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Le Sénégal et la rébellion de Casamance signent « un accord important » pour la paix

Il s’agit de viser une paix définitive dans cette région sud du pays, théâtre d’un conflit vieux de plus de quarante ans.

Le Monde avec AFP

Publié le 24 février 2025 à 15h59, modifié le 24 février 2025 à 16h17

Temps de Lecture 1 min.

Des séparatistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en Gambie, en février 2022.

Les nouvelles autorités du Sénégal et la rébellion indépendantiste de Casamance (sud) ont signé dimanche 23 février à Bissau un « accord important » visant une paix définitive dans cette région, théâtre d’un conflit de plus de quarante ans, a rapporté lundi la chaîne nationale sénégalaise, la RTS.

L’accord a été signé par le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lors d’une visite dimanche matin à Bissau, où il a rencontré des membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), sous la médiation du président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo.

Démobilisation des rebelles

Ces pourparlers sont les premiers rendus publics entre les indépendantistes et les nouvelles autorités sénégalaises élues en mars 2024. Les deux parties ont conclu, « après trois jours de travaux, un accord important qui constitue un très grand pas vers la paix en Casamance », a déclaré M. Sonko, cité par la RTS. Cet accord, qui s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris pour pacifier la région, prévoit notamment la démobilisation des rebelles et leur réinsertion effective dans la société.

La Casamance, séparée de la majeure partie du reste du territoire sénégalais par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes y ont pris le maquis avec un armement rudimentaire après la répression d’une marche du MFDC en décembre 1982.

Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie, le conflit a persisté à petits feux. Ces dernières années, les autorités sénégalaises ont entrepris de réinstaller les déplacés après avoir annoncé la destruction de plusieurs bases rebelles, notamment à la frontière avec la Guinée-Bissau.

Le dernier accord annoncé avait été conclu en août 2022 à Bissau entre l’Etat sénégalais et un chef militaire rebelle, César Atoute Badiate, à la suite d’une médiation du président bissau-guinéen.

Le Monde avec AFP

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