Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

La Tunisie dit sa « stupéfaction » à la suite de critiques de l’ONU sur les droits humains

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a dénoncé la « persécution » des opposants dans le pays et a appelé les autorités « à respecter le droit à la liberté d’opinion et d’expression ».

Le Monde avec AFP

Publié le 25 février 2025 à 10h04, modifié le 25 février 2025 à 11h45

Temps de Lecture 1 min.

Le président tunisien, Kaïs Saïed, à Tunis, le 21 octobre 2024.

La Tunisie a dit sa « profonde stupéfaction » après qu’elle a été critiquée par le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, qui a dénoncé la « persécution » des opposants dans le pays.

« La Tunisie n’a pas besoin de souligner son attachement à la protection des droits de l’homme », a affirmé le ministère des affaires étrangères tunisien dans un communiqué en arabe, en français et en anglais publié sur Facebook dans la nuit de lundi 24 à mardi 25 février. « La Tunisie pourrait donner des leçons à ceux qui pensent être en position de faire des déclarations ou donner des leçons », a-t-il ajouté.

Mardi 18 février, le Haut-Commissariat avait appelé les autorités tunisiennes à « cesser toute forme de persécution des opposants politiques et à respecter le droit à la liberté d’opinion et d’expression ». Il avait aussi demandé « la libération immédiate, pour des raisons humanitaires, de celles et ceux qui sont d’un âge avancé et qui souffrent de problèmes de santé ».

Le lendemain, Sihem Bensedrine, l’une des militantes des droits humains les plus connues du pays, détenue depuis août 2024, avait été remise en liberté. La septuagénaire reste toutefois poursuivie et interdite de voyager.

Régression des droits et des libertés

Depuis le coup de force de l’été 2021 par lequel Kaïs Saïed s’est octroyé les pleins pouvoirs, l’opposition et des ONG tunisiennes et étrangères dénoncent une régression des droits et des libertés en Tunisie.

Le ministère des affaires étrangères tunisien a assuré que le renvoi des accusés mentionnés par l’ONU s’était fait « pour des crimes de droit public qui n’ont aucun lien avec leur activité partisane, politique ou médiatique, ou avec l’exercice de la liberté d’opinion et d’expression ».

Lire aussi (2023) | Article réservé à nos abonnés En Tunisie, la lente descente aux enfers d’Ennahda

Des dizaines de personnalités politiques, dont le chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi, ainsi que des hommes d’affaires et des journalistes, sont actuellement en détention. La majorité d’entre eux sont poursuivis pour complot « contre la sûreté de l’Etat ». M. Ghannouchi a notamment été condamné à vingt-deux ans de prison au début de février. Un procès très attendu, connu sous le nom d’« affaire du complot contre la sûreté de l’Etat », doit en outre s’ouvrir le 4 mars.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.