Tous ceux qui ont essayé ont vite arrêté. Depuis une quinzaine d’années, réaliser une double vrille est le rêve d’une partie des danseurs de break. Réalisée lors d’un passage au sol, elle consiste à se propulser d’une main et réaliser un tour et demi en l’air, quasiment à l’horizontal. Mais s’entraîner pour réussir cette figure acrobatique est dangereux : les chutes sur la tête, la nuque, l’épaule sont fréquentes. De nombreux pratiquants se sont déjà blessés.
En 2020, un danseur renommé a ravivé l’attention autour de cette figure en lançant un prix de 10 000 dollars pour qui arriverait à la réaliser. Une grande marque a ensuite organisé une compétition entre les meilleurs prétendants. Pendant deux ans, « Le Monde » a suivi leur préparation et leurs stratégies pour tenter de repousser un peu plus loin les limites du corps humain.
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Né aux Etats-Unis dans les années 1970, dans la vague du mouvement hip-hop, le breaking (aussi appelé « break ») vient d’intégrer les Jeux olympiques et sera donc représenté pour la première fois à Paris 2024.
Pour aller plus loin :
• « Faire kiffer les anges », Jean-Pierre Thorn, Agat Films & Ex Nihilo, 1996
• « Les promesses du sol », Raphaël Stora, Arte, 2017
• « Le hip hop, un mouvement populaire », Juliette Belanger & Rose-Amélie Da Cunha, 2023
• « Inside the circle », Marcy Garriott, La Sonrisa Productions Inc. , 2009
• « B-Boy Lilou, danseur sans frontières », Antoine Schirer, Le Monde, 2017
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