Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Byron
Byron. Le Vampire, nouvelle traduite de l’anglais de lord Byron, par H. Faber ; in-8o, Paris, 1819. Cette nouvelle, publiée sous le nom de lord Byron, n’est pas l’ouvrage de ce poëte, qui l’a désavouée. L’auteur n’a pas suivi les idées populaires sur les vampires ; il a beaucoup trop relevé le sien. C’est un, spectre qui voyage dans la Grèce, qui fréquente les sociétés d’Athènes, qui parcourt le monde, qui se marie pour sucer sa femme. Les vampires de Moravie étaient extrêmement redoutés ; mais ils avaient moins de puissance. Celui-ci, quoiqu’il ait l’œil gris-mort, fait des conquêtes. C’est, dit-on, une historiette populaire de la Grèce moderne que lord Byron raconta dans un cercle et qu’un jeune médecin écrivit à tort ; car il remit à la mode, un instant, des horreurs qu’il fallait laisser dans l’oubli.