Jean René Constant Quoy
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Jean René Constant Quoy est un chirurgien de marine, anatomiste, ornithologue et zoologiste français, né le à Maillé, près de Maillezais, et mort le à Rochefort.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est issu d'une famille de médecins[1], d’origine nivernaise[2]. Pour lui éviter les troubles de la guerre de Vendée, ses parents le confient chez une tante, dans un hameau de la commune de Saint-Jean-de-Liversay. À l’âge de six ans il est pensionnaire à Marans, chez un instituteur qui l’emmène aux fêtes républicaines dont il restera très marqué. Une fois la famille réunie (parents avec leurs six enfants) à Saint-Jean-de-Liversay en 1799, son père l’initie aux plantes médicinales, lui apprend à doser les médicaments, faire des saignées, des pansements[3].
Son père le destine à la médecine mais n'est assez fortuné pour l'envoyer faire de longues études de médecine civile, Jean-René opte pour l’école de médecine navale de Rochefort où il est admis en novembre 1806. Il est nommé le chirurgien auxiliaire de troisième classe. Il embarque dès novembre sur la corvette Le Département des Landes puis, en 1810 sur Le Jemmapes et en 1811 sur le brick Flibustier. En 1812, il est nommé chirurgien de deuxième classe, est définitivement admis dans le corps rémunéré des chirurgiens de la Marine en 1813 puis devient docteur en médecine à Montpellier en 1814 avec une thèse intitulée Epistola dominae G. de nonnulis pavoris effectibus[4]. C'est dans cette ville qu'il est fait franc-maçon. En 1815, il sert à l’hôpital maritime de Rochefort[2].
Il sert comme naturaliste et chirurgien-major aux côtés de Joseph Paul Gaimard (les deux sont zoologues tandis que le botaniste embarqué est le pharmacien Charles Gaudichaud-Beaupré) à bord de la corvette L’Uranie commandée par le capitaine Louis Claude des Saulses de Freycinet. Cette circumnavigation commencée le s’achève, sur La Physicienne, le . Nommé à nouveau à l’hôpital de Rochefort, il travaille sur le compte rendu de l’expédition. En 1821, il devient chirurgien de première classe. En 1824, il devient professeur d’anatomie à l’école de médecine navale de Rochefort, en il est nommé membre correspondant de l’Académie de Médecine et en 1825 est fait chevalier de la Légion d'honneur.
Il part à nouveau à bord de L’Astrolabe sous le commandement de Jules Dumont d'Urville. Son deuxième voyage autour du monde débute le pour s’achever en 1829. Dès son retour à l’hôpital de Rochefort, il commence à travailler sur un nouveau compte rendu. Tout en continuant ses cours d’anatomie à l’École navale de Rochefort, il participe à la vie académique parisienne où il devient en mai 1830 membre correspondant de l’Académie des sciences. En 1835, il devient premier médecin en chef de l’hôpital maritime de Toulon et est transféré en 1838 à Brest où il sert pendant dix ans.
En 1848, il est promu Inspecteur en chef de santé de la Marine et est fait officier de la Légion d’honneur puis commandeur en 1852. En 1858, il prend sa retraite. Il se retire les dix dernières années de sa vie dans la commune de Saint-Jean-de-Liversay[2].
Dédicaces
[modifier | modifier le code]Les genres et les espèces suivante lui ont été dédiés :
- Quoya Labbé, 1934
- Quoyia Gray, 1839
- Terebra quoygaimardi Cernohorsky, 1976
- Pilumnus quoyi H. Milne-Edwards, 1834
- Ischnochiton quoyanus J. Thiele, 1910
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sa grandmère paternelle, Anne Guérin, se voit, en 1760, décerner le titre de maîtresse en chirurgie « pour servir dans le bourg de Maillé ». Son père est chirurgien, comme le seront ses trois frères.
- Françoise Thibaut, « Qui est Quoy ? Naturaliste, médecin de la marine à voile, et correspondant des académies trop méconnu ! », Canal Académie, 2 décembre 2012
- Jean Guillard, « J.R.C. Quoy, médecin naturaliste », Le Picton, no 212, mars avril 2012, p. 2
- "Lettre à Madage G. sur quelques effets de la peur".
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Fardet, Jean René Quoy. Un chirurgien navigant, in J. Dhombres, Aventures scientifiques. Savants en Poitou-Charentes du XVIe au XXe siècle, Les éditions de l’Actualité Poitou-Charentes (Poitiers), 1995, p. 172-183. (ISBN 2-911320-00-X)
- Yves Delteil, Il y a 80 ans mourait J.-R.-C. Quoy, médecin, naturaliste et voyageur, in Les Nouvelles littéraires no 1124 du 17 mars 1949, p. 5.
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
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- Ressource relative à la vie publique :
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Quoy est l’abréviation habituelle de Jean René Constant Quoy en zoologie.
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Quoy est l’abréviation botanique standard de Jean René Constant Quoy.
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- Zoologiste français du XIXe siècle
- Ornithologue français
- Chirurgien français
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Médecin militaire français
- Anatomiste français
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1852
- Naissance en novembre 1790
- Naissance en Vendée
- Décès en juillet 1869
- Décès à Rochefort (Charente-Maritime)
- Décès à 78 ans
- Chirurgien du XIXe siècle