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« Un seul œil », de Michèle Pedinielli : « Exprimer la tristesse qui m’habitait »

L’écrivaine a rédigé la cinquième enquête de sa détective niçoise, Ghjulia Boccanera, sous le coup de deuils personnels : une catharsis.

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Publié le 22 février 2025 à 08h00

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Dans les rues du vieux Nice.

« Un seul œil », de Michèle Pedinielli, L’Aube, « L’aube noire », 288 p., 18,90 €, numérique 14 €.

Les premières pages d’Un seul œil ont été écrites d’un trait, sitôt le volet précédent de la série Boccanera terminé. Depuis son premier livre, publié en 2018, Michèle Pedinielli met en scène Ghjulia Boccanera, dite « Diou », détective privée niçoise en Doc Martens qui enchaîne les enquêtes, animée d’une rage particulière contre les injustices (violence patriarcale, situation des migrants, agressions homophobes…). Une fois le point final posé, elle laisse mûrir l’enquête suivante. Cette fois-ci, le suspense de la scène finale du volume qu’elle venait de boucler, Sans collier (L’Aube, 2023), était trop fort : Michèle Pedinielli ne pouvait laisser son héroïne au pied du lit où gisait son âme sœur, plongée dans le coma après une curieuse chute. Cinq pages ont jailli ainsi pour écrire la suite. Elles sont restées intouchées dans son ordinateur durant un an.

Entre-temps, le deuil s’est invité dans la vie de l’autrice avec trois décès en quelques mois : sa chienne, un ami cher et sa mère, dans cet ordre, raconte-t-elle. « Je n’avais pas envie de laisser le personnage de Dan en plan. Et cette situation dramatique pour Ghjulia Boccanera résonnait avec la mienne. Elle m’a permis d’exprimer la tristesse qui m’habitait. Quand j’ai repris cette histoire, je savais que j’allais écrire un livre sur l’effondrement », confie la Niçoise, assise dans un café de la place Garibaldi, dans sa ville.

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