Indissociable de la chaîne des puys qui la domine, Clermont-Ferrand, la capitale de l’Auvergne, logée dans sa cuvette, offre, des Gaulois à Bibendum, une histoire richement mise en valeur.
Jour 1
9 heures. Pierres noires et roches blondes

Un trait d’union peut-il changer un destin ? Le jour où, au XIIe siècle, les deux cités voisines de Clermont et de Ferrand en adoptèrent un, Clermont-Ferrand vit le jour. Cette unification voulue par Louis XIII déplaça le tribunal de Montferrand vers un centre-ville aujourd’hui dominé par la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption (1), église romane devenue gothique à laquelle Viollet-le-Duc adjoignit ces deux tours de façade qui jaillissent de la butte centrale. Les frères Goncourt la baptisèrent méchamment « cathédrale des charbonniers ». C’est méconnaître le saisissant effet que produit cette masse noire de pierre de Volvic, faisant face, au bout d’une longue rue, au puy de Dôme qui se dresse dans le lointain.
Il vous reste 86.31% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.