Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Couacs et mauvais tempo à la Philharmonie

Près de trois ans de retard, un coût qui a triplé : le complexe musical parisien connaît une gestation laborieuse.

Par 

Publié le 18 novembre 2013 à 13h28, modifié le 04 décembre 2014 à 16h41

Temps de Lecture 6 min.

Article réservé aux abonnés

Maquette de la future salle, dont l'astucieuse modularité permettra d'accueillir 3 500 spectateurs.

Le « 12-09-2012 » : la date illumine le « fronton » de la maquette de l'architecte Jean Nouvel, lauréat du concours de la Philharmonie de Paris. Au programme du concert (imaginaire) prévu pour fêter, à cette date, l'ouverture du complexe musical, la Symphonie n° 7 d'Antonin Dvorak. Nous sommes en avril 2007, à un mois de l'élection présidentielle, l'optimisme est alors de mise. Paris va enfin disposer d'une salle de concerts classiques à la mesure de son prestige : 2 400 places offrant un confort d'écoute et de vision inégalé.

Lire l'article : Des inquiétudes aussi pour le fonctionnement

L'architecte français sait-il que l'œuvre orchestrale du compositeur tchèque, choisie fictivement pour accompagner l'inauguration, est la plus tragique d'entre toutes, « capable de remuer le monde, et Dieu veuille qu'elle le fera », exhortait Dvorak en son temps ? Une sentence qui semble aujourd'hui prémonitoire.

Automne 2013. Les rêves ont depuis longtemps été coulés dans le béton. Sise dans le Nord parisien, à la lisière du Parc de La Villette, la Philharmonie poursuit sa lente gestation, après avoir failli ne pas exister au-delà d'un mur de soutènement de 12 mètres enveloppant un trou de 120 000 m3. On parle maintenant d'une ouverture, au mieux, en janvier 2015. Soit plus de deux ans de retard. Du reste, l'Orchestre de Paris, futur résident de cette philharmonie, préfère terminer sa saison 2014-2015 à la salle Pleyel.

Il vous reste 82.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.