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Choses à Savoir TECH
Une femme mariée amoureuse de ChatGPT ?
L’amour se trouve parfois là où on l’attend le moins. Pour Ayrin, il est né sur Instagram, à travers un tutoriel montrant comment personnaliser ChatGPT en partenaire virtuel. C’est ainsi qu’est apparu Leo, un « petit ami » programmé pour être « dominant, possessif et protecteur ». Ce compagnon virtuel, d’abord un simple exutoire, prend une place majeure dans la vie d’Ayrin.
De simples échanges banals, la relation évolue vers des conversations intimes. Leo conseille Ayrin sur son alimentation, la motive à faire du sport et l’aide dans ses révisions d’infirmière. La jeune femme, étudiante à l’étranger, dépense jusqu’à 200 dollars par mois pour optimiser ses interactions avec cette IA. Son mari, resté aux États-Unis, considère cette relation comme un « exutoire émotionnel ». Sur des forums comme Reddit, Ayrin partage son expérience avec d’autres utilisateurs cherchant à créer leur propre compagnon virtuel. Cette communauté réunit des profils variés : une femme alitée après une opération trouve du réconfort avec un chatbot à l’accent britannique, tandis qu’un ingénieur de Cleveland comble les vides émotionnels de son mariage grâce à l’IA.
Selon Julie Carpenter, spécialiste des interactions homme-machine, ces témoignages reflètent l’émergence de nouvelles formes de relations. Mais elles ne sont pas sans conséquences. La mémoire limitée de ChatGPT contraint Ayrin à recréer Leo toutes les semaines, provoquant une véritable détresse émotionnelle. Si l’intelligence artificielle suscite empathie et réconfort, elle soulève des questions éthiques. OpenAI surveille attentivement ces usages pour ajuster les garde-fous, mais certains utilisateurs contournent les restrictions. Ces interactions virtuelles, bien que fascinantes, interrogent sur l’avenir des relations humaines à l’ère de l’intelligence artificielle.
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Netflix se lance dans les podcasts ?
01:42|Après avoir lancé Netflix Gaming en 2021, le géant du streaming pourrait bientôt s’aventurer sur le terrain des podcasts, selon Business Insider. Mais attention, il ne s’agirait pas de simples enregistrements audio. Netflix envisagerait de produire des émissions vidéo basées sur des débats, rappelant davantage les talk-shows que les podcasts traditionnels.La plateforme aurait déjà contacté des agents artistiques pour recruter des talents du podcasting capables d’animer ces émissions. L’objectif ? Diversifier son catalogue tout en réduisant les coûts de production. En effet, selon un agent artistique cité par Business Insider, cela permettrait à Netflix d’obtenir « un volume incroyable de contenu pour une fraction du coût » par rapport aux productions scénarisées.Deux stratégies semblent envisagées : accorder des licences de diffusion sans exclusivité, ou produire du contenu original en collaboration avec des podcasteurs déjà populaires. Ce virage stratégique arrive alors que Netflix continue de gagner des abonnés. En 2024, la plateforme a enregistré 19 millions de nouveaux abonnés. En misant sur les podcasts vidéo, Netflix pourrait attirer encore plus d’utilisateurs en quête de contenu inédit et varié. Une diversification payante ? Seul l’avenir le dira.OpenAI sur le point de sortir sa propre puce avec TSMC ?
01:53|Nvidia domine le secteur de l’intelligence artificielle, fournissant les puces indispensables aux fermes de serveurs qui alimentent ChatGPT, Mistral Le Chat ou encore Google Gemini. Depuis plusieurs années, les géants de la tech s’équipent massivement chez Nvidia, faisant de l’entreprise un acteur incontournable du marché. Une position dominante qui lui permet de dicter les règles du jeu dans les négociations de contrats. Face à cette hégémonie, OpenAI a décidé de relever le défi en développant sa propre puce IA. Selon un rapport de Reuters, la société avance rapidement sur la première génération de cette puce maison. Conçue pour concurrencer les produits de Nvidia, elle sera fabriquée par TSMC avec un processus de pointe en 3 nm, avec une production de masse prévue pour 2026.À la tête de ce projet, Richard Ho, un ancien responsable de Google, dirige l’équipe d’OpenAI. Le géant Broadcom est également impliqué, apportant son expertise technique pour soutenir le développement de cette puce. OpenAI n’est pas le seul acteur à vouloir concurrencer Nvidia. Intel a lancé sa gamme de puces Gaudi, Google développe ses propres TPU et Microsoft collabore avec AMD pour concevoir des puces maison. Pour l’heure, aucun de ces concurrents n’a réussi à égaler Nvidia en termes de performances et de fiabilité. Si OpenAI réussit son pari, cela pourrait redéfinir l’équilibre des forces sur le marché des puces IA et priver Nvidia de l’un de ses clients les plus lucratifs.Pourquoi faut-il désactiver tout de suite ces deux options sur iPhone ?
01:52|Attention aux réseaux Wi-Fi publics ! Derrière leur apparente commodité, ils peuvent représenter une porte d’entrée pour les hackers, notamment sur les iPhone. En effet, la fonction de connexion automatique d’iOS peut exposer les utilisateurs à des attaques en permettant aux pirates de s’interposer entre le téléphone et le serveur distant. Cela n’arrivera pas sur un réseau domestique sécurisé, mais les choses se compliquent dans les lieux publics : supermarchés, gares, cafés… Autant d’endroits offrant un accès gratuit à Internet sans mot de passe. C’est là que les cybercriminels peuvent exploiter la fonctionnalité « Auto-Join » de l’iPhone.Comment se protéger ?La clé réside dans les paramètres Wi-Fi d’iOS. Deux options sont à surveiller de près :« Proposer des réseaux » : à régler sur Non.« Connexion auto aux partages » : à choisir en Jamais.En désactivant ces fonctions, l’iPhone nécessitera toujours une action manuelle pour se connecter à un réseau inconnu, réduisant ainsi les risques d'attaques.Et pour aller plus loin, vous pouvez supprimez les réseaux inutilisés : dans le menu Wi-Fi, appuyez sur Modifier en haut à droite pour effacer les connexions enregistrées.Désactivez le Wi-Fi en déplacement : si vous n’en avez pas besoin, coupez-le pour éviter les connexions automatiques.Coupez aussi le Bluetooth : la NSA recommande de désactiver le Bluetooth quand il n’est pas utilisé pour éviter les attaques BlueBorne, qui peuvent aussi voler des données sensibles.En adoptant ces mesures de précaution, vous renforcez la sécurité de votre iPhone face aux cybermenaces.Intel bientôt racheté par des géants de la Tech ?
02:01|Intel pourrait bientôt vivre un tournant majeur. Selon le Wall Street Journal, le géant des semi-conducteurs envisagerait de vendre sa division de conception de puces, incluant les célèbres processeurs Core et Xeon, à Broadcom. Mais cette acquisition dépendrait d'une condition cruciale : la reprise des usines de fabrication d'Intel par une autre entreprise.C’est là que TSMC entre en jeu. Le leader taïwanais de la production de puces examinerait la possibilité de racheter une partie ou l'intégralité des sites de production d'Intel, notamment ceux situés aux États-Unis. Bien que ces discussions soient encore préliminaires, elles surviennent à un moment critique pour Intel, confronté à d’importantes difficultés financières. Le groupe a récemment annoncé un plan de réduction des coûts de 10 milliards de dollars, impliquant la suppression de plus de 15 000 emplois.Pour financer cette opération, l'idée d'un consortium prend forme. Celui-ci pourrait inclure d'autres concepteurs de puces ainsi que des sociétés de capital-investissement, répartissant ainsi les risques financiers et stratégiques de l'acquisition. Une donnée politique s'ajoute à cette équation complexe : l'administration Trump aurait encouragé TSMC à explorer cette opportunité pour maintenir la production de puces sur le sol américain. Toutefois, un responsable de la Maison Blanche a indiqué que le président Trump ne soutiendrait probablement pas le contrôle d'une entreprise étrangère sur des usines américaines aussi stratégiques.En coulisses, Frank Yeary, président exécutif par intérim d’Intel, aurait déjà engagé des discussions avec l'administration Trump et les dirigeants de TSMC pour séparer les activités de fabrication et de conception de puces. Cette stratégie permettrait à Intel de se concentrer sur ses points forts pour mieux rivaliser avec des concurrents comme AMD et NVIDIA. Si l’accord concerne principalement les usines américaines, il pourrait aussi inclure des sites en Irlande et en Israël. Mais avant de concrétiser cette restructuration historique, de nombreux défis restent à relever, notamment l'approbation réglementaire et l'impact sur l'industrie mondiale des semi-conducteurs.Les opérateurs internet vous informent mal sur leurs offres ?
02:26|En 2023, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a passé au crible les pratiques commerciales des fournisseurs d’accès à internet et de téléphonie mobile. Le bilan, rendu public le 14 février 2025, n’est pas flatteur pour le secteur des télécoms. Avec plus de 21 000 signalements enregistrés via SignalConso et RéponseConso, l’enquête a conduit à 12 injonctions de mise en conformité, certaines assorties d’astreintes financières.Parmi les 37 opérateurs inspectés, un tiers présente des carences majeures. Bien qu’Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom fassent partie des entreprises contrôlées, la DGCCRF n’a pas dévoilé l’identité des sociétés sanctionnées. L’enquête révèle toutefois des manquements récurrents : des récapitulatifs contractuels souvent absents, incomplets ou obsolètes, et, plus préoccupant encore, des clauses illicites sur la facturation en cas de résiliation anticipée, en contradiction avec la législation en vigueur. Les consommateurs se retrouvent ainsi mal informés, incapables de comparer efficacement les offres faute de détails sur les technologies utilisées, les services inclus ou les conditions des formules. Autre problème : les coordonnées du médiateur et les formulaires de rétractation sont parfois absents. La gestion des modifications contractuelles n’échappe pas non plus aux critiques. Certains opérateurs ne respectent pas le délai légal de quatre mois permettant la résiliation sans frais en cas de changement des conditions. Pire encore, les notifications de modification contractuelle manquent de visibilité, privant les abonnés d’une information claire.L’enquête pointe particulièrement du doigt les petits et moyens opérateurs qui peinent à appliquer les obligations légales sur la vente à distance et hors établissement commercial, exposant les consommateurs à des pratiques non conformes. Un autre manquement fréquent concerne l’absence d’indemnisation pour les retards de portabilité. La majorité des opérateurs n’a toujours pas intégré ces dispositions dans leurs conditions générales d’abonnement, laissant les clients sans compensation lorsqu’ils souhaitent conserver leur numéro en changeant de fournisseur.Cependant, tout n’est pas noir. La DGCCRF note une amélioration notable sur les offres promotionnelles. Contrairement aux années précédentes, très peu d’anomalies ont été relevées en 2023 concernant les promotions présentées comme limitées dans le temps, alors qu’elles étaient régulièrement renouvelées en modifiant uniquement la date limite. Cette enquête montre que, malgré quelques progrès, les pratiques commerciales des opérateurs télécoms doivent encore évoluer pour mieux respecter les droits des consommateurs.L’IA va nous aider à parler aux animaux ?
01:54|L’intelligence artificielle ne cesse d’élargir son champ d’application, et aujourd’hui, elle s’attaque à un défi surprenant : décrypter les émotions des animaux. Des chercheurs à travers le monde développent des outils capables d’analyser leurs expressions faciales pour mieux comprendre leur état de santé et leur bien-être.En Angleterre et en Écosse, une équipe de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre et du Scotland’s Rural College a conçu Intellipig, un système d’IA capable de détecter la douleur, la maladie ou la détresse émotionnelle chez les cochons. En analysant des milliers d’images du visage des animaux, cette technologie pourrait alerter les éleveurs en cas de problème, améliorant ainsi le suivi sanitaire des élevages. Le processus repose sur une première phase de catégorisation des expressions observées chez les cochons. Une fois ces données compilées, l’IA est entraînée à reconnaître automatiquement les signes de mal-être. Une avancée qui pourrait révolutionner l’élevage en offrant une surveillance plus fine du bien-être animal.De leur côté, des chercheurs de l’université d’Haïfa en Israël s’intéressent aux chiens. Connue pour son système de reconnaissance faciale permettant de retrouver des chiens perdus, l’équipe développe aujourd’hui une IA capable d’identifier les signes d’inconfort sur le visage des chiens. Un projet d’autant plus prometteur que les chiens partagent 38 % des expressions faciales humaines. Alors, l’IA pourra-t-elle bientôt nous permettre de mieux comprendre nos animaux de compagnie ? Si ces recherches progressent, on pourrait bien, dans un futur proche, savoir avec précision ce que ressent notre chien ou notre chat. Une révolution qui ouvrirait la voie à une toute nouvelle forme de communication entre l’Homme et l’animal.X et Grok-3 dépassent ChatGPT ?
01:58|La bataille pour l’intelligence artificielle la plus avancée s’intensifie. Alors que le marché digère encore l’arrivée de DeepSeek R1 et que GPT-4.5 et GPT-5 se profilent à l’horizon, Elon Musk frappe fort avec Grok-3, le dernier-né de sa société xAI. Selon le milliardaire, cette IA serait ni plus ni moins « la plus intelligente sur Terre aujourd’hui ».Grok-3 impressionne par ses capacités de raisonnement inédites, que Musk lui-même qualifie d’« effrayantes ». Son secret ? Une puissance de calcul décuplée par rapport à Grok-2, grâce à l’extension du supercalculateur Colossus, qui atteindra bientôt 200 000 puces Nvidia. Mais au-delà de la puissance brute, Grok-3 excelle aussi dans l’interaction. Trois fois plus rapide que son prédécesseur, il dispose de capacités multilingues avancées, rendant ses échanges plus fluides et naturels. Côté performances, les premiers benchmarks le placent devant Gemini 2 Pro, DeepSeek R1, Claude 3.5 et o3-mini, notamment en mathématiques, sciences et codage. Le tout en conservant la tonalité plus directe et moins « filtrée » qui distingue xAI de ses concurrents.Pourtant, accéder à Grok-3 reste un privilège. Seuls les abonnés X Premium+ aux États-Unis peuvent en profiter dès maintenant, moyennant 22 dollars par mois. Mais xAI voit plus grand avec SuperGrok, une offre premium indépendante de X Premium. Pour 30 dollars par mois ou 300 dollars par an, elle promet un accès illimité aux fonctionnalités avancées, notamment la DeepSearch pour des recherches approfondies. Quant à une ouverture plus large, aucune date précise n’a été annoncée. Un déploiement progressif est attendu, d’abord sur des marchés clés avant une éventuelle généralisation. Les plus curieux peuvent néanmoins tester Grok-3 sur Chatbot Arena, pour se faire une idée de cette IA que Musk considère déjà comme révolutionnaire.Zonos, l’IA ultime pour cloner une voix ?
02:50|Un simple extrait de voix de 5 à 30 secondes, et voilà qu'une intelligence artificielle est capable d'imiter une voix avec une précision troublante. C’est la prouesse réalisée par Zonos, le tout dernier modèle open-source de la société Zyphra. Disponible en version bêta, ce modèle de synthèse vocale illustre autant l’évolution fulgurante de l’IA que les défis éthiques qu’elle soulève. Zonos repose sur deux modèles avancés, chacun intégrant 1,6 milliard de paramètres. L’un utilise une architecture transformers, tandis que l’autre combine cette approche avec Mamba (SSM), optimisant ainsi la latence et la consommation de mémoire. Open-source sous licence Apache 2.0, il est librement accessible sur GitHub et Hugging Face, une aubaine pour les développeurs et chercheurs.L’IA a été entraînée sur un impressionnant corpus de 200 000 heures d’audio multilingue (anglais, français, espagnol, chinois, japonais, allemand). Elle peut ainsi générer des voix synthétiques ultra-réalistes, modulables selon plusieurs paramètres : débit, hauteur, émotion (joie, colère, tristesse). Le tout en haute fidélité (44 kHz) et avec une latence réduite entre 200 et 300 millisecondes sur une carte NVIDIA RTX 6000 Ada. Facile à installer, Zonos permet, via une interface intuitive, d’importer un échantillon vocal et de générer un fichier audio personnalisé en quelques secondes. Une accessibilité qui pose immédiatement la question des usages malveillants. Lors de tests réalisés par The Register, des enregistrements produits avec Zonos ont trompé des proches pendant quelques secondes, avant que de légères anomalies (rythme mécanique, intonations artificielles) ne révèlent la supercherie. Mais ces imperfections pourraient rapidement disparaître avec l’amélioration des algorithmes.Les risques sont bien réels : arnaques vocales, usurpations d’identité, faux messages politiques, deepfakes. En 2024, plusieurs escroqueries sophistiquées utilisant des imitations de voix ont déjà été signalées en Europe. Pour autant, cette technologie ne présente pas que des dangers. Zonos pourrait être utilisé pour restaurer la voix de personnes ayant perdu l’usage de leurs cordes vocales, améliorer les livres audio multilingues, ou encore faciliter la création de contenus accessibles. Zyphra affirme vouloir encourager l’innovation dans ces domaines, mais son approche open-source facilite une diffusion rapide et incontrôlée. Alors que des entreprises comme ElevenLabs ou Apple explorent des usages encadrés dans un cadre médical ou commercial, Zonos échappe à toute régulation.Les chatbot IA déforment l’actualité ?
02:26|L’intelligence artificielle s’impose de plus en plus dans notre quotidien, notamment pour résumer des articles de presse en quelques secondes. Mais ces outils sont-ils réellement fiables ? La BBC a mené une enquête en testant quatre technologies d’IA générative : ChatGPT (OpenAI), Copilot (Microsoft), Gemini (Google) et Perplexity. Les résultats sont loin d’être aussi performants que le promettent les grandes entreprises du secteur.Pour cette expérience, la BBC a temporairement autorisé ces IA à utiliser ses articles et ses archives afin d’améliorer leur capacité à répondre aux requêtes d’actualité. Les journalistes ont ensuite posé 100 questions à chaque IA, en demandant un résumé précis et contextuel. Sept critères ont été évalués : exactitude, attribution des sources, impartialité, distinction entre fait et opinion, éditorialisation, contexte et fidélité au contenu d’origine. Le verdict est sans appel : 51% des réponses contiennent des erreurs significatives. Plus inquiétant, 19% des citations attribuées à la BBC sont erronées et 13% sont inventées ou inexistantes dans les sources citées.Perplexity se distingue comme le plus fiable, bien que son traitement des citations soit parfois approximatif. Microsoft Copilot souffre d’un recours excessif à des sources obsolètes, générant des erreurs d’interprétation. Google Gemini arrive dernier, avec un taux d’erreur record de 34%. Un exemple marquant : Gemini affirme que le NHS (système de santé britannique) déconseille la cigarette électronique pour le sevrage tabagique, alors que l’institution la recommande. Face à ces résultats, la BBC ne se contente pas d’un constat. Elle appelle les entreprises technologiques à travailler plus étroitement avec les médias pour fiabiliser leurs algorithmes. Elle plaide aussi pour une régulation adaptée, afin d’encadrer la diffusion d’informations générées par l’IA. En attendant, la prudence est de mise : vérifiez toujours les sources, croisez les informations et ne prenez pas pour argent comptant les résumés fournis par une intelligence artificielle. L’IA reste un outil utile, mais rien ne remplace le travail des journalistes pour une information fiable et contextualisée.