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Burkina Faso : trois djihadistes condamnés à la prison à vie pour les attaques de mars 2018

Deux assauts contre l’état-major de l’armée et l’ambassade de France avaient fait huit morts, le 2 mars 2018 à Ouagadougou. L’opération avait été revendiquée par le groupe GSIM, lié à Al-Qaida.

Le Monde avec AFP

Publié le 26 février 2025 à 15h05, modifié le 26 février 2025 à 15h29

Temps de Lecture 1 min.

Des soldats burkinabés sécurisent les rues de Ouagadougou après les deux attaques contre l’état-major des armées et l’ambassade de France, le 2 mars 2018.

Trois personnes ont été condamnées à la perpétuité pour une double attaque en mars 2018, ayant visé simultanément l’état-major des armées burkinabées et l’ambassade de France à Ouagadougou, faisant 8 morts et 85 blessés, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Huit accusés étaient jugés au pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes terroristes du tribunal de grande instance de Ouagadougou, qui a rendu son verdict mardi dans la capitale burkinabée. Ils étaient poursuivis pour « actes terroristes », « complicité d’assassinats » et « complicité de tentative d’assassinats ».

Trois d’entre eux ont été condamnés à la réclusion à perpétuité, a annoncé le parquet du tribunal de grande instance de Ouagadougou, joint par l’Agence France-Presse. Ils ont reconnu leur rôle dans cette attaque et leur appartenance à un groupe djihadiste. Deux autres accusés, qui finançaient les activités du groupe, et un troisième qui exerçait la profession de couturier au profit des membres du groupe, ont été condamnés à des peines allant de 10 ans à 21 ans de prison ferme, selon la même source. Les deux derniers prévenus ont été relaxés au bénéfice du doute, poursuit le parquet.

Plus de 26 000 morts en dix ans

Le 2 mars 2018, la capitale burkinabée avait été ciblée pour la troisième fois en deux ans par une double attaque coordonnée visant simultanément l’état-major des armées burkinabées et l’ambassade de France. Huit militaires burkinabés avaient été tués lors de cette opération, revendiquée par le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (GSIM), lié à Al-Qaida, et 85 personnes avaient été blessées. Par ailleurs huit assaillants avaient été tués. Les djihadistes, qui portaient des tenues militaires, avaient utilisé un véhicule bourré d’explosifs pour pénétrer dans l’enceinte de l’état-major.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à de nombreuses attaques de groupes armés djihadistes, sur la majeure partie de son territoire. Ces violences ont fait plus de 26 000 morts, selon l’ONG Acled qui recense les victimes de conflits dans le monde. Plusieurs centaines de milliers de Burkinabés ont fui leur pays. Le Burkina Faso est dirigé depuis septembre 2022 par une junte militaire, avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré.

Le Monde avec AFP

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