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Basket : les Bleus se qualifient pour l’Euro 2025 en s’imposant en Croatie

Avec 16 points, le Monégasque Elie Okobo a fini meilleur marqueur de l’équipe de France, qui s’est imposée pour la cinquième fois en cinq matchs de qualification (83-80). Elle sera favorite de la compétition disputée du 27 août au 14 septembre dans quatre pays hôtes.

Le Monde avec AFP

Publié le 22 février 2025 à 01h43, modifié le 22 février 2025 à 12h47

Temps de Lecture 2 min.

Le Français Elie Okobo face au Canada, le 25 août 2023, à Djakarta, en Indonésie.

L’équipe de France masculine de basket a su éviter le piège croate en s’imposant (83-80) dans la bouillante salle Jazine de Zadar, vendredi 21 février, décrochant ainsi officiellement son billet pour l’Euro 2025.

En empochant leur cinquième victoire en cinq rencontres, les Bleus rejoignent le grand rendez-vous continental qui se disputera du 27 août au 14 septembre dans quatre pays hôtes – la Lettonie, la Finlande, la Pologne et Chypre.

Renforcés par le retour de certains pensionnaires d’Euroligue pour cette ultime fenêtre de qualifications – qui prendra fin lundi à Orléans contre la Bosnie-Herzégovine –, les Bleus ont dû batailler jusqu’au bout face à une équipe de Croatie qui se devait de l’emporter pour rester dans la course à la qualification.

Au cours d’une première période où ils étaient pourtant parvenus à prendre une avance de neuf points dans le deuxième quart-temps (32-23), les hommes de Frédéric Fauthoux, qui a succédé pendant l’automne 2024 à Vincent Collet, ne sont pas parvenus à se détacher. Le Croate Mario Hezonja, qui joue au Real Madrid, était déjà auteur de 16 points, alors que les Français, eux, avaient déjà perdu une dizaine de balles.

Répéter le sacre de 2013

Ne menant que 37 à 35 à la pause, les coéquipiers d’Isaïa Cordinier ont bien commencé le deuxième acte, parvenant à creuser un premier écart de dix points grâce à un panier de Timothé Luwawu-Cabarrot (12 points, 4 rebonds), arrivé en renfort après le renoncement d’Evan Fournier pour raisons personnelles. L’ailier de Vitoria, en Espagne, faisait partie des joueurs d’Euroligue qui pouvaient être rappelés pour cette fenêtre internationale. Tout comme le Monégasque Elie Okobo, qui s’est montré précieux et a terminé meilleur marqueur des siens, avec 16 points (ainsi que quatre rebonds et deux passes).

Avec l’aide de Bodian Massa (10 points, 7 rebonds), Amine Noua (13 points) et Okobo, à nouveau, les Bleus ont réussi à résister aux dernières tentatives de retour de la bande de Hezonja, auteur d’une grande performance avec un double double (37 points, 11 rebonds).

La fin de rencontre a été serrée, mais un ultime panier du milieu de terrain de Borna Kapusta, bien que superbe, ne changeait en rien le scénario de la rencontre. La Croatie disait adieu à l’Euro, quand les Bleus pouvaient avoir le sourire. Désormais, les vice-champions olympiques peuvent s’avancer vers la fin de l’été, où ils se présenteront en favori douze ans après l’unique sacre, en 2013, de l’équipe de France masculine, génération Tony Parker.

Avec ou sans Wembanyama ?

L’interrogation qui pèse à présent sur cet Euro concerne la présence ou non de Victor Wembanyama chez les Bleus. La perspective est plus que floue alors que la star tricolore de 21 ans a vu sa saison de NBA écourtée par la détection d’une thrombose veineuse à l’épaule droite. « Je sais à quel point il aime jouer et à quel point il lui sera difficile de rater une longue période », a déclaré Boris Diaw, manager général de l’équipe de France.

L’annonce faite jeudi par les San Antonio Spurs, le club dans lequel joue Wembanyama, a d’abord suscité une vive inquiétude, rappelant par exemple le cas de Chris Bosh, champion à deux reprises avec le Miami Heat, qui a été contraint de prendre sa retraite en juin 2017 à l’âge de 32 ans après avoir été touché par ce problème à plusieurs reprises.

Interrogé par Sports Illustrated, Hugh Gelabert, le chirurgien vasculaire qui a opéré avec succès Brandon Ingram en 2019 pour ce problème, estime, en se fondant sur les informations rendues publiques, que la situation du joueur français est « tout à fait différente » de celle qu’a vécue Chris Bosh. D’abord parce que, contrairement au cas de ce dernier, le caillot sanguin ne s’est pas formé au niveau des jambes, mais dans l’épaule.

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« Les caillots au niveau de l’épaule présentent généralement un risque plus faible et sont plus petits que les caillots au niveau des jambes », a expliqué ce professeur de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA).

Le Monde avec AFP

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