Des véhicules de l’ONU, au sud du Liban, le 23 janvier 2025.
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Proche-Orient : la Force intérimaire des Nations unies au Liban dénonce un possible « crime de guerre » après l’incendie de l’un de ses véhicules

Une voiture de la Finul a été incendiée sur la route menant à l’aéroport international de Beyrouth qui était bloquée vendredi soir par des partisans du Hezbollah. Un officier a été blessé, a rapporté la force internationale, qui exige une « enquête immédiate ».

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Le 15/02 à 05:36

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Le 14/02 à 23:11 Liban

Les autorités libanaises condamnent « fermement » l’attaque contre la voiture de la Finul à Beyrouth

Le premier ministre libanais, Nawaf Salam, a fermement condamné l’attaque contre la voiture de la Finul à Beyrouth et l’armée libanaise a promis d’agir « avec fermeté pour empêcher toute atteinte à la paix civile et interpeller les fauteurs de troubles ». L’identité des personnes ayant mis le feu au véhicule n’est pas encore connue.

L’agression est survenue alors que des dizaines de partisans du Hezbollah ont bloqué vendredi pour le deuxième soir de suite cette route menant à l’aéroport international de Beyrouth, dans la banlieue sud de la capitale, un bastion du mouvement pro-iranien. Jeudi soir, ces partisans disaient protester contre une décision d’interdire l’atterrissage de deux avions iraniens, selon l’Agence nationale de l’information et un responsable de l’aéroport.

Le Hezbollah n’a pas réagi dans l’immédiat mais son allié, le mouvement Amal, dirigé par le chef du Parlement, Nabih Berri, a dénoncé une « attaque contre le sud du Liban ». « Les blocages de routes, où qu’ils aient lieu, constituent une atteinte à la paix civile », a ajouté le mouvement dans un communiqué. La chaîne Al-Manar du Hezbollah a accusé « des éléments anarchiques et incontrôlés » de provoquer « un chaos aux objectifs douteux sur la route de l’aéroport, incluant des barrages routiers et l’incendie de panneaux publicitaires », sans directement mentionner l’incendie du véhicule.

Jeudi soir, un responsable à l’aéroport avait déclaré à l’Agence France-Presse que les autorités libanaises avaient demandé à l’aéroport d’informer la compagnie nationale iranienne Mahan Air qu’il ne pouvait accueillir deux de ses vols à destination de Beyrouth, sans en préciser les raisons. Israël a accusé à plusieurs reprises le Hezbollah d’utiliser le seul aéroport du Liban pour transférer des armes d’Iran. Le Hezbollah et les responsables libanais ont nié ces accusations.

Le 14/02 à 22:12 Urgent

La Force de l’ONU au Liban dénonce un possible « crime de guerre » 

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a exigé une enquête « immédiate » vendredi après qu’un officier a été blessé dans l’incendie d’un véhicule sur une route bloquée par des partisans du Hezbollah près de Beyrouth.

« Ce soir, un convoi de la Finul transportant des soldats de la paix vers l’aéroport de Beyrouth a été violemment attaqué, et un véhicule a été incendié. Le commandant adjoint sortant de la Finul, qui rentrait chez lui après la fin de sa mission, a été blessé », fait-elle savoir dans un communiqué sur Telegram.

« Nous exigeons une enquête complète et immédiate de la part des autorités libanaises et que tous les responsables soient traduits en justice », a ajouté la Finul, dénonçant une « violation flagrante du droit international » qui peut être assimilée à un « crime de guerre ».

« Nous sommes choqués par cette attaque scandaleuse contre des soldats de la paix qui oeuvrent à restaurer la sécurité et la stabilité dans le sud du Liban en cette période difficile », a ajouté la Finul. « La force de maintien de la paix continue de mener à bien sa mission visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le sud du Liban, conformément à son mandat stipulé dans la résolution 1701 du Conseil de sécurité », conclut-elle.

Le 14/02 à 21:19 Liban

Au Liban, une voiture de l’ONU brûlée sur la route de l’aéroport bloquée par des partisans du Hezbollah

Une voiture de la Force des nations unies au Liban (Finul) a été incendiée sur la route menant à l’aéroport international de Beyrouth qui était bloquée vendredi soir par des partisans du mouvement Hezbollah, a rapporté l’Agence France-Presse.

L’armée libanaise s’est déployée autour d’une voiture calcinée portant le sigle de l’ONU, à quelques dizaines de mètres de partisans du Hezbollah, qui avaient fermé la route menant à l’aéroport. L’identité des personnes ayant mis le feu au véhicule n’était pas connue dans l’immédiat. Dans un communiqué, l’armée a promis d’agir « avec fermeté pour empêcher toute atteinte à la paix civile et interpeller les fauteurs de troubles ».

Des pompiers éteignent un véhicule de la Finul en feu, incendié par des manifestants, sur la route menant à l’aéroport international de Beyrouth, le 14 février 2025.
Le 14/02 à 21:00 L’essentiel

L’essentiel de l’actualité au Proche-Orient vendredi 14 février à 21 heures

  • Israël a annoncé avoir reçu les identités de trois otages israéliens, tous binationaux, devant être libérés samedi de la bande de Gaza, conformément aux termes de l’accord de cessez-le-feu, après plusieurs jours d’incertitude quant à la poursuite de la trêve.
  • Le Club des prisonniers palestiniens a indiqué que 369 détenus palestiniens seraient libérés samedi par Israël. « Au total, 36 condamnés à la perpétuité devraient être libérés dans le cadre du sixième échange, 24 d’entre eux seront expulsés, en plus des 333 prisonniers de la bande de Gaza arrêtés après le 7 octobre » 2023, a déclaré à l’AFP le président de l’ONG, Abdallah Zeghari.
  • Un responsable du Hamas a dit s’attendre à ce que la deuxième phase des négociations entre le mouvement islamiste palestinien et Israël commence « en début de semaine prochaine ». Les médiateurs – le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte – espèrent les entamer « la semaine prochaine à Doha », a indiqué une source proche des négociations. Cette deuxième étape est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant une dernière phase consacrée à la reconstruction de Gaza.
  • Un sommet de cinq pays arabes doit se tenir le 20 février en Arabie saoudite pour répondre au très décrié plan du président américain Donald Trump d’une prise de contrôle de la bande de Gaza et du déplacement de sa population en Egypte et Jordanie voisines. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, s’est déclaré jeudi ouvert à toute autre proposition des pays arabes sur l’après-guerre à Gaza.
  • Emmanuel Macron a mis en garde contre le plan américain pour Gaza dans une interview au Financial Times parue vendredi. Expulser les Gazaouis serait « extrêmement dangereux, a prévenu le président français. Pour moi, la solution n’est pas immobilière. C’est une solution politique ».
Le 14/02 à 19:40 Bande de Gaza

Le Hamas dit s’attendre à ce que la deuxième phase des négociations commence « en début de semaine prochaine »

Un responsable du Hamas, Taher Al-Nounou, a indiqué vendredi s’attendre à ce que la deuxième phase des négociations indirectes sur l’accord de trêve dans la bande de Gaza entre le mouvement islamiste palestinien et Israël commence « en début de semaine prochaine ».

Une autre source proche des négociations a déclaré à l’Agence France-Presse que « les médiateurs [avaient] informé le Hamas qu’ils espéraient entamer la deuxième phase des négociations la semaine prochaine à Doha » au Qatar, l’un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte.

Le 14/02 à 18:06 Bande de Gaza

Un sommet arabe à Riyad est prévu le 20 février pour répondre au plan Trump sur Gaza, selon l’AFP

L’Arabie saoudite doit accueillir, le 20 février, un sommet de cinq pays arabes pour élaborer une réponse commune au plan de Donald Trump de vider Gaza de ses habitants pour reconstruire le territoire sous contrôle américain, selon l’Agence France-Presse (AFP) citant une source saoudienne. Ce sommet, qui réunit, aux côtés de l’Autorité palestinienne, les dirigeants de l’Arabie saoudite, de l’Egypte, des Emirats arabes unis, du Qatar et de la Jordanie « doit examiner en profondeur le plan de Trump et élaborer une réponse arabe », a expliqué cette source.

Il aura lieu quelques jours avant celui prévu le 27 février en Egypte, a précisé une autre source, proche du gouvernement saoudien. La rencontre à Riyad va souligner le rejet d’un « déplacement des Gazaouis » et de leur « transfert » hors de ce territoire, selon la même source, ajoutant que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ou son premier ministre, Mohammad Mustafa, participeraient au sommet de Riyad.

Les pays arabes ont rejeté unanimement le plan du président américain et toute perspective de déplacement des Palestiniens hors de leurs terres. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré jeudi que les Etats-Unis étaient ouverts aux propositions des pays arabes sur le sort du territoire palestinien. Il a dit espérer pouvoir discuter de ces idées lors d’une tournée qui doit le mener en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, mais aussi en Israël.

Le 14/02 à 17:05 En photos 📷

Au Yémen, des milliers de personnes manifestent en solidarité avec les Palestiniens de Gaza

Des manifestants, principalement des partisans des houthistes, se rassemblent en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, à Sanaa (Yémen), le 14 février 2025.
Le 14/02 à 16:31 Urgent

Trente-six prisonniers condamnés à perpétuité et  333 prisonniers de la bande de Gaza libérés samedi, selon le bureau d’information des prisonniers palestiniens

Le bureau d’information des prisonniers palestiniens, géré par le Hamas, a annoncé que « 36 prisonniers condamnés à la réclusion à perpétuité » et « 333 prisonniers de la bande de Gaza » arrêtés après le 7 octobre seraient libérés samedi par les autorités israéliennes. Cette déclaration survient après que le Hamas et le Jihad islamique palestinien ont publié les noms des trois otages israéliens qui doivent être libérés lors de ce sixième échange depuis l’accord de cessez-le-feu.

Le 14/02 à 15:59 Pour approfondir

Les Emirats arabes unis rompent le front arabe face à Donald Trump

Par Hélène Sallon

Lecture : 3 min.

Une note dissonante s’est fait entendre dans le front uni opposé par les Etats arabes à la proposition du président américain, Donald Trump, le 4 février, de déplacer de force deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza. Interrogé sur l’existence d’une contre-proposition arabe pour la reconstruction de l’enclave palestinienne, Yousef Al-Otaiba, l’influent ambassadeur des Emirats arabes unis à Washington, indétrônable à ce poste depuis 2008, a exprimé des doutes.
Le 14/02 à 15:52

Un ex-otage israélien dit avoir été « affamé » par le Hamas pendant sa captivité

Un ex-otage israélien, récemment libéré de Gaza, a déclaré vendredi avoir été « affamé et torturé » par des combattants du Hamas pendant sa captivité.

« Quand j’étais à Gaza, je vivais dans la peur constante, j’avais peur pour ma vie et ma sécurité », a déclaré Keith Siegel, un Israélo-Américain libéré le 1er février, dans une déclaration vidéo adressée au président américain, Donald Trump.

L’otage israélien Keith Siegel, drapé du drapeau et accompagné de sa femme Aviva (à sa gauche), descend d’un hélicoptère militaire au centre médical Sourasky de Tel-Aviv (Ichlov) le 1er février 2025.

« Les terroristes m’ont donné des coups de pied, m’ont craché dessus et m’ont retenu sans eau, sans lumière et sans air à respirer », a-t-il ajouté. « J’étais torturé, à la fois physiquement et émotionnellement. »

De son côté, la mère de l’otage Liri Albag récemment libérée a déclaré au journal israélien Yediot Aharonot que sa fille n’avait parfois rien à manger pendant des jours, et « parfois ils mangeaient de la nourriture pour les ânes ».

Les conditions d’hygiène étaient réduites au « minimum » et les ravisseurs de sa fille se moquaient d’elle en lui montrant des vidéos où apparaissaient des hommes retenus en otage battus et maltraités par leurs geôliers, a déclaré Shiri Albag.

Le 14/02 à 15:05 Iran

Téhéran accuse Israël de perturber son trafic aérien avec le Liban

L’Iran a accusé vendredi Israël d’avoir perturbé les vols Téhéran-Beyrouth, après l’interdiction faite jeudi à deux avions iraniens d’atterrir dans la capitale libanaise.

« La menace du régime sioniste [Israël] à l’encontre d’un avion de ligne transportant des citoyens libanais a perturbé les vols normaux à destination de l’aéroport de Beyrouth », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, dans un communiqué.

Le 14/02 à 14:35

Israël confirme avoir reçu les identités des otages devant être libérés samedi

Le bureau du premier ministre israélien, Benymain Nétanyahou, a annoncé vendredi avoir reçu les identités de trois otages israéliens devant être libérés de le bande de Gaza, samedi, dans le cadre de l’accord de trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Les otages sont Sacha Trupanov, ressortissant israélo-russe, Sagui Dekel-Chen, israélo-américain, et Yaïr Horn, israélo-argentin, précise le bureau dans un communiqué.

Le 14/02 à 13:21

Le Hamas confirme que trois otages israéliens au total vont être libérés samedi

Des combattants palestiniens des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans le centre de la bande de Gaza, le 7 février 2025.

Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, ont confirmé vendredi que trois otages israéliens au total seraient libérés samedi de Gaza, incluant un otage retenu par son allié du Jihad islamique.

« Dans le cadre de l’échange de prisonniers [prévu par l’accord de trêve avec Israël], les Brigades Al-Qassam ont décidé de libérer les prisonniers [otages] israéliens suivants demain samedi », signale un message diffusé par son porte-parole, Abou Obeida, sur Telegram.

Les otages ont été enlevés en Israël par le Hamas lors de son attaque du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. Sur 251 personnes alors emmenées de force à Gaza, 73 s’y trouvent toujours, dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée israélienne.

Selon les termes de l’accord de cessez-le-feu, 33 otages présents dans la bande de Gaza doivent être libérés d’ici au début de mars, contre 1 900 Palestiniens détenus par Israël.

Le 14/02 à 12:51

Le Jihad islamique palestinien annonce qu’il va libérer un otage israélien samedi

La branche armée du Jihad islamique palestinien, mouvement allié du Hamas, a fait savoir vendredi qu’elle libérerait un otage israélien de Gaza samedi, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu avec Israël. « Nous avons décidé de libérer [un] prisonnier israélien », a déclaré le porte-parole des Brigades Al-Qods, Abou Hamza, dans un communiqué.

Le 14/02 à 12:26

Quatorze enfants palestiniens arrivent en Italie pour être soignés

Quatorze enfants palestiniens, la plupart atteints de cancer, ont été transportés par avion en Italie pour y être soignés, comme des dizaines d’autres avant eux depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a signalé vendredi le ministère des affaires étrangères italien.

Les enfants et leurs familles, 45 personnes au total, avaient traversé mercredi la frontière à Rafah pour passer en Egypte, où ils ont subi des contrôles médicaux à l’hôpital italien du Caire.

Ils sont arrivés à bord d’un avion de l’armée italienne à l’aéroport romain de Ciampino, où ils ont été accueillis jeudi soir par le chef de la diplomatie Antonio Tajani.

Le traitement des enfants malades fait partie des efforts de l’Italie pour promouvoir la paix et le dialogue dans la région, a-t-il affirmé vendredi.

Le 14/02 à 10:22

La Croix-Rouge se dit « très inquiète » de la situation des otages à Gaza

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a facilité les échanges d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens entre Israël et le Hamas, s’est dit vendredi, dans un message sur X, « très inquiet des conditions de vie des otages » retenus depuis plus de seize mois dans la bande de Gaza.

« Nous avons toujours répété que les opérations de libération et de transfert devaient se dérouler dans la dignité et en toute sécurité. Le CICR poursuivra ses efforts pour que tous les otages soient libérés, jusqu’à ce que le dernier d’entre eux soit rendu », a ajouté la Croix-Rouge.

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas le 19 janvier, les deux parties, avec l’aide du CICR, ont procédé à cinq échanges d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

Lors du cinquième échange, le 8 février, le Hamas a forcé trois otages à remercier leurs ravisseurs devant des Palestiniens rassemblés pour assister à leur libération dans la bande de Gaza.

L’état de santé de ces otages, très affaiblis physiquement, a choqué leurs proches et nombre d’Israéliens, ce qui a incité le CICR à demander au Hamas de veiller à ce que les échanges à venir se déroulent dans un cadre plus privé et plus digne.

Le 14/02 à 10:17

Israël attend la libération de trois otages du Hamas

Le Hamas doit fournir, vendredi, aux autorités israéliennes le nom des trois otages qu’il compte libérer samedi contre des détenus palestiniens.

Après plusieurs jours d’incertitude et des menaces de la part des deux camps qui ont fait craindre la reprise des combats, le mouvement islamiste palestinien s’est dit prêt, jeudi, à respecter le calendrier convenu dans l’accord de trêve, laissant présager un nouvel échange – le sixième depuis que les armes se sont tues le 19 janvier.

Selon la télévision Extra News, proche de l’Etat égyptien, une médiation menée par l’Egypte et le Qatar a permis de « surmonter les obstacles » qui mettaient en danger le cessez-le-feu.

L’accord « dispose clairement que trois otages vivants doivent être relâchés samedi par les terroristes du Hamas », a déclaré jeudi David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien. « Nous avons déjà amassé des forces à l’intérieur et autour de Gaza, donc si ces trois-là ne sont pas relâchés (…) d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin », a-t-il averti.

Le 14/02 à 08:44 Pour approfondir

Rassemblées dans divers collectifs, des mères de militaires engagés dans la bande de Gaza ces derniers mois sont mobilisées contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, pour que soit maintenu le cessez-le-feu et ainsi éviter que leurs « enfants meurent ». Depuis octobre 2023, 405 soldats ont été tués dans l’enclave.

En Israël, des mères de soldats en guerre contre la guerre

Par Raphaëlle Rérolle

Lecture : 4 min.

Avant d’ouvrir la porte de sa maison, dans une petite rue tranquille de Jérusalem, Noorit Felsenthal Berger prévient : « Attention, la chienne est enthousiaste. » De fait, Joyal est un gros animal débordant d’ardeur. Incapable de contenir cette exubérance, sa maîtresse la considère cependant avec reconnaissance. « C’est son énergie qui nous a sauvé la vie en 2024, quand nous étions en plein cauchemar. » Chaque jour, durant cette année sombre, son mari et elle ont tremblé pour deux de leurs trois fils mobilisés à Gaza, dans les rangs de l’armée israélienne. Jusqu’au moment où, rejoignant d’autres mères de conscrits (la durée du service militaire est passée de deux ans et huit mois à trois ans depuis le début de la guerre) et de réservistes (ils sont 400 000), la psychologue clinicienne a décidé de battre le rappel pour exiger un arrêt des hostilités.

Le 14/02 à 02:30 Urgent

Expulser les habitants de Gaza serait « extrêmement dangereux », prévient Emmanuel Macron

Le président français, Emmanuel Macron, a mis en garde, dans une interview au Financial Times parue vendredi, contre la proposition de son homologue américain, Donald Trump, de reconstruire la bande de Gaza après avoir expulsé sa population vers les Etats arabes voisins.

Expulser les Gazaouis serait « extrêmement dangereux », prévient M. Macron. « Pour moi, la solution n’est pas immobilière. C’est une solution politique. »

Le contexte

Live animé par Aurélie Collas

Image de couverture : Des véhicules de l’ONU, au sud du Liban, le 23 janvier 2025. ALI HANKIR / REUTERS

Ce direct a aussi été animé par Anne Porquet, Julien Lemaignen, Sandra Favier, Marie Pouzadoux, Agnès Gautheron, Cécile Bouanchaud, Romain Del Bello, Charlotte Herzog, Anna Villechenon, Violette Robinet.

Pour approfondir :

Retrouvez tous les épisodes de la série « Syrie : la saga des Al-Assad » :

Retrouvez notre précédent direct en suivant ce lien.

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