
Andrew Albicy s’agite sur le parquet du Palais des sports de Nanterre. En ce mercredi 19 février, l’équipe de France masculine de basket est à l’entraînement, deux jours avant un match contre la Croatie, à Zadar (vendredi, à 20 heures), dans le cadre des qualifications pour l’Euro 2025. Ballon à la main, le joueur donne des instructions, recadre et positionne ses coéquipiers. Andrew Albicy est pleinement investi dans son rôle de meneur de jeu. Il l’est tout autant dans celui de capitaine. Pourtant, il sait que cette double casquette n’est que temporaire, et qu’il devra l’abandonner dans quelques mois.
S’il devrait figurer parmi les sélectionnés pour le tournoi continental cet été (du 27 août au 14 septembre), il n’est, en effet, pas sûr qu’il soit titulaire à part entière durant la compétition. Les principaux « cadres » des Bleus seront alors de retour. Tout particulièrement ceux qui évoluent en NBA, la ligue nord-américaine de basket, ou en Euroligue et dont les clubs se refusent à libérer les joueurs pour les phases de qualification des compétitions internationales.
« C’est comme ça que j’ai gagné ma place » : à l’image d’Andrew Albicy, ce veto fait des heureux, car, les sélections nationales étant privées de tout ou partie de leurs meilleurs éléments, un certain nombre de joueurs bénéficient de l’appel d’air lors des « fenêtres internationales ». « Cela permet de mettre un pied en sélection et de gagner des points », résume Frédéric Fauthoux, le nouvel entraîneur des Bleus (depuis septembre 2024). Lors des matchs de l’équipe de France en novembre 2024, ils étaient ainsi cinq joueurs à fêter leur première sélection.
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