1. 1
Calcul des Ponts Mixtes Acier – Béton selon
les Eurocodes
Flexion Longitudinale
Calcul des Ponts Mixtes Acier – Béton selon
les Eurocodes
Flexion Longitudinale
EC4 EN 1994 - 1-1 : Règles Générales et Règles
pour les Bâtiments
EC4 EN 1994 – 2 : Ponts Routiers
et Ponts Ferroviaires
Intro_Const-Mixte_Ponts.ppt#100. Ponts Mixtes Ferroviaires des Lignes Grande Vitesse
EC4 EN 1994 - 1-1 : Règles Générales et Règles
pour les Bâtiments
EC4 EN 1994 – 2 : Ponts Routiers
et Ponts Ferroviaires
Intro_Const-Mixte_Ponts.ppt#100. Ponts Mixtes Ferroviaires des Lignes Grande Vitesse
Christophe PEYRE
IUT de Nîmes
2. Organigramme général de calcul des Ponts Mixtes Acier – Béton
Texte directeur : EC4 – Partie 2 et priorités d’appel des textes entre eux
3. 3
Organigramme de calcul des sollicitations à l’ELS Caractéristique
Données géométriques : Voir Ch1
Travées – Profil en travers fonctionnel – Type de dalle BA
Répartition de matière – Phasage de bétonnage
ETAT A VIDE LT NF (Long Terme) en 1ère Analyse Globale NF (Non Fissurée)
Calcul des Coefficients d’équivalence LT : nL = n0.(1+ΨL.φ(∞;t0) : Voir Ch2
(Fonction de la nature et de la date d’application de la charge)
Calcul des largeurs efficaces beff :Voir Ch3
PP Charpente Métal
seul : n∞ (Voir Ch6)
Bétonnage Plot i
Homogénéisation sur
longueur Plot i : nC,LT
Fin Construction dalle
Retrait LT : nr,LT
(Dessication)
εr,LT =εcs = εca+εcd
Voir Ch6
Appliqué au hourdis
considéré coulé en 1
seule phase
Superstructures
nSt,LT
Voir Ch6
Dénivellation
nd,LT
Voir Ch6
Fin de : Construction dalle + Retrait + Superstructure + Dénivellation : LT NF
4. 4
Organigramme de calcul des sollicitations à l’ELS Caractéristique
Données géométriques : Voir Ch1
Travées – Profil en travers fonctionnel – Type de dalle BA
Répartition de matière – Phasage de bétonnage
ETAT A VIDE CT NF (Court Terme) en 1ère Analyse Globale NF (Non Fissurée)
à t = Âge moyen du béton à la mise en service de la dalle
Calcul des Coefficients d’équivalence CT : nC = n0.(1+ΨL.φ(t;t0) : Voir Ch2
(Fonction de la nature et de la date d’application de la charge)
Calcul des largeurs efficaces beff :Voir Ch3
PP Charpente Métal seul : n∞
Bétonnage Plot i
Homogénéisation sur longueur Plot i : nr,CT
Retrait CT : nr,CT : (Dessication + Thermique)
εr,CT = εcs + εth = (εca + εcd) + εth appliqué plot par plot
Superstructures : nSt,CT
Dénivellation : nd,CT
Fin de : Construction dalle + Retrait + Superstructure + Dénivellation : CT NF
5. 5
Organigramme de calcul des sollicitations à l’ELS Caractéristique
ETAT A VIDE Analyse Globale NF
= Enveloppes (Enveloppes ETAT A VIDE LT NF; Enveloppes ETAT A VIDE CT NF)
Calcul des longueurs fissurées de dalle sur chaque appui intermédiaire
Recalcul complet de l’Etat à Vide LT – CT
Les caractéristiques mécaniques deviennent les caractéristiques fissurées dans
les zones fissurées du hourdis déterminées ci-dessus : nΦ
6. 6
Organigramme de calcul des sollicitations à l’ELS Caractéristique
Données géométriques : Voir Ch1
Travées – Profil en travers fonctionnel – Type de dalle BA
Répartition de matière – Phasage de bétonnage
ETAT A VIDE LT F (Long Terme) en 2ère Analyse Globale F (Fissurée)
PP Charpente Métal
seul : n∞
Bétonnage Plot i
Homogénéisation sur
longueur Plot i : nC,LT
nΦ sur zone du plot
éventuellement fissurée
Fin Construction dalle
Retrait LT : nr,LT
(Dessication)
εr,LT =εcs = εca+εcd
Appliqué aux zones de
hourdis non fissurées
et considérées coulées
en 1 seule phase
nΦ sur zones
hourdis
éventuellement
fissurées
Superstructures
nSt,LT
nΦ sur zones
hourdis
éventuellement
fissurées
Dénivellation
nd,LT
nΦ sur zones
hourdis
éventuellement
fissurées
Fin de : Construction dalle + Retrait + Superstructures + Dénivellation : LT F
7. 7
Organigramme de calcul des sollicitations à l’ELS Caractéristique
Données géométriques : Voir Ch1
Travées – Profil en travers fonctionnel – Type de dalle BA
Répartition de matière – Phasage de bétonnage
ETAT A VIDE CT F (Court Terme) en 2ème Analyse Globale F (Fissurée)
à t = Âge moyen du béton à la mise en service de la dalle
PP Charpente Métal seul : n∞
Bétonnage Plot i
Homogénéisation sur longueur Plot i : nr,CT
nΦ sur zone du plot éventuellement fissurée
Retrait CT : nr,CT : (Dessication + Thermique)
εr,CT = εcs + εth = (εca + εcd) + εth appliqué plot par plot
sur zones NF du plot
nΦ sur zone du plot éventuellement fissurée
Superstructures : nSt,CT
nΦ sur zones hourdis
éventuellement fissurées
Dénivellation : nd,CT
nΦ sur zones hourdis
éventuellement fissurées
Fin de : Construction dalle + Retrait + Superstructures + Dénivellation : CT F
8. 8
Organigramme de calcul des sollicitations à l’ELS Caractéristique
ETAT A VIDE Analyse Globale F
= Enveloppes (Enveloppes ETAT A VIDE LT F ; Enveloppes ETAT A VIDE CT F)
Actions variables d’Exploitations Routières : Voir Ch7
EN 1991 – Partie 2 : Actions sur les ponts dues au trafic
ou Ferroviaires : EN 1991 – Partie 2 : Actions du trafic ferroviaire
Combinaisons finales ELS Caractéristique (Flexion longitudinale)
Enveloppes finales ELS Caractéristique : Voir Ch9
Actions variables Thermiques : Voir Ch8 : EN 1991 – Partie 1-5 : Actions sur
les ponts – Actions Thermiques : Gradients Thermiques
wk
*
fk
k
k
r1a
k
k
dyn
r5
k
fk
r4
k
fk
r3
k
tk
lk
r2
1b
Trafic
wk,
*
fk
k
k
r1a
k
*
fk
k
k
r1a
inf
,
1
j
kj
sup
,
1
j
kj
F
)
0,4.q
0,75.TS
(0,4.UDL
g
T
0,6.T
0,75.TS)
0,4.UDL
.LM3
(1,1. δ
g
0,6.T
)
q
(LM4
g
0,6.T
)
(q
g
0,6.T
)
Q
Q
0,75.TS
(0,4.UDL
g
(LM2)
g
0,6.F
)
q
TS
(UDL
g
0,6.T
)
q
TS
(UDL
g
:
D
S
G
ou
G
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
≥
≥
Enveloppes Etat à Vide Fissuré
Actions Variables
9. 9
Organigramme de calcul des sollicitations à l’ELS Caractéristique
Combinaisons finales ELS Caractéristique (Flexion longitudinale)
Enveloppes finales ELS Caractéristique : Voir Ch9
Sur Fibre Inférieure PRS par exemple
10. 10
Justification des sections en flexion longitudinale à l’ELS CARA
Section sous moment Mk,Ed(x) > 0
(x)
0,6.f
(x)
σ ck
inf
Edc, ≤
(x)
0,6.f
(x)
σ ck
sup
Edc, ≤
γM,ser = 1,00
ser
M,
y
sup
Edi,
ser
M,
y
yd
sup
Edi,
.γ
3
(x)
f
(x)
τ
γ
(x)
f
(x)
f
(x)
σ
≤
=
≤
ser
M,
y
inf
Edi,
ser
M,
y
yd
inf
Edi,
.γ
3
(x)
f
(x)
τ
γ
(x)
f
(x)
f
(x)
σ
≤
=
≤
ser
M,
y
2
Edi
2
Edi
γ
(x)
f
(x)
3.τ
(x)
σ ≤
+
Critère de Von Mises :
Rem : Les contraintes σEdi
et τEdi sont les contraintes
concomitantes (Quand
possible de les obtenir)
seule
âme
Ed
Edi
S
(x)
V
τ
−
=
Cisaillement au CdG de
la section NF ou F :
11. 11
Justification des sections en flexion longitudinale à l’ELS CARA
Section sous moment Mk,Ed(x) < 0
γM,ser = 1,00
ser
M,
y
inf
Edi,
ser
M,
y
yd
inf
Edi,
.γ
3
(x)
f
(x)
τ
γ
(x)
f
(x)
f
(x)
σ
≤
=
≤
ser
M,
y
sup
Edi,
ser
M,
y
yd
sup
Edi,
.γ
3
(x)
f
(x)
τ
γ
(x)
f
(x)
f
(x)
σ
≤
=
≤
sk
inf
Eds, 0,8.f
(x)
σ ≤
sk
sup
Eds, 0,8.f
(x)
σ ≤
ser
M,
y
2
Edi
2
Edi
γ
(x)
f
(x)
3.τ
(x)
σ ≤
+
Critère de Von Mises :
Rem : Les contraintes σEdi
et τEdi sont les contraintes
concomitantes (Quand
possible de les obtenir)
seule
âme
Ed
Edi
S
(x)
V
τ
−
=
Cisaillement au CdG de
la section NF ou F :
12. 12
Respiration de l’âme à l’ELS FREQUENT (EC4 – 2 §7.2.3 et EC3 – 2 §7.4)
A chaque passage de véhicules sur le pont, l’âme se déforme légèrement hors
de son plan, suivant l’allure de la déformée du premier mode critique, avant de
revenir à sa position initiale
Cette déformation répétée, appelée « respiration de l’âme », est
susceptible de générer des fissures de fatigue à la jonction âme/semelle
Pour les âmes dépourvues de raidisseurs longitudinaux ou pour un sous-
panneau d'âme raidie, les risques de respiration de l'âme sont négligeables si :
[ ]
300
;
4.L
30
min
t
h
w
w
+
≤ Avec L = Longueur de la travée en m et L ≥ 20m
De façon générale, ce critère est largement satisfait pour les ponts routiers
A défaut, l'EN1993-2 définit tout de même un critère plus précis à partir
des contraintes critiques de voilement de l'âme non raidie ou d'un sous-
panneau, sous combinaison ELS fréquente :
1
1
1
1
2
,
,
2
,
τ
.τ
,
σ
σ
cr
ser
Ed
x
cr
x,Ed,ser
≤
+
σcr = kσ. σE : Contrainte critique de
voilement élastique
kσ : Coefficient de voilement (EC3 1-5
Tab 4.1)
τcr = kτ. σE : Contrainte critique de
voilement par cisaillement
k τ : Coefficient de voilement par
cisaillement (EC3 1-5 Annexe A.3)
( )
Euler
d'
critique
Contrainte
.h
ν
1
12.
.E.t
π
σ 2
w
2
2
w
2
E :
−
=
13. Justification des sections en flexion longitudinale à l’ELU
Selon l'EN1994-2, 6.1.1, une section mixte doit être vérifiée à
l'ELU vis-à-vis de :
La résistance en section : EN1994-2, 6.2.1 et 6.2.2
La résistance au voilement par cisaillement : EN1994-2, 6.2.2
La résistance au lancement : EN1994-2, 6.5
La résistance au glissement (Connexion) : EN1994-2
La résistance en fatigue : EN1994-2
La résistance au déversement (EN1994-2, 6.4) de la membrure
inférieure comprimée dans son ensemble
Bien qu'il s'agisse d'une instabilité, celle-ci doit être vérifiée
Résistance en section : Classification des sections à l’ELU
L'EN1993-1-1, 5.5 introduit le concept de "classes de section
transversale" qui permet de préjuger de la résistance ultime en flexion et
en compression des sections en acier de construction compte tenudu
risque de voilement local
Les sections sont classées de 1 à 4, en fonction de l'élancement
(largeur/épaisseur, noté c/t) des différentes parois comprimées qui les
composent, de leur limite d'élasticité et des contraintes sollicitantes à
l'ELU :
14. Classes des sections en flexion longitudinale à l’ELU
Classe 1 : Section transversale massive pouvant atteindre sa
résistance plastique sans risque de voilement et possédant une
réserve plastique suffisante pour introduire dans la structure une
rotule plastique susceptible d'être prise en compte dans une
analyse globale plastique
Classe 2 : Section transversale massive pouvant atteindre sa
résistance plastique sans risque de voilement, mais ne possédant
pas de réserve plastique suffisante pour introduire une éventuelle
rotule plastique dans l'analyse globale
Classe 3 : Section transversale pouvant atteindre sa résistance
élastique, mais pas sa résistance plastique à cause des risques de
voilement
Classe 4 : Section transversale à parois élancées ne pouvant
atteindre sa résistance élastique à cause des risques de voilement
16. Détermination de la Classe d’une section à l’ELU (EN 1994-2 5.5.1(1))
La classe d'une section mixte est la classe la plus élevée des parois
comprimées en acier qui la composent
Le voilement local ne peut être provoqué que par des contraintes
de compression
Toute paroi soumise uniquement à de la traction est
obligatoirement de classe 1 quel que soit son élancement
Si une paroi est de classe n sous compression uniforme, alors elle
est forcément de classe m ≤ n pour tout autre cas de sollicitation
qui ne peut que diminuer les efforts de compression
Si les connecteurs respectent les espacements définis dans
l'EN1994-2 6.6.5.5, alors une semelle comprimée en acier
connectée à une dalle en béton est de classe 1
Pour classer une paroi interne (c'est à dire une paroi bordée par 2 autres
parois perpendiculaires qui la stabilisent sur ses bords) comme une âme de
poutre en I ou un sous-panneau de fond de caisson, on utilise le tableau
5.2, feuille 1/3, de l'EN1993-1-1
Pour classer une paroi en console (c'est à dire une paroi bordée d'un seul
côté) comme une moitié de semelle de poutre en I, on utilise le tableau
5.2, feuille 2/3, de l'EN1993-1-1
18. Détermination de la Classe d’une section à l’ELU (EN 1994-2 5.5.1(1))
Ces tableaux fournissent les élancements limites entre les classes
Pour déterminer la classe d'une paroi d'une section donnée :
On suppose que cette paroi est de classe 1 ou 2
Elle peut alors être calculée en plasticité
La position de l'axe neutre plastique (ANP) de la section permet
de déterminer l'élancement limite de cette paroi (entre classe 2
et classe 3), et de valider cette hypothèse de plasticité
Si ce n'est pas le cas, le diagramme élastique des contraintes de
l'ELU (issu de l’analyse globale fissurée et tenant compte du
phasage de construction de la structure) permet de déterminer
l'élancement limite de la classe 3
Si celui-ci est dépassé à son tour, la paroi étudiée est de classe 4
EN1993-1-1, tableau 5.2
19. Détermination de la Classe d’une section à l’ELU (EN 1994-2 5.5.1(1))
L'EN1994-2 permet de reclasser une section en I dont les
semelles sont de classe 1 ou 2 et l’âme de classe 3
Cela permet alors de justifier la section en plasticité
Le moment résistant plastique est alors déterminé en limitant les
hauteurs d'âme comprimée à 20.ε.tw
C'est-à-dire en supprimant la zone d'âme susceptible de voiler
EN1994-2, 5.5.2(3)
Voir hypothèse de « Von
Karman » page suivante
20. Détermination de la Classe d’une section à l’ELU (EN 1994-2 5.5.1(1))
• Soit une paroi mince rectangulaire initialement plane, articulée sur ses
appuis longitudinaux et suffisamment allongée pour négliger les effets
d’extrémités
Cette paroi est soumise à un effort de compression donnant lieu à une
contrainte de compression uniforme σ
• Dans le domaine post-critique (σ > σcr), et dans la zone de voilement, un
nouveau diagramme de contraintes se met en place dans lequel les fibres
centrales les plus cintrées par le voilement sont soulagées au détriment
des fibres situées proches des appuis dont la contrainte est majorée pour
pouvoir continuer à équilibrer la sollicitation globale qui n’a pas varié
Ainsi, le diagramme des contraintes normales se creuse d’autant plus
que l’effort appliqué augmente la contrainte près des appuis de bord
atteint une valeur maximale notée σmax
21. Détermination de la Classe d’une section à l’ELU (EN 1994-2 5.5.1(1))
Les sections de classe 1 ou 2 peuvent être justifiées en plasticité
ou en élasticité
Les sections de classe 3 sont justifiées en élasticité,
éventuellement reclassées en classe 2 efficace et justifiées en
plasticité
Les sections de classe 4 sont aussi justifiées en élasticité, mais
avec un calcul conduit sur une section efficace, réduite pour tenir
compte du risque de voilement
On note enfin que, quelle que soit sa classe, une section peut
toujours être justifiée par une analyse non linéaire très générale
22. Détermination de la Classe d’une section à l’ELU (EN 1994-2 5.5.1(1))
La position de l'axe neutre plastique (ANP) ainsi que le moment
résistant plastique Mpl,Rd sont calculés en considérant les
résistances plastiques suivantes pour les matériaux :
Acier de charpente (traction ou compression) : fyd = fyk / γM0
Armatures passives (traction) : fsd = fsk / γS
Béton (compression) : 0,85.fcd = 0,85.fck / γC
La résistance du béton tendu et celle des armatures comprimées
sont négligées
Les figures ci-après schématisent de façon très générale le
diagramme plastique pris en compte pour une poutre en I sous
moment positif MEd ≥ 0 (resp. sous MEd < 0) EN1994-2,
6.2.1.2(1)
Pour un acier à haute limite d'élasticité (S420 ou S460), le béton
peut se trouver fissuré par excès de compression :
La diminution consécutive de résistance de la section est prise en
compte par un facteur réducteur β appliqué directement sur
M+
pl,Rd, et fonction de la position de l'ANP
23. Exemple de Détermination de la Classe d’une section à l’ELU (EN
1994-2 5.5.1(1))
Résistance en Flexion Positive
Résistance en Flexion négative
24. Exemple de détermination de la Classe d’une section à l’ELU
Résistance en Flexion Positive
Contraintes
Elastiques
ELU
Ame est donc de C1
Sem-inf C1
Sem-sup C1
Section de C1
Le calcul peut être mené
en plasticité
25. Exemple de détermination de la Classe d’une section à l’ELU
Résistance en Flexion Positive
( )
( )
1,369m
0,0193
0,05
1,30
y
h
h
y
0,0193
5,375
*
23,34
*
0,85
26,72
28,78
.b
0,85.f
F
F
F
F
y
F
F
F
y
h
*
b
*
γ
0,85.f
0
F
p1
r
i
p
eff
cd
i
w
s
c
p1
i
w
s
p1
f
eff
c
ck
=
+
+
=
+
+
=
=
−
=
+
+
−
=
+
+
=
−
⇔
=
26. Exemple de détermination de la Classe d’une section à l’ELU
Calcul d’un moment plastique positif M+
pl,Rd
27. Exemple de détermination de la Classe d’une section à l’ELU
Résistance en Flexion Négative sur pile
Contraintes
Elastiques
ELU
Le béton est tendu sur toute la hauteur du hourdis
Sa participation est donc négligée dans la résistance
plastique de la section mixte pour l’évaluation de sa classe
28. Exemple de détermination de la Classe d’une section à l’ELU
Résistance en Flexion Négative sur pile
7,653
325
235
=
< 9ε = 9*
t (mm) ≤ 16 > 16 ≤ 40 > 40 ≤ 63 > 63 ≤ 80 > 80 ≤ 100 >100 ≤150
fy 355 345 335 325 315 295
fu 470 470 470 470 470 450
( ) 5,571
0,07
*
2
0,02
0,80
t
*
2
t
b
i
w
i
=
−
=
−
• Semelle supérieure tendue : C1
• Semelle inférieure comprimée :
La semelle inférieure
est de C1
29. Exemple de détermination de la Classe d’une section à l’ELU
Résistance en Flexion Négative sur pile
30. Exemple de détermination de la Classe d’une section à l’ELU
Résistance en Flexion Négative sur pile
31. Exemple de détermination de la Classe d’une section à l’ELU
Résistance en Flexion Négative sur pile
34. Résistance à l’Effort Tranchant
En pratique, on considère que Vu,Ed n’est repris que par l’aire de
cisaillement Av du PRS (comme si la section n’était pas mixte)
même si l’expérience montre qu’une partie du cisaillement vertical
est reprise par la dalle
Il n’existe pas de modèle simple exprimant analytiquement cette
contribution de la dalle
1 : Effort Tranchant Résistant Plastique :
avec :
Dans la réalité, la résistance plastique Vpl,a,Rd ci-dessus n’est
valable que si l’âme du PRS reste stable au voilement par
cisaillement du panneau d’âme adjacent à la section vérifiée
Vpl,a,Rd = v y
M0
A .f
3.γ
γM0=1,00
35. Résistance à l’Effort Tranchant
Prise en compte du voilement par cisaillement dans la résistance
plastique à l’effort tranchant selon l’EN 1993 1-5§5
36. Résistance à l’Effort Tranchant
Prise en compte du voilement par cisaillement dans la résistance
plastique à l’effort tranchant selon l’EN 1993 1-5§5
2 : Résistance plastique de la section au voilement par
cisaillement (γM1=1,10) :
Avec :
M1
w
w
yw
Rd
bf,
Rd
bw,
Rd
b,
.γ
3
.t
.h
η.f
V
V
V ≤
+
=
M1
w
w
yw
w
Rd
bw,
.γ
3
.t
.h
.f
χ
V =
Vbw,Rd : Contribution de l’âme au voilement
par cisaillement
−
=
2
.
Rd
f,
Ed
u,
M1
yf
f
f
Rd
bf,
M
M
1
c.γ
².f
.t
b
V
Vbf,Rd : Contribution des semelles au
voilement par cisaillement (lorsque la
résistance des semelles n'est pas
entièrement utilisée dans la résistance
en flexion (Mu,Ed < Mf,Rd))
χw : Coefficient de contribution de l’âme au voilement par cisaillement
37. Résistance à l’Effort Tranchant
χw : Calcul du Coefficient de contribution de l’âme du PRS au
voilement par cisaillement selon l’ EN 1993 1-5§5
1
h
a
si
k
a
h
5,34.
4
k
1
h
a
si
k
a
h
4.
5,34
k
w
τsl
2
w
τ
w
τsl
2
w
τ
<
+
+
=
≥
+
+
=
kτ : Coefficient de voilement par cisaillement (Annexe A3 EN1993 1-1 §1.5)
a : Espacement longitudinal des
raîdisseurs d’âme
hW : Hauteur de l’âme du PRS
Dépend uniquement du raidissage longitudinal
Voir EC3 1-5 Annexe A3
38. Résistance à l’Effort Tranchant
χw : Calcul du Coefficient de contribution de l’âme du PRS au
voilement par cisaillement selon l’ EN 1993 1-5§5
D’où :
3 : Résistance plastique finale de la section à l’effort Tranchant :
Vpl,Rd = Min[ Vpl,a,Rd = ; ]
M0
y
v
.γ
3
.f
A
M1
w
w
yw
Rd
bf,
Rd
bw,
Rd
b,
.γ
3
.t
.h
η.f
V
V
V ≤
+
=
39. Résistance à l’Effort Tranchant – Interaction Mu,Ed – Vu,Ed
Lorsqu’agissent simultanément Mu,Ed et Vu,Ed concomittants dans une
section transversale, l’expérience montre que la réduction du moment
résistant plastique Mpl,Rd n’est pas sensible tant que :
Vu,Ed ≤ 0,5.Vpl,Rd
Sinon : L’interaction de Vu,Ed sur Mpl,Rd doit être justifiée
Critères d’interaction Mu,Ed – Vu,Ed
Sections de Classe C1 et C2 : (EC4-2 §6.2.2.4)
( )
−
−
−
+
=
2
Rd
Ed
Rd
f,
Rd
Pl,
Rd
f,
Rd 1
V
2.V
1
M
M
M
M
Sections de Classe C3 et C4 : ( EN 1993 1-5 §7)
Rd
bw,
Ed
3
V
V
η =
( )
Rd
Pl,
Rd
f,
1
Rd
Pl,
Rd
f,
Rd
Pl,
Ed
1
2
3
Rd
Pl,
Rd
f,
1
M
M
η
sinon
M
M
M
M
η
pour
1
1
η
2.
M
M
1
η =
≥
=
≤
−
−
+
Si > 0,5, il convient que les effets combinés de la flexion et du
cisaillement sur l'âme d'une poutre en I ou d'une poutre caisson satisfassent :
40. Résistance à l’Effort Tranchant – Interaction Mu,Ed – Vu,Ed
Mf,Rd : Moment résistant plastique de calcul d'une section composée
uniquement des semelles efficaces
Mpl,Rd : Résistance plastique de la section composée de l’aire efficace
des semelles et de la totalité de l’âme quelle que soit la classe de celle-
ci (Section brute initiale)
Il convient de vérifier le critère pour toute section située à plus de
hw/2 de l’appui le plus proche pourvu d’un montant
Représentation d’une section de C3 avec non prise en compte de
l’âme, pour le calcul de Mf,Rd :