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Le document présente un module de formation sur le droit civil et commercial, structuré en deux parties principales. La première partie aborde le droit civil, incluant des chapitres sur les généralités, les subdivisions, et la classification des contrats, tandis que la seconde partie se concentre sur le droit commercial, traitant des commerçants et des obligations. Le contenu est enrichi d'exemples et d'exercices pour faciliter la compréhension des concepts juridiques.

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Droit civil

et
commercial

Formatrice :
Sara Ben Yakoub
Plan du module
 Introduction générale

 Partie I : Le droit civil

Chapitre I : Généralités sur le droit civil

Chapitre II : Subdivisions du droit civil

Chapitre III : Classification des contrats en droit civil


Marocain
 Partie II : Le droit commercial

Chapitre I : Les commerçants, les actes de commerce et les


activités commerciales

Chapitre II : Obligations des commerçants

Chapitre III : Les fonds de commerce


Introduction générale
 Le droit civil est une branche du droit privé qui
regroupe l'ensemble des règles de droit relatives aux
biens et aux relations entre personnes physiques ou
morales.
 Le droit commercial est également une branche du droit
privé constitué de l’ensemble des règles juridiques
applicables aux transactions commerciales. Il offre le
cadre juridique à l’intérieur duquel se nouent et
évoluent les rapports entre les professionnels du
commerce.
Partie I :
Le droit
civil
Chapitre I : Généralités et
subdivisions du droit civil
Le droit civil est l'ensemble des règles qui régissent la
vie des citoyens (ici les personnes vivant dans un même
pays), par exemple : le droit d'affiliation, le droit des
obligations, le droit des contrats, le droit des régimes
matrimoniaux, le droit des biens, le droit de succession.
Section 1 : Généralités sur le
droit civil
£ Une branche du droit privé régissant particulièrement les
rapports entre un individu et un autre.
£ Le droit civil désigne l’ensemble des règles de droit
applicables au statut de la personne (état civil, capacité…)
et à ses rapports avec les autres personnes privées (contrat,
mariage…).
£ Le droit civil est ce que l’on appelle le « droit commun » :
cela veut dire que le droit civil s’applique à partir du
moment où aucune règle spéciale et aucun droit spécial ne
s’applique. Lorsqu’une règle spéciale vient contredire le
droit commun, c’est cette règle spéciale qui s’applique par
dérogation au droit commun (Par exemple le droit
commercial).
Section 2 : Subdivisions du
droit vicil
Le droit civil englobe les droits
suivants :
£Le droit des personnes
£Le droit de la famille
£Le droit des biens
£Le droit des successions
£Le droit des libéralités
£Le droit des sûretés
£Le droit des obligations
£Le droit des contrats spéciaux
Le droit des personnes
 Le droit des personnes est la branche du droit civil qui comporte
l’étude des règles relatives à l’identification et la protection de la
personne (nom, prénom, domicile), à la protection de son intégrité
physique et morale (droit au respect de la vie privée, droit à
l’image, dignité humaine) et à la capacité juridique (minorité,
majeurs protégés…).

 Le droit des personnes du fait qu’il constitue l’ensemble des normes


régissant la vie des individus en tant que sujets de droit, il
nécessite l’indication des éléments sur la liste suivante :

 L’existence d’une personnalité juridique : les conditions de son


acquisition et de sa disparition.

 L’existence d’une capacité juridique : permettant à toutes les


personnes d’exercer leurs prérogatives, et ce, à partir d’un âge de
majorité civile prédéfini par la loi.
Le droit de la famille
 Par définition, le droit de la famille est une branche
importante du droit civil énonçant les règles
relatives aux rapports des membres d’une famille, et
ce, qu’ils soient liés par la parenté, par alliance ou
par l’adoption.

 Le droit de la famille est la branche du droit qui


comporte l’étude des règles relatives aux couples
(mariage, divorce…) et aux enfants (établissement et
anéantissement de la filiation, adoption, gestation
pour autrui…).
Le droit des biens
 En droit des biens, comme son nom l’indique, on étudie les règles
relatives aux biens. Concrètement, il s’agit des règles sur la
propriété des biens (composantes de la propriété, démembrement du
droit de propriété…), l’acquisition des biens ou encore l’indivision.
Les biens meubles et les biens immeubles sont abordés.

 Du fait que le droit des biens est une branche du droit civil qui
réglemente les relations juridiques touchant l’administration, la
gestion et l’exploitation des biens ou des choses, il vise à étudier les
rapports entre une ou plusieurs personnes et des biens.

• La notion de biens est exprimée de plusieurs façons, comme suit :

 Des choses matérielles (voiture, vélo…)

 Des choses immatérielles (droit d’auteur, titres…)

 Des choses immeubles (maison, appartement…)

 Des choses meubles (action d’une société, parts sociales…)


Le droit des successions
 Par définition, le droit des successions désigne l’ensemble des
normes juridiques et fiscales réglementant la gestion et le partage
du patrimoine d’une personne décédée à ses héritiers et
cohéritiers. Il s’agit d’un droit très ancien, car il découle des lois
successorales applicables durant le Haut Moyen-Âge.

 En outre, le droit civil est une branche particulière et importante du


droit privé. Vous avez d’autres questions au sujet de cette grande
discipline ? Vous rencontrez un litige dans ce domaine ? Faites-vous
assister par l’un de nos avocats en droit civil pour être conseillé
judicieusement.

 Au Maroc fait partie du droit de famille, le droit des successions,


c’est le droit de “l’héritage”. Concrètement, cela concerne l’étude
des règles relatives à la dévolution d’une succession. Autrement dit,
lorsqu’une personne décède, comment sont répartis les biens dont
celle-ci était propriétaire ?
Le droit des libéralités
 En droit de civil, une libéralité est un acte par lequel
une personne transfert gratuitement à une autre un
bien.
 Le droit une libéralité correspond à l'acte de don
sans contrepartie d'une partie de son patrimoine par
une personne à une autre.
 Parmi les libéralités, on connaît les donations (qui
sont conclues entre personnes vivantes) et les
testaments (qui jouent à cause de mort).
Le droit des sûretés

Comme son nom l’indique, le droit des sûretés consiste à

étudier les règles applicables aux… sûretés. Une sûreté,

c’est une sorte de garantie que l’on peut prendre à l’égard

d’une personne (cautionnement par exemple) ou sur un bien

(hypothèque, gage, nantissement). Grâce à cette garantie, le

bénéficiaire de la sûreté va avoir des avantages dans le

paiement de la dette.
Le droit des contrats spéciaux

• Ayant une définition propre à lui, le droit des

contrats spéciaux réglemente la création et la

conclusion des contrats soumis à un régime juridique

spécifique autre que celui du droit commun des

contrats et du droit des obligations.


Le droit des obligations
• Le droit des obligations est une branche du droit qui comporte
l’étude des règles concernant le droit des contrats (formation et
exécution des contrats) et le droit de la responsabilité civile
(responsabilité délictuelle, responsabilité contractuelle…).

• Par définition, le droit des obligations est une matière qui


réglemente les conditions de création d’obligations d’une part et
les conséquences des actes juridiques d’autre part. Autrement dit, il
implique l’existence des éléments sur la liste suivante :

 L’obligation qui est un lien juridique entre deux personnes

 La source principale ou l’origine des obligations qu’est le contrat.


Quiz
1) Répondez par vrai ou faux
Le droit civil est une branche du droit qui vise à
protéger particulièrement de la personne juridique
Le droit des personnes concerne juste les personnes
majeurs
Le droit des successions concerne juste la famille de
la personne décédée
Le cautionnement concerne le droit des successions
Le nantissement est un type de caution
Le droit d’image concerne le droit des personnes
Les responsabilités matrimoniaux concernent le droit
des biens
2) Remplissez les points tillés

-Le droit civil désigne ……… des règles de droit


applicables au …… de la personne (état civil, capacité…)
et à ses …… avec les autres personnes privées (contrat,
mariage…)

-Il englobe ….. de droit qui sont le droit ……. , le droit


…….. , le droit ……., et le droit ………….., le droit …….., le
droit ……, le droit ……, le droit ……….

-Le droit des personnes ……du droit civil qui comporte


l’étude des règles relatives à l’identification et ……. de la
personne (nom, prénom, domicile), à la protection de son
intégrité physique et morale (droit au ….. de la vie
privée, droit à l’image, dignité …...) et à la capacité …….
(minorité, majeurs protégés…).
Chapitre II : Les obligations en
droit civil
 Le volet important du droit civil est que ce type de droit
comprend des obligations et des contrats. En droit Marocain,
l’obligation est un rapport juridique en vertu duquel une
personne dite « Le débiteur » est tenue d’exécuter une
prestation au profit d’une autre personne dite « Le créancier ».
 Le mot obligation revêt plusieurs sens. Dans un sens général
ce terme est synonyme de devoir, imposé par la société, par la
religion, par la vie mondaine.
 Ce sens très large, où l'obligation est synonyme de

devoir (religieux, moral, social, de conscience...),


n'est pas le sens technique recherché.
 Dans un sens plus juridique, le mot obligation
désigne des devoirs résultant d’une règle de droit,
dont l’inobservation est sanctionnée.
 Dans un sens juridique plus précis, l’obligation est
un lien de droit (vinculum juris) qui met en rapport le
créancier (creditor) au débiteur (debtor) , elle est
assortie d’une sanction à l’aide de la force publique
ce qui distingue les obligations juridiques ou civiles
des autres obligations ayant seulement une valeur
morale ou religieuse.
Section 1 : Classification des
obligations en droit civil
 La loi et la doctrine classifient les obligations selon
leur nature, leur source et leur objet. Ces distinctions
emportent généralement des différences de régime.
De ce constat, nous pouvons distinguer entre quatre
catégories pour classifier des obligations :
£ Classification selon leur nature

£ Classification selon leur source

£ Classification selon leur objet

£ Classification selon leur finalité


Classification selon leur nature
 Une première distinction oppose les obligations selon leur
nature et leur sanction :
£ Les obligations morales : qui ne sont pas des obligations
juridiques (Témoignage d’une vérité)
£ Les obligations naturelles : sont moralement contraignantes,
mais ne peuvent être sanctionnées juridiquement exemple un
ex-mari donne une aide financière à la maman de ses enfants
£ Les obligations civiles : sont juridiquement contraignantes et
sont susceptibles d'exécution forcée.

Cependant, une obligation naturelle peut devenir une


obligation civile par la volonté du créancier (Exemple : une
dette)
Classification selon leur source
 Les obligations sont également classifiées selon leur
source. La doctrine oppose :
 Les obligations résultant d'un acte juridique, qui est
une manifestation de volonté destinée à produire
des effets de droit.
 Les obligations résultant d'un fait juridique, qui est
un évènement susceptible de produire des effets de
droit, en dehors de la volonté des parties.

Selon la règle du consensualisme, la seule


rencontre des volontés suffit à faire naître des
obligations entre les parties.
 Par dérogation à la règle du consensualisme,
certaines obligations peuvent naître en dehors de la
volonté des parties. La loi peut suppléer à cette
absence lorsque la protection des personnes l'exige :

 En matière matrimoniale : les époux ont des devoirs


l'un envers l'autre auxquels ils ne peuvent renoncer.

 En matière de quasi-contrat : les nécessités (quasi-


contrat) ou l'injustice (répétition de l'indu) peuvent
imposer la création d'une obligation, et mettre des
devoirs à la charge des parties.
Classification selon leur objet
• Les obligations peuvent être classifiées selon l'objet de la
prestation du débiteur.
 Les obligations de donner : ont pour objet le transfert de
propriété d'une chose (Maison par exemple)
 Les obligations de faire : imposent au débiteur d'accomplir
un acte positif. Autrement dit, elles ont pour conséquence
un engagement du débiteur à accomplir une prestation
pour le créancier.
 Les obligations de ne pas faire : imposent au débiteur de
ne pas accomplir un acte négatif, autrement dit le débiteur
s’engage à s’abstenir de faire quelque chose, c'est le cas
par exemple des clauses de non-concurrence.
• Une partie de la doctrine a contesté l'existence de
l'obligation de ne pas faire, et de l'obligation de donner.
Ainsi, à suivre cette analyse, ne pas faire une action
impliquerait nécessairement d'en faire une autre. Ne pas
construire à tel endroit impliquerait implicitement mais
nécessairement qu'il faille construire mais ailleurs. De plus,
l'obligation de donner ne serait pas une obligation, faute de
débiteur.

• Dans un contrat de vente, il était classiquement analysé que


le vendeur avait l'obligation de transférer la propriété du
bien vendu à l'acquéreur. Donc une obligation de donner.
Toutefois, comme l'a démontré un auteur, il ne s'agit pas en
soit d'une obligation, mais un effet légal du contrat. Une
obligation implique que la prestation soit susceptible
d'exécution par le débiteur.
Classification selon leur finalité
 La jurisprudence et la doctrine distinguent couramment les obligations de
moyens des obligations de résultat.
 Les obligations de moyens : imposent au débiteur de tout mettre en œuvre
pour exécuter la prestation promise, ou parvenir au résultat escompté, sans
toutefois le garantir. Le débiteur ne peut donc être tenu responsable de
l'insatisfaction du créancier compte tenu des aléas. Ainsi, le médecin est tenu
d'une obligation de moyens envers son patient : il a le devoir de tout mettre
en œuvre pour le guérir, mais ne peut être tenu responsable de l'échec
thérapeutique (sauf faute de sa part).
 Les obligations de résultat: à l’inverse des obligations de moyens, elles
imposent au débiteur de parvenir à un certain résultat, à peine de sanction.
L'absence de résultat engagera nécessairement la responsabilité contractuelle
du débiteur, sauf cas de force majeure. Ainsi, l'obligation de résultat du
transporteur est de déplacer des personnes ou des marchandises. Tout retard,
ou dommage infligé aux personnes et aux biens transportés engagera la
responsabilité contractuelle du transporteur.
Exercices
1/ Répondez par vrai ou faux
Les obligations morales sont des obligations juridiques

Les obligations naturelles sont contraignantes par


l’autorité publique
Les obligations civiles sont des obligations juridiques

Les obligations résultantes d’un acte juridique sont


involontaires
Les obligations résultantes d’un fait juridique sont
volontaires
2/ Déterminez de quel type d’obligations
(naturelle, morale, ou civile) il s’agit dans les
énoncés ci-dessous:
Obligation des parents d'héberger leur fils jeune
travailleur salarié
Faire un don de sang

Obligation d’informer un fils adopté de ses vrais


parents
Obligation de donner la part d’un cohéritier après le
décès d’une personne
Obligation de payer des dettes bancaires par une
société
3/ Précisez le type de classification des
obligations ci-dessous

Obligations naturelle

Obligation de moyens

Obligation civile

Obligation d’un acte juridique

Obligation de résultats
4/ Remplissez l’espace vide dans les énoncés ci-
dessous

- Les obligations de donner , ont pour objet le transfert


de ………d'une chose (Maison par exemple).

- Selon la classification par finalité , la jurisprudence et la


doctrine distinguent couramment les obligations de …..
des obligations de ……..

- Les obligations résultant d'un fait juridique, c’est une


obligation qui désigne un évènement susceptible de
produire des effets de droit, en dehors de la ….des
parties.

- Les obligations civiles : sont ……. contraignantes et sont


susceptibles d'exécution…….
Section 2 : Les caracteres de
l’obligation
 Essentiellement, l’obligation présente trois caractères

 Caractère obligatoire

 Caractère personnel

 Caractère patrimonial
Le caractère obligatoire
• Son étymologie nous renseigne : du latin obligo
(obliger, lier) dérivé de ligo, est (lier en vue de),
l’obligation est un lien qui oblige le débiteur à
exécuter l’obligation qu’il a souscrit, sous peine
que le créancier l’y contraigne en exerçant une
voie de droit.

• L'exécution forcée peut être exigée en justice


par le biais de la force publique
 La contrainte peut consister ici :

 En une exécution en nature forcée : (revendication


d'une chose dans le patrimoine du débiteur).

 En exécution par équivalence : Dommages et


intérêts ex : destruction de la chose.

 Le pouvoir de contrainte peut également exister bien


qu'il n'y ait pas de dette (cas de la caution qui paye
la dette d'autrui).
Le caractère personnel
• L’obligation est toujours personnelle à celui qui l’a
souscrite (elle n’engage pas sa famille). En effet,
par suite de la communauté de vie, les dettes de
l’un peuvent être également celles de l’autre et
l’engager à l’identique.

• On en déduit alors que l’obligation est


intransmissible comme reflétant un aspect de la
personnalité de l’individu. En réalité, les
exceptions sont si nombreuses que ce principe
semble aujourd’hui très largement chimérique.
• En effet, le Code civil lui-même réglemente la
cession de créance et de contrat, tout comme il
envisage, au travers de la succession, une
transmission des dettes aux héritiers.

• Les obligations n'engagent que ceux qui les


ont contractées : Il s'agit du principe de la
personnalité des obligations. Elles ne peuvent
avoir d'effet à l'égard des tiers : c'est le
principe de la relativité des obligations.
Cependant ces deux principes subissent des
exceptions (ex cas de la succession).
Le caractère patrimonial

• À la différence du devoir de conscience, de


l’obligation naturelle, l’obligation civile et
juridique est évaluable en argent. Elle est
intégrée à l’actif au patrimoine du créancier et
au passif dans celui du débiteur.

• L'obligation est un droit pécuniaire, évaluable


en argent. Elle fait partie-du patrimoine, qui
comprend un actif et un passif.
• Pour le créancier l'obligation est une créance
qui figure à l’actif ; pour le débiteur, il s'agit
d’une dette figurant au passif. L'obligation,
quel que soit son objet, a une valeur.
• Elément du patrimoine, l'obligation est un
droit patrimonial qui se distingue des droits
extra patrimoniaux qui restent en dehors du
patrimoine.
• Elément du patrimoine, l'obligation est un droit
cessible (peut être cédé entre vifs) et
transmissible juste en héritage (produit effet à
l'égard des héritiers en cas de décès).
• Lorsque les héritiers refusent d'accepter la
succession, ils ne peuvent y être contraints et
ils ne sont nullement tenus des dettes
héréditaires, les créanciers ne peuvent, dans ce
cas, que poursuivre leurs droits contre la
succession.
Quiz
• 1/ Répondre par vrai ou faux
 L’obligation est un lien qui oblige le créancier à exécuter
l’obligation qu’il a souscrit, sous peine que le débiteur
l’y contraigne en exerçant une voie de droit.
 La revendication d'une chose dans le patrimoine du
débiteur fait partie de l’exécution par équivalence.
 L’obligation est toujours personnelle à celui qui l’a
souscrite
 L’obligation est intransmissible

 Certains obligations patrimoniales sont cessibles entre


vifs
2/ Remplir le vide dans les énoncés suivants :
-Les obligations n'engagent que ceux qui les ont …… : Il
s'agit du principe de la ……. des obligations.

-Lorsque les héritiers refusent d'accepter la …….. , ils ne sont


nullement tenus des dettes héréditaires, les ……. ne peuvent,
dans ce cas, que poursuivre leurs droits contre la succession.

-Pour le créancier l'obligation est une créance qui figure à ….


pour le débiteur, il s'agit d’une dette figurant au …….

-Elément du patrimoine, l'obligation est un droit patrimonial


qui se distingue des droits extra patrimoniaux qui restent en
dehors du patrimoine.
3/ Déterminez le caractère d’obligation le plus
existant dans les énoncés suivant
Un mari condamne la famille de son ex-fiancée pour
l'avoir marié à sa sœur aînée
Un cohéritier revendique sa maison intégrée dans
son patrimoine dans le cadre d’un testament.
Un mari demande au tribunal la maison
d’obéissance à sa femme.
Section 3 : Les sources des
obligations
Selon la classification du droit traditionnel on
peut distinguer entre :

La loi
Les contrats et conventions
Les quasi-contrats
Les délits
Les quasi-délits
La loi

Impose des obligations devant être


respectées par tous les individus, et fait
naître des obligations en dehors de toute
volonté privée des individus sujets de droit,
comme par exemple la pension alimentaire ou
l’obligation du tuteur.
Les contrats et conventions

En fait "contrat" désigne plutôt document et


"convention" désigne plutôt le contenu du
contrat, c'est à dire, ce à quoi les signataires
se sont engagés et les deux sont formés par
la volonté des contractants.
Exemples : contrats de vente, de bail, de
travail
Les quasi-contrats

Formés sans la volonté des parties ont


ensuite des effets semblables à un contrat ,
par exemples : gestion d’affaires,
enrichissement sans cause.
Les délits
Le délit est un terme dans les juridictions de droit civil

et mixte dont la signification exacte varie d'une

juridiction à l'autre mais est toujours centrée sur la

notion de conduite fautive.

Fait volontaire et illicite (faute) causant un dommage :

fait intentionnel

Exemples : coups et blessures volontaires, acte de

concurrence déloyale
Les quasi-délits
Les "quasi-délits" sont des engagements qui résultent du

dommage qu'une personne a provoqué sans droit mais

involontairement au détriment d' autrui et qui l'oblige à en

réparer les conséquences. C'est le domaine de la

responsabilité civile.

En terme d’obligations, c’est un fait illicite causant un

dommage : fait non intentionnel.

Exemple : Blessures causées involontairement au cours

d’un accident.
Selon la classification du droit moderne on
peut distinguer entre :

Les actes juridiques

Les faits juridiques


Les actes juridiques
On peut distinguer entre

Les actes juridiques unilatéraux : Un acte juridique unilatéral

est celui qui naît de la volonté d'une seule personne. Il se

singularise par l'aptitude à créer des effets de droits sans le

recours d'une autre volonté. Le Droit connaît de nombreux

actes juridiques unilatéraux qu'il régit le plus souvent par une

réglementation spécifique.

Les conventions et les contrats : Des documents qui certifient

l’engagement et l’ensemble des obligations entre les partie


Les faits juridiques
• On peut distinguer entre

 Les quasi-contrats

 Les délits

 Les quasi-délits

 Les faits involontaires : naissance , décès …etc


Quiz
• 1/ Répondre par vrai ou faux
 Les "quasi-délits" sont des engagements qui
résultent du dommage qu'une personne a provoqué
sans droit mais involontairement au détriment d'
autrui et qui l'oblige à en réparer les conséquences.
 Le délit est un fait involontaire

 Les quasi-contrats nécessitent les volontés des


parties
 Les faits involontaires sont des sources des
obligations faisant partie du droit moderne
2/ Remplir le vide dans les énoncés suivants :

-Les conventions et les contrats sont des documents qui

certifient …… et l’ensemble des …….. entre les partie

-Un acte juridique unilatéral est celui qui naît de la ….. d'une
seule personne.

-Les quasi-contrats sont formés sans …… des parties ont


ensuite des ….. semblables à un contrat.

-En fait « le contrat" désigne plutôt un …… et "convention"


désigne plutôt ……… du contrat, c'est à dire, ce à quoi les
signataires se sont …… et les deux sont formés par ……. des
contractants.
3/ Déterminez le type de la source des obligations
suivantes :
Axa assurance doit offrir une voiture en
contrepartie d’une voiture brûlée d’une personne.
Un homme donne la pension à son fils après son
divorce
Un directeur doit donner des dommages et intérêts
à un professeur qui a été violé dans une école
Un conducteur qui a fait un imprudemment un
accident avec un piéton dans un passage des non-
piétons et donne lui une somme d’argent.
Chapitre III : Les contrats en
droit civil
 Le contrat qui constitue l’un des trois piliers du Code
civil avec la famille et la propriété se définissait dès
1804 comme étant une convention par laquelle une
ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou
plusieurs autres à donner, à faire ou à ne pas faire
quelque chose.
Section 1 : La théorie des
contrats
La théorie des contrats étudie comment des personnes et des

organisations établissent des accords juridiques dans des

situations caractérisées par des conditions incertaines et des

facteurs d'incertitude.

La théorie des contrats s'applique à la fois aux négociations

multipartites entre un contractant principal et un ou plusieurs

agents comme les partenariats, ainsi aux contrats élaborés par

un individu ou une organisation pour définir les conditions

d'accords multipartites tels que des contrats de travail d'une

entreprise avec ses employés.


• Dans l'idéal, un contrat définit les responsabilités et exigences
de chaque partie d'une manière assez détaillée pour ne laisser
aucune place au conflit ou à l'incompréhension. Dans les faits,
cet idéal peut n'être jamais atteint, pour différentes raisons
(contrat d’assurance par exemple).
• L'aléa moral est l'un des modèles de la théorie des contrats. Il
correspond au risque que l'une des parties impliquées dans la
transaction n'agisse pas de bonne foi, par exemple en
dissimulant des informations importantes, en fournissant des
informations erronées ou en révélant les motifs réels d'un
contrat en cours de négociation.
• L'aléa moral implique généralement une évaluation des
risques qui portent le plus préjudice à la partie la moins
informée. La théorie des contrats comporte d'autres
modèles, comme celui de la sélection adverse, dans lequel le
principal protagoniste n'est pas pleinement informé des
facteurs de risque de l'agent, et celui du signal dans lequel
l'agent fournit convenablement au principal des
informations sur lui-même, par exemple dans le cas d'un
postulant pour un emploi qui indique au recruteur une liste
de ses qualifications correspondant aux exigences du poste.
• La théorie des contrats est une application spécifique de la
théorie des jeux, qui est une étude du modèle
mathématique des négociations, des conflits et de la
coopération entre des individus, des organisations et des
gouvernements.
Quiz
• Remplissez le vide dans le texte
L'aléa moral implique généralement une
évaluation des …….. qui portent le plus …….. à
la partie la moins informée.
La théorie des contrats est une application
spécifique de la théorie……., qui est une étude
du modèle …….. des négociations, des ….. et
de la coopération entre des individus, des
organisations et des gouvernements
Dans l'idéal, un contrat définit ………….et ………
de chaque partie d'une manière assez
détaillée pour ne laisser aucune place au ………
ou à………….
• Précisez dans les énoncés s’il agit d’un aléa
moral ou d’une sélection adverse
 Un mari qui a épousé une femme européenne
pour les prérogatives résidentielles en Europe
 Un employé très compétent qui demande un
salaire très élevé pour une petite société
 Un ingénieur informatique qui travaille dans
une société pour raison d’espionnage pour
une autre société
 Un homme qui exige à sa femme de ne pas
visiter des parents
Section 2 : sources et classifications des
contrats
1. Sources des contrats
Le droit des contrats puise ses sources dans plusieurs textes
juridiques comme les textes législatifs ou réglementaires qui
peuvent être applicables selon les situations (Code de
commerce, Code rural…).

On peut distinguer entre :

Les sources écrites

Les sources non écrites

Les sources internationales

Les sources européennes


Les sources écrites
• Dans les sources écrites, le code civil est la première
source codifiée, beaucoup de contrats sont toutefois
réglementés dans d’autres codes (consommation,
assurances, travail, etc.) ou par des lois spéciales qui
ne sont pas codifiées (par exemple : la loi du 31
décembre 1975 sur la sous-traitance).
• Nous pouvons ajouter également que le doc (Dahir
des Obligations et contrats) du 12 août 1913 dans
son livre demeure une source écrite principale du
droit spécial des contrats.
• Il organise les contrats les plus usuels comme la vente, le
bail, le prêt ou le dépôt et ses dispositions sont souvent
supplétives de la volonté des parties. Dans ses articles 478
à 1240, il y a plus de 760 articles sur lesquelles les
différentes constructions contractuelles peuvent
s’appuyer.

• Nous pouvons également ajouter d’autres textes tels que :

 La loi formant code de commerce

 La loi organisant les rapports entre les bailleurs et les

locataires des locaux d’habitation ou à usage professionnel (

baux sans caractère commercial, industriel ou artisanal)

 La loi relative aux baux d’immeubles à caractère

commercial, industriel ou artisanal.


Les sources non écrites
 La jurisprudence

La jurisprudence joue un rôle fondamental dans la


création et l’ajustement des règles régissant les
contrats. De même, la pratique des affaires est
créatrice de contrats, lesquels sont parfois repris et
réglementés par la loi.
 Le droit coutumier musulman :

C’est un droit qui n’est pas écrit, il s’agit des contrats


révélés par la pratique et consacrés ensuite par la
jurisprudence : la mossaqat, la mogharassa, la
moudaraba ou la safqa. Certaines de ses règles sont
adaptés par le doc et le code de commerce
Al-Mugharasa: est un contrat par lequel un propriétaire cède sa
terre à un autre pour y planter des arbres à ses frais, en échange
d'une part connue de la terre et des arbres à laquelle le planteur
a droit lorsque les arbres atteignent la limite d'alimentation.

La Mossaqat: Un contrat pour arroser un arbre pour rémunérer la


personne qui y travaille, à condition que le fruit soit entre eux,

La Moudaraba: est tout contrat liant une banque ou plusieurs


banques participatives (rabb al-mal) en vertu duquel un capital
est fourni en espèces ou en nature, ou les deux, et un ou
plusieurs entrepreneurs (mudarib) qui fournissent leur travail
dans le but de mener à bien un projet spécifique.

La Safqa : La signature de la transaction signifie l'accord des


partenaires convenus de signer la vente à l'acheteur, en échange
que chacun d'eux prenne sa part du prix auquel la vente a été
conclue.​
Les sources internationales
• Des conventions internationales régissant les contrats

spéciaux dans certains domaines, notamment en droit

du transport maritime ou aérien.

• En outre, la jurisprudence internationale joue un rôle

essentiel pour l’interprétation et l’application des

règles relatives aux contrats spéciaux. Les décisions

de justice permettent en effet d’adapter les textes

juridiques aux réalités économiques et sociales et de

préciser les contours des contrats spéciaux.


Les sources Européenne
• La Cour européenne des droits de l’Homme
impose le respect des droits de l’Homme entre
les cocontractants (par exemple : le droit au
regroupement familial peut être revendiqué
dans le cadre d’un contrat de bail). Les
directives européennes sont très influentes
dans la protection des consommateurs,
notamment sur la sécurité des produits.
• La question de la création d’un droit européen
des contrats est actuellement débattue.
Quiz
• Remplissez le vide dans le texte

Al-Mugharasa: est un contrat par lequel un …….. cède sa


terre à un autre pour y ……….. des arbres à ses frais, en
échange d'une ……. connue de la terre et des arbres à
laquelle le planteur a droit lorsque les arbres atteignent
la limite d’…………

La Moudaraba: est tout contrat liant …… ou plusieurs


……….. participatives (rabb al-mal) en vertu duquel …….
est fourni en espèces ou en nature, ou les deux, et un ou
plusieurs entrepreneurs (mudarib) qui fournissent leur
travail dans le but de mener à bien un ……….spécifique.
• Les sources …….. sont des conventions ……..
régissent les contrats spéciaux dans certains
domaines, notamment en droit du transport
maritime ou aérien.
• Les sources non écrites sont : la ….. et le ……..

• La Safqa : est la ……. de la …… signifie l'accord des


partenaires convenus de signer la vente à l'acheteur,
en échange que chacun d'eux prenne sa part du prix
auquel la …… a été conclue.
Section 2 : sources et classifications des
contrats
2. Classification des contrats
Nous pouvons subdiviser les contrats en deux catégories
fondamentales :

Les contrats civiles : une convention qui crée des


obligations supposant un accord de volonté entre au moins
deux personnes.

Les contrats spéciaux (commerciales): les contrats dits «


spéciaux » font l'objet d'un corps de règles qui leur est
nommément applicable, au-delà du droit commun des
contrats.
Les contrats spéciaux
A. Typologie des contrats spéciaux

Le droit des contrats spéciaux couvre une multitude de

contrats, dont voici quelques exemples parmi les plus courants :

•Contrat de vente: il s’agit du contrat par lequel une personne

(le vendeur) s’engage à transférer la propriété d’un bien à une

autre personne (l’acheteur) en échange d’une somme d’argent

(le prix).

•Contrat de bail: il est conclu entre un bailleur et un preneur,

dans le but de permettre à ce dernier d’utiliser un bien

immobilier ou mobilier en contrepartie du versement d’un loyer.


• Contrat de prêt: il prévoit qu’une personne (le prêteur)
met à disposition d’une autre personne (l’emprunteur)
une somme d’argent ou un bien, avec l’obligation pour
cette dernière de restituer ledit bien ou somme à une
date convenue.
• Société: la société est un contrat par lequel deux ou
plusieurs personnes conviennent de mettre en commun
leurs biens ou leur travail en vue de partager les
bénéfices qui pourront en résulter.
• Mandat: il s’agit d’un contrat par lequel une personne (le
mandant) donne l’autorisation à une autre personne (le
mandataire) d’accomplir un ou plusieurs actes juridiques
en son nom et pour son compte.
B. Particularités des contrats spéciaux
•L’autonomie des parties: les parties à un contrat spécial
disposent d’une certaine liberté pour déterminer le contenu
de leur accord, dans les limites fixées par la loi. Toutefois,
cette autonomie peut être plus ou moins encadrée selon les
contrats (ex : régulation des baux d’habitation).

•Le rôle de la bonne foi: la bonne foi est une notion


centrale dans l’exécution des contrats spéciaux. Les parties
doivent se comporter de manière loyale et transparente
tout au long de la vie du contrat, sous peine de sanctions.
• La protection du consommateur: dans certains contrats
spéciaux, comme la vente ou le crédit à la consommation, le
législateur a prévu des dispositions spécifiques pour
protéger le consommateur, considéré comme la partie faible
du contrat.

• Les règles impératives: certaines règles applicables aux


contrats spéciaux sont d’ordre public et ne peuvent donc pas
être écartées par les parties. Par exemple, en matière de
bail d’habitation, les règles relatives à la durée du contrat
ou à la répartition des charges entre le bailleur et le
locataire sont impératives.
Les contrats en droit civil
• Il existe d’autres classifications

Contrat de gré à gré : Le contrat de gré à gré désigne une catégorie


de contrats où les parties contractantes déterminent les clauses
librement ensemble, par la discussion (Classification selon le
rapport de force)

Contrat d’adhésion : est un contrat où l'une des parties propose un


ensemble de clauses contractuelles non négociables à son
cocontractant, que ce dernier doit accepter ou refuser en bloc
(Classification selon le rapport de force)

Contrat à exécution instantanée : Un contrat à exécution instantanée


est un contrat dans lequel une partie s'engage à effectuer auprès
de son cocontractant une prestation unique épuisant dans le temps

Contrat à exécution successive: Un contrat à exécution successive est


un contrat dans lequel les obligations sont échelonnées dans le
temps. Dans cette sorte de contrat, les obligations sont
susceptibles de résiliation
Les contrats consensuels sont ceux dont la conclusion se fait par
le seul accord des volontés, c'est- à-dire par le simple
échange des consentements. Aucune condition de forme
n’est requise dans ce type de contrats. C’est le cas par
exemple de la vente, du louage, du mandat…(Classification
selon le mode de formation),
Les contrats non consensuels ou formalistes sont ceux dont la
formation, nécessite, outre le consentement,
l’accomplissement d’une formalité. Il existe deux types de
contrats non consensuels :
• Le contrat est solennel lorsque la formalité requise est la
rédaction d’un écrit. Cet écrit peut être soit un acte
authentique (acte dressé par un notaire ou par des adouls)
soit un acte sous seing privé (acte rédigé par un particulier et
comportant la signature manuscrite des parties). Parmi les
contrats solennels, on peut citer : la vente d’immeuble.

• Le contrat est réel lorsque la formalité requise est la


remise d’une chose. C’est le cas du prêt, du dépôt et du gage.
Comme la remise de la chose est nécessaire dans un contrat
réel, elle n’est pas considérée comme une obligation issue du
contrat. Ainsi, dans le prêt, le prêteur n’a pas d’obligation
puisque la remise de la somme d’argent a été nécessaire pour
la formation du contrat.
Quiz
• Le contrat est solennel lorsque la ……. requise est la
rédaction d’un .........
• Le contrat est réel lorsque la …….. requise est la
remise d’une ………..
• Les contrats consensuels sont ceux dont la conclusion
se fait par le seul accord des………, c'est- à-dire par le
simple échange des …………...
• Contrat de gré à gré désigne une catégorie de contrats
où les parties contractantes déterminent les ……
librement ensemble, par la discussion.
• Les contrats civiles : une convention qui crée des ……
supposant un accord de volonté entre au moins deux
personnes.
• Contrat de bail: il est conclu entre un ….et un….., dans
le but de permettre à ce dernier d’utiliser un bien
immobilier ou mobilier en contrepartie du ………d’un
loyer.
Déterminez si les énoncés suivants sont
vrais ou faux :
Le contrat synallagmatique consiste aux obligations
d’une seule partie contractante
Le contrat de vente est un exemple de contrat
d’adhésion
Le contrat d’assurance est un contrat commutatif

Le contrat à exécution successive est un contrat dans


lequel les obligations sont échelonnées dans le temps
Les contrats consensuels sont ceux dont la conclusion
se fait par le seul accord des volontés, c'est- à-dire par
le simple échange des consentements.
Déterminez les types des contrats
suivants:

Contrat de travail

Contrat de vente

Contrat de mariage

Contrat de donation

Contrat d’assurance
Section 3 : Principes et conditions de
validité des contrats

 Le principe de la liberté contractuelle

 Le principe du consensualisme

 Le principe de force obligatoire du


contrat
 Le principe d’effet relatif du contrat
Section 3 : Principes et conditions de
validité des contrats au Maroc
1.Principes des contrats
•Le principe de la liberté contractuelle : les relations contractuelles entre
individus doivent être abandonnées à leur libre volonté et le législateur ne
doit intervenir que le moins possible. Une personne ne pourra être
contrainte de s’engager si elle ne le souhaite pas ; une personne ne pourra
se voir imposer un cocontractant ou une clause qu’elle ne souhaite pas.
•Le principe du consensualisme : la volonté d’une personne suffit à
l’engager. Le contrat est valable du seul échange des consentements sans
qu’aucune condition de forme ne soit exigée.
• Le principe de force obligatoire du contrat : un individu qui s’est
librement engagé ne peut se délier de cet engagement.
• Le principe d’effet relatif du contrat : seul celui qui a manifesté sa
volonté de s’engager dans un contrat est lié par ce contrat. Un contrat
ne crée d’obligations qu’entre les parties.
Quiz
• Le principe de la liberté contractuelle signifie que les
relations contractuelles entre individus doivent être ……. à
leur libre volonté et le …… ne doit intervenir que le moins
possible.
• Le principe de force obligatoire du contrat signifie qu’ un
individu qui s’est librement engagé ne peut ….. de cet
engagement.
Section 3 : Principes et conditions de
validité des contrats au Maroc
2.Conditions de validité de contrat
La capacité de s'obliger

Une déclaration valable de volonté portant


sur les éléments essentiels de l'obligation
Un objet certain pouvant former objet
d'obligation
Une cause licite de s'obliger
La capacité de s’obliger
1. La capacité d’exercice
Le code de la famille définit la capacité d’exercice comme étant la faculté
qu’a une personne d’exercer ses droits personnels et patrimoniaux et
qui rend ses actes valides. Le même code détermine les conditions
d’acquisition ainsi que les motifs précisant la limitation de cette
capacité ou sa perte, tels que :
 L’enfant mineur (‫)الطفل القاصر‬
 Le dément (‫)فاقد العقل‬
 Le prodigue (‫)السفيه‬
 Le faible d’esprit (‫)المعاق ذهنيا‬
• L’enfant mineur

L’âge de la majorité légale est fixé à 18 années grégoriennes révolues


avant cet âge, l’enfant est considéré comme étant un mineur et par
conséquent ne peut accomplir des actes juridiques par lui-même. Tout
acte qu’il entreprend est considéré comme nul et ne produit aucun
effet juridique.

Le mineur qui n’a pas encore atteint l’âge de 12 années ne jouit pas de la
capacité d’exercice.

Lorsque le mineur atteint l’âge de seize ans, les dispositions de l’article


218 du code de la famille sont applicables, ainsi, « il peut demander au
tribunal de lui accorder l’émancipation.
• La personne émancipée entre en possession de ses biens et acquiert sa
pleine capacité concernant la gestion et la disposition de ses biens.
L’exercice des droits, autres que patrimoniaux, demeure soumis aux
textes les régissant.
• Dans tous les cas les personnes susmentionnées ne peuvent être
émancipées que lorsqu’il est établi devant le tribunal, à l’issue des
démarches légales nécessaires, qu’elles sont douées de bon sens
• Le dément

Le dément est celui qui a perdu la raison et par conséquent la


faculté totale de mesurer les actes qu’il accomplit. La
personne qui perd la raison de manière discontinue a
pleine capacité durant ses moments de lucidité précise
l’article 217 du code de la famille.
• Le prodigue

Le code de la famille définit le prodigue comme étant « celui qui dilapide


ses biens par des dépenses sans utilité ou considérées comme futiles
par les personnes raisonnables, d’une manière qui porte préjudice à
lui-même ou à sa famille »

Le juge peut prononcer l’état de prodigalité et interdire la personne


concernée d’exercer ses droits liés à l’accomplissement des actes
juridiques. Cette action est diligentée par les personnes ayant la
qualité et l’intérêt pour le faire. L’interdit pour prodigalité a le droit
de demander au tribunal la levée de l’interdiction, lorsqu’il s’estime
être doué de bon sens. Ce droit est également ouvert à son
représentant légal
• Le faible d’esprit

Le faible d’esprit est la personne atteinte d’un handicap mental


l’empêchant de maîtriser sa pensée et ses actes. Il est interdit d’exercer
pleinement ses droits par le juge, mais, comme pour le prodigue, cette
interdiction peut être levée à sa demande ou à la demande de son
représentant légal.
Quiz
Répondre par vrai ou faux
•Le faible d’esprit est la personne qui dilapide ses biens par des dépenses sans
utilité ou considérées comme futiles par les personnes raisonnables, d’une manière
qui porte préjudice à lui-même ou à sa famille
•Le dément est celui qui a perdu la raison et par conséquent la faculté totale de
mesurer les actes qu’il accomplit
•Lorsque le mineur atteint l’âge de 14 ans, les dispositions de l’article 218 du code
de la famille sont applicables, ainsi, « il peut demander au tribunal de lui accorder
l’émancipation
•L’âge de la majorité légale est fixé à 21 années grégoriennes révolues
2.Capacité de jouissance
La capacité de jouissance est définie par la loi comme étant la faculté qu’a

la personne d’acquérir des droits et d’assumer des devoirs tels que fixés

par la loi. Cette capacité est attachée à la personne durant toute sa vie et ne

peut lui être enlevée.

Il y a incapacité de jouissance lorsque la personne est privée du droit

d’accomplir tel ou tel acte juridique, cela reviendrait à la priver de la

personnalité elle même


• La nullité pour cause d’incapacité
Les actes accomplis par l’incapable sont nuls et de nul effet . La nullité
prononcée est une nullité relative dans la mesure où seul l’incapable
ou son représentant légal est habilité à l’invoquer. Le code de la
famille prévoit un régime juridique spécial pour les actes accomplis
par le mineur doué de discernement :
 Ils sont valables, s’ils lui sont pleinement profitables

 Ils sont nuls, s’ils lui sont préjudiciables

 S’ils ne revêtent pas un caractère profitable ou préjudiciable évident,


leur validité est subordonnée à l’approbation de son représentant
légal, accordée compte tenu de l’intérêt prépondérant de l’interdit et
dans les limites des compétences conférées à chaque représentant légal.
• La représentation légale (‫)النيابة الشرعية‬
La représentation légale de l’incapable est assurée par des règles contenues
dans le code de la famille qui détermine d’une part les compétences et
responsabilités du représentant légal et qui d’autre part, organise la
surveillance générale dans le but d’assurer la protection des intérêts des
incapables et des personnes non pleinement capables.

Les règles générales gouvernant la représentation légale

La représentation légale est exercée au titre de trois voies :


 La tutelle légale (‫)والية‬

 La tutelle testamentaire(‫)وصاية‬

 La tutelle dative(‫)تقديم‬
• Le code de la famille détermine le représentant légal comme étant :
 Le tuteur légal (‫)الولي‬: le père, la mère ou le juge
 Le tuteur testamentaire (‫)الوصي‬: désigné par le père ou la mère
 Le tuteur datif désigné par la justice (‫)المقدم‬: désigné par la justice
• Les personnes habilitées à exercer la représentation légale sont les
suivantes :
 Le père majeur
 La mère majeure à défaut du père ou par suite de la perte de la
capacité de ce dernier
 Le tuteur testamentaire désigné par le père
 Le tuteur testamentaire désigné par la mère
 Le juge
 Le tuteur datif désigné par le juge
Le représentant légal exerce sa tutelle non seulement sur les biens du
mineur ou du dément mais également sur leur personne.
Quiz
• La capacité de jouissance est définie par la loi comme étant la ……
qu’a la personne d’acquérir des droits et d’assumer des ….. tels que
fixés par la loi.
• La représentation légale de l’incapable est assurée par des règles
contenues dans le code de ….. qui détermine d’une part les …… et
…… du représentant légal et qui d’autre part, organise la ……
générale dans le but d’assurer la ……. des …… des incapables et des
personnes non ……… capables.
L’objet
Le mot objet peut avoir plusieurs significations différentes :

Il peut désigner l’objet du contrat par exemple s’il s’agit d’un contrat de
vente, de mandat ou de dépôt…Dans ce cas, l’objet du contrat permet de
faciliter la classification des contrats.

Il peut désigner la chose, objet du contrat tel par exemple l’immeuble


objet de la vente.

Il peut se rapporter à l’objet même de l’obligation tel par exemple,


délivrer la chose, payer le prix de la chose vendue dans le contrat de
vente…
• L’objet doit exister, en principe, au moment
de la conclusion du contrat sous peine de
nullité du contrat, l’article 2 du DOC exige
l’existence d’un objet certain pour former
objet d’obligation
• Il doit être également déterminé , possible et
licite
La cause
•La cause (d'un contrat ou de l'obligation) est la contrepartie attendue
L’article 2 du DOC fait de la cause un élément indispensable pour la
validité de l’obligation, non seulement la cause doit exister mais aussi elle
doit être licite. Selon certains auteurs, « la cause est la justification, la
limite et la garantie du pouvoir autonome de la volonté. Elle en est la
justification, expliquant pourquoi la volonté engage : une obligation
même voulue, n’est pas obligatoire, si elle est sans cause ou a une cause
illicite.
•Une cause licite de s'obliger figure parmi les conditions exigées pour la
validité des obligations contractuelles (article 2) et l'article 62 du DOC le
rappelle l'obligation doit exister et être licite par celui qui s'engage, en
échange de sa propre obligation.

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