
La remise des corps de quatre otages israéliens, mercredi 26 février, et la libération dans la foulée de plus de 600 prisonniers palestiniens ont scellé la fin de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza. La question se pose désormais d’un passage à la deuxième phase, censée mener à de nouveaux échanges de captifs et à un retrait total des forces israéliennes déployées dans l’enclave. Dans un entretien accordé au Monde et à d’autres médias francophones, Majed Al-Ansari, porte-parole du ministère des affaires étrangères du Qatar, l’un des trois Etats garants de l’accord avec les Etats-Unis et l’Egypte, fait part de son pessimisme.
Où en sont les négociations pour la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu ?
Les négociations devaient débuter le seizième jour de la première phase (au début de février), conformément à l’accord signé entre les deux parties. Mais ces discussions n’ont pas débuté. Nous n’avons pas encore reçu de délégation israélienne ni de réponse officielle d’Israël concernant l’ouverture de cette nouvelle phase. Nous arrivons au quarante-deuxième jour, soit le dernier jour de la première phase, et nous craignons que les paramètres de l’accord ne soient plus respectés. Cela signifie que l’accord peut s’effondrer à tout moment. Nous travaillons en étroite collaboration avec l’administration Trump pour éviter cela.
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