0% found this document useful (0 votes)
12 views

Cours Entrepreneuriat

Yuuuuujuuiijggg jjjjjjkkjjjjjj Hhjjkkkkkkkkiiiiiuuuuuuuiiiiiiiiiiiiii Jjjjjjkkjhjjjjjjjjjjjjjj
Copyright
© © All Rights Reserved
We take content rights seriously. If you suspect this is your content, claim it here.
Available Formats
Download as PDF, TXT or read online on Scribd
0% found this document useful (0 votes)
12 views

Cours Entrepreneuriat

Yuuuuujuuiijggg jjjjjjkkjjjjjj Hhjjkkkkkkkkiiiiiuuuuuuuiiiiiiiiiiiiii Jjjjjjkkjhjjjjjjjjjjjjjj
Copyright
© © All Rights Reserved
We take content rights seriously. If you suspect this is your content, claim it here.
Available Formats
Download as PDF, TXT or read online on Scribd
You are on page 1/ 22

HISTORICITE DE LA NOTION D’ENTREPRENEURIAT

Parler de PME implique parler de propriétaires-dirigeants de PME. On ne peut parler de


propriétaires-dirigeants de PME sans parler de l'entrepreneur. L'approche et la façon de le faire
ont varié d'un pays à l'autre, d'un continent à l'autre. Par exemple, en Grande-Bretagne, de
Bolton (1971) jusqu'aux années 1980, on a beaucoup parlé de propriétaires-dirigeants
(Stanworth, Westrip et al, 1982; Stanworth et Gray, 1991), mais on y parle de plus en plus
d'entrepreneurs (Burns et Dewhurst, 1989; Birley, 1989; Deakins, 1996). Aux États-Unis, on y
aborde les deux domaines, mais les études sur les entrepreneurs constituent un champ de
recherche privilégié (Kent, Sexton et al., 1982; Sexton et Smilor, 1986; Sexton et Kasarda,
1992).
Le champ de l'entrepreneuriat compte plus de 1000 publications par an présentées dan s
plus de 50 colloques et plus de 25 revues spécialisées. Il faut d'abord nuancer la croyance
populaire qui attribue l'origine de l'entrepreneuriat à la seule science économique. Une lecture
attentive des deux premiers auteurs, généralement identifiés comme les pionniers du domaine,
Cantillon (1755) et Say (1803; 1815; 1816; 1839), nous fait découvrir des auteurs qui
s'intéressaient tant à l'économie qu'aux entreprises, à leur création, leur développement, et leur
gestion. Cantillon était essentiellement un banquier qu'on qualifierait, de nos jours, de prêteur
de capitaux de risque. Ses écrits nous révèlent quelqu'un à la recherche d'occasions d'affaires,
préoccupé par une gestion astucieuse et économe, qui optimise le rendement sur le capital
investi.

Vérin (1982) nous a montré l'origine et l'évolution du terme “entre-preneur”. On peut constater
que le terme a acquis sa signification actuelle au cours du XVIIe siècle. Même si le terme était
utilisé avant Cantillon, on peut remarquer, comme Schumpeter (1954: 222) l'a noté, que
Cantillon fut le premier à présenter une conception claire de l'ensemble de la fonction de
l'entrepreneur. Certains auteurs ont associé Cantillon à l'une ou l'autre école de pensée. Il est
peu probable que ce soit le cas, car Cantillon était un individualiste. Bien que les circonstances
dans sa vie ne l'ont pas amené à prendre racines dans un pays donné, il présente les
caractéristiques d'un intérêt pour les questions économiques et d'un besoin de rationalité de plus
d'un de ses contemporains européens de l'époque.
Il est peut-être utile de rappeler ici que la famille Cantillon était originaire de Normandie.

Cantillon était reconnu comme étant très près de ses sous, pour ne pas dire pingre.

Jean-Baptiste Say est le deuxième auteur qui s'est beaucoup intéressé aux activités de
l'entrepreneur. Il voyait le développement de l'économie par la création d'entreprises. Il rêvait de
voir la révolution industrielle anglaise se transposer en France (Say, 1816). On l'a qualifié
d'économiste car, à l'époque et jusqu'à la moitié du XXe siècle, les sciences de l'administration
étaient inexistantes. On classifiait alors d'économiste toute personne qui s'intéressait aux
organisation, qui parlait de création et de distribution de richesses. Si on avait à classifier Say de
nos jours, il se rapprocherait sans doute davantage d'un Peter Drucker que d'un Kenneth
Galbraith. On peut déjà observer, à partir des écrits de Cantillon et de Say, que leur intérêt à
l'entrepreneuriat ne facilite pas leur classification dans une discipline donnée.

Ce sera là le lot de presque tous ceux qui s'intéresseront au domaine : ils le regardent à partir des
prémisses d'une discipline, mais dès qu'ils s'avancent un peu, ils débordent les frontières de cette
discipline, ne s'y retrouvent plus aussi bien et n'y sont plus toujours aussi bien reconnus.

Cantillon et Say voyaient l'entrepreneur surtout comme un preneur de risques puisqu'il


investit son propre argent. Pour Cantillon, l'entrepreneur achète une matière première - souvent
produit de l'agriculture - à un prix certain pour la transformer et la revendre à un prix incertain.
C'est donc quelqu'un qui sait saisir une opportunité en vue de réaliser un profit, mais qui doit en
assumer les risques. Say fera une différence entre l'entrepreneur et le capitaliste, entre les profits
de l'un et de l'autre (Say, 1803; 1827: 295; 1815; 1816: 28-29; Schumpeter, 1954: 555).

En ce sens, il associe l'entrepreneur à l'innovation. Il voit l'entrepreneur comme un agent de


changement. Entrepreneur lui-même, il est le premier à avoir défini l'ensemble des paramètres
de ce que fait l'entrepreneur dans le sens où nous l'entendons de nos jours.

Schumpeter (1954) lui-même a observé qu'une grande partie de sa contribution a consisté


à faire connaître aux anglo-saxons la compréhension du monde de l'entrepreneur à partir des
écrits de Jean-Baptiste Say. Compte tenu qu'il fut le premier auteur à constituer les assises du
champ, nous l'avons qualifié de père du champ de l'entrepreneuriat (Filion, 1988).
Il est peut-être intéressant de mentionner que Say a essentiellement intégré dans ses écrits deux
grands courants de pensée de son époque : celui des physiocrates et celui de la révolution
industrielle en Grande-Bretagne. Grand admirateur d'Adam Smith, dont il a introduit les
idées en France, de même que de la révolution industrielle anglaise (Say, 1816), il essaiera
d'établir un cadre de pensée pour qu'elle devienne possible en France. Il appliquera à
l'entrepreneur la pensée libérale proposée par Quesnay, Mercier de La Rivière, Mirabeau,
Condorcet, Turgot et autres physiocrates pour développer l'agriculture.

Mais c'est Schumpeter qui donne son envol au domaine de l'entrepreneuriat. Il l'associe
nettement à l'innovation.

“L'essence de l'entrepreneuriat se situe dans la perception et l'exploitation de nouvelles


opportunités dans le domaine de l'entreprise... cela a toujours à faire avec l'apport d'un usage
différent de ressources nationales qui sont soustraites de leur utilisation naturelle et sujettes à de
nouvelles combinaisons.”

(Joseph Alois Schumpeter, 1928)

Non seulement Schumpeter associe-t-il l'entrepreneur à l'innovation, mais l'ensemble de son


oeuvre imposante montre l'importance de l'entrepreneur pour expliquer le développement
économique.

En fait, il n'est pas le seul à associer l'entrepreneuriat à l'innovation. Clark (1899) l'avait
clairement fait avant lui, Higgins (1959), Baumol (1968), Schloss (1968), Leibenstein (1978)
ainsi que la plupart des économistes qui s'intéressent à l'entrepreneuriat après lui le feront aussi.

L'éclatement de l'entrepreneuriat

Les années 1980 allaient voir apparaître l'éclatement du domaine de l'entrepreneuriat vers la
quasi-totalité des disciplines des sciences humaines et administratives. Deux événements
allaient marquer cette transition : la publication d'une première encyclopédie présentant l'état
des connaissances dans le domaine (Kent, Sexton et al., 1982), ainsi que la tenue d'un
premier grand colloque annuel réservé essentiellement à la recherche dans cette nouvelle
discipline, celui de Babson.

En fait, la lecture de la table des matières des Actes de colloques annuels tel le colloque de
Babson intitulé “Frontiers of Entrepreneurship Research””, ainsi que ceux du CIPE (Conseil
international de la petite entreprise) nous permet de dégager les thèmes les plus fréquemment
discutés lors de ces événements.
 caractéristiques comportementales des entrepreneurs
 - caractéristiques économiques et démographiques des PME
 – entrepreneuriat et PME dans les pays en développement
 - caractéristiques managériales des entrepreneurs
 - processus entrepreneurial
 – création d'entreprises
 - développement d'entreprises
 - capitaux de risque et financement de la PME
 - gestion des entreprises, redressements, acquisitions
 - entreprises de haute technologie
 - stratégie et croissance de l'entreprise entrepreneuriale

Quelques définitions avant d'entrer dans le vif du sujet.

 Il existe un nombre important de définitions de l’entrepreneuriat, mais quelques


dimensions clés peuvent être retenues. Nous pouvons retenir les dimensions suivantes,
soit la création d’une nouvelle entreprise ou de son propre emploi; la création de
nouveaux produits ou processus; la prise de risque tant pour l’entrepreneur que pour
l’entreprise; l’innovation, quelle qu’en soit la forme; la création de valeur; la capacité de
l’entreprise à générer des profits, et à croître, le repérage et l’exploitation d’une ou de
plusieurs opportunités d’affaires et la mobilisation des ressources, qu’elles soient limitées
ou non.
 “Un entrepreneur est une personne imaginative, caractérisée par une capacité à fixer et à
atteindre des buts. Cette personne maintient un niveau élevé de sensibilité en vue de
déceler des occasions d'affaires. Aussi longtemps qu'il/elle continue d'apprendre au sujet
d'occasions d'affaires possibles et qu'il/elle continue à prendre des décisions modérément
risquées qui visent à innover, il/elle continue de jouer un rôle entrepreneurial.”
(Filion, 1988)
 L’entrepreneuriat est considéré comme un moyen permettant d’améliorer la compétitivité
d’un pays,de favoriser la croissance économique et d’accroître les possibilités d’emploi.
 Chercheurs et preneurs de décisions s’accordent pour dire qu’une économie
entrepreneuriale est une économie dynamique et innovatrice,c’est-à-dire qui expérimente
de nouvelles idées,de nouveaux produits ou processus,ce qui lui permet de se renouveler.
 De façon plus particulière, le concept de l’entrepreneuriat tient compte de l’impact sur le
milieu et de l’influence de ce milieu pour susciter le développement des entreprises en
fournissant ressources et conventions plus ou moins stimulantes.
 On peut le définir l’entrepreneuriat comme «l’action humaine, soutenue par le milieu
environnant, pour générer de la valeur sur le marché à travers la création ou le
développement d’une activité économique, évoluant avec cette valeur et finalement
affectant l’économie, et ce,dans le but de mieux répondre aux besoins individuels et
collectifs d’un territoire»

Qu’est-ce qu’un Entrepreneur selon Schumpeter?

Un entrepreneur est un agent éconmique dont la fonction est de produire de nouvelles


combinaisons productives. En ce sens l’Entrepreneur est un innovateur qui a le gout de la prise
de risque.

Qu’est ce que l’entrepreneuriat?

L’entrepreneuriat désigne l’action d’entreprendre, de mener à bien un projet. Souvent utilisé dans
le secteur des affaires, le terme entreprendre signifie créer une activité (économique} pour
atteindre un objectif, répondre à un besoin . Le créateur représente l’entrepreneur, soit le porteur
de projet.

Quelle est la différence entre entrepreneuriat et entreprenariat?

Le mot entrepreneuriat vient du mot entrepreneur, qui s’écrit donc avec les lettres “eu” et pas
avec “ a”: on n’écrit pas “entreprenar”.

Exemples:

L’entrepreneuriat aujourd’hui séduit de nombreux étudiants.

On peut expliquer cette confusion par le fait qu’on dénomme souvent les fonctions avec
le suffixe-ariat, comme “secrétariat” pour secrétaire, “notariat” pour notaire,
“actionnariat” pour actionnaire, ” partenariat” pour partenaire. Entreprenariat” pour
entrepreneuriat une remplacement courant.

Typologies entrepreneurs

On ne peut présenter le domaine de l'entrepreneuriat sans parler de typologies


d'entrepreneurs. L'intérêt pour les typologies est aussi grand chez les chercheurs que chez les
enseignants. Elles deviennent particulièrement utiles et stimulantes lors des études de cas sur les
entrepreneurs. Elles permettent d'aller plus loin dans l'analyse des éléments de cohérence de
chaque cas. Elles s'avèrent un outil utile dans un domaine où il existe un si grand diversité de
cas. Le nombre de typologies développées est considérable. Nous en avons retenu quelques-
unes. (Filion, 1988).
Collins, Moore et al. (1964) ont établi une distinction entre l'“entrepreneur administratif” et
l'“entrepreneur indépendant”. Smith (1967) a d'abord observé deux types d'entrepreneurs :
l'entrepreneur artisan et l'entrepreneur opportuniste ou entrepreneur d'affaires.

Laufer (1974) a suggéré quatre types d'entrepreneur, soit : le manager ou l'innovateur,


l'entrepreneur-propriétaire orienté vers la croissance, l'entrepreneur refusant la croissance mais
recherchant l'efficacité, l'entrepreneur artisan.

Chicha et Julien (1979) ont catégorisé les PME en trois types : traditionnelles, entrepreneuriales
(orientées vers la promotion), administratives (ou professionnelles). Scase et Goffee (1980) ont
aussi établi des catégories d'entreprises. Schollhammer (1980) a établi cinq types
d'entrepreneuriat corporatif : administratif, opportuniste, acquisitif, incubatif, imitatif.

Vesper (1980) a suggéré qu'il existe au moins 11 types d'entrepreneurs :

1. Travailleurs autonomes travaillant seuls, 2. Bâtisseurs d'équipes, 3. Innovateurs


indépendants, 4. Multiplicateurs de modèles existants, 5. Exploitants d'économies
d'échelle, 6. Rassembleurs de capitaux, 7. Acquéreurs, 8. Artistes qui
achètent et vendent, 9. Constructeurs de conglomérats, 10.
Spéculateurs, 11. Manipulateurs de valeurs apparentes.
CHAPITRE I
Le processus entrepreneurial

PLAN

• Intrduction
• Entrepreneuriat et processus Entrepreneurial
• Compétences et compétences Entrepreneuriales
• Vers une conceptualisation des compétences Entrepreneuriales requises dans les
différentes phases du processus Entrepreneurial

Introduction

Le champ de la recherche en entrepreneuriat a connu un essor considérable ces deux


dernières décennies. Ce développement considérable s’est traduit, entre autres, par la prise en
compte de l‟individu entrepreneur, en tant qu’acteur essentiel au déroulement du processus
entrepreneurial et par l’identification des déterminants du succès entrepreneurial. Jusqu’à la fin
des années 1980, les recherches ont mis en avant que les facteurs psychologiques et les traits de
personnalité de l’entrepreneur étaient les seuls facteurs déterminants de la réussite ou de l’échec
d’une entreprise nouvellement créée, et ce dans le cadre d’une approche purement descriptive
(Mc Clelland, 1961 ; Brockhaus et Horwitz, 1986; Gartner, 1988 ; Shaver et Scott, 1991).

Selon les tenants de cette approche par les traits, il s‟est avéré qu‟il semble impossible de
trouver chez un seul individu toutes les qualités que l‟on exige de lui pour réussir (Fonrouge,
2002 ). Sexton et Bowman (1985), Brockhaus et al , ainsi que Lorrain et Dussault (1998)
affirment d’ailleurs que les traits de personnalité et les motivations ne discriminent pas les
entrepreneurs qui réussissent de ceux qui échouent.

Dans les années 1990, les recherches se sont orientées vers la définition des entrepreneurs par ce
qu’ils font, c'est-à-dire par leurs actions et leurs comportements plutôt que par leurs traits
personnels. L’approche comportementaliste a ainsi vu le jour (Verstraete, 1999, Schmitt, 2003).
Elle suggère que ce sont les compétences qui constituent les meilleurs prédicteurs de la
performance des entrepreneurs (Chandler et Jansen, 1992 ; Herron et Robinson, 1993).

1. ENTREPRENEURIAT ET PROCESSUS ENTREPRENEURIAL

Malgré une certaine reconnaissance de la légitimité de l’entrepreneuriat en tant que


science à part entière (Saporta, 2003), la recherche dans ce domaine reste encore fragmentée,
voire éclatée. Il demeure encore pratiquement impossible d’obtenir une définition consensuelle et
de construire une théorie générale (Danjou, 2000 ; Hernandez, 2001 ; Fayolle, 2007).

De nombreuses approches (mentionnées dans le tableau ci-dessous) ont ainsi émergé au fil du
temps. Elles marquent, d’une part, l’évolution des conceptions et, d’autre part, la mouvance des
préoccupations dans le champ de l’entrepreneuriat, inscrivant les chercheurs dans des courants
de pensée ou des paradigmes distincts.

Ayant présenté ces différentes approches (fonctionnelle, individuelle et processuelle),


nous pouvons souligner l’existence de deux éléments fondamentaux au niveau de
l’entrepreneuriat: la création (d’un produit, d’un service, d’une activité, d’une organisation, de
valeur) et l’entrepreneur. En effet, Ronstadt (1984), Gartner (1985), Verstraete (2000) ainsi que
Brush et al (2003) avancent que chercheurs et praticiens, tenants du paradigme de création d‟une
organisation, associent assez souvent l’entrepreneuriat à l’acte d’entreprendre.

Hernandez (1999) met en exergue le rôle joué par l’entrepreneur et assimile l‟entrepreneuriat au
processus de création de l’entreprise par ce dernier. Il stipule que « l’entrepreneur est le sujet,
l’acteur, et la création de l’entreprise, le résultat de son action ». Par ailleurs, Verstraete (2003)
met en perspective la relation symbiotique existant entre l’entrepreneur et l’organisation qu’il
impulse.
Différemment, pour Bruyat (1993), l‟entrepreneuriat est une dialogique individu - création de
valeur nouvelle, dans une double dynamique de changement, pour l‟individu et pour
l’environnement concerné par la création de valeur nouvelle. Bruyat (1993, p.57) affirme que «
L’objet scientifique dans le champ de l’Entrepreneurship est le dialogique individu /création de
valeur ».

Selon Philippe Silberzahn,


Le modèle théorique classique du processus entrepreneurial est vu comme une séquence
distinguant entre d’une part la découverte d’une opportunité et d’autre part de celle-ci. La
découverte de l’opportunité suscite une intention d’entreprendre qui se traduit par la conception
d’un plan d’affaire.

Le processus entrepreneurial classique comporte donc quatre étapes :

Découverte de l’opportunité Intention d’entreprendre Planification

Mise en œuvre

2. COMPÉTENCES ET COMPÉTENCES ENTREPRENEURIALES

Partant d’une question centrale en entrepreneuriat : « Pourquoi certains entrepreneurs


réussissent-ils mieux que d’autres ? », Partant d‟une conception très générale qui stipule que la
compétence est une combinaison singulière de connaissances, de savoir-faire ,d’expériences et
de comportements s’exerçant dans un contexte, souvent professionnel, précis, les chercheurs
ont récemment transposé cette conception dans le champ de l‟entrepreneuriat. Ils se sont, par
ailleurs, penchés sur les assertions sémantiques de la notion de compétence, notamment perçue
en sciences de gestion, pour tenter d’appréhender celle de compétence entrepreneuriale.

Davidson (2003) a ainsi présenté la compétence entrepreneuriale comme un « comportement


intentionnel informé d’un individu ou d’une équipe, s’appuyant sur un éventail donné de
ressources et sur une volonté explicite de les utiliser, et qui a pour résultat final le succès
d’une initiative entrepreneuriale ».
Man et al (2002) mettent en avant que les compétences entrepreneuriales pourraient être
appréhendées comme l’ensemble des caractéristiques de haut niveau, représentant la capacité de
l’entrepreneur de réussir dans son métier. Ces compétences se traduisent donc en termes de traits
de personnalité, d’aptitudes et de connaissances influencées par l’expérience, la formation, le
statut social et d’autres variables d’ordre démographique.

Lampel (2001), quant à lui, stipule que les compétences entrepreneuriales représentent une
combinaison d’expérience et de compréhension intuitive des besoins des clients afin de tester et
de développer des opportunités, évaluer des situations fluides et complexes et vendre des
solutions orientées aux clients.

Ces différentes définitions appellent à l’identification des connaissances, savoir-faire et habiletés


nécessaires au bon déroulement du processus entrepreneurial, dans le cadre d’une perspective de
recherche cognitive axée sur l’analyse de la façon dont pense et agit l’entrepreneur au niveau de
chaque phase du phénomène entrepreneurial.

3. VERS UNE CONCEPTUALISATION DES COMPÉTENCES


ENTREPRENEURIALES REQUISES DANS LES DIFFÉRENTES PHASES
DU PROCESSUS ENTREPRENEURIAL

Dans une optique de compréhension et de modélisation du phénomène entrepreneurial,


nous allons fonder notre réflexion sur les travaux de Bruyat (1993), notamment la perspective
diachronique du processus entrepreneurial. Cette perspective suppose de prime abord que le
processus de création d’une entreprise ne se déclenche que si et seulement si l’entrepreneur se
situe au niveau de la zone de cohérence de sa Configuration Stratégique Instantanée Perçue -
CSIP- pour que son projet puisse apparaître et se développer (Bruyat, 1993 ; Fayolle, 2005 ;
Fayolle et Lassas-Leclerc, 2005).

Fayolle (2005, p.91) reprend la définition de Bruyat de la CSIP en stipulant qu’elle « exprime
des buts et des objectifs perçus à travers l’analyse conjointe de ses aspirations, de ses
compétences et ressources, et enfin, des possibilités de l’environnement [...]. La zone de
cohérence de la CSIP correspond donc à des actions qui sont perçues par l‟individu comme étant
souhaitables et possibles ».

Dans cette lignée, nous reprenons la modélisation du processus de création d’entreprise conçue
par Bruyat (1993). Cette modélisation stipule que la démarche entrepreneuriale est progressive
et évolutive dans le temps. Nous postulons, à cet effet, que le processus se déroule dans un laps
de temps plus ou moins long et qu’il peut suivre une grande diversité de trajectoires.

S’articulant autour de trois phases, le processus entrepreneurial se décline alors comme suit:
• Déclenchement du processus entrepreneurial
• Engagement total du créateur
• Survie - développement de l’entreprise créée

Les compétences entrepreneuriales requises et acquises durant chaque étape du processus


entrepreneurial

Déclenchement

*Aptitudes émotionnelles (motivation, volonté, tolérance au risque, autonomie)

*Aptitudes de perception des opportunités

*Compétences en maîtrise de l’information


*Capacité d’absorption

Engagement

*Compétences en gestion de la nouveauté, de l’ambiguïté et des paradoxes.

*Compétences en méthode et conduite de projet

*Propension à l’apprentissage

*Compétences en recherche, réunion et allocation des ressources requises

*Compétences entrepreneuriales en création

*Forte implication
Survie-Développement

*Compétences de consolidation

du positionnement du projet et/ ou de l’entreprise nouvelle

*Compétences de développement du projet et de l’entreprise nouvelle

*Compétences stratégiques

*Compétences sociales et relationnelles

A cet effet, il serait plus légitime de mentionner l’interdépendance et la complémentarité


existant entre les différentes typologies de compétences requises tout au long du processus
entrepreneurial, résonnant avec l’interdépendance requise entre les trois momentums de la
démarche entrepreneuriale.

L’entrepreneur doit donc, être en mesure de combiner intelligemment ces compétences multiples
mais complémentaires, dans une démarche progressive afin d’augmenter les chances de réussite
de son projet. Cette ingénierie combinatoire des compétences confère à l’entrepreneur une réelle
capacité de pilotage du processus entrepreneurial (Toutain et Fayolle, 2008).

CHAPITRE II

Thème 1 : L’entreprise : définition, finalités et classification


1. Définition
L’entreprise est une unité économique et juridique qui a pour principale fonction la production
de biens et services destinés à être vendus sur un marché. L’activité d’une entreprise peut être
décomposée en deux phases distinctes :
- l’activité productive, c’est à dire la création de biens ou services.
- l’activité de répartition des richesses en contrepartie des biens ou services.
a. L’entreprise en tant qu’unité de production
Par l’opération de production, l’entreprise transforme des flux d’entrée (Intrants ou Inputs) en
flux de sortie (Extrants ou outputs).
Les intrants peuvent être classés en trois catégories :
- Le travail fourni par le personnel de l’entreprise
- Le capital technique : bâtiments, matériels ……..etc.
- Les consommations intermédiaires c’est à les matières premières, les produits semi-finis,
énergie…..ou les services (publicité, transport, …etc.) incorporés au processus de production.
b. L’entreprise en tant qu’unité de répartition
La contrepartie de l’activité de production de l’entreprise se traduit par la vente.
Le produit de cette vente doit permettre à l’entreprise de :
- rémunérer les facteurs de production ;
- payer ses charges sociales et fiscales ;
- réaliser un surplus destiné à assurer son avenir.
Une fois les richesses sont créées, l’entreprise distribue les rémunérations aux agents qui ont
participé à la réalisation de la production. Ainsi :
- les employés perçoivent des salaires ;
- l’Etat, les organismes sociaux reçoivent les impôts et les cotisations sociales ;
- les prêteurs reçoivent des intérêts ;
- les apporteurs de capitaux reçoivent les dividendes ;
- l’entreprise garde pour elle les revenus non distribués.
2. Les finalités de l’entreprise
2.1. La notion de finalité
Les finalités, ou missions, de l’entreprise désignent les raisons pour lesquelles elle est acceptée
par son environnement. Ce sont des buts plus durables que les objectifs, avec des échéances
imprécises.
Elles répondent à des questions du type « que voulons-nous devenir ? », « quelles sont nos
motivations ? ». Les finalités contribuent à la cohésion de l’entreprise et orientent les décisions
stratégiques.
- Travail
Intrants PRODUCTION Extrants biens
- Equipements ou Services
- Consommations intermédiaires

2.2. Les différents types de finalités


A. Les finalités économiques
Sont au nombre de trois:
- produire et distribuer des biens et services aux entreprises ou aux consommateurs ;
- assurer la survie de l’entreprise et sa croissance excepté pour certaines entreprises qui sont
créées pour une mission précise, temporaire ;
- réaliser un profit.
B. Les finalités humaines
Elles concernent aussi bien les ambitions des dirigeants (prestige par exemple) que
l’épanouissement du personnel : bonnes conditions de travail, bien-être des salariés, participation
au pouvoir de gestion, etc.…
C. Les finalités sociales
Elles peuvent coexister avec les autres finalités dans la plupart des entreprises, mais pour
certaines, elles constituent des finalités primordiales: le service public ou l’indépendance
nationale sont des finalités principales des entreprises publiques.
3. Classification des entreprises
Il existe plusieurs façons de classifier une entreprise. Parmi lesquelles, on cite :
- la classification selon la nature économique ;
- la classification selon la taille ;
- la classification juridique.
3.1. La classification selon la nature économique
Cette classification peut se faire selon trois aspects :
- classification par secteur.
- classification par type d’opérations accomplies.
- classification selon la branche d’activité.
A. La classification par secteur
On distingue :
1- Le secteur primaire qui regroupe toutes les entreprises utilisant à titre principal le facteur
naturel. Il englobe l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc…
2- Le secteur secondaire qui réunit toutes les entreprises ayant comme activité la transformation
de matières premières en produits finis et englobe donc toutes les industries.
3- Le secteur tertiaire qui rassemble toutes les entreprises prestataires de services. Sa
composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n’appartient pas aux deux autres
secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de loisir, de crédit, d’assurance,
hôtellerie,…..
B. La classification selon le type d’opérations accomplies
Les opérations effectuées dans une entreprise peuvent être classées en 5 catégories :
1- Les opérations agricoles : ce sont des opérations dans lesquelles le facteur naturel est
prédominant.
2- Les entreprises industrielles : effectuent des opérations de transformation de la matière en
produits finis.
3- Les entreprises commerciales : réalisent les opérations de distribution des biens et assurent
la fonction de grossiste (c’est-à-dire l’achat en grande quantité directement chez le fabricant et la
vente en grande quantité au revendeur) ou de semi-grossistes (stade intermédiaire entre le
grossiste et le détaillant) ou de détaillants qui vendent directement au consommateur.
4 – Les entreprises de prestations de service : fournissent deux types de services :
- service de production vendue à d’autres entreprises : société d’étude, agences de publicité…
-service de consommation : entreprises rendant des services aux consommateurs (transport,
restaurants, locations…)
5- Les entreprises financières : réalisent des opérations financières à savoir : la création, la
collecte, la transformation et la distribution des ressources monétaires et des ressources
d’épargne. Elles sont constituées par les banques.
C. La classification selon la branche d’activité :
À la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe que les
entreprises fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens, entreprises de l’industrie
pharmaceutique, industrie…
Les entreprises d’une même branche ont pour points communs :
- l’usage d’une même technique ;
- l’utilisation des mêmes matières premières ;
- des intérêts communs dans certains domaines : ce qui leur permet de regrouper certaines de
leurs activités et de créer des services communs, notamment de recherche, d’achat ou de vente,
filiales communes.
3.2. La classification selon la taille
Les entreprises ont des tailles différentes. Selon sa dimension, l’entreprise va du simple atelier
jusqu’à la grande entreprise.
A. Effectif du personnel employé : selon ce critère, on distingue :
- les très petites entreprises (TPE) qui emploient moins de 5 employés ;
- les petites entreprises (PE) qui emploient un effectif compris entre 5 et 10 salariés ;
- les moyennes entreprises (ME) employant un effectif compris entre 10 et 100 salariés (ce
nombre peut aller à 500) ;
- les grandes entreprises qui emploient plus de 500 salariés.
B. Selon le chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaire permet d’avoir une idée sur le volume des transactions de l’entreprise avec
ses clients. L’importance d’une entreprise peut se définir par le volume de ses transactions. Ce
critère est important pour les raisons suivantes :
- Il est utilisé pour apprécier l’évolution des entreprises et pour les classer par ordre d’importance
selon leur chiffre d’affaires.
- Pour l’entreprise, il constitue un outil de gestion : la variation du chiffre d’affaires permet à
l’entreprise de mesurer la pertinence de ses méthodes de ventes. Ainsi, une baisse du chiffre
d’affaires est souvent interprétée comme un indicateur important de la mauvaise santé de
l’entreprise.
· Il est utilisé à des fins comparatives dans la mesure où il permet à l’entreprise de se positionner
par rapport aux autres entreprises de la même branche.
3.3. La classification juridique
Cette classification permet de distinguer entre :
A. Les entreprises du secteur public
1- Les entreprises publiques : ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité à l’Etat ; ce
dernier détient l’intégralité du capital, le pouvoir de gestion et de décision.
2- Les entreprises semi-publiques : ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics :
choix des investissements, niveau des prix, politique de l’emploi…etc, mais où des personnes
privées participent au financement et/ou à la gestion.
B. Les entreprises privées
On distingue :
1. L’entreprise individuelle qui appartient en totalité à une seule personne qui assure la gestion et
la direction.
2. La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre en
commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en vue de partager le bénéfice qui pourra
en résulter.
3. La coopérative réunit des personnes qui désirent mettre en commun leurs économies ainsi que
leurs compétences pour l’autosatisfaction des besoins spécifiques (logement, consommation)
sans chercher le profit.
Thème 2 : L’entreprise et son environnement
1. Définition de l’environnement de l’entreprise
C’est l’ensemble des facteurs extérieurs à l’entreprise et qui ont une influence sur elle.
On distingue :
- le macro-environnement : environnement général de l’entreprise qui intègre les aspects
sociologiques, économiques, juridiques, techniques … tant nationaux qu’internationaux.
- le micro-environnement : environnement spécifique de l’entreprise constitué de ses clients, de
ses fournisseurs, de ses sous-traitants, de ses concurrents…
2. Le macro-environnement de l’entreprise
Il existe de nombreux facteurs clés de cet environnement qui ont des conséquences pour
l’entreprise. Celle-ci doit les connaître pour agir efficacement. Par exemple, une entreprise qui
décide de lancer un nouveau produit doit savoir que la demande future est fonction de multiples
facteurs.
Démographiques Culturels Juridiques Economiques Technologiques
Structure par âge, État et évolution Règlement, Croissance État et évolution
natalité, mortalité, des valeurs et interdiction, économique, des connaissances,
projection future de la des croyances, conditions de évolution des nouveaux produits,
pyramide des âges… niveau garantie, prix, politique diffusion internationale
d’éducation… conditions de économiques de de l’innovation.
vente,…. l’Etat (impôt,
taux d’intérêt…)

3. Le micro-environnement de l’entreprise
Le micro-environnement de l’entreprise est constitué par ses partenaires sur le marché.
L’entreprise désirant connaître son environnement spécifique doit apprécier les différents aspects
le concernant. Cette étude de l’environnement spécifique constitue le contenu essentiel des
études de marché réalisées par les entreprises.
Les clients Les fournisseurs Les concurrents
- Identifier les besoins - Déterminer leur nombre -Déterminer les concurrents
- Déterminer leur - Evaluer leur taille et leur directs (biens similaires) et les
nombre pouvoir concurrents indirects (biens de
- Evaluer leurs forces -Apprécier les fournisseurs substitution)
et leur pouvoir qui disposent d’un -Apprécier leur force et leur
- Envisager les monopole… pouvoir
évolutions - Envisager les évolutions -Envisager les évolutions en
terme
de rapport de force
-Déterminer s’il est difficile
d’entrer
dans le secteur (barrières à
l’entrée) ou d’en sortir
(barrières à
la sortie)
Thème 3 : L’entrepreneur
1. Définition
Aujourd’hui, le Petit Robert donne trois définitions du mot « entrepreneur »:
La première définition fait référence à l’acte d’entreprendre: « est entrepreneur » celui qui
entreprend quelque chose.
La seconde voit dans l’entrepreneur «une personne qui se charge de l’exécution d’un travail ».
La troisième, dans une perspective économique, est entrepreneur «toute personne qui dirige une
entreprise pour son propre compte, et qui met en œuvre les divers facteurs de production (agents
naturels, capital, travail), en vue de vendre des produits ou des services ».
2. Typologie des entrepreneurs orientés vers l’action
Profil PIC: Pérennité, Indépendance et croissance
Profil CAP: Croissance, Autonomie et Pérennité.
3. Principales caractéristiques entrepreneuriales
• Désir d’accomplissement
• Recherche du pouvoir
• L’autonomie
• La confiance en soi
• Haut niveau d’énergie et de dynamisme
• Persévérance malgré les obstacles
• Tolérance au stress
• Capable de faire face à la concurrence
• Personne orientée vers l’action
• Innovateur
• Capacité de concevoir des projets, de conceptualiser et de se projeter dans l’avenir
4. Choix de l’idée de projet
Généralement la recherche de l’idée d’un produit ou d’un service servant à la création d’une
entreprise, peut se faire dans trois directions : la vie quotidienne, la vie économique ou la vie
professionnelle.
- La vie quotidienne : en observant son quotidien, on peut facilement trouver l’idée du projet
qu’on veut mettre en place. Ainsi, on peut identifier certains besoins pouvant être satisfaits par la
mise en place de produits ou services non commercialisés, ou copier une idée réussie et qui a été
réalisée par un ami, un voisin ou un parent.
- La vie économique : la consultation des revues et magazines nationales et internationales peut
constituer une source d’idées pour des opportunités nouvelles. Ainsi des idées pouvant être
transposées d’un pays à un autre, en l’état ou adaptées, en fonction du contexte de ce pays.
- La vie professionnelle : présente la troisième source possible d’identification des idées
entrepreneuriales puisque l’observation de son milieu professionnel peut permettre de découvrir
des produits ou services complémentaires à ceux commercialisés par son patron.
De même, on peut trouver une idée d’un projet entrepreneurial en empruntant les quatre voies
suivantes :
1. La commercialisation d’un produit ou service existant déjà sur le marché.
2. La mise en place d’un nouveau produit ou d’un nouveau service.
3. L’acquisition d’une franchise.
4. La reprise d’une entreprise.
Le tableau ci-après expose les avantages et les inconvénients de chaque option.
Option Avantages Inconvénients
Commercialisation d’un produit ou - Disponibilité des statistiques - Risque d’être copié.
service existant déjà sur le marché sur le produit ou le service. - Risque de saturation du marché.
- Possibilité d’amélioration de
l’existant.
Mise au point d’un - Bénéfice de la nouveauté. - Possibilité d’une mauvaise réaction du
nouveau produit - Coût peu élevé. marché.
ou service - Absence de données chiffrées sur le
produit ou le service.
Acquisition d’une - Avantage de l’expérience et - Dépendance vis-à-vis du franchiseur
franchise de la notoriété du franchiseur. (prix,
- Gain du temps. approvisionnements,…)
- Mise en place rapide. - Possibilité du rejet de la franchise par
le marché.
- Coûts élevés (droits d’entrée,
royalties,…)
Reprise d’une - Gain du temps. - Risque de changement des attitudes
entreprise - Activité déjà opérationnelle. des partenaires (banquiers,
fournisseurs, clients,…).
- Possibilité d’héritage d’une mauvaise
marque.

You might also like