Language Status

Language Policy and Planning is a complex endeavor that requires the intervention of different participants at different levels. In the onion metaphor which they use to represent language policy and planning, Ricento and Hornberger compare these participants and levels to onion layers. These levels together with the processes in which the policy is made permeate and interact with each other to varying degrees. They include legislation and political processes, states and supranational agencies, institutions and classroom practitioners. This desk-based research article discusses these 'layers' and the different roles which they play in language policy and planning in Rwanda, with a focus on the 2008 language-in-education policy. The article points to a unidirectional top-down approach, to lack of coordination in the way the layers work and interact and to a very limited role of classroom practitioners and practices in the language policy and planning process in Rwanda. These practitioners are conceptualized as mere implementers of policies decided on higher offices, which has negative effects on the effectiveness of the policies and their implementation.

The article is devoted to the historical formation, development and decline of the Scottish Gaelic language. Its present status as minority, but official, language of Scotland and activities being implemented by the Scottish government for its preservation are outlined. The peculiarities of the current language situation in Scotland are revealed, statistical data on the speakers of Scottish Gaelic are presented and analyzed

Le choix de la langue ou des langues utilisées pour enseigner a toujours été, dans les différents systèmes éducatifs, un enjeu éminemment politique. Longtemps abordée sous le seul angle des politiques étatiques nationales, cette question subit aujourd'hui l'influence de facteurs et acteurs multiples et plus ou moins présents suivant les contextes : perspectives d'employabilité et de circulation professionnelle, obligation de résultats et de reddition des comptes, privatisation et diversification de l'offre de formation, jeu des stratégies familiales, internationalisation des politiques éducatives, mais aussi, selon les cas, réaffirmations monolingues centralisatrices ou reconnaissance de langues minorisées, minoritaires ou régionales dans la scolarisation. Question plus que jamais politique donc, mais les décisions sont le fait d'acteurs divers, tant privés que publics, et peuvent différer selon les filières et niveaux du cursus, de l'école enfantine à l'enseignement supérieur. Les contributions rassemblées dans ce dossier 70 de la Revue internationale d'éducation de Sèvres rappellent aussi l'incidence durable de facteurs historiques et géopolitiques et les tensions internes qui peuvent en résulter. Dans un contexte donné, si le choix répond toujours à des considérations de nature politique, il s'effectue notamment par l'intermédiaire de l'arsenal législatif dont disposent l'État et les pouvoirs publics, arsenal qui s'étend de la Constitution d'un pays, aux lois, aux règlements et aux directives particulières. Dans les régimes pluralistes, le parlement est une arène particulièrement importante pour une plus grande ouverture ou une fermeture envers les langues. Ensuite, une fois que le politique a fixé le cadre et l'orientation, à chaque niveau du système

Au Burkina Faso, une trentaine de langues nationales sont utilisées officiellement pour l'alphabétisation des adultes. Les premières initiatives en matière d'alphabétisation remontent à 1967. Dans les premiers moments, les principaux porteurs de cette initiative sont les structures privées, les missions religieuses chrétiennes et les ONG, l'État ne s'intéressant à la question qu'à travers la création des centres de formation des jeunes agriculteurs en 1974. À partir de cette date, les actions en faveur de l'éducation des adultes n'ont cessé d'être menées.

Revue internationale d'éducation de Sèvres 70 | décembre 2015 Les langues d'enseignement, un enjeu politique Le bilinguisme à Singapour, un défi pour la politique éducative Bilingualism in Singapore: a challenge for education policy El bilingüismo en Singapur : un desafío para la política educativa

V prispevku se s stanjem na področju oblikovanja slovenske jezikovne infrastrukture ukvarjam kot z jezikovnopolitičnim vprašanjem. Prispevek prinaša analizo aktualne pravne, finančne in organizacijske ureditve področja, predstavlja pa tudi ključne izsledke o infrastrukturnih potrebah uporabnikov, kot so bile prepoznane na podlagi analize in interpretacije podatkov iz ankete, izvedene v okviru projekta Jezikovna politika Republike Slovenije in potrebe uporabnikov. The article deals with Slovene language infrastructure as a language-policy issue. It presents an analysis of the current legal, financial and organizational arrangements in the field of language infrastructure, as well as key findings on users' infrastructural needs, as identified on the basis of the analysis and interpretation of data from the survey conducted within the framework of the Language Policy of the Republic of Slovenia and the Needs of Users project.

O objetivo deste artigo é analisar implicações, no tocante à gestão democrática e princípios do ensino laico, da crescente oferta de matrículas da Educação Infantil por meio de convênios das redes municipais com organizações ou instituições confessionais. Trata-se de estudo documental e bibliográfico, procedendo-se à análise interpretativa da legislação nacional brasileira, especialmente documentos relacionados à educação, com bibliografia complementar atinente às temáticas em tela. Considera-se que esses convênios implicam efetivos ou potenciais riscos de retrocessos em relação a direitos garantidos pela Constituição Federal de 1988. Os impactos desses convênios extrapolam o âmbito da educação escolar, com repercussões nas esferas política, econômica e cultural para toda a sociedade.

This article examines the role of Livonian in present-day Latvia and describes the Livonian language situation in the context of Latvia’s language situation and current sociolinguistic issues. It describes how Livonian language and culture are represented in Latvian law, along with possibilities for realising Livonian language rights, bringing attention to the Livonians as an ethnicity, and understanding issues relating to Livonian, while also describing the use of terminology in the Livonian context. The Livonians cannot exactly be described as a “minority”. The Livonians are something more, they are a part of the modern Latvian language and also of Latvian culture and the culture of Latvia in general. And yet, the Livonian nation and language are independent entities. Therefore, the position of Livonian within Latvia should be seen from two perspectives: the preservation, development, and revitalisation of the use of Livonian as well as the mutual influence of Livonian and Latvian...

Le choix de la langue ou des langues utilisées pour enseigner a toujours été, dans les différents systèmes éducatifs, un enjeu éminemment politique. Longtemps abordée sous le seul angle des politiques étatiques nationales, cette question subit aujourd'hui l'influence de facteurs et acteurs multiples et plus ou moins présents suivant les contextes : perspectives d'employabilité et de circulation professionnelle, obligation de résultats et de reddition des comptes, privatisation et diversification de l'offre de formation, jeu des stratégies familiales, internationalisation des politiques éducatives, mais aussi, selon les cas, réaffirmations monolingues centralisatrices ou reconnaissance de langues minorisées, minoritaires ou régionales dans la scolarisation. Question plus que jamais politique donc, mais les décisions sont le fait d'acteurs divers, tant privés que publics, et peuvent différer selon les filières et niveaux du cursus, de l'école enfantine à l'enseignement supérieur. Les contributions rassemblées dans ce dossier 70 de la Revue internationale d'éducation de Sèvres rappellent aussi l'incidence durable de facteurs historiques et géopolitiques et les tensions internes qui peuvent en résulter. Dans un contexte donné, si le choix répond toujours à des considérations de nature politique, il s'effectue notamment par l'intermédiaire de l'arsenal législatif dont disposent l'État et les pouvoirs publics, arsenal qui s'étend de la Constitution d'un pays, aux lois, aux règlements et aux directives particulières. Dans les régimes pluralistes, le parlement est une arène particulièrement importante pour une plus grande ouverture ou une fermeture envers les langues. Ensuite, une fois que le politique a fixé le cadre et l'orientation, à chaque niveau du système

Au Burkina Faso, une trentaine de langues nationales sont utilisées officiellement pour l'alphabétisation des adultes. Les premières initiatives en matière d'alphabétisation remontent à 1967. Dans les premiers moments, les principaux porteurs de cette initiative sont les structures privées, les missions religieuses chrétiennes et les ONG, l'État ne s'intéressant à la question qu'à travers la création des centres de formation des jeunes agriculteurs en 1974. À partir de cette date, les actions en faveur de l'éducation des adultes n'ont cessé d'être menées.

Le choix de la langue ou des langues utilisées pour enseigner a toujours été, dans les différents systèmes éducatifs, un enjeu éminemment politique. Longtemps abordée sous le seul angle des politiques étatiques nationales, cette question subit aujourd'hui l'influence de facteurs et acteurs multiples et plus ou moins présents suivant les contextes : perspectives d'employabilité et de circulation professionnelle, obligation de résultats et de reddition des comptes, privatisation et diversification de l'offre de formation, jeu des stratégies familiales, internationalisation des politiques éducatives, mais aussi, selon les cas, réaffirmations monolingues centralisatrices ou reconnaissance de langues minorisées, minoritaires ou régionales dans la scolarisation. Question plus que jamais politique donc, mais les décisions sont le fait d'acteurs divers, tant privés que publics, et peuvent différer selon les filières et niveaux du cursus, de l'école enfantine à l'enseignement supérieur. Les contributions rassemblées dans ce dossier 70 de la Revue internationale d'éducation de Sèvres rappellent aussi l'incidence durable de facteurs historiques et géopolitiques et les tensions internes qui peuvent en résulter. Dans un contexte donné, si le choix répond toujours à des considérations de nature politique, il s'effectue notamment par l'intermédiaire de l'arsenal législatif dont disposent l'État et les pouvoirs publics, arsenal qui s'étend de la Constitution d'un pays, aux lois, aux règlements et aux directives particulières. Dans les régimes pluralistes, le parlement est une arène particulièrement importante pour une plus grande ouverture ou une fermeture envers les langues. Ensuite, une fois que le politique a fixé le cadre et l'orientation, à chaque niveau du système

Au Burkina Faso, une trentaine de langues nationales sont utilisées officiellement pour l'alphabétisation des adultes. Les premières initiatives en matière d'alphabétisation remontent à 1967. Dans les premiers moments, les principaux porteurs de cette initiative sont les structures privées, les missions religieuses chrétiennes et les ONG, l'État ne s'intéressant à la question qu'à travers la création des centres de formation des jeunes agriculteurs en 1974. À partir de cette date, les actions en faveur de l'éducation des adultes n'ont cessé d'être menées.

Language Policy and Planning is a complex endeavor that requires the intervention of different participants at different levels. In the onion metaphor which they use to represent language policy and planning, Ricento and Hornberger compare these participants and levels to onion layers. These levels together with the processes in which the policy is made permeate and interact with each other to varying degrees. They include legislation and political processes, states and supranational agencies, institutions and classroom practitioners. This desk-based research article discusses these 'layers' and the different roles which they play in language policy and planning in Rwanda, with a focus on the 2008 language-in-education policy. The article points to a unidirectional top-down approach, to lack of coordination in the way the layers work and interact and to a very limited role of classroom practitioners and practices in the language policy and planning process in Rwanda. These practitioners are conceptualized as mere implementers of policies decided on higher offices, which has negative effects on the effectiveness of the policies and their implementation.

—Two postulates about the role of ethnic diversity and the fate of languages in the world are revised
on the basis of Russian materials. The author makes the following conclusions: (a) the ethnic fragmentation
of the population and language diversity of the countries in the world do not correlate directly with their levels
of democracy, presence of conflicts, and economic success and (b) widely publicized predictions about the
quick extinction of most languages in the world have turned out to be a myth, and international campaigns
and declarations in support of endangered languages were excessively politicized. The process of revitaliza
tion of languages is under way; they are acquiring a higher status, acknowledgment, and support on the terri
tory of the former Soviet Union, including the minority languages of the peoples of Dagestan, the North, and
Siberia. The state policy of providing an official status for regional languages and the ethnic component of the
federative system as ethnocultural autonomy for individual regions and ethnic communities play a key role.
A list of endangered languages is given; motives and factors of assimilation in favor of the Russian language
in Russia are explained. Categories and social practices based on them, such as mother tongue and national
language are revised in favor of multiply and mutually nonexclusive approaches.

Linguistic landscape studies represent a new approach in the research on multilingualism based on the analysis of the language(s) in signs. Linguistic landscape refers to linguistic objects marking the public space. The language used in writing reflects the status and social use of languages. This paper focuses on the linguistic landscape of the area where the Slovene minority in Italy is settled. Its aim is to analyse the visibility of the Slovene language and draw a comparison between the use of the Slovene language in the linguistic landscape and the official language, i.e. Italian. The empirical research follows the methodology developed by Cenoz and Gorter (2006) with some minor adjustments. The hypothesis is that in the case studied, the status of the Slovene language is visible throughout the linguistic landscape. The discussion focuses on the importance of the visibility of minority languages and the impact of language policies on the linguistic landscape.