Depuis que les feux se sont déclarés, mercredi, une personne est morte et environ 2 000 personnes ont fui les zones autour de la ville d’Ofunato, dans la région boisée d’Iwate, dans le nord-est du Japon, ont signalé les autorités du pays dimanche 2 mars.
Plusieurs se sont réfugiées chez des amis ou des parents, et plus de 1 200 ont été conduites vers des abris, ont-elles ajouté. Les flammes ont aussi endommagé plus de 80 bâtiments. Selon l’Agence de gestion des incendies et des catastrophes du Japon, 1 200 hectares ont déjà été ravagés. La cause du sinistre n’est, pour l’heure, pas connue.
« Nous cherchons encore à déterminer la surface qui a été touchée, mais c’est la plus importante depuis 1992 », a assuré, samedi, à l’Agence France-Presse, un porte-parole de l’agence. A l’époque, un incendie avait détruit 1 030 hectares à Kushiro, sur l’île de Hokkaido, dans le nord de l’Archipel.
Samedi, 1 700 pompiers étaient mobilisés pour tenter d’éteindre les flammes qui continuent à faire rage, comme le montrent des images aériennes de la chaîne publique NHK.
1 300 feux de forêt en 2023
En 2023, le Japon a connu environ 1 300 feux de forêt, concentrés sur la période de février à avril, lorsque l’air s’assèche et que les vents se lèvent. Le dernier incendie en date dans la préfecture d’Iwate a été alimenté par des « vents violents », a rappelé le maire d’Ofunato, Kiyoshi Fuchigami.
L’année 2024 a aussi été la plus chaude jamais enregistrée au Japon, selon l’Agence météorologique japonaise, sur fond de phénomènes extrêmes se multipliant dans le monde en raison du changement climatique.
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