Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Education à la sexualité à l’école : les derniers arbitrages d’Elisabeth Borne

Après plusieurs polémiques, la nouvelle mouture du projet de programme sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité tente de trouver un point d’équilibre en réduisant les occurrences sur l’identité de genre, sans supprimer le terme, et en parlant de puberté de manière progressive à partir du CM1.

Par  et

Publié le 23 janvier 2025 à 10h39, modifié le 23 janvier 2025 à 17h13

Temps de Lecture 5 min.

Article réservé aux abonnés

La ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, à Paris, le 21 janvier 2025.

Après des mois de controverses et d’atermoiements, le premier programme scolaire de l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars) arrive à l’une des dernières étapes de son élaboration : son examen devant le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) est prévu le 29 janvier.

Jeudi 23 janvier, sur France Inter, la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, a défendu ce texte « absolument indispensable » dans un contexte où, rappelle-t-elle, « un enfant est victime d’agression sexuelle toutes les trois minutes », où « deux millions de mineurs sont exposés à des contenus pornographiques sur Internet » et où « le sexisme augmente ». Le programme se veut « attentif » à « apporter les bonnes informations en fonction de l’âge de l’élève », affirme l’ancienne première ministre.

Les crispations sont, pour l’heure, redescendues d’un cran par rapport à novembre 2024. Au cœur de la controverse d’alors, portée par des associations d’extrême droite et de droite catholique, figurait l’équilibre entre le rôle de l’école et celui de la famille dans l’éducation à la vie sexuelle ; l’âge d’introduction de notions comme la puberté ; et surtout la place de l’expression « identité de genre » dans les programmes.

Il vous reste 84.58% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.