième réservoir qui est alimenté par le réservoir existant pendant les heures de faible consommation.
Aux heures de pointe le réservoir principal apporte un débit Q3 < Q1 et le nouveau réservoir apporte un débit Q4 et on
aura Q3 + Q4 = débit de l’heure de pointe de la ville (extension et accroissement de population)

80
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : Autres dispositions

81

Schéma des réservoirs semi-enterrés


IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : Autres dispositions

Schéma des réservoirs surélevés

Trop-plein et vidange

Arrivée d'eau: en chute libre avec bâche noyé

82
EXO D’APPLICATION

83
EXO D’APPLICATION

84
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs

❑ ASPECT DES DEPOTS: une période longue, des dépôts et incrustations


apparaissent sur les parois de la plupart des réservoirs d'eau potable,

❑ Après chaque intervention susceptible de contaminer l'eau contenue dans


les réservoirs et/ou au moins une fois par an les réservoirs sont vidés,
nettoyés et désinfectés.
Ces opérations doivent être suivies d'un contrôle de la qualité de l'eau. Cet entretien a
pour but d'éliminer les dépôts et incrustations se formant sur les parois de l'ouvrage et
d'assurer sa désinfection

❑ Entretien régulier

85
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs


Elimination des dépôts et incrustations :

✓ un brossage des parois du réservoir vide suivi d'une désinfection à l'eau de


Javel n'était pas commode et présentait un certain nombre d'inconvénients

✓ Un procédé de nettoyage chimique consiste à pulvériser le produit sur les


parois en utilisant des produits autorisés d'emploi par les autorités
sanitaires est plus indiqué

✓ Avant de procéder :
S'assurer de la bonne évacuation de la vidange; Vérifier que l'aération
de la cuve soit correcte; Mettre en place un dispositif de lavage, Vérifier
le bon fonctionnement des différentes vannes de service
86
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs


Elimination des dépôts et incrustations :
Moyens de rinçage possibles :
❑ 2 cuves: utilise une motopompe aspirant dans la cuve en service, en prenant
soin de désinfecter la pompe et les tuyaux (aspiration et refoulement)

❑ 1 cuve, mettre en pression la conduite de refoulement en fermant le robinet à


flotteur par exemple. On fait alors un piquage en amont de ce robinet à flotteur
permettant de brancher le tuyau de rinçage

❑ Si on ne peut pas utiliser les 2 solutions citées, on a toujours la possibilité


d'utiliser une pompe haute pression avec réserve d'eau, mais dans ce cas il faut
éviter une pression trop élevée à la sortie de la lance, à cause des risques de
détérioration des revêtements.
87
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs


Nettoyage et désinfection de la cuve
❑ Mode opératoire
✓ Mise en vidange de la cuve, éventuellement la veille, si nécessaire. S'assurer
de la bonne évacuation de la vidange. Vérifier le bon fonctionnement des
vannes de service;
✓ Déconsignation du site (Hydraulique, Electrique et accès), si nécessaire;
✓ Arrivée de l'équipe de nettoyage. Ouverture des accès.
✓ Vérifier si l'aération de la cuve est suffisante. Sinon prévoir un dispositif
adéquat pour le renouvellement de l'air pendant les travaux;
✓ Mise en place, à l'entrée de la cuve, d'une cuvette (pédiluve) destinée à la
désinfection des bottes avec un produit autorisé,
88
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs


✓ Etat des lieux:
Contrôle visuel de l'ouvrage , contrôle du revêtement d'étanchéité, en cas
d'anomalie, le signaler au gestionnaire, Etablir un constat signé, Contrôle
du pH de l'eau alimentant le réservoir.
✓ Constat général de propreté de la cuve suivant la nomenclature ci-après "
Très sale " - " Sale " - " Assez propre " - " Propre "
✓ Premier rinçage des parois du radier et de la coupole au jet d'eau.
✓ Evacuation des boues, sables etc.
✓ Nettoyage grattage, si nécessaire, des tuyauteries et accessoires (échelles,
crinolines...).

✓ Evacuation des déchets, Fermer la vidange;


89
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs


✓ Rinçage à l'eau Elimination du produit de nettoyage des parois. Vérification
du pH des eaux de rinçage avant leur évacuation et prévoir leur
neutralisation, si nécessaire.
✓ Ouvrir la vidange
✓ Désinfection par pulvérisation d'une solution de désinfectant autorisé ( 3 %
de HERLISIL. Temps de contact minimal doit être observé.
✓ Contrôle du désinfectant par l’utilisation de bandelettes tests pour cette
opération afin de contrôler la présence du désinfectant sur les surfaces
traitées (le produit étant incolore).
✓ Rinçage final (à l'eau uniquement).
✓ Contrôle de fin de nettoyage par des vérifications diverses avant fermeture
des accès (purge de la colonne sèche par exemple et s'il y a lieu, repli du
90

matériel).
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs


✓ Etablissement des rapports de travail.

✓ Départ de l'équipe de nettoyage, fermeture des accès.

✓ Consignation du site par l'exploitant (Hydraulique, Electrique et accès), si


nécessaire.

✓ Rinçage de volume
Les premières eaux de remplissage du réservoir doivent être vidangées.
Cette opération répétée au moins une fois a pour objectif de procéder au
rinçage de volume du radier du réservoir. Pour cela il est effectué un
remplissage sur une hauteur d'au moins 10 cm et il est procédé à sa
vidange immédiate.

91
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs


Remise en service par l'exploitant.
✓ Prélèvements pour analyse bactériologique. Les premières eaux prêtes à
être distribuées par le réservoir sont prélevées conjointement par un agent
d’un laboratoire agréé et par l'exploitant. Dans le cas où les résultats des
analyses bactériologiques demeurent non-conformes, une enquête est
menée et la cuve est maintenue isolée du réseau jusqu'à obtention de
résultats conformes lors de prélèvements conjoints.

Respect des consignes de sécurité


✓ Informer le personnel d'exécution des mesures de prévention et matériel
de sécurité à mettre en oeuvre face aux risques encourus.

92
IV LES OUVRAGES DE STOCKAGE: LES RÉSERVOIRS

❑ Dimensionnement du réservoir : entretien et nettoyage des réservoirs


Vérification et inspection:
Le nettoyage annuel permet également différents contrôles et travaux
annexes très importants pour la bonne conservation de l'ouvrage, à savoir :

✓ du Génie civil (fissures, infiltrations, étanchéité, etc.);

✓ des tuyauteries et de la menuiserie métallique, par exemple: inspection


serrures, portes, du bon état des grillages d'aération, des capots-regards,
des échelles, garde-corps, etc...;

✓ Entretien de la vanne d'incendie (vérification de son bon fonctionnement);

✓ Entretien et nettoyage des abords;


93
V LES RESEAUX DE DISTRIBUTION

❑ Ensemble des canalisations, robinetteries, appareils hydrauliques et


ouvrages de génie civil qui assure une alimentation en continu en toute
saison et à toute heure;

❑ conditions de pression minimale de service exigée au sol; Ps ≤ P ≤ PN

❑ Couverture de l'ensemble du territoire concerné

❑ Transport des débits de pointe en respectant les pressions de service

❑ Conditions de vitesse d’écoulement : Vmin ≤ V ≤ Vmax .

94
V LES RESEAUX DE DISTRIBUTION

❑ Modes de distribution : Tracé du réseau


❑ La distribution gravitaire ❑ Le refoulement distributif

95
V LES RESEAUX DE DISTRIBUTION

❑ Modes de distribution : BP et BF

❑ Branchement privé :
le particulier est raccordé au réseau de
distribution avec compteur privé en
têtes de branchement

❑ Point d’eau collectif (borne fontaine) :


comporte un ou plusieurs robinets à débit
défini et est raccordé au réseau.

96
V LES RESEAUX DE DISTRIBUTION

❑ Modes de distribution : Implantation des bornes fontaines

❑ Nombre de bornes fontaines


✓ la taille de la population totale et du nombre d'usagers par BF
✓ distance : 500m en zone rurale et 300m en zone urbaine.

❑ Nombre de robinets par BF Le nombre de robinets par BF


✓ la population desservie
✓ la consommation journalière de la population desservie
✓ le débit unitaire des robinets
✓ le coefficient de pointe horaire lié au temps de fonctionnement par jour.

❑ Autres considérations
✓ Pour des raisons de sécurité on évitera les traversées des routes à fort trafic
✓ On tiendra compte de l'accessibilité en toute saison,
✓ On peut être amené à prendre en compte la spécificité de certains lieux,
(marchés, lieux de culte, écoles et lycées etc…).
97
V LES RESEAUX DE DISTRIBUTION

❑ Modes de distribution: Dimensionnement réseau ramifié

98
V LES RESEAUX DE DISTRIBUTION

❑ Modes de distribution: Dimensionnement réseau maillé

Hardy Cross
1885-1950

99
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Caractéristiques des canalisations

❑ diamètres nominaux ❑ pressions nominales

❑ Matériau Plastique ❑ Matériau métallique


✓ PVC: Polychlorure de vinyle ✓ L’acier galvanisé très rarement utilisé de
✓ PEhD: Polyéthylène haute densité nos jours en AEP
✓ PPR: POLYPROPYLENE ✓ Fonte grise (n’est plus fabriqué)
✓ Fonte ductile

Tuyau PEHD Tuyau PPR


Tuyau PVC Tuyau Fonte Ductile 100
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Terminologie des pressions

101
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Terminologie du concepteur

✓ DP- Pression de calcul en régime permanent


Pression maximale de fonctionnement de la zone de pression, fixée par le projeteur
mais non compris le coup de bélier.

✓ MDP- Pression maximale de calcul


Pression maximale de fonctionnement de la zone de pression, fixée par le projeteur
mais comprenant le coup de bélier et tenant compte de développements futurs. MDP
s'écrit MDPa lorsque la part de coup de bélier est fixée forfaitairement,

✓ MDP s'écrit MDPc lorsque le coup de bélier est calculé.

✓ STP- Pression d'épreuve du réseau


Pression hydrostatique appliquée à une conduite nouvellement posée de façon à
s'assurer de son étanchéité.
102
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Terminologie du fabriquant

✓ PFA- Pression interne de fonctionnement admissible


Pression interne, non compris le coup de bélier, qu'un composant peut
supporter en toute sécurité de façon continue en régime hydraulique
permanent.

✓ PMA- Pression maximale admissible


Pression interne maximale, y compris le coup de bélier, qu'un composant peut
supporter de façon sûre en service.

✓ PEA- Pression d'épreuve admissible


Pression hydrostatique maximale qui peut être appliquée sur site à un
composant d'une canalisation nouvellement installée.

103
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Terminologie de l’utilisateur
✓ OP- Pression de fonctionnement
Pression interne qui a lieu à un instant donné et en un point déterminé du réseau d'alimentation en
eau.

✓ SP- Pression de service


Pression interne fournie au point d'écoulement au consommateur.

Autres définitions du fabricant

✓ PN- pression nominale (au sens de la norme NF EN 545) Désignation numérique exprimée
par un nombre arrondi à des fins de référence.

✓ Tous les composants à brides ayant un même DN et désignés par un même PN ont des
dimensions de raccordement compatibles.

✓ La norme NF EN 545 établit pour les tuyaux et raccords à brides, la correspondance suivante
entre PN et PFA, PMA et PEA.
104
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Terminologie de l’utilisateur
Cas des plastiques:
La PN correspond à la valeur en bar d’une pression d’eau intérieure maintenue constante que
l’élément de canalisation peut supporter sans défaillance et avec une sécurité convenable
pendant 50 ans à la température de 20°C.

Généralement PN = PFA, PMA = 1,2*PF

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Principe de dimensionnement
Critère de dimensionnement d’une canalisation : Veiller à respecter les inégalités suivantes

𝑫𝑷≤𝑷𝑭𝑨
𝑴𝑫𝑷≤𝑷𝑴𝑨
𝑺𝑻𝑷≤𝑷𝑬𝑨
Ces inégalités sont aussi valables pour les composants de réseau autre que les conduites.
105
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Tracé des conduites
✓ Tracé en plan : les conduites sont posées le long des voies de
communication (économie, facilité de pose et de maintenance ultérieure)

✓ Profil en long : les conduites sont enterrées (protection, facilité


d’exploitation et maintien de température). Le profil en long est différent
de celui du terrain naturel afin de :
▪ Minimiser les terrassements
▪ Vidanger facilement les tronçons en cas de maintenance curative ou
préventive
▪ Évacuer l’air
▪ Il est conseillé d’éviter les tracés trop accidentés afin de minimiser les
dépressions et surpressions locales
106
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Dispositions pratiques
✓ Equipement

■Placer aux points hauts des purges d’airet ventouses


■Placer aux points bas des vidanges
■Placer des butées aux angleset changements de direction

✓ Pentes
■Réduire au plus possible les changements de pente
■Assurer des pentes minimales de 0,3%
■Sur profil horizontal, adopter des pentes de :
■0,2 % à 0,3 % en ascension sur 100 m
■0,4 % à 0,6 % en descente sur 50 m

107
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Normes de pose
✓ On admet une profondeur moyenne 𝒉=𝟏𝒎et qui oscille dans l’intervalle 0,8𝑚≤ℎ≤5[𝑚].

Les relations suivantes sont souvent utilisées : 𝒍≥𝑫𝒎+𝟎,4à0,6𝒉≥𝑫𝒎+𝟎,𝟓à𝟎,𝟖

✓ Dans certains cas, la conduite peut être posée au sol.

✓ A éviter si elle est faite de matériau plastique(PVC, PEHD,…)

108

Principe de pose
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Types de pose

Définition des types de poses (catalogue Saint-Gobain, PAM, 2001)


109
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


Nettoyage et désinfection des conduites

✓ Les conduites neuves doivent être lavées


intérieurement de manière répétée, de
sorte que la turbidité de l’eau soit inférieure
au minimum admis par les normes.

✓ Après désinfection et rinçage, des


prélèvements de contrôle sont effectués
par un laboratoire agréé qui validera
l’opération de maintenance.

110
VI TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS

❑ Modes de distribution: Technologie et pose de Canalisations


✓ Canalisations:
▪ Fonte : 50𝑎𝑛𝑠
▪ PVC : 30𝑎𝑛𝑠

PVC fonte

▪ Ouvrages de génie civil : 25à40𝑎𝑛𝑠

▪ Matériel électromécanique : 5à15𝑎𝑛𝑠


▪ Pompes: 15000 à 20000ℎ Pompe électromécanique

111
BIBLIOGRAPHIE
❑ Denis Zoungrana. 2008. Cours Cours d’Approvisionnement en Eau Potable

❑ Bèga Urbain OUEDRAOGO. 2005. Cours ouvrages constitutifs de systemes d’aep


adductions - réservoirs - réseaux de distribution

❑ Jacques Bonvin, 2005, Hydraulique urbaine I Captages – Réseaux d’adduction –


Réservoirs -Réseaux de distribution – Equipements -Pompes – Petites centrales
hydraulique

❑ Bèga Urbain OUEDRAOGO 2005, Cours traitements de production d'eau de


consommation

❑ Mahmoud MOUSSA 2002, poly d'Alimentation en Eau Potable

❑ Hubert BONNEVIOT 2004, AEP avec pompage photovoltaique

❑ Iskounen Yacine 2015, Alimentation des eaux potable

112

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