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Forteresse de Brest-Litovsk

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Forteresse de Brest
Брэсцкая крэпасць
[[Fichier:
Caserne 5 (Брест)
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Présentation
Type
Partie de
World Heritage Tentative List for Belarus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Destination initiale
Défense des frontières soviétiques
Destination actuelle
Mémorial aux combattants soviétiques de la Seconde Guerre mondiale
Matériau
Construction
1830-1842
Patrimonialité
Bien culturel de Biélorussie (en) (Комплекс фартыфікацыйных збудаванняў Брэсцкай крэпасці en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Pays
Commune
Coordonnées
Carte


La forteresse de Brest (Biélorussie) (Брэсцкая крэпасць en biélorusse, Брестская крепость en russe, Twierdza brzeska en polonais), est une ancienne fortification russe du XIXe siècle située à Brest en Biélorussie. C'est l'un des plus importants monuments de guerre de la Seconde Guerre mondiale, commémorant la résistance soviétique face à l'invasion allemande lancée le 22 juin 1941, lors de l'opération Barbarossa. En 1965, le titre de forteresse héros lui fut décerné rappelant la défense héroïque de cette fortification frontalière au cours des premières semaines de la guerre germano-soviétique. Elle faisait alors partie de la RSS de Biélorussie.

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Construction et aménagements

La construction de la forteresse au centre de la vieille ville commença en1833 suivant un projet de la topographie militaire et de l'ingénieur Karl Ivanovitch Opperman (ru). Pour débuter ne furent érigés que des renforcements temporaires de terres, puis, la première pierre de la nouvelle forteresse fut posée le premier juin 1836 . La construction du bâtiment principal fut achevée le 26 avril 1842 . La forteresse se composait d'une citadelle défendue par trois fortifications d'une surface totale de 4 км² et d'une longueur totale en ligne de 6,4 км.

BFrempart

La citadelle, ou la fortification centrale, se présente comme deux casernes de deux étages chacune , en briques rouges d'une circonférence de 1,8 км .Ses murs sont d'une épaisseurs de deux mètres. Elle compte 500 casemates pouvant accueillir douze personnes. La fortification principale se trouve sur une île formée par Bug et deux bras de la rivière Moukhavets. Cette île est reliée par des ponts-levis à trois îles artificielles, qui sont formées par le Moukhavets et les douves.Sur celles-ci des fortifications : Kobryn (auparavent appelée septentrionale , la plus grande), avec 4 courtines supportant 3 ravelins et leurs canonniers ; Terespol, ou celle de l'Ouest, avec ses quatre points de vue ; Volinsk ou celle du sud avec ses deux courtines et ses deux ravelins.Dans ce qui fut la redoute-casemate se trouve maintenant le Monastère de Notre-Dame (ru). La forteresse est entourée par dix mètres de remparts de terre avec des casemates par-dessous. Cinq des huits portes de la forteresse sont conservées aujourd'hui encore : la porte de Cholm (ru) (au sud de la citadelle), la porte de Terespol (ru) (au sud-ouest de la citadelle), la porte de l'Ouest ou d'Alexandre (au nord de la fortification de Kobryn), celle du nord-ouest (au nord-ouest de la fortification de Kobryn) et celle du sud (au sud de la fortification de Volinsk et de l'île de l'hopital). La porte de Brigidsk n'a pas été conservée jusqu à nos jours (à l'ouest de la citadelle), la porte de Brest (au nord de la citadelle) et la porte de l'est (partie est de la fortification de Kobryn) non plus.

En 18641888 suivant le projet de Édouard Totleben, la forteresse fut modernisée. Elle fut entrourée par un anneau de forts sur un périmètre de 32km, sur le territoire de Kobrinsk furent construites les fortifications ouest et le fort est. En 1876 à l'intérieure de la forteresse suivant le projet de l'architecte David Grimm fut construite l'église orthodoxe Saint-Nicolas.Celle-ci fut transformée en mess durant la période soviétique et restaurée à l'identique depuis le début des années 2000. Sa restauration se termina en 2008.Son dôme est recouverts de feuilles d'or suivant la tradition orthodoxe .

Eglise Saint-Nicolas

Plisowski.jpg

La Citadelle au début du XX è siècle

En 1913 débuta la construction d'un second anneau de fortifications Karbychef,Dimitri Michelovitch (ru) pris part a une partie des travaux d'établissement du projet. Celui-ci devait avoir une circonférence de 45km, mais au début de la guerre il n'était pas terminé.

Au début de la Première Guerre mondiale la forteresse fut renforcée par des ouvrages de défense, mais dans la nuit du 13 août 1915 selon le (calendrier Julien) au moment où fut décidée la retraite générale elle fut abandonnée et les forces russes en firent exploser une partie. Le 3 mars 1918 dans la citadelle, dans ce que l'on appelait le Palais blanc (une ancienne église du monastère basilien uniate devenue par la suite un local des officier), fut signée la Paix de Brest. La forteresse tomba aux mains des allemands jusqu'à la fin 1918, puis sous contrôle des polonais. En 1920 elle fut prise par l'Armée rouge, puis de nouveau perdue, et en 1921 suivant les accords de la Paix de Riga (1921) elle rentra dans la Deuxième république de Pologne. Durant l'entre-deux guerres la forteresse fut utilisée comme caserne, comme hangar militaire et prison politique (En 1930 on y enferma les opposants politiques).

La défense de la Citadelle en 1939

Char Renault FT-17/3c15011u

Le jour qui suivit celui du début de la Seconde Guerre mondiale, le 2 septembre 1939, la forteresse subit les premiers bombardements allemands : les avions allemands jetèrent 10 bombes qui endomagèrent le Palais blanc. Dans les casernes de la forteresse,les fantassins du 35è bataillon et le 82è régiment à pied et d'autres encore se mettaient en position, de même les réservistes, s'attendant à une attaque de leur côté .

Plisowski

La garnison de la ville et de la forteresse fut placée sous le nom de "Polésie" sous le commandement du général Francis Kleiberg (ru) ; le 11 septembre fut également nommé chef de la garnison le général Constantin Plisovsky (ru), qui forma avec les troupes à sa disposition , soit environ 2000 à 2500 hommes un détachement formé de 4 bataillons (dont trois de fantassins et un de génie) disposant de l'appui de quelques batteries, de deux trains blindés et de quelques tanks -modèle «Char Renault FT-17» datant de la Première Guerre mondiale. Les défenseurs de la citadelle n'avaient même pas d'armes anti-chars, alors que ce sont précisemment de tanks dont ils avaient besoin.

Char Renault FT-17 France diagramme intérieur

Le 13 septembre les familles des combattants de la forteresse furent évacuées, les ponts et passerelles furent minés, la porte principale fut bloquée par des tanks, dans les remparts en terre furent créuses des tranchées pour les fantassins.

Le 19è corps d'armée blindé du général Heinz Guderian entra à Brest sur le Boug. Il avancait depuis la Prusse orientale à la rencontre des autres divisions de tanks allemands venant du sud. Le général Guderian avait décidé de prendre la ville de Brest, pour ne pas donner aux défenseurs de la forteresse la possibilité de s'enfuir vers le sud et de rejoindre les forces du groupe polonais "Narev". Les forces allemandes possédaient une supériorité sur les défenseurs de la forteresse équivalente à 2 fois plus pour l'infanterie, 4 fois plus pour les tanks et 6 fois plus pour l'artillerie. Le 14 septembre 1939, 77 tanks de la 10-è division des tanks (divisés en un bataillon de reconnaissance et le 8-è régiment tankiste) tentèrent de prendre la ville et la citadelle d'assaut, mais ils furent repoussés par l'infanterie soutenue par 12 chars de fabrication française, des Char Renault FT-17, qui de ce fait furent endommagés. Le même jour l'artillerie et l'aviation allemande commencèrent à bombarder la citadelle. Le lendemain matin, après des combats de rue acharnés , les allemands occupèrent presque toute la ville. Les défenseurs s'enfermèrent dans la forteresse. Le matin du 16 septembre (la 10è division des tanks et la 20è division motorisée) prirent d'assaut la forteresse, mais celle-ci résista. Le soir, les allemands prirent la crête des remparts mais ne purent poursuivre plus loin. Les deux derniers tanks-modèle Char Renault FT-17 provoquèrent aux tanks allemands des dégâts sévères. Depuis le 14 septembre 7 attaques allemandes avaient été repoussées, duquel il résultait que 40% des défenseurs de la forteresse avaient péri. Lors de l'assaut l'adjudant attaché à Guderian fut mortellement blessé. La nuit du 17 septembre Plisovsky, blessé, donna l'ordre d'abandonner la forteresse et de traverser le Boug vers le sud. Par les ponts endommagés l'armée partit vers les remparts de Terespol et, de là, vers la ville de Terespol elle-même.

Le 22 septembre1939 , Brest passa aux mains des allemands, abandonnée par la 29è brigade des tanks de l'Armée Rouge.[1]. Ainsi, Brest et sa forteresse ne firent plus partie des territoires de l'URSS.Le Pacte germano-soviétique définissait des territoires tampons entre les deux puissances.

Moins de deux ans plus tard, Hitler entra en guerre contre l'URSS, malgré les accords passés avec celle-ci Pacte germano-soviétique. La forteresse de Brest fut un des points de passage obligé des forces allemandes vers Moscou à la fin juin 1941 .

= La défense de la Citadelle en 1941

Le 22 juin1941 le dispositif de défense de la forteresse se composait de : 8 bataillons de tirailleurs, un de reconnaissance, un régiment d'artilleurs et 2 divisions d'artilleurs de défense anti-aérienne. Quelques régiments de tirailleurs spécialisés et des subdivisions de divers corps d'armée prirent encore part à la constitution de ce rassemblement des forces . En tout 9 mille hommes [2], sans compter les membres de leur famille (300 familles de combattants).

Du côté allemand l'assaut de la forteresse fut confié à la 45è division d'infanterie ( environ 17 mille hommes) en liaison avec des parties d'unités de toutes armes. Selon les plans allemands la forteresse devait être prise dans les douze heures qui suivaient le début de la guerre.

Le 22 juin à 4:15 h. [3] un feu nourri d'artillerie débuta contre la forteresse, surprenant à fait la garnison . Le résultat fut la destruction des entrepôts, des conduites d'eau, l'interruption des liaisons, des pertes très importantes pour la garnison. A 4:45 h. commenca l'assaut. L'aspect inattendu de l'attaque rendit la résistance de la garnison inopérante et se limita à quelques tentatives individuelles . Les allemands rencontrèrent une résistance du côté du renforcement de Volhinie et surtout du côté de la fortification de Kobrin où l'assaut se transforma en une attaque à la baïonette.

Vers 7 heures le 22 juin, la 42 è et la 6 è division d'infanterie abandonnèrent la forteresse et la ville de Brest[4].

Le soir du 24 juin les allemands s'emparèrent des fortifications de Volhinski et de Terespol, mais les restes de l'ancienne garnison, du fait de l'impossibilité de la maintenir en place, fut transférée, de nuit, dans la Citadelle. De cette façon , la défense put se concentrer sur la fortification de Korbinsk et sur la Citadelle. Dans la fortification de Korbinsk, tous les défenseurs furent concentrés sur le front Est (soit environ 400 hommes sour le commandement du Major Gavrilov,Pierre, Michailovitch (ru)). Chaque jour les défenseurs du fort devaient repousser 7—8 attaques soutenues par des lance-flammes. Le 26 juin, la dernière défense de la citadelle tomba et le 29 la porte Est du fort.[5].

Fichier:Gawrilowbrest.jpg
Major Gavrilov brest

La défense organisée de la citadelle prit fin — seuls des groupes isolés ou des combattants isolés subsitaient. En tout 5-6 mille hommes furent faits prisonniers par les allemands[6]. Sur une des murs de la citadelle on peut toujours lire ces mots : "Je meurs mais je ne me rends pas. Adieu ma Patrie!" «Я умираю, но не сдаюсь. Прощай, Родина. 20/VII-41» Suivant le témoignage de témoins on entendit des coups de feu dans la citadelle jusqu'au début du mois d'août.

thumb|right|200px|Мемориальный комплекс «Брестская крепость-герой»

Souvenirs des défenseurs de la forteresse

Впервые об обороне Брестской крепости стало известно из штабного немецкого донесения о взятии Брест-Литовска, захваченного в бумагах разгромленной 45-й пехотной дивизии (хранилось в Архиве МО СССР, оп.7514, д.1, л.227-228) в феврале 1942 года в районе Кривцово под Орлом при попытке уничтожить болховскую группировку немецких войск.

По материалам «Боевого донесения о взятии Брест-Литовска» в газете «Красная звезда» от 21 июня 1942 года была напечатана статья полковника М.Толченова «Год тому назад в Бресте» (Брестская крепость. Путеводитель по местам боев./Ред. Гнедовец П. П.-М.:Воениздат, 1965, с.36.-120 с.). В 1948 году в «Огоньке» появилась статья писателя Михаила Златогорова «Брестская крепость»; в 1951 году художник Пётр Кривоногов написал картину «Защитники Брестской крепости». Заслуга восстановления памяти героев крепости во многом принадлежит писателю и историку Сергею Сергеевичу Смирнову, а также поддержавшему его инициативу Константину Михайловичу Симонову. В 1955 году опубликована героическая драма Сергея Смирнова «Крепость над Бугом», в 1956 году выходят документальная повесть Сергея Смирнова «Брестская крепость», а на экраны мира художественный фильм по сценарию Константина Симонова «Бессмертный гарнизон» (почётный диплом МКФ в Венеции).

С этого времени Брестская крепость становится символом непоколебимой стойкости советского народа и важным символом официальной патриотической пропаганды.

8 мая 1965 года Брестской крепости присвоено звание крепость-герой. С 1971 года является мемориальным комплексом. Мемориал «Брестская крепость-герой» построен по проектам скульптора Александра Павловича Кибальникова. К площади Церемониалов примыкают здание Музея обороны Брестской крепости и руины Белого дворца. Композиционным центром является главный монумент «Мужество», на его обратной стороне размещены рельефные композиции, рассказывающие об отдельных эпизодах героической обороны крепости. В 3-ярусном некрополе, композиционно связанном с монументом, захоронены останки 850 человек. Перед руинами бывшего инженерного управления горит Вечный огонь Славы. На обзорной площадке сохранились руины казарм 333-го стрелкового полка и других оборонительных и жилых сооружений.

9 мая 1972 года на Пост № 1 у Вечного огня Брестской крепости впервые заступили юнармейцы. 24 сентября 1984 года открыт музей Поста № 1 «Мальчишки бессмертного Бреста». 23 февраля 1992 года на территории мемориала был открыт музей «Боевой славы авиаторов»[7].

La forteresse de Brest dans la culture

La défense de la citadelle de Brest est l'unique sujet des films d'auteurs suivants : «la citadellle immortelle (ru)» (1956), «La bataille pour Moscou (ru)»; «Je suis un soldat russe (ru)» (d'après le livre de Vasiliev Boris Lvovitch (ru) «Pas sur les listes (ru)», 1995), production russo-biellorusse «La citadelle de Brest (ru)» (2010), et aussi le documentaire «La Forteresse de Brest.Au croisement de la lutte», filmé par Michael Glouchnim en 2009 . En 2010 la chaîne НТВ réalisa le téléfilm de Pivarov Alexsi (ru) «Brest.Forteresse héroïque».


Fichier:Памятник7 (Брест).jpg
Mémorial7 (Брест)



photographies

BF Porte Kholm out

Gawrilowbrest.jpg

Voir aussi

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Notes

  1. Мельтюхов М. И. Советско-польские войны. Военно-политическое противостояние 1918—1939 гг. — Modèle:М.: Вече, 2001.
  2. Ростислав Алиев. Штурм Брестской крепости. М.: Яуза-Эксмо, 2008, str. 218—238.
  3. Боевое донесение командующего войсками 4-й армии от 22 июня 1941 г. о нападении противника и о действиях войск армии
  4. Боевое донесение штаба 4-й армии № 05 к 11:55 22 июня 1941 г.
  5. Крыстыян Ганцэр. Памяць і забыцц juin ё: у juin шанаванне герояў Брэсцкай крэпасці. В: Сіябган Дусэт, Андрэй Дынько, Алесь Пашкевіч (ред.): Вяртанне ў Еўропу: Мінулае і будучыня Беларусі. Варшава 2011, стр. 141—147; тут стр. 141.
  6. Крыстыян Ганцэр. Памяць і забыццё: ушанаванне герояў Брэсцкай крэпасці. В: Сіябган Дусэт, Андрэй Дынько, Алесь Пашкевіч (ред.): Вяртанне ў Еўропу: Мінулае і будучыня Беларусі. Варшава 2011, стр. 141—147; тут стр. 143.
  7. « Пост № 1 » [archive du ], // ng.by (consulté le )

Littérature

  • Алиев Ростислав. Брестская крепость. Взгляд с немецкой стороны // Фронтовая иллюстрация № 5, 2008
  • Алиев Ростислав. Брестская крепость. М.: Вече, 2010
  • Алиев Ростислав. Штурм Брестской крепости. М.: Яуза-Эксмо, 2008
  • Аникин В. И. Брестская крепость — крепость-герой. М.: Стройиздат, 1985. (Архитектура городов-героев).
  • Бешанов В. В. Брестская крепость. Минск, Беларусь, 2004
  • Бобренок С. У стен Брестской крепости. Мн., 1960.
  • Брест. Энциклопедический справочник. Мн., 1987.
  • Ганцэр Крыстыян. Памяць і забыццё: ушанаванне герояў Брэсцкай крэпасці. В: Сіябган Дусэт, Андрэй Дынько, Алесь Пашкевіч (ред.): Вяртанне ў Еўропу: Мінулае і будучыня Беларусі. Варшава 2011, стр. 141—147.
  • Героическая оборона / / Сб. воспоминаний об обороне Брестской крепости в июне —июле 1941 г. Мн., 1966.
  • Каландадзе Л. Дни в Брестской крепости. Тбилиси, 1964.
  • Куль-Сяльверстава С. Брэсцкі кадэцкі корпус // Беларускі гістарычны часопіс. 1998. № 3.
  • Лавровская И. Б., Кондак А. П. Брест. Путешествие сквозь века. Мн., 1999.
  • Памяць. Брэст: В 2 т. Мн., 1997.
  • Полонский Л. В осажденном Бресте. Баку, 1962.
  • Смирнов С. С. Брестская крепость. М., 1970.
  • Смирнов С. С. В поисках героев Брестской крепости. М., 1959.
  • Смирнов С. С. Рассказы о неизвестных героях. М., 1985.
  • Суворов А. М. Брестская крепость на ветрах истории. Брест, Редакция журнала «СЭЗ», 2004
  • Суворов А. М. Форт V и другие форты Брестской крепости. Брест, Полиграфика, 2009
  • Суворов А. М. Брестская крепость. Прикосновение к подвигу. Брест, Полиграфика, 2009, 2011
  • Суворов А. М. Брестская крепость. Война и мир. Брест, Полиграфика, 2010
  • Modèle:Книга (в пер.)
  • Хмелевский Я. М. Справочник-календарь гор. Брест-Литовска на 1913 год.
  • Ganzer Christian. Czy «legendarna twierdza» jest legendą? Oborona twierdzy brzeskiej w 1941 r. w świetle niemeckich i austriackich dokumentów archiwalnych. In: Wspólne czy osobne? Miesca pamięci narodów Europy Wschodniej. Białystok/Kraków 2011, S. 37-47.
  • Ganzer Christian, Paškovič Alena. «Heldentum, Tragik, Kühnheit.» Das Museum der Verteidigung der Brester Festung." In: Osteuropa 12/2010, S. 81-96. [1]
  • Geresz J. Twierdza niepokonana 1939: obrona cytadeli w Brześciu nad Bugiem we wrześniu 1939 r. Biała Podlaska; Międzyrzec Podlaski 1994.
  • Sroka J. Brześć nad Bugiem. Dzieje miasta i twierdzy. Biała Podlaska 1997.
  • Sroka J. Obrońcy twierdzy brzeskiej we wrześniu 1939 r., Biała Podlaska 1992.
  • Waszczukowna-Kamieniecka D. Brześć nezapomniane miasto. London, 1997.

Liens

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