
La Mark 84 est une bombe de fabrication américaine entrée en service lors de la guerre du Vietnam. Pesant près de 1 tonne, elle produit un fort effet de souffle et disperse des milliers de fragments dans un rayon de 1 kilomètre. Une cargaison de quelque 1 800 de ces bombes est arrivée dimanche 16 février en Israël en provenance des Etats-Unis, après avoir été longtemps bloquée par l’administration de l’ancien président, Joe Biden.
C’est peut-être ce à quoi le premier ministre de l’Etat hébreu, Benyamin Nétanyahou, faisait référence, quand il s’est exprimé, samedi soir, dans une conférence de presse, après une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, de passage en Israël : « Nous avons une stratégie commune, et nous ne pouvons pas toujours partager les détails de cette stratégie avec le public, y compris le moment où les portes de l’enfer seront ouvertes, comme elles le seront sûrement si tous nos otages ne sont pas libérés », a-t-il déclaré. Après l’échange, le 15 février, de 3 otages contre plus de 360 prisonniers détenus par Israël, le Hamas détient encore 73 Israéliens, dont au moins 35 seraient morts, selon l’armée de l’Etat hébreu.
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