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Le Viaduc, ensemble de bâtiments construits sur le lac de la Sourderie à Montigny-le-Bretonneux en 1981 par l’architecte Ricardo Bofill, le 11 janvier 2025.
FLORIAN THÉVENARD POUR « LE MONDE »

Prendre l’air en RER : de la forêt domaniale de Dourdan à l’architecture monumentale de Saint-Quentin-en-Yvelines

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Publié le 26 janvier 2025 à 06h00, modifié le 27 janvier 2025 à 10h59

Temps de Lecture 4 min.

La longue ligne C du RER parisien a de nombreux embranchements. A l’ouest de Paris, elle dessert Pontoise, Versailles-Château-Rive-Gauche et Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), et, plus au sud, Massy-Palaiseau, Dourdan-la-Forêt et Saint-Martin-d’Etampes (Essonne). Sur le papier, le plan de cette ligne symbolisée par du jaune a une forme géométrique étonnante, pleine de circonvolutions autour du cœur de la capitale. Elle fut la première ligne de RER entièrement exploitée par la SNCF, et a vu le jour dès 1980.

Commençons le voyage par le sud-ouest, avec Dourdan-la-Forêt, une des gares terminus situées dans le département de l’Essonne. A environ cinquante kilomètres de Paris, cette station, plus fréquentée en semaine, aide à la desserte de l’hôpital de Dourdan et d’un lycée tout proche. A peine descendu, c’est surtout un très bel espace vert qui attrape le passager.

On entre presque instantanément dans un parcours en sous-bois, à l’ombre de chênes centenaires et de châtaigniers. Ancienne forêt royale devenue aujourd’hui domaniale, Dourdan est gérée par l’Office national des forêts. Située à l’extrémité nord-est du plateau de la Beauce, elle est traversée par la vallée de l’Orge, qui sépare le massif de Saint-Arnoult, au nord, de celui de l’Ouÿe, au sud.

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