Le message que Londres voulait envoyer au monde, samedi 1er mars, est clair : il s’agit de renouveler un soutien sans faille à Volodymyr Zelensky, malgré la violente altercation entre le président ukrainien et son homologue américain, la veille à la Maison Blanche.
Le premier ministre britannique, Keir Starmer, est venu au-devant du dirigeant humilié, samedi vers 17 h 30, quand ce dernier a franchi les grilles de Downing Street. Il lui a donné une chaleureuse poignée de main, s’attardant devant les caméras, avant de l’inviter à franchir le seuil de la résidence officielle du chef du gouvernement pour une rencontre bilatérale qui se voulait en contraste total avec la brutalité déployée par Donald Trump et son vice-président, J. D. Vance, dans le bureau Ovale.
« Nous nous tiendrons aux côtés de l’Ukraine le temps qu’il faudra », a déclaré M. Starmer. M. Zelensky, qui est arrivé directement de Washington, samedi matin, est convié, dimanche, à un sommet européen de crise à Londres et il devrait être reçu par le roi Charles III. Selon The Sun, la rencontre avec le souverain se déroulera à Sandringham, dans le Norfolk. Un geste hautement signifiant, les autorités britanniques n’ignorant rien de la fascination de Donald Trump pour la famille royale et la pompe monarchique.
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