DPS SK
DPS SK
Vers 1951, avant l’indépendance, la promulgation de l’ordonnance loi N° 19/49 du 1er mars 1951 portant
fixation de l’organisation administrative, a créé au sein de cette organisation une direction générale, la
septième direction chargée des services médicaux et ayant du point de vue fonctionnelle, cinq
directions, notamment la direction chargée du personnel, la direction chargée du budget, la direction
chargée de l’inspection de laboratoire et pharmacie, la direction chargée du service médico-social et
épidémiologique et la direction chargée de l’enseignement médical et paramédical.
Notons qu’à l’origine, la fonction de Directeur provincial de la santé n’était pas exclusivement exerce par
un médecin, mais aussi par tout professionnel de sante qui en avait la compétence. Tel en été le cas
entre 1960 et 1966 et même avant 1945 tout au début de l’implantation du système de sante au Congo
belge.
1. District du Sud-Kivu
Notons en passant que les territoires de Kalehe et Idjwi dépendaient du secteur médical de Kabare et
n’étaient dotes d’aucun hôpital mais plutôt de quelques dispensaires.
2. District du Maniema
secteur médical de Kindu avec un secteur médical et une direction médical, un sanatorium et un
hôpital de colonie etc.
secteur médical de Kibombo avec un CMC
secteur médical de Lubutu
secteur médical de Kasongo avec un institut de médecine tropicale et un hôpital
secteur médical de Kama-Kabambare avec léproserie
secteur médical de Pangi et enfin des dispensaires à Lusangi et Lokandu et pour la MGL Punia et
Kasese.
3. District du Nord-Kivu
Cependant, il existe un service médical chargé de l’organisation du contrôle technique des formations
médicales et pharmaceutiques ainsi que des organismes qui collaborent avec le service médical du
gouvernement après la date de l’indépendance. C’est dans ce sens que la direction provinciale des
services médicaux de la Province du Kivu fut créée.
En fait, après le départ des européens en 1960, s’y ajoutant une destruction méchante et une rupture
des plusieurs formations sanitaires suite à la rébellion muleliste de 1964 et, les hostilités d’un
mercenaire belge vers 1967, la direction provinciale de service médical du Kivu a été brulée et toutes les
archives possibles. Comme si cela ne suffisait pas, un pillage systématique surviendra encore une fois
avec l’avènement de l’AFDL par des inciviques rendant ainsi vide la division provinciale. Il est donc
difficile d’établir avec exactitude le vrai historique avec tous les points saillants.
De tout ceci, s’ajoute le découpage territorial de l’ancien Kivu en1990, trois nouvelles provinces à savoir
la province du Nord-Kivu, Sud-Kivu et celle du Maniema.
1.2. Localisation
La division provinciale de la sante du Sud-Kivu est située sur l’avenue Saïo , n°03, non loin du rond
point feu rouge, dans la ville de Bukavu, commune d’Ibanda, quartier Ndendere, province du Sud-Kivu
en République Démocratique du Congo.
Kivu.
A l’occasion d’un séminaire-atelier, les décideurs au niveau central, ont demandé à ce qu’on subdivise
les quatorze zones de santé en trente-quatre zones de santé selon les districts sanitaires disponibles
dans la province médicale du Sud-Kivu dont :
Le district sanitaire de Bukavu avec trois zones de santé dont Kadutu, Ibanda et Bagira,
Le district sanitaire du nord avec huit zones de santé dont Katana, Kabare, Miti-murhesa,
Bunyakiri, Idjwi, Kalehe, Kalonge et Minova,
Le district sanitaire du sud avec neuf zones de santé dont Uvira, Lemera, Ruzizi, Haut-plateaux,
Nundu, Fizi, Kimbi-lulenge, Minembwe et Itombwe,
Le district sanitaire du centre avec sept zones de santé dont Walungu, Mubumbano, Kaniola,
Kaziba, Nyantende, Nyangezi et Mwana ;
Le district sanitaire de l’ouest avec sept zones de santé dont Lulingu, Shabunda-centre, Kalole,
Mulungu, Kamituga, Kitutu et Mwenga.
améliorer la santé de la population en utilisant les moyens disponibles pour son bon
fonctionnement ;
planifier, exécuter et évaluer différents projets en rapport avec la santé au niveau de toute la
province ;
définir le domaine d’intervention de ses partenaires sanitaires en signant des protocoles d’accord
et de collaborations avec eux ;
planifier et organiser le fonctionnement des ITM dans la province ;
faire respecter la législation hospitalière et pharmaceutique ;
lutter contre le VIH/Sida, le MST et les maladies épidémiques ;
transmettre le rapport d’activités au ministère de la santé publique et assurer la liaison entre les
zones de santé et le ministère de la santé publique.
La DPS fait partie intégrante du ministère de la santé dont elle est une division provinciale. C’est une
grande maison qui compte actuellement en son sein treize bureaux et douze coordinations des services
spécialisés. La liste de bureaux s’établit comme suit :
Le premier Bureau : celui-ci se charge des services généraux et des ressources humaines. Il est
constitue de 4 cellules dont chacune possède ses différentes attributions bien définies.
La première cellule s’occupe de la gestion des dossiers des agents, le mouvement du personnel,
le recrutement et le problème d’Etat civil (naissance, maladie, mariage, décès, congés annuels, les
dossiers de fin carrière), l’assiduité au travail, la formation, la rémunération, le climat social au
travail, les conditions de vie au travail.
La deuxième cellule est chargée des finances et budget, de la comptabilité en général de la caisse
et des différentes prévisions budgétaires, contrôle de patrimoine immobilier, l’intendance et le
garage.
La troisième cellule s’occupe quant à elle, de la logistique (inventaire et entretien des bâtiments,
gestion de charroi automobile). Cette cellule est communément appelée « équipe d’entretien» et
renferme quelques ouvriers comme par exemple les mâcons, les peintres, les plombiers, les
Notons ici que la quatrième cellule devant se charger des actions sociales n’est pas encore
fonctionnelle.
Le quatrième bureau : celui-ci se charge de la lutte contre la maladie. Pour mieux atteindre son objectif,
il a comme ressources humaines : un médecin, un chef de bureau, deux infirmiers superviseurs, une
secrétaire et autres agents affilies au bureau et le service d’entretien. Il est aussi chargé de surveiller les
maladies à potentiel épidémiologique (ex : cholera, rougeole,…). Il est donc composé de treize cellules :
Le cinquième bureau : celui-ci se charge de soins de santé primaire, c’est un bureau du développement
de soins de santé primaires. Il est composé de quartes cellules :
cadres de district ou d’une zone de sante. Elle s’occupe aussi de la gestion quotidienne des soins
en province.
Le septième bureau : celui-ci est chargé d’étude de la planification. Il est composé de deux cellules à
savoir celle chargée de la planification et du programme et celle ayant le rôle de bureau d’étude et de
recherches.
la première cellule est chargée du laboratoire, de la sante publique et des services d’imageries
médicales ;
la deuxième cellule est chargée de la formation et de la recherche biomédicale ;
la troisième cellule est chargée du développement des services de sécurité sanguine ;
la quatrième cellule est chargée de la coordination provinciale du programme national de
transfusion sanguine.
Le dixième bureau : celui-ci est chargé de la famille et des groupes spécifiques. Il a à son sein trois
cellules : la santé de femmes, soins néonataux, santé des jeunes.
Le onzième bureau : celui-ci est chargé de la formation continue, il identifie les besoins en formation
continue, coordonne et assure la formation continue. Il sert à promouvoir les enquêtes pédagogiques et
à évaluer la formation. Assure le suivi de l’évaluation des agents formes et a former. Il organise les
stages et suivi de l’évaluation des agents formés et à former. Il organise les stages et ateliers de
formation.
Le douzième bureau : celui-ci est chargé de partenariat pour la santé. Il est chargé de :
En plus de treize bureaux ci-avant cités, la division provinciale de la santé compte cinq
coordinations spécialisées chacune dans son domaine et reparties comme suit :
la prise en charge des malades tuberculeux contagieux, c’est-à-dire les tuberculeux pulmonaires à
microscopie positive ;
l’augmentation du taux d’adéquation des nouveaux cas de lèpre ;
l’amélioration du programme de prévention des invalidités ;
la formation du personnel infirmier non forme qui doivent a leur tour former leurs collègues dans le
dépistage lèpre et tuberculose ;
approvisionnement régulier aux SC en médicaments contre la lèpre et la TBC ;
renforcement de l’intégration de dépistage et de prise en charge des lépreux et tuberculeux.
5. la coordination provinciale de lutte contre les IST et le sida : ce service est régi par un statut
spécial et collabore avec la direction chargée des épidémies. Au niveau provincial, cette
coordination collabore avec les coite provincial de lutte contre le sida étant encadre se
concertation et d’orientation de la politique provinciale de lutte contre le sida.
2. Organigramme
Les agents sous statut qui possèdent le numéro matricule et qui bénéficient du salaire donné par
le gouvernement lorsque ce dernier est disponibilité ;
Les agents appelés sous-contrats ou simplement les agents n’ayant pas le numéro matricule ou
La division provinciale de la santé possède des matériels nécessaires pour son bon fonctionnement.
Parmi ces matériels nous pouvons citer l’immeuble ou se déroule le travail, les matériels et mobiliers de
Bureau comme les ordinateurs, scanners, imprimantes, classeurs, onduleurs …