
« Je te jure, le premier Arabe que je croise sur la route, je lui mets un coup de casque. » C’est par cette phrase que l’été noir du XV de France a commencé, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2024. Prononcée dans les rues de Mendoza (Argentine) et publiée sur les réseaux sociaux par l’arrière Melvyn Jaminet après une victoire contre les Pumas, elle a provoqué un tollé et la mise à l’écart du joueur pour la tournée estivale des Bleus. Cependant, l’affaire a été quasi oubliée quelques jours plus tard, quand ses coéquipiers Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été accusés d’avoir violé une femme de 39 ans dans une chambre d’hôtel de la même ville.
Mardi 18 février, le non-lieu prononcé en première instance par le tribunal de Mendoza pour les deux rugbymans a été confirmé en appel – même si l’avocate de la plaignante a fait savoir qu’elle allait intenter un recours. Avant cette décision de justice, le Palois comme le Rochelais avaient repris depuis longtemps le cours de leur carrière, et même retrouvé le maillot du XV de France au début du Tournoi des six nations. Samedi 22 février (à 16 h 30), ce sera au tour de Melvyn Jaminet de fouler à nouveau les pelouses. L’arrière du Rugby Club toulonnais (RCT) sera sur le banc lors de la réception du Stade français, dans le cadre de la 17e journée du championnat de France.
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