Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

En Afrique du Sud, un G20 vidé d’une grande partie de sa substance par l’absence des Etats-Unis

Alors que le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, était absent du G20 la semaine dernière, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, fait de même et boude la réunion de ses homologues des finances en Afrique du Sud.

Par 

Publié le 25 février 2025 à 17h30, modifié le 26 février 2025 à 11h01

Temps de Lecture 2 min.

Article réservé aux abonnés

Le directeur général du Trésor national sud-africain, Duncan Pieterse, à droite, avant la séance plénière d’ouverture de la réunion des députés des finances et des banques centrales du G20 au Centre international des congrès du Cap, au Cap, en Afrique du Sud, le 24 février 2025.

Une réunion du G20, mais pour quoi faire ? Le sommet du G20 des ministres des finances, qui doit se dérouler en Afrique du Sud les 26 et 27 février, se fera en l’absence du plus influent d’entre eux. Scott Bessent, le nouveau secrétaire au Trésor américain, ne se rendra pas au rendez-vous. Officiellement, il a un agenda trop chargé, et notamment un rendez-vous avec Donald Trump.

Cette absence fait suite à celle, remarquée, de Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, qui a refusé de même de se rendre à Johannesburg lors de la réunion du G20 des ministres des affaires étrangères, les 20 et 21 février. Il n’avait même pas avancé le prétexte d’un agenda trop chargé, menant au contraire une charge frontale contre l’Afrique du Sud, qui préside cette année la réunion.

« L’Afrique du Sud fait de très mauvaises choses », avait attaqué le chef de la diplomatie américaine sur X. M. Rubio y accusait le pays d’« utiliser le G20 pour promouvoir “la solidarité, l’égalité et la durabilité” [titre officiel choisi pour cette réunion] », ainsi que la lutte contre le changement climatique. Il estime aussi que le gouvernement sud-africain discrimine les Afrikaners, les descendants des colons européens, avec une loi d’expropriation injuste. « Mon travail est de soutenir les intérêts nationaux de l’Amérique, pas de gaspiller l’argent des contribuables ou d’aider à l’antiaméricanisme », concluait M. Rubio.

Il vous reste 59.37% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.