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Nazareth

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Nazareth
(he) נצרת(ar) النَّاصِرَة
Nazareth
La ville de Nazareth.
Administration
Pays Drapeau d’Israël Israël
District District nord
Région historique Galilée
Maire Ali Sallam
Démographie
Gentilé Nazaréen, Nazaréenne
Population 75 700 hab. (2015)
Densité 5 360 hab./km2
Géographie
Coordonnées 32° 42′ 07″ nord, 35° 18′ 12″ est
Altitude 300 m
Superficie 1 412,3 ha = 14,123 km2
Divers
Date de création 1000 av. J.-C.
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Israël
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Nazareth
Géolocalisation sur la carte : Israël
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Nazareth
Liens
Site web www.nazareth.muni.il
L'intérieur de la basilique catholique de l'Annonciation.

Nazareth (en hébreu : נצרת, Natzrat ; en arabe : النَّاصِرَة, an-Nāṣira) est une ville du nord d'Israël, en Galilée. C'est la plus grande ville arabe du pays avec 75 700 habitants en 2015[1], principalement musulmans et chrétiens.

La tradition chrétienne fait de Nazareth la ville de Joseph et de Marie, et de l'enfance de Jésus-Christ.

À Nazareth, la basilique de l’Annonciation (catholique) est la plus grande des églises du Moyen-Orient. Elle a été inaugurée en 1964 par le pape Paul VI et consacrée en 1969. Elle est bâtie sur le site d’églises plus anciennes, elles-mêmes édifiées sur une grotte identifiée comme celle de l’Annonciation.

En 1956, les autorités israéliennes ont créé à côté de Nazareth une ville nouvelle, appelée d'abord Nazareth Illit (en français Nazareth haute), puis Nof Hagalil en 2019. Cette ville nouvelle avait pour but de « judéiser » le secteur de Nazareth, qui était après la création de l'État d'Israël en 1948 un secteur entièrement peuplé d'Arabes, qui étaient chrétiens à plus de 66 % et le reste étant musulman. En 2009, la population arabe de Nazareth était à 69 % musulmane et à 31 % chrétienne.

La région métropolitaine de Nazareth compte 210 000 habitants, dont 85 000 juifs.

Toponymie

En dehors des indications néo-testamentaires, la première mention épigraphique en hébreu de Nazareth se trouve dans une liste gravée entre la fin du IIe siècle[2] et le IVe siècle[3] de notre ère, retrouvée dans une synagogue antique à Césarée maritime. L'étymologie du lieu, qui a donné lieu à des théories diverses, reste actuellement débattue.

Nazareth — qui s'écrit « נצרת » (Natzareth) en hébreu[4] — pourrait dériver de la racine nāșar[5] qui signifie en hébreu « celui qui observe », « celui qui garde », un hypothétique témoignage de la situation du village établi à une altitude de 400 m[6], surplombant la plaine d'Esdrelon et les routes commerciales qui la traversent[7]. Une origine araméenne dérivant du mot naserat qui désigne une « tour de garde » pourrait aller dans le même sens[7]. L'hébreu nāșar pourrait également, dans sa forme passive, signifier « protégée », « préservée », en référence à l'implantation isolée du site[5]. Une interprétation de la même racine est parfois proposée comme « celui qui observe [la Loi] ».

Une autre approche propose la racine netzer, le « rameau » ou le « surgeon », dans le sens de « la Branche [qui portera le fruit] » ou encore le « rejeton » (d'Israël), en référence une prophétie d'Isaïe (11:1)[8] affirmant « qu'un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines »[7]. Cette référence témoignerait de l'espérance des fondateurs de Nazareth — des colons de retour d'exil babylonien et se réclamant de la lignée de « David » — d'y voir naître ce « rejeton » messianique promis à un avenir glorieux[7].

Une troisième hypothèse relie Nazareth à la racine araméenne nzr qui signifie « vœu ». Elle pourrait témoigner des vœux caractérisant les pratiques d'une communauté appelée les Nazirs — des ascètes « qui se vouent [à Dieu] » — et qui aurait fondé la localité[7].

Histoire

Archéologie

Aux alentours du village, on note la présence de restes humains du Paléolithique (entre 750 000 et 350 000 av. J.-C.). À l'emplacement du village, des restes de la fin du IIIe millénaire av. J.-C. subsistent. Un matériel abondant du IIe millénaire av. J.-C. consiste en vases d'argile, scarabées, albâtre.

Le site est occupé au Bronze moyen II, puis à l'âge du fer jusqu'au VIIe siècle av. J.-C.[9]. À l'âge du fer, des sépultures sont déplacées en dehors de la zone de la colline, preuve que le flanc méridional de la colline sert désormais de lieu d'habitation. Dans les limites du village, des céramiques de l'âge du fer ont été trouvées dans des zones diverses.

Il faut ensuite attendre la période hellénistique, au plus tôt au IIe siècle av. J.-C.[9], pour retrouver des restes archéologiques[10]. Les campagnes de fouilles menées depuis les années 1960 et poursuivies dans les années 2000 attestent d'une occupation continue du site entre le début du Ier siècle et la première moitié du VIIe siècle[11].

On ignore le nom du lieu à ce moment, qui n'est jamais cité dans l'Ancien Testament, ni dans le Talmud, ni chez Flavius Josèphe. Cette absence peut traduire la taille modeste de l'agglomération, qui semble trouver un écho dans un passage de l'Évangile selon Jean[12] interrogeant : « Que peut-il venir de bon de Nazareth ? »[6].

Premier siècle après J.-C.

Les fouilles menées à Nazareth depuis la fin du XXe siècle font apparaître un village sans fortifications, comptant de 200[13] à 400 âmes[14]. Il est constitué de maisons rustiques[14] standards, proches les unes des autres, où cohabitent les hommes et les animaux, et qui comprennent une cour et s'articulent généralement de manière multifonctionnelle [13]. Ces constructions semblent attester d'un corps social connaissant peu de stratifications, laissant entrevoir une vie villageoise qui, au-delà de la sphère familiale ou clanique, est marquée par les travaux saisonniers communs et l'entraide, dans une gestion ayant peu d'interactions avec l'extérieur[13].

Contrairement à des théories longtemps entretenues qui présentent les villages galiléens comme « les refuges d'un traditionalisme ennuyeux », les sources locales attestent au contraire pour Nazareth, située à un peu moins de 6 km de la ville de Sepphoris[6], d'une activité flexible et compétitive[13], réunissant vignes, oliveraies, agriculture et bétail et possédant des ateliers d'artisanat[14].

La population, caractérisée par un fort taux d'analphabétisme, compensé par la présence d'experts ou de fonctionnaires, parlait essentiellement l'araméen et développait une culture orale[13]. Les fouilles archéologiques n'ont pas décelé de trace de routes pavées, de bâtiments publics, d'objets d'art ou de fresques, pas plus que de synagogue datant du Ier siècle[13]. Cette lacune ne confirme pas la mention dans le Nouveau Testament d'un tel sanctuaire où Jésus aurait prêché[15]. Cette citation a néanmoins permis à quelques exégètes d'avancer l'existence d'une petite synagogue contemporaine de Jésus[6].

Si aucune synagogue n'a encore été trouvée dans des villages galiléens de Nazareth et de Bethsaïde[13], des fouilles archéologiques menées depuis le tournant du XXIe siècle ont mis au jour de tels lieux de cultes datant du Ier siècle, voire plus tôt, notamment à Qiryat Sefer, à Khirbet Qana, et à Magdala[16].

En 2015, l'archéologue britannique Ken Dark découvre une maison taillée dans un flanc de colline calcaire. Il affirme, dans une annonce médiatique qui laisse les chercheurs sceptiques[17], que si aucun élément archéologique ne permet d'affirmer qu'il s'agit de la maison d'enfance de Jésus, rien ne l'infirme non plus[17].

Période romaine

Le village grandit surtout à partir de la fin du Ier et au IIe siècle[9]. C'est probablement une conséquence du départ de Judée de populations visées par la répression à la suite des révoltes de 66-70 et de 135[18]. Une inscription découverte à Césarée et datée du IIIe ou IVe siècle liste une série de vingt-quatre ordres sacerdotaux. Le dix-huitième ordre, celui des « Hapsitets », se serait réfugié à Nazareth après la destruction du Temple[3]. Au IIe siècle, Nazareth est sans doute un village entièrement juif, complété d'une présence sacerdotale d'origine judéenne[11].

Le Midrash Qohelet (Qohelet Rabba 2, 8), rédigé au VIe siècle, la décrit comme une ville sacerdotale juive dès le IIe siècle[2]. Au tournant du IVe siècle, Eusèbe de Césarée et Épiphane de Salamine décrivent une agglomération qui ne compte « ni païens, ni samaritains, ni chrétiens » au sein de sa population[2]. La littérature rabbinique ne parle pas de Nazareth[2]. La première occurrence du nom dans les écrits juifs apparait dans un hymne attribué au lettré Eléazar Hakalir, et daté des environs du VIe ou du début du VIIe siècle, bien qu'il repose peut-être sur une tradition remontant au IIIe siècle[19]. On trouve également le nom dans le Talmud de Babylone, associé à celui de Jésus : Yeshu ha-Notzri, pour « Jésus de Nazareth »[20].

Jésus et Nazareth

Absente de la Bible hébraïque et de tout texte antérieur au Ier siècle de notre ère, Nazareth apparaît à travers le Nouveau Testament. Celui-ci associe le nom du village au personnage de « Jésus de Nazareth » et en fait sa « patrie », son berceau familial, et le situe en Galilée. Les évangiles s'accordent pour faire de Nazareth le lieu de résidence de la famille de Jésus[21] — ses parents Joseph, Marie et leurs enfants — ainsi que le lieu d'où Jésus est originaire[21] et où il a grandi jusqu'à son ministère public[22]. Les évangiles font naître Jésus à Bethléem en Judée, sans qu'il soit possible de le prouver[23].

Cette dernière question reste débattue au XXIe siècle. Elle partage les chercheurs entre ceux qui optent pour une naissance à Nazareth[24], ceux qui l'excluent sans proposer un lieu particulier[25] et encore ceux qui optent pour une naissance à Bethléem[26]. Cette dernière est parfois écartée sans solution de substitution[27]. D'autres lieux ont été suggérés[28], sans compter quelques théories isolées[29].

Dans le Nouveau Testament, le nom de Nazareth (Ναζαρέθ, Ναζαρέτ ou Ναζαρά) apparaît neuf fois comme toponyme[30], et trois fois pour préciser l'origine de Jésus[31]. Le qualificatif de « nazaréen », parfois traduit « nazôréen » ou « nazarénien », se retrouve dix-neuf fois sous la double orthographe « nazôraios » (Ναζωραῖος)[32] et « nazarènos » (Ναζαρηνός) [33], essentiellement pour préciser le nom de Jésus[34]. Les chercheurs ne voient pas d'obstacle philologique pour faire dériver ces deux qualificatifs du nom du village de Nazareth[35]. Toutefois, si un large consensus chez les spécialistes fait dériver la seconde orthographe du toponyme[36] — à rendre alors par « Jésus de Nazareth » ou « le Nazaréen » — c'est loin d'être le cas pour la forme « nazôraios ». Celle-ci a fait l'objet de multiples travaux et débats[35] : le terme Ναζωραῖος comporterait une connotation plus religieuse[37], voire se rapporte à une secte pré-chrétienne[38], peut-être baptiste, à laquelle Jésus aurait pu appartenir[39].

Pèlerinages

Malgré son importance dans la tradition chrétienne, le village n'est pas devenu tout de suite un lieu de pèlerinage chrétien. C'est après la conversion de l'Empire romain au christianisme, et le développement des pèlerinages qui s'ensuit, que les premières constructions chrétiennes apparaissent. Le premier lieu de culte y est construit aux alentours du IVe siècle par Hélène, la mère de l'empereur Constantin. Le village de cette époque est modeste, centré sur les activités agricole, et s'étend sur environ quatre hectares[40].

Au VIe siècle, un pèlerin anonyme originaire de Plaisance décrit la visite qu'il fait à la synagogue de Nazareth[41]. Il parle d'un banc miraculeux sur lequel Jésus se serait assis, ainsi que d'un exemplaire de la Loi qui lui aurait servi pour la lecture[42]. Cette synagogue est identifiée par certains spécialistes comme un lieu de culte judéo-chrétien ou « nazaréen »[43]. Elle témoigne en tout cas d'une bonne coopération entre juifs et chrétiens locaux au profit de l'activité touristique engendrée par les pèlerins[44]. Un siècle plus tard, le pèlerin Arculfe y décrit « deux églises très vastes. L'une, au milieu de la ville, bâtie sur deux voûtes, a été construite en ce lieu où fut nourri le Sauveur… L'autre église a été bâtie au lieu où était la maison dans laquelle l'archange Gabriel vint trouver Marie pour lui annoncer la naissance du Christ »[45]. La tradition y fixe la « maison de Marie » et correspond probablement à la basilique de l'Annonciation dans laquelle on a trouvé trace des restes de mosaïques byzantines portant des inscriptions en grec[46].

Sanctuaires

Lors de la première croisade, Nazareth est le siège de violents combats avant d'être conquise par les croisés en 1099[47]. Les lieux de culte chrétiens y sont alors en ruines et le chevalier sicilo-normand Tancrède, devenu prince de Galilée, en fait sa capitale[47]. Il ordonne la construction d'une cathédrale en amont de la grotte située au centre de la ville. Elle constitue le plus grand bâtiment construit par les croisés, mais elle est endommagé par le tremblement de terre de 1102.

La protection des lieux est confiée à l'ordre du Temple aux XIIe et XIIIe siècles. Les pèlerins peuvent se rendre dans ces lieux durant de longues années, mais la chute de Saint-Jean-d'Acre (Akko) et l'expulsion des croisés de Palestine (1291) met fin aux pèlerinages[47]. La ville est alors détruite par les Mamelouks.

Au début du XVIe siècle, les Ottomans dominent la région. Ils en expulsent les chrétiens et il faut attendre le règne de l'émir du Liban Fakhr-al-Din II (1590-1635) pour qu'ils puissent à nouveau s'y rendre[47]. A la suite des accords entre Henri IV et le monde ottoman, les chrétiens sont encouragés à s'installer dans la ville, qui devient une cité importante de la région[48]. Des moines franciscains s'y installent en 1620 et sont autorisés à bâtir un monastère et une église à proximité de la grotte de l'Annonciation. Mais, soumis aux raids de bédouins qui rendent difficile l'accès à cet établissement, les moines font appel au patriarche maronite du Liban pour trouver des ouvriers qui vont constituer la nouvelle population chrétienne du site, avec des chrétiens arabes greco-orthodoxes, encouragés à y implanter leur propres lieux de culte[48].

La chute de Fakhr ad-Din et les raids bédouins ont raison de cette nouvelle implantation. Il faut attendre le règne du sultan Dahir al-Umar pour que la ville, qui a décliné entretemps, soit à nouveau sécurisée[48]. En 1730, l'ordre des Franciscains obtient du sultan ottoman un firman afin de reconstruire un nouveau lieu de culte, qui survit jusqu'en 1955. À cette date, il est détruit pour permettre la construction de la basilique actuelle.

Nazareth en 1842 (David Roberts).

Les travaux sont confiés à l'architecte Giovanni Muzio, qui édifie un ensemble sur deux niveaux. Le premier contenant la grotte et le second, une nef centrale inspirée des plans de la cathédrale croisée du XIIe siècle. Aujourd'hui, Nazareth est l'un des sanctuaires chrétiens les plus importants du Moyen-Orient[48].

À côté de cette basilique se trouve l'église Saint-Joseph, sur le site traditionnellement connu comme la « maison de la Sainte Famille » et l'atelier de charpenterie de Joseph. Des fouilles archéologiques situeraient la maison de Joseph, dite aussi maison d'enfance de Jésus sous le couvent des religieuses de Nazareth. Connue depuis les années 1880, cette maison est fouillée depuis 2006 par l'archéologue Ken Dark qui considère que les ruines de cette habitation datant du Ier siècle av. J.-C. furent vénérée très tôt car incorporées dans des églises byzantines successives[49].

Carte postale représentant le puits de Marie à Nazareth, vers 1925, par Karimeh Abbud.

Non loin de là, une ancienne synagogue datant du temps des Croisés est transformée en église au XVIIIe siècle par les chrétiens de confession grecque. L'édifice serait bâti sur les ruines de la synagogue où se rendait la Sainte Famille et où le Christ aurait commencé à prêcher, suscitant le rejet de la foule (« Nul n'est prophète en son pays ») à la suite de ses propos sacrilèges.

Nazareth.

L'église de l'Effroi (du temps des croisés : « saut du Seigneur ») commémore l'endroit d'où, selon la tradition chrétienne, la foule voulait précipiter le Christ afin de le tuer[50]. Le « puits de Marie »[51],[52] est un monument public qui symbolise la ville de Nazareth. Sa source est abritée par une église orthodoxe.

Démographie

En 1862, Nazareth compte trois mille habitants, dont plus de deux mille sont chrétiens[53].

Lors du recensement britannique de 1922, la population de Nazareth était de 7 424 habitants, dont 4 885 chrétiens, 2 486 musulmans et 53 juifs[54].

En 2009, le Bureau central des statistiques israélien a rapporté que la population arabe de Nazareth était à 69 % musulmane et à 30,9 % chrétienne[55].

Personnalités liées à Nazareth

Naissances

Autres

Jumelages

Notes et références

  1. Bureau de statistique d'Israël.
  2. a b c et d François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135), Cerf, , 587 p. (ISBN 978-2-204-06215-2, lire en ligne), p. 118
  3. a et b (en) Simon Mimouni, « Les Nazoréens. Recherche étymologique et historique », dans Revue biblique, [Paris] 105 (1998), p. 208-262. (lire en ligne), p. 220
  4. Marie-Françoise Baslez, Jésus : Dictionnaire historique des évangiles, Omnibus, , 198 p. (ISBN 978-2-258-14741-6, lire en ligne), pt74
  5. a et b (en) Geoffrey W. Bromiley, The International Standard Bible Encyclopedia, Wm. B. Eerdmans Publishing, , 4561 p. (ISBN 978-0-8028-3785-1, lire en ligne), p. 500
  6. a b c et d (en) Craig A. Evans, « Nazareth », dans Craig A. Evans, The Routledge Encyclopedia of the Historical Jesus, Routledge, (ISBN 9781317722243), p. 423-425
  7. a b c d et e (en) Michael Wilkins, Craig A. Evans, Darrell L. Bock et Andreas J. Köstenberger, The Gospels and Acts, B&H Publishing Group, , 812 p. (ISBN 978-1-4336-8101-1, lire en ligne), pt36
  8. voir notamment Jeremy Royal Howard (éd.), The Holman Apologetics Commentary on the Bible, The Gospels and Acts, Holman Reference, , p. 36;
  9. a b et c (en) James F. Strange, « Nazareth », dans Eric M. Meyers (dir.), Oxford Encyclopaedia of Archaeology in the Near East, vol. 4, Oxford et New York, Oxford University Press, (ISBN 0-19-506512-3), p. 113
  10. Jacques Brien (dir.), Terre sainte, cinquante ans d'archéologie, éd. Bayard, 2003, p. 845 à 855
  11. a et b (en) James F. Strange, « Archeology of the Gospels », dans David K. Pettegrew, William R. Caraher et Thomas W. Davis (dirs.), The Oxford Handbook of Early Christian Archaeology, Oxford University Press, (ISBN 9780199369041), p. 40
  12. Jn 1. 46
  13. a b c d e f et g Jürgen K. Zangenberg, « Jésus, un juif de Galilée », dans Andreas Dettwiler (éd.), Jésus de Nazareth : Études contemporaines, Labor et Fides, , p. 54-55
  14. a b et c (en) Craig A. Evans, Jesus and His World : The Archaeological Evidence, Westminster John Knox Press, , 208 p. (ISBN 978-0-664-23932-9, lire en ligne), p. 13
  15. Lc 4. 16-20
  16. (en) James F. Strange, « Archeology of the Gospels », dans David K. Pettegrew, William R. Caraher et Thomas W. Davis (dirs.), The Oxford Handbook of Early Christian Archaeology, Oxford University Press, (ISBN 9780199369041), p. 34-38
  17. a et b (en) Robert J. Hutchinson, Searching for Jesus : New Discoveries in the Quest for Jesus of Nazareth, Thomas Nelson, , 352 p. (ISBN 978-0-7180-1849-8, lire en ligne), p. 100
  18. (en) Rainer Riesner, « The Nazareth of Jesus », dans Aaron White, David Wenham et Craig A. Evans, The Earliest Perceptions of Jesus in Context: Essays in Honor of John Nolland, Bloomsbury Publishing, (ISBN 9780567671783), p. 16
  19. (en) Simon Mimouni, « Les Nazoréens. Recherche étymologique et historique », dans Revue biblique [Paris] 105 (1998), p. 208-262. (lire en ligne), p. 233
  20. (en) Yaakov Y. Teppler (trad. de l'hébreu), Birkat haMinim : Jews and christians in conflict in the ancient world, Tübingen, Mohr Siebeck, , 413 p. (ISBN 978-3-16-149350-8, lire en ligne), p. 288
  21. a et b (en) Jürgen Becker, Jesus of Nazareth, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-11-024641-4, lire en ligne), p. 22
  22. (en) Rainer Riesner, « The Nazareth of Jesus », dans Aaron White, David Wenham et Craig A. Evans, The Earliest Perceptions of Jesus in Context: Essays in Honor of John Nolland, Bloomsbury Publishing, (ISBN 9780567671783), p. 9
  23. John P. Meier, Jésus, un certain Juif : les données de l'histoire. Les sources, les origines, les dates, Éd. du Cerf, (ISBN 978-2-204-07036-2, lire en ligne), p. 138
  24. par ex. Pierre Maraval et Simon Claude Mimouni, Le christianisme des origines à Constantin, Presses universitaires de France, , 680 p. (ISBN 978-2-13-063900-8, lire en ligne), p. 64
  25. par ex. Daniel Marguerat, Vie et destin de Jésus de Nazareth, Le Seuil, , 416 p. (ISBN 978-2-02-128036-4, lire en ligne), p. 61
  26. par ex. (en) Armand Puig i Tàrrech, Jesus : An Uncommon Journey : Studies on the Historical Jesus, Mohr Siebeck, , 310 p. (ISBN 978-3-16-150504-1, lire en ligne), p. 70
  27. par ex. (en) Raymond E. Brown, The Birth of the Messiah : A Commentary on the Infancy Narratives in the Gospels of Matthew and Luke, Yale University Press, (ISBN 978-0-300-14008-8, lire en ligne), p. 513-516
  28. Les propositions en ce sens sont rares mais existent, qui ont proposé Capharaüm ou encore Chorazeïn ; par ex. J. Spencer Kennard (1946) cité par (en) Raymond E. Brown, The Birth of the Messiah : A Commentary on the Infancy Narratives in the Gospels of Matthew and Luke, Yale University Press, (ISBN 978-0-300-14008-8, lire en ligne), p. 513
  29. par ex. Bargil Pixner (en), pour lequel « Jésus le Nazôréen » signifierait « fils de David » et non « habitant de Nazareth », faisant de Nazara/Nazareth le lieu de résidence d'un clan davidique, revenu de Babylone à la fin du IIe siècle av. J.-C. ; cf. (en) Bargil Pixner, With Jesus Through Galilee According to the Fifth Gospel, Corazin Publishing, , p. 14-15
  30. Mt 2. 23, Mt 4. 13, Lc 1. 26, Lc 2. 4,39,51, Lc 4. 16, Jn 1. 45,46 ; cf. (el) William Fiddian Moulton, Alfred Shenington Geden et Harold Keeling Moulton, A Concordance to the Greek New Testament, Bloomsbury Publishing, , 1088 p. (ISBN 978-0-567-65614-8, lire en ligne), p. 712
  31. Mt 21. 11, Mc 1. 9, Ac 10. 38 ; cf. (el) William Fiddian Moulton, Alfred Shenington Geden et Harold Keeling Moulton, A Concordance to the Greek New Testament, Bloomsbury Publishing, , 1088 p. (ISBN 978-0-567-65614-8, lire en ligne), p. 712
  32. à six reprises : Mc 1. 24, Mc 10. 47, Mc 14. 67, Mc 16. 6 ; cf. (el) William Fiddian Moulton, Alfred Shenington Geden et Harold Keeling Moulton, A Concordance to the Greek New Testament, Bloomsbury Publishing, , 1088 p. (ISBN 978-0-567-65614-8, lire en ligne), p. 712
  33. à treize reprises : Mt 2. 23, Mt 26. 71, Lc 18. 37, Lc 24. 19, Jn 18. 5,7, Jn 19. 19, Ac 2. 22, Ac 3. 6, Ac 4. 10, Ac 6. 14, Ac 22. 8, Ac 24. 5, Ac 26. 9 ; cf. (el) William Fiddian Moulton, Alfred Shenington Geden et Harold Keeling Moulton, A Concordance to the Greek New Testament, Bloomsbury Publishing, , 1088 p. (ISBN 978-0-567-65614-8, lire en ligne), p. 712
  34. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135), Cerf, , 587 p. (ISBN 978-2-204-06215-2, lire en ligne), p. 134
  35. a et b François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135), Cerf, , 587 p. (ISBN 978-2-204-06215-2, lire en ligne), p. 138
  36. (en) Simon Mimouni, « Les Nazoréens. Recherche étymologique et historique », dans Revue biblique [Paris] 105 (1998), p. 208-262. (lire en ligne), p. 218
  37. à l'instar de (en) Simon Mimouni, « Les Nazoréens. Recherche étymologique et historique », dans Revue biblique [Paris] 105 (1998), p. 208-262. (lire en ligne), p. 223
  38. pour les tenants de cette hypothèse, voir (en) Rainer Riesner, « The Nazareth of Jesus », dans Aaron White, David Wenham et Craig A. Evans, The Earliest Perceptions of Jesus in Context: Essays in Honor of John Nolland, Bloomsbury Publishing, (ISBN 9780567671783), p. 14
  39. voir les travaux de Charles Perrot cités par (en) Simon Mimouni, « Les Nazoréens. Recherche étymologique et historique », dans Revue biblique [Paris] 105 (1998), p. 208-262. (lire en ligne), p. 219
  40. Reed 2002, p. 82.
  41. Plus précisément entre 560 et 570. cf. François Blanchetière, op. cit., p. 264.
  42. Frédéric Manns, Le Judéo-christianisme. Mémoire ou prophétie ?, Beauchesne, , p. 143.
  43. cf. par exemple Simon Claude Mimouni ou François Blanchetière: « Cette « Synagogue » n'est pas juive, mais « nazaréenne » puisque les « juifs » ne peuvent déplacer la poutre (sur laquelle Jésus est censé s'être assis lors de son enfance), opération que seuls les chrétiens peuvent accomplir », Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Cerf, Paris, 2001, p. 264.
  44. (en) Paula Fredriksen, « What Parting of the Ways ? : Jews, Gentiles, and the Ancient Mediterranean City », dans Adam H. Becker et Annette Yoshiko Reed, The Ways That Never Parted : Jews and Christians in Late Antiquity and the Early Middle Ages, Minneapolis, Fortress Press, , p. 61
  45. Adomnan d'Iona, De locis sanctis, chapitre XXVI De Nazareth et de son église, fin VIIe siècle
  46. René Salm, The Myth of Nazareth. The Invented Town of Jesus, American Atheist Press, , p. 229.
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  49. (en) Ken Dark, « Has Jesus’ Nazareth House Been Found ? », Biblical Archaeology Review, vol. 41, no 2,‎ (lire en ligne)
  50. Aucun nom de localité n'est mentionné dans les évangiles concernant cet épisode
  51. cf.Yardenna Alexandre (dir.), « Mary's Well, Nazareth : The Late Hellenistic to the Ottoman periods », Israel Antiquities Authority Reports, no 49,‎ (ISBN 978-965-406-283-1)
  52. Shacham, Tzvi. 2012. Bathhouse from the Crusader Period in Nazareth in Kreiner, R & W. Letzner (eds.). SPA. SANITAS PER AQUAM. Tagungsband des Internationalen Frontinus-Symposums zur Technik und Kulturgeschichte der antike Thermen. Aachen, 18-22. Marz 2009 : 319-326. BABESCH SUPPL. 21
  53. Léon Verhaeghe, Voyage en Orient 1862-1863, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, éditeurs, 1865, p. 233 (lire en ligne).
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Bibliographie

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  • R & W. Letzner (eds.), « Bathhouse from the Crusader Period in Nazareth in Kreiner », dans Spa Sanitas Per Aquam : Tagungsband des Internationalen Frontinus-Symposiums zur Technik und Kulturgeschichte der antiken Thermen Aachen, 18-22Marz 2009, Peeters, (ISBN 978-90-429-2661-5), pp.319-326
  • Yardenna Alexandre (dir.), « Mary's Well, Nazareth : The Late Hellenistic to the Ottoman periods », Israel Antiquities Authority Reports, no 49,‎ (ISBN 978-965-406-283-1)
  • (en) Ken Dark, Archaeology of Jesus' Nazareth, Oxford University Press, , 208 p. (ISBN 978-0-19-268899-6, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes