Après les massacres menés le 7 octobre en Israël, l’Etat hébreu désigne un ennemi qu’il entend détruire : le Hamas. Depuis, une campagne de bombardements massifs et une opération terreste ont été lancées dans la bande de Gaza, présentée comme le repaire des terroristes. Pourtant, le Hamas n’est pas seulement un groupe terroriste qu’on pourrait combattre militairement. Il est d’abord une organisation religieuse et politique. Par ailleurs, une partie de ses dirigeants ne sont pas présents à Gaza mais vivent en dehors, au Qatar ou en Egypte notamment. Si les massacres perpetrés le 7 octobre marquent une violence inédite face à Israël, le Hamas avait pourtant plusieurs fois tenté de mener des négociations et accordé des concessions, peu suivies d’effets.
Sources
- Leila Seurat, « Révolution dans la révolution au Hamas », Orient XXI, 1er mai 2017
- Sarah Daoud, L’adhésion de la Palestine à la Cour pénale internationale : une stratégie en vue de la reconnaissance, L’Harmattan, coll. « Bibliothèque de l’IrREMMO », mars 2018
- Sarah Daoud, « Baconi Tareq, Hamas contained : the rise and pacification of Palestinian resistance », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, 2020
- Sophie Pommier, « La stratégie à quitte ou double du Hamas », Orient XXI, 16 octobre 2023
- Service Infographie, Romain Imbach et Pierre Breteau, « Israël-Palestine : un siècle de conflit en cartes et dates-clés », Le Monde, 2023
- « Crisis Context and Impact », Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, 2023
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