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Programme d’éducation à la sexualité à l’école : ministère et syndicats trouvent un compromis

Après de vifs débats, le Conseil supérieur de l’éducation, qui réunit ministère et organisations représentatives, a trouvé un terrain d’entente en réintégrant notamment au texte, selon des sources syndicales, des mots comme « homophobie » et « transphobie ». Le programme a été voté à l’unanimité jeudi.

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Publié le 30 janvier 2025 à 18h00, modifié le 31 janvier 2025 à 08h20

Temps de Lecture 2 min.

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Elisabeth Borne, ministre de l’éducation nationale, à l’Elysée, à Paris, le 29 janvier 2025.

Est-ce le début de l’apaisement ou un court répit dans une bataille idéologique qui dépasse les sphères éducatives ? Le Conseil supérieur de l’éducation a adopté, jeudi 30 janvier, à 60 voix pour et aucune contre, le projet de programme sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars). Une unanimité rare – sous les applaudissements – au sein de cette instance, qui réunit le ministère de l’éducation nationale, les syndicats, les usagers et partenaires de l’école. Le texte doit permettre de rendre effectives les trois séances annuelles prévues par la loi de 2001 et suivies aujourd’hui par une minorité d’élèves.

Depuis que Pap Ndiaye, alors ministre de l’éducation nationale, a saisi le Conseil supérieur des programmes en juin 2023, ce premier programme fait l’objet de polémiques et d’atermoiements face à des points de vue irréconciliables. Les milieux conservateurs et réactionnaires s’opposent à cette « éducation à la sexualité », qui doit, selon eux, rester dans la sphère familiale. A l’inverse, les cercles éducatifs, comme les associations de défense des droits de l’enfant ou des personnes LGBT, jugent ce programme indispensable pour lutter contre l’exposition précoce aux contenus pornographiques, la montée du sexisme ou les violences sexuelles dont sont victimes les enfants.

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