
Deux explosions ont retenti jeudi 27 février à l’issue d’un meeting du groupe armé M23 à Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo, auquel participait l’un de ses chefs, Corneille Nangaa, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).
« Le président Félix Tshisekedi a appris avec peine la mort de plusieurs compatriotes » dans ces explosions et « condamne fermement cet acte terroriste odieux », a fait savoir la présidence congolaise sur X.
Une foule compacte était rassemblée pour ce meeting sur la place de l’Indépendance de Bukavu, chef-lieu de la Province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC, ravagé par trois décennies de conflit.
Le M23, mouvement antigouvernemental qui a repris les armes en 2021, soutenu selon des experts de l’ONU par des troupes rwandaises, s’est emparé de Bukavu le 16 février, après avoir conquis, à la fin de janvier, Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, voisine.
Une première explosion a provoqué la panique et la fuite des spectateurs, avant qu’une deuxième explosion retentisse.
Selon des journalistes de l’AFP sur place, Corneille Nangaa, figure de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), une coalition politico-militaire à laquelle appartient le M23, avait quitté la tribune et la place de l’Indépendance au moment des explosions.
Contribuer
Réutiliser ce contenu