
C’est une simple lettre, communiquée fin janvier aux clubs affiliés à la Fédération française de gymnastique (FFGym). Ce courrier n’a pas encore été relayé sur le site Internet de l’instance, mais il est annonciateur d’une petite révolution dans ce sport très codifié : il autorise, à compter du 20 janvier, le port du short par-dessus le justaucorps pour les gymnastes féminines dans toutes les compétitions françaises.
La réforme concerne toutes les disciplines imposant cet habit moulant et échancré, comme la gymnastique artistique, rythmique ou encore acrobatique. Les hommes, quant à eux, doivent porter un haut moulant sans manches assorti d’un short ou d’un pantalon amples selon les agrès. Pour les femmes, le port d’un short était jusqu’ici pénalisé de 0,3 point, là où un podium se joue parfois à un dixième. Avec la nouvelle règle, il ne devra pas dépasser dix centimètres de long à partir de l’entrejambe.
C’est peut-être un détail pour les néophytes, mais ces dix centimètres suffisent à soulager de nombreuses gymnastes, notamment en période de menstruations. Une dérogation des juges pouvait parfois leur éviter de perdre des points, mais « cela revenait à montrer à tout le monde qu’elles avaient leurs règles », remarque Sandra Paulin, entraîneuse dans l’Essonne.
Il vous reste 77.39% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.