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L’arrestation de complices de Mohamed Amra, illustration de la bonne coopération judiciaire entre la France et le Maroc

La collaboration entre Paris et Rabat connaît un « coup de boost » depuis la fin de la crise bilatérale. L’arrestation de deux Français, complices présumés du narcotrafiquant Mohamed Amra, à Marrakech, en est un exemple, alors que le nombre des commissions rogatoires internationales exécutées au Maroc à la demande de la France augmente.

Par  (Casablanca (Maroc), correspondance)

Publié hier à 06h00, modifié hier à 11h54

Temps de Lecture 3 min.

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Le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, et le premier ministre français, François Bayrou, à l’hôtel Matignon, le 22 février 2025.

Selon une source proche du dossier, la réaction marocaine a été « extrêmement rapide, de l’ordre de quelques heures ». Dimanche 23 février, sur demande française, Alan G. et Albinou D. sont interpellés à Marrakech. Les deux ressortissants français sont soupçonnés d’être les complices de Mohamed Amra, arrêté la veille à Bucarest, au terme de neuf mois de cavale. L’évasion du narcotrafiquant, lors de l’attaque du fourgon qui le transportait entre la prison d’Evreux et le tribunal de Caen, le 14 mai 2024, avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires, faisant du fugitif l’homme le plus recherché de France.

Nés en Normandie, comme Mohamed Amra, Alan G. et Albinou D. sont sous le coup d’une quinzaine de chefs d’accusation, dont celles de meurtre, tentative de meurtre et évasion en bande organisée. Ils faisaient l’objet d’une notice rouge d’Interpol et étaient sous le coup de mandats d’arrêt internationaux émis par les autorités françaises.

Placés en rétention dans le royaume, les deux hommes devraient être prochainement extradés vers la France. « La procédure diplomatique de demande de remise est en cours », a précisé le parquet, lundi. Au cours d’une conférence de presse, le même jour, la procureure de Paris a remercié les « autorités policières et judiciaires impliquées dans l’entraide pénale internationale », citant notamment le Maroc, dont notre source française assure que la coopération judiciaire avec la France connaît un « coup de boost » depuis la fin de la crise bilatérale, en 2024.

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