
Une note dissonante s’est fait entendre dans le front uni opposé par les Etats arabes à la proposition du président américain, Donald Trump, le 4 février, de déplacer de force deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza. Interrogé sur l’existence d’une contre-proposition arabe pour la reconstruction de l’enclave palestinienne, Yousef Al-Otaiba, l’influent ambassadeur des Emirats arabes unis à Washington, indétrônable à ce poste depuis 2008, a exprimé des doutes.
« Je ne vois pas d’alternative à ce qui est proposé. Vraiment pas. Et donc si quelqu’un en a une, nous sommes heureux d’en discuter, nous sommes heureux de l’explorer, mais elle n’a pas encore fait surface », a affirmé le diplomate durant le Sommet mondial des gouvernements, à Dubaï, mercredi 12 février. Il a ajouté que les Emirats arabes unis « essaieraient » de trouver un terrain d’entente avec l’administration Trump. « Je pense que l’approche actuelle va être difficile, a-t-il déclaré. En fin de compte, nous sommes tous dans une quête de solutions. Nous ne savons simplement pas encore où cela va nous mener. »
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