Aratika
Aratika | ||
Carte d'Aratika. | ||
Géographie | ||
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Pays | France | |
Archipel | Tuamotu | |
Localisation | Océan Pacifique | |
Coordonnées | 15° 31′ 49″ S, 145° 32′ 11″ O | |
Superficie | 8,3 km2 | |
Géologie | Atoll | |
Administration | ||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | |
District | Tuamotu | |
Commune | Fakarava | |
Démographie | ||
Population | 233 hab. (2007) | |
Densité | 28,07 hab./km2 | |
Autres informations | ||
Découverte | 1824 | |
Fuseau horaire | UTC-10 | |
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
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Atolls de France | ||
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Aratika est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française dans le sous-groupe des Îles Palliser. Il est administrativement rattaché à la commune de Fakarava.
Géographie
L'atoll d'Aratika a une forme de dent de requin. Sa plus grande longueur est de 20 km et sa plus grande largeur est de 17 km pour une surface de 8,3 km2 et un lagon d'une superficie de 145 km2 accessible par deux passes. Aratika est situé à 35 km au sud-est de Kauehi, l'atoll le plus proche, à 48 km au nord-est de Toau et à 450 km au nord-est de Tahiti.
D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de quelques mètres) du sommet d'un petit mont volcanique sous-marin homonyme, qui mesure 1 595 mètres depuis le plancher océanique, formé il y a entre 56,1 et 58,9 millions d'années[1].
Aratika est peuplée en 2007 par 233 habitants[2] et le principal village se nomme Paparara. L'atoll dépend de la commune de Fakarava qui comprend également les atolls de Kauehi, de Niau, de Raraka, de Taiaro et de Toau.
Histoire
La première mention de l'atoll par un Européen est faite par le navigateur germano-balte Otto von Kotzebue en lors de sa deuxième expédition en Polynésie[3],[4]. L'atoll est abordé le 2 octobre 1831 par le navigateur Ireland, puis par le Français Jules Dumont D'Urville en septembre 1838, ainsi qu'à trois reprises par Charles Wilkes à aller et au retour de son expédition australe : le 3 septembre 1839, le 15 décembre 1840, et le 18 janvier 1841[3],[5]. L'atoll apparaît sur certaines cartes sous le nom d'île Carlshoff[6].
Au XIXe siècle, Aratika devient un territoire français, peuplé environ 30 habitants, qui développe une petite production d'huile de coco (d'environ 10 tonneaux par an vers 1860)[7].
Économie
L'atoll compte deux aérodromes : l'un privé ouvert à la pointe sud d'Aratika en 1998 et long de 700 mètres[8], l'autre au nord-est et long de 1 000 mètres.
Notes et références
- ↑ (en) Aratika Seamount sur le catalogue Seamount de earthref.org
- ↑ Recensement de 2007
- Les Atolls des Tuamotu par Jacques Bonvallot, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp.275-282.
- ↑ Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p.61.
- ↑ Expédition de Wilkes
- ↑ (en) Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known par J.L. Young dans The Journal of the Polynesian Society, Volume 8, No. 4, December 1899, p.264-8
- ↑ Notices sur les colonies françaises, Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p.636.
- ↑ Aérodrome d'Aratika