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DIF Partie I

Ce document traite de la gestion financière d'une entreprise. Il présente le circuit financier d'une entreprise, les objectifs de la gestion financière, ainsi que les outils d'analyse financière et de prévision budgétaire utilisés pour la prise de décision à long, moyen et court terme.

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DIF Partie I

Ce document traite de la gestion financière d'une entreprise. Il présente le circuit financier d'une entreprise, les objectifs de la gestion financière, ainsi que les outils d'analyse financière et de prévision budgétaire utilisés pour la prise de décision à long, moyen et court terme.

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Décision d’Investissement et de

Financement (Partie I)
ENCGT 2021-2022
Plan

• Chapitre II : Les outils de la décision


d ’ investissement;

• Chapitre III :Le financement de l ’


investissement.

2
• Une entreprise, si elle est mal gérée, risque à tout
moment de se retrouver en situation d'insolvabilité,
ce qui se traduirait par une cessation de son activité
et une mise en liquidation.
• On entend par insolvabilité, l'incapacité qu'aurait
une entreprise à s'acquitter à un moment donné
d'une dette par manque de liquidité.
• Cette situation peut arriver à toute entreprise qui
ne prend pas suffisamment conscience de
l'importance d'une gestion saine de ses finances, et
ce, même dans le cas où elle connaît une bonne
activité économique.
• A ce niveau, la gestion financière est la partie
des sciences de gestion consacrée à l’étude des
flux financiers dans l’entreprise. Sa
méthodologie procède selon deux étapes
complémentaires :
• La première est l’analyse financière de
l’entreprise ou le diagnostic financier, véritable
état des lieux à un moment donnée ;
• La deuxième est la politique financière qui
consiste à préparer et prendre les décisions
financières qui engagent l’avenir et influencent
les valeurs de l’actif et du passif, les résultats
et la valeur de l’entreprise.
• Il s’avère, au préalable, opportun de rappeler
le circuit financier de l’entreprise.
• 1. Les mécanismes du circuit financier d’une
entreprise
• Pour pouvoir exercer son activité, une entreprise
doit tout d'abord se doter d'un certain nombre
d'actifs qui vont être utilisés sur une longue
période tel qu'un terrain pour construire une
usine, des locaux ou seront entreposées les
machines utilisées dans le processus de
production...
• En comptabilité, ces éléments particuliers de l'actif
d'une entreprise sont appelée actifs immobilisés.
• Le financement de ces actifs immobilisés doit
logiquement se faire grâce à des ressources que
l'entreprise détiendra aussi sur une longue
période. En Conséquence, le financement de
l'actif immobilisé suppose que l'entreprise
dispose de ressources à long terme autrement
appelées ressources stables.
• Une fois que l'entreprise a acquis les
immobilisations qui lui sont indispensables,
elle va devoir financer son activité
quotidienne c'est à dire, entre autre, financer
la constitution de ces stocks de matières
premières qui seront utilisés tout au long
d'une période donnée pour être intégrées
dans le processus de production.
• De plus, tout au long de l'année, l'entreprise peut
être amenée à accorder des délais de paiement à
ses clients. Ces créances clients sont considérées
d'un point de vue comptable comme une sorte
de prêt accordé par l'entreprise à ses clients.
• Celle ci doit donc être en mesure de les financer
ou en tout cas être dans la capacité de financer
ses activités courantes sans avoir un besoin
impérieux des sommes non encore encaissées.

• Ces dépenses constituent ce que l'on appelle
en comptabilité l'actif circulant.
Généralement, la durée de détention de ce
type d'actifs par l'entreprise ne dépasse pas
quelques semaines. Elle doit donc pouvoir
trouver des financements à court terme
capables de satisfaire ces besoins de
financement à court terme.
• En conséquence, le financement de l'actif circulant
par une entreprise suppose qu’elle dispose des
ressources financières suffisantes pour en assurer
le financement pendant une période relativement
courte.
• En outre, elle doit pouvoir disposer à tout
moment de ressources financières mobilisables
immédiatement pour combler les dépenses de
fonctionnement quotidiennes.

• Ces besoins de financement à très court terme
représentent des besoins de trésorerie. En ce
sens, la trésorerie correspond à la part des
ressources financières dont dispose
l'entreprise qui n'a été utilisée ni à
l'acquisition d'immobilisations, ni au
financement de l'actif circulant.
• En conséquence, l'entreprise, pour faire face à
ses dépenses quotidiennes, doit disposer d'un
certain montant financier mobilisable
immédiatement qui est comptabilisé à l'actif
du bilan..
• 2. Objectifs de la gestion financière
• La gestion financière regroupe l’ensemble des
activités d’une organisation qui visent à planifier et à
contrôler l’utilisation des liquidités (argent) et des
avoirs (biens) qui sont possédés par l’entité pour
réaliser sa stratégie.
• La gestion financière est donc un outil de gestion
prévisionnel à destination du gestionnaire. Elle est
nécessaire et indispensable au pilotage de
l'entreprise.
• Elle fait partie intégrante du contrôle de
gestion et fournit aux dirigeants de
l'entreprise des éléments qui faciliteront à
priori la prise de décision et qui, à termes,
permettront de corriger les objectifs de
l'entreprise par une confrontation entre les
prévisions et les réalisations
• Les objectifs de la gestion financière sont en apparence
contradictoires :

• En premier lieu la sécurité de l’entreprise, c'est-à-dire


non seulement la solvabilité, la capacité de faire face aux
échéances, mais aussi la flexibilité, c'est-à-dire une
structure financière laissant suffisamment de souplesse à
la gestion, en fournissant les fonds nécessaires à
l’exploitation courante, avec ses aléas, et à l’acquisition
d’équipements.
• D’un autre côté, la rentabilité de l’entreprise par
réduction des intérêts et autres frais bancaires, et par
optimisation de l’emploi des capitaux propres.
• En fait, ses deux objectifs sont aussi
complémentaires puisque les capitaux
disponibles pour assurer la sécurité de
l’entreprise sont contingentés par ses résultats
et les opportunités de croissance (rentabilité).
• La gestion financière revêt deux dimensions:
•  Une dimension « expost », l’analyse
financière en tant qu’outil de la gestion
financière fondée sur une vision purement
technique basée sur l’analyse et
l’interprétation des résultats portant sur la
lecture des documents comptables et
financiers
•  Une dimension « ex-ante », la prévision,
celle-ci est, elle-même, établie à des horizons
différents:
•  Le long et le moyen terme, il s’agit de la
prévision des emplois stables et des
ressources durables qui les financent.
•  Le court terme qui concerne la prévision
des besoins du cycle d’exploitation.
• De toutes les décisions à long terme prises par
l’entreprise, l’investissement est certainement
la plus importante, car c’est une décision de
nature stratégique qui engage l’avenir de
l’entreprise. Une mauvaise orientation peut
condamner la survie de la société.
• En effet, l’investissement est un choix
irréversible qui nécessite des fonds
substantiels. C’est pourquoi, des outils d’aide à
la décision basés sur l’application de
techniques quantitatives sont proposés afin de
permettre une meilleure évaluation de la
décision d’investissement.
• L’objectif de ce cours est de s’intéresser à la dimension
prévisionnelle pour :
• - Initier les étudiants au maniement des principaux
outils afin de déterminer la rentabilité d'un
investissement, choisir un projet d'investissement en
fonction des critères économiques et financiers.
• - Savoir construire une prévision financière.
• D’abord, une première partie s’attachera à étudier la
gestion financière à long et moyen terme de l’entreprise
à travers trois chapitres :
• Chap 1:Modalités du choix des investissements
• Chap 2: Modalités de financement des investissements
• Chap 3: Plan d’investissement et financement
• Ensuite, une analyse de la gestion financière à
court terme sera menée en seconde partie.
Celle-ci sera composée de deux chapitres :
• Chap 4: Besoin en fonds de roulement
prévisionnel
• Chap 6: Gestion de la Trésorerie (budget de
trésorerie et compte annuel
• Les critères de choix d’investissement sont
nombreux, et cela d’autant plus que
l’environnement dans lequel se situe le
décideur est soit certain, soit aléatoire, soit
indéterminé (risqué).
• Après avoir rappelé la dimension de
l’investissement, nous allons présenter les
différentes méthodes de choix à la disposition
d’un investisseur.
Rappel
Définition du BFR
• BFR = Besoins financiers d’exploitation – Ressources d’exploitation
• AC HT - PCHT

Le BFR est au cœur de la problématique de l’équilibre financier de l’entreprise

BFR = Besoins financiers d’exploitation – Ressources


d’exploitation
Le BFR d’exploitation: on se limite uniquement aux éléments liés
au cycle d’exploitation
Le cycle d’exploitation se caractérise par:
-des opérations étalées dans le temps: ce qui explique
l’existence des comptes de stocks (MP, encours, PF)

-Des décalages entre les opérations d’achat et de vente


et leur règlement: ce qui explique l’existence des
comptes dettes fournisseurs et créances clients
Le besoin de financement du cycle
d’exploitation ne doit pas être assimilé à un
besoin de trésorerie

 Le besoin de trésorerie n’apparaît que si le


besoin de financement du cycle d’exploitation
est supérieur au FDR
 Le besoin de trésorerie est donné par la
relation BFR - FR
Permanence du BFR
Les éléments constitutifs du BFR (stocks,
comptes clients, fournisseurs) sont des
éléments essentiellement liquides
 Les stocks sont vendus et renouvelés
 Les créances commerciales sont encaissées et
remplacées par d’autres
 Les dettes fournisseurs sont encaissées et
remplacées par d’autres
Ce caractère « liquide » n’empêche pas que le
BFR se renouvelle de manière permanente, et
engendre un besoin de financement
permanent.
La difficulté d’apprécier le FDR et le BFR ou la trésorerie à
partir du BL

Cette difficulté découle du fait que les durées de


transformation ou durées d’écoulement des
éléments du BFR ne sont pas précisées (l’ETIC
prévu par le PCM permet d’établir des
échéanciers de règlement des clients et des
fournisseurs mais ne donne pas des informations
sur l’évolution des stocks)
Exemple:
Supposons une entreprise qui présente le bilan suivant:
Actif Passif
AI 600 CP 300
AC 400 DF 600
TA 100 PC 200
Total 1100 Total 1100

L’entreprise dégage des


liquidités substantielles
Ce bilan peut changer du jour au lendemain suite au règlement
des dettes fournisseurs d’un montant de 150

Actif Passif

AI 600 CP 300

AC 400 DF 600

TA 0 PC 50
L’entreprise a été obligée
d’avoir recours à des
TP 50
concours bancaires pour
honorer ses engagements
Total 1000 Total 1000
Introduction

• Définition des investissements;


• Typologie des investissements;
• L’horizon des investissements.

33
Introduction
• Définition (Economique) des investissements :
• Les entreprises doivent :
- Renouveler leurs équipements usagés pour maintenir leur
capacité de production;
- Acquérir des équipements plus perfectionnés pour améliorer
leurs méthodes de production;
- Acquérir des équipements supplémentaires et accroître leur
fonds de roulement pour augmenter leur capacité de
production.

34
Introduction

• Les dépenses destinées à maintenir,


améliorer ou augmenter la capacité de
production sont qualifiés
d’investissements.
• Pour investir, deux problèmes à
résoudre :

35
Introduction

• Quel investissement réalisé?


• l’investissement doit être rentable;
(Chapitre II)
• Comment financer cet
investissement ? (Chapitre III)

36
Introduction

• L’horizon de l’investissement:
• Dans une perspective temporelle on peut
situer l’investissement comme suit :

37
38
Chapitre Préliminaire : Rappel des notions de base en
comptabilité et mathématique financière.

• RAPPEL :
• Comptabilité générale;
• Mathématique financière.

39
I- Comptabilité générale

Notion de produits et de charges :


Les comptes

Les comptes de situation Les comptes de gestion


Classe 1 à 5 (BILAN) Classe 6 : Les charges ;
Classe 7 : Les produits ;
Classe 8 : Résultas
(CPC).

40
Les charges

• Les charges : ce sont des sommes versées ou à


verser par l’entreprise en contrepartie des biens et
des services reçus des tiers (fournisseurs, Etat,
salariés….).
Exemple :
- Achat de marchandises ;
- Achat de fournitures ;
- Paiement de l’électricité;
- Paiement des salaires ;
- Paiement des loyers…..etc

41
Les charges (suite)
On distingue :
• Les charges d’exploitation (61) : relatives à l’exploitation normale et
courante de l’entreprise. Exemple : Achat de marchandises, Paiement
des salaires …
• Les charges financières (63) : ce sont des charges relatives à certaines
opérations, de nature financière, effectuées par l’entreprise. Exemple :
intérêts payés, escompte accordé…
• Les charges non courantes (65) : ce sont des charges exceptionnelles,
dont le paiement est justifié par des événements imprévisibles.
Exemple : pénalités payées pour infraction.

42
Les produits
• Les produits : ce sont des sommes reçues ou à
recevoir par l’entreprise en contrepartie des
biens et des services qu’elle fournit aux tiers
(clients, Etat …).
Exemple :
- Ventes de marchandises ;
- Ventes de biens produits ;
- Intérêts reçus.

43
Les produits (suite)
On distingue :
• Les produits d’exploitation (71) : Ce sont des produits
relatifs à l’exploitation normale et courante de l’entreprise.
Exemple : Ventes de biens produits….
• Les produits financiers (73) : relatifs à des opérations
financières. Exemple : intérêts reçus, escompte obtenu…
• Les produits non courants (75) : liés à des événements
exceptionnels. Exemple : pénalités reçues, dégrèvements
d’impôts…

44
Le Compte de produits et de charges (CPC) 

• Le CPC est un état de synthèse qui permet de


récapituler les produits et les charges de
l’entreprise afin de déterminer son résultat :

Résultat = Total produits – Total charges

45
Le Compte de produits et de charges :CPC
(suite).

Le CPC (présentation verticale) permet de


calculer les résultats suivants :
• Résultat d’exploitation = produits
d’exploitation – charges d’exploitation.
• Résultat financier = produits financiers –
charges financières.
• Résultat courant = résultat d’exploitation +
résultat financier.
46
Le Compte de produits et de charges :CPC
(suite).
• Résultat non courant = produits non courants
– charges non courantes.
• Résultat avant impôts = Résultat courant +
Résultat non courant.
• Résultat net de l’exercice = Résultat avant
impôts – impôts sur les résultats.

47
I- Mathématiques financières

• Intérêts simples et intérêts composés;


• Capitalisation et actualisation;

48
Intérêts simples et intérêts composés;

• Intérêts simples :
• C’est un intérêt dont le calcul est proportionnel à la durée
du placement;
• Seul le capital produit des intérêts;
• Ils s’appliquent en cas d’emprunt à court terme (un an au
plus).
• Les intérêts sont obligatoirement versés à chaque
échéance.

49
• Soit V0 : Le capital initialement placé.
i : Taux d’intérêt.
n : Nombre de période.
Vn : La valeur acquise

Vn = V0 (1+ i n)

50
Application 1 :

• vous placez 20000 Dhs pendant 3ans , au


taux de 12 % l’an. Interêt simple.

• Calculez la valeur acquise?

51
V3= 20000 x ( 1+0,12x3)
= 20000 x 1,36
= 27200,00
Application 2 :

Soit un capital de 5 000 dh placé à intérêts


simples à 11,5% pendant 2 ans
Calculer la somme des intérêts I
• I = C x t/100 x n
• I = 5 000 x 11,5/100 x 2 = 1 150 dh
Application 3 :
Durée exprimée en mois :

Soit en capital de 3 600 dh placé à intérêts


simples pendant 9 mois à 6%
Calculer la somme des intérêt I?
• I = C x t/100 x n/12(mois)
• I=Cxtxn
1 200
•  I = 3 600 x 6 x 9 = 162 DH
1 200
Application 4 :
une entreprise a emprunté 20 000 Dh à sa
banque du 15 novembre N au 31 janvier N+1
au taux annuel de 6% (année de 360 jours).
Quel est l’intérêt dû ?
Réponse :
Le nombre de jours auquel s’applique l’intérêt est de :
novembre : 15 jours (on part du lendemain du 15
novembre)
décembre : 31 jours
janvier : 31 jours
Soit : 77 jours
L’intérêt dû est alors :
20 000 x 6% x 77/360 = 256,66 Dh
Application 5
• Calculer le montant des intérêts si on place
6000 Dh à intérêts simples pendant 8 mois à
un taux de 9%.
• En déduire la valeur acquise.
0,09
Calcul du taux mensuel: Taux mensuel = = 0,0075
12

I=Ctn
I = 6000 × 0,0075 × 8
I = 360Dh
Avec ce placement, les intérêts seront de 360
Dh. La valeur acquise sera donc de:
V.A = 6000 + 360
V.A =6360 Dh
60
Intérêts simples et intérêts composés;

• Intérêts composés :
• Les intérêts se rajoutent au capital initial et
génèrent eux-mêmes des intérêts à
l’échéance suivante;
• La durée du contrat est supérieure à l’année

61
Intérêts Composés

Vn= V0 ( 1+i )n

Application : Même exemple à intérêt composé.

V3=20000 ( 1,12)3
= 28098,OO

62
On appelle C1 le montant du capital après un an, C2 le montant du capital après deux ans,
et ainsi de suite on définit Cn le montant du capital après n années de placement.

Calculer C1: 15000 × 1,04 = 15600

Calculer C2: 15600 × 1,04 = 16224

Calculer C3: 16224 × 1,04 = 16872,96

Quelle est la nature de cette suite? géométrique


Application 1

• Soit un capital C = 10 000 DH placé pendant 3


ans à intérêts composés au taux annuel de 10

Application 1

On a  :
3 3
C3 10000(10,1) 100001,1 13310DH
Soit un intérêt total :

IG 13310100003310DH
Application 2

La valeur acquise par un capital de 50000 dh placé à 12% est au bout


de 5 périodes de :

50000 (1.12)5 = 88117 dh


 
(1.12)5 : Utilisation d'une table financière
ou d'une calculatrice financière
Application 3
• Calculer le capital acquis si on place à intérêts
composés pendant 5 ans une somme de
1500Dh à un taux de 4%. En déduire le
montant des intérêts.
n
Cn = Co( 1 + t )
5
C5 = 1500 × ( 1 + 0,04 )
5
C5 = 1500 × ( 1,04 )
C5 = 1825 Dh
Avec ce placement, on obtiendra un capital de
1825 Dh, les intérêts seront donc de:
i = C5 – CO = 1825 – 1500 = 325 Dh
Application 4 Calculer le capital acquis si on place 6000 Dh à intérêts
composés pendant 8 mois à un taux annuel de 9%. En
déduire le montant des intérêts (Capitalisation
mensuelle).
0,09
Calcul du taux mensuel: Taux mensuel = = 0,0075
n
12
Cn = Co( 1 + t )
8
C8 = 6000 × ( 1 + 0,0075 )
8
C8 = 6000 × ( 1,0075 )
C8 = 6369,59 Dh
Avec ce placement, on obtiendra un capital de
6369,59 Dh, les intérêts seront donc de:
6369,59 – 6000 =
369,59 Dh
Application 5

Un capital de 120000 dh est placé à intérêts composés au taux


semestriel de6%.
Capitalisation Semestrielle(*).
 
Calculer sa valeur acquise au bout de 4 ans.

Solution:

La durée doit être exprimée en semestres soit 8 semestres


D'après la T.F n° = 1
Va = 120000 (1.06)8
Va = 120000 x 1.593848
Va = 191261.76
Le principe d’actualisation.

La construction de l’échéancier de flux permet de


synthétiser l’ensemble de l’information financière
prévisionnelle en une seule ligne de valeurs (+/-).

Il s’agit en effet de réduire l’information à un seul


indicateur.
Actualisation vs capitalisation

équivaut à
1 dirham (1+i)n dirham
actuel dans n années
Capitalisation

PRESENT FUTUR
Actualisation
(1+i) dirham
-n
1 dirham dans
valeur actuelle n années
équivaut à
73
Capitalisation ou Valeur Future

• La Capitalisation correspond au
montant acquis a terme du placement
d’une série de flux à des dates
différentes.

74
Capitalisation
« Constitution d’un capital »

Valeur acquise : Elle se calcule à la date du


dernier versement : c’est la somme capitalisée
des n versements

Le tableau suivant donne la valeur acquise de


chaque versement à la date n :
Nombre de
périodes Valeurs
versements date restantes acquises
A1 1 n-1 A 1 (1+i) n-1

A2 2 n-2 A 2 (1+i) n-2

A3 3 n-3 A 3 (1+i) n-3


. . . .
.
. . .
Ak k n-k A k (1+i) n-k
. . . .
.
. . .
An n 0 An
Capitalisation

 La valeur acquise VA est donc donnée par :

n k
VA   Ak(1i)
n

k1
« formule à retenir »
Exemple

On verse 1000 DH le 01/5/2014, puis 2000 DH


le 01/5/2015 et 3000 DH le 01/5/2016.
 Quelle est la valeur acquise de ces trois
versements au taux annuel i = 8% ?
VA

A1 = 1000 A2 = 2000 A3 = 3000


0=2003 2014 2015 2016
2
VA 10001,08 20001,0830006326,40
Valeur actuelle

Définition 
La valeur actuelle, au taux par période d'une somme Cn payable dans n période
est la somme C qui, placée actuellement, à intérêts composes, pendant n périodes
au taux t donnerait la valeur Cn.

n périodes

C Cn
10%

Valeur actuelle Actualisation Valeur acquise

n n
Cn C (1i) C Cn(1i)
Valeur actuelle
« Remboursement d’une dette »

Valeur actuelle : Elle se calcule à la date 0 :


c’est la somme actualisée des n versements

Le tableau suivant donne la valeur actuelle


de chaque versement à la date 0 :
Nombre de
périodes Valeurs
versement date précédentes actualisées

1 1 -1
A1 A 1 (1 + i)

2 2 -2
A2 A 2 (1 + i)

3 3 -3
A3 A 3 (1 + i)
. . . .
. . . .
k k -k
Ak A k (1 + i)
. . . .
. . . .

n n -n
An A n (1 + i)
Valeur actuelle

 La valeur actuelle Va est donc donnée par :

k
Va   Ak(1i)
n

k1
« formule à retenir »
Exemple

 Calculer la valeur actualisée des trois


versements précédents :
« 1000 DH le 01/5/2004, puis 2000 DH le 01/5/2005 et
3000 DH le 01/5/2006 au taux annuel i = 8% »
Va

A1 = 1000 A2 = 2000 A3 = 3000


0=2003 2004 2005 2006
Exemple

 Calculer la valeur actualisée des trois


versements précédents :
« 1000 DH le 01/5/2004, puis 2000 DH le 01/5/2005 et
3000 DH le 01/5/2006 au taux annuel i = 8% »
Va

A1 = 1000 A2 = 2000 A3 = 3000


0=2003 2004 2005 2006
1 2 3
Va 10001,08 20001,08 30001,08
C’est-à-dire : Va 5022,1DH
Remarque

Va VA

0 1 2 ……. n

On vérifie que :
n n
Va  VA(1et
i) VA  Va(1i)
Dans notre exemple :
3
Va 5022,16326,41,08
Cas particulier
« annuités constantes »
 Quelque soit k, Ak = a, on a alors :

n k n k
VA   Ak(1i)
n

n
a  (1i)
k1 k1
2 n 1
a(1(1i)(1i) ... (1i) )
n
a  (1 i) 1
i
Cas particulier
« annuités constantes »
 La valeur acquise est donnée par la
formule :
n
VA  a (1 i) 1
i
Remarque

On peut calculer la valeur actuelle directement


à partir de la valeur acquise calculée
précédemment :

n
n  (1 i) 1 n
Va  VA(1i) a  (1i)
i
n
 a 1(1i)
i
Cas particulier
« annuités constantes »
 La valeur actuelle est donnée par la
formule :
-n
Va  a1 (1 i)
i
Exemple

4 annuités constantes de 5000 DH sont


versées périodiquement à partir du premier
janvier 2012 au taux annuel 10%
 Calculer leur valeur actuelle et leur valeur
acquise
Exemple

« annuité a = 5000 » VA
Va

a a a a
0=2001 2002 2003 2004 2005

 Valeur acquise au 1èr janvier 2005 :


4
VA 50001,
1  1 23205DH
0,1
Exemple

« annuité a = 5000 » VA
Va

a a a a
0=2001 2002 2003 2004 2005

 Valeur actuelle au 1èr janvier 2001 :


4
Va 500011 ,
1 15849,33DH
0,1
Chapitre I : Définition et typologie des
investissements

L ’investissement est un engagement durable de


capitaux fait par l ’entreprise afin de créer de la
valeur
Un projet d ’investissement est un programme
complet et autonome impliquant l ’acquisition
d ’immobilisations corporelles, incorporelles ou
financières .

94
95
I. Definitions
• L’investissement c’est l’acquisition par une entreprise de
biens et moyens de production durables. C'est un flux qui
alimente le stock de capital.

• On parle de "détour d’investissement" pour exprimer que


l’investissement ne rapporte pas tous ses fruits
immédiatement, qu’il engage sur le moyen terme.

06/04/2023 96
II. Typologies

06/04/2023 97
1) Investissement matériel (corporel)
• Il désigne l’acquisition de biens de production
physique durables, utilisés pendant plusieurs cycles de
productions.

• Ce sont essentiellement des bâtiments et des


machines, ce qui correspond au capital fixe. Ces
bâtiments et machines subissent une dépréciation
chaque années en raison de leur usure ou de leur
obsolescence.

06/04/2023 98
2) Investissement immatériel (incorporel) :
• Un investissement immatériel concerne des
services. Il correspond aux dépenses de
l’entreprise en recherche et développement (R&D),
aux dépenses de formations, de publicité ou
encore l’achat de brevet ou l’acquisition de logiciel.
Il représente près de 30% de l’investissement total.

• Il regroupe un ensemble d’actions qui concourent


à l’amélioration de production et de la productivité
dans l’entreprise.
06/04/2023 99
• Ces deux formes d’investissements sont fortement
liées. Ainsi, l’achat de nouveaux ordinateurs
(investissement matériel) implique celui de
logiciels et de formation pour que les salariés
soient capables de les utiliser (investissements
immatériels).

• Qu’il soit matériel ou immatériel, l’investissement


est un détour de production : il doit rapporter plus
qu'il ne coûte (dans le temps)
06/04/2023 100
3) Les 3 sortes d’investissement matériel:

• Les investissements de remplacement ou de


renouvellement

• Les investissements de capacité (ou d’expansion)

• Les investissements de productivité (ou de


rationalisation ou encore de modernisation)

06/04/2023 101
Les investissements de remplacement ou de renouvellement

• visent à remplacer les matériels et les équipements usés


ou obsolètes (c’est-à-dire dépassés technologiquement ou
dévalorisé par l’évolution technique) et maintiennent en
l’état le stock de capital fixe.
• consistent à remplacer une machine par une autre
machine, sans modifier le volume global de production de
l’entreprise
• correspondent à l’amortissement des entreprises ou
Consommation de Capital Fixe (CCF).

06/04/2023 102
Les investissements de capacité (ou d’expansion)

• consistant à acheter des biens de production supplémentaires


à technologie identique et qui augmentent la capacité de
production.

• consiste à remplacer une machine par une machine


permettant de produire des volumes supérieurs.

• C’est l’investissement qui sert à accroître la taille de


l’entreprise (création d'un nouvel établissement et / ou
acquisition de nouvelles machines).

06/04/2023 103
Les investissements de productivité (ou de rationalisation ou encore de
modernisation)

• Produire plus grâce à un remplacement de


machine ou produire plus avec moins de machine
pour augmenter la rentabilité des entreprises.
• consiste à remplacer une machine par une autre
machine plus performante, c’est à dire qui permet
de produire le même volume à moindre coût.
• Viser à augmenter la productivité. Il réduit les
coûts de production mais en gardant les même
quantités de biens ou de services produits.
06/04/2023 104
Quelques chiffres :

• près de 25% des investissements sont des


investissements de remplacement

• 13% sont des investissements qui visent à créer de


nouveaux produits (Recherche et Développement,
inventions nouvelles...)

06/04/2023 105
• En période de forte croissance, on a plutôt des
investissements de capacité, la confiance en
l’avenir étant forte.

• A l’inverse en période de récession économique on


observe alors plus des investissements de
productivité pour palier à la croissance ralentie en
réduisant les coûts de production.

• Pour ce qui concerne les périodes de stagnation,


on a plutôt des investissements de remplacement.
06/04/2023 106
• Investissement productif : Investissement des
entreprises
• Investissement improductif : Investissement des
ménages (qui ne sert pas à produire)- achat de
logement
• Investissement public : investissement des
administrations et des Grandes Entreprises
Nationales. Ils contribuent à la production de
services publics, collectifs dans le cadre de la
politique budgétaire, financée par les impôts.
06/04/2023 107
Investissement brut et investissement net
• L’investissement brut représente l’ensemble des
achats de biens de productions (capital
physique/fixe de l’entreprise = Machines)
• L’investissement net représente l’investissement
brut (total) moins l’amortissement. L’amortissement
correspond à la perte de valeur annuelle de capital
fixe (usure) , il s’agit aussi de l’argent mis de côté
par l’entreprise en vue de remplacer , d’investir.
L’investissement net, c’est la variation du stock de
capital.
06/04/2023 108
Chapitre II : Le projet d’investissement: Caractéristiques

• Pour pouvoir se prononcer sur l’utilité de lancer


un programme d’investissement, il est
nécessaire de procéder à une évaluation de sa
rentabilité prévisionnelle.
• L’évaluation de la rentabilité passe par la
comparaison entre les moyens mis en œuvre et
les cash-flows dégagés par le projet .
• Elle repose sur l’utilisation de certaines
techniques .
109
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques

Financièrement, un projet d’investissement est


caractérisé par une dépense initiale, des rentrées de fonds
anticipées échelonnées sur toute la durée de vie de
l’investissement, et par une valeur résiduelle à la fin de la
durée de vie du projet. Il faut tenir compte de la nécessité
d ’actualisation

110
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques
• La dépense d’investissement :

La dépense d’investissement comprend


l’ensemble des coûts directs et indirects afférents à
la réalisation de l’investissement.

Il convient de recenser les éléments de cette dépense


de la façon la plus exhaustive possible et de ne pas
se limiter uniquement à ceux qui figurent en
immobilisations au bilan.
111
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques
La dépense d’investissement : elle comprend
• Le prix d’acquisition (hors TVA) des immobilisations
corporelles , incorporelles et financières.
• Les frais accessoires ( frais accessoires d’achat, de
transport, de douane, de manutention, d’actes...
etc.).
• La TVA lorsqu’elle n’est pas réccupérable;

112
• les frais de formation du personnel, de
recherche,
• la variation prévisionnelle du besoin en fonds
de roulement: En effet l’investissement
permettre d’augmenter le chiffre d’affaire et
créera donc de nouveaux besoins de
financement: stock, crédit client…
• Investissement= Immobilisation+∆ BFRE
• ∆ BFRE: Variation du besoin de fonds de
roulement d’exploitation.
• Application 1:
• Une entreprise a décidé d’acheter une machine
dont le prix hors taxe s’élève à 100000 dh,
• Les frais d’installation sont évalués à 12000 dh
(TTC), les frais de transport 5700 dh (TTC),
• Augmentation des besoins en fond de roulement
estimé à 14000 dh
• - Le taux de TVA pour machine, frais
d’installation…: 20%
• - Le taux de TVA pour transport 14%.
• T.A.F:
• Déterminer le capital investi
Application 2

• Pour développer sa production,


l’entreprise Raman achète un nouvel
équipement :
- Prix d’achat TTC : 300000 DH.
- Frais d’installation HT: 37000 DH.
- Augmentation du BFG (BFR) : 30000.
*Déterminer le montant du capital investi
TVA: 20%

116
Commentaire
• Dans le cas de l’exemple on a considéré que
l’augmentation du BFR intervient, globalement, à la
date 0. Dans le cas général, le BFR peut augmenter
(ou diminuer) plusieurs fois au cours de la durée de
vie de l’investissement.

• En principe, on considère que le BFR peut être


récupéré au terme de la durée de vie de
l’investissement.

117
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques
• La durée de vie de l’investissement :

La durée de vie est la période durant laquelle le


projet génère des flux de trésorerie. Mais en fait, il
faut bien distinguer, durée de vie économique et
durée de vie fiscale.

La première est fonction des conditions probables


d’utilisation des immobilisations, la seconde est
fonction du contexte économique au sein duquel
évolue l’entreprise. 118
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques

La durée de vie fiscale, quant à elle, correspond à la


durée de vie pendant laquelle le bien est amorti. “ Elle
procède d’une évaluation administrative arbitraire et
souvent éloignée de la réalité technique ”.

La rentabilité d’un projet d’investissement doit être


évaluée sur sa durée de vie économique, c’est-à-dire sur
l’ensemble de la période pendant laquelle
l’investissement est effectivement utilisé par l’e/se et
engendre des cash-flows. 119
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques
• Les cash-flows ou solde des flux de trésorerie
induits par le projet :
• Notion de cash flow:

L’un des aspects fondamentaux de l’étude d’un projet


d’investissement est l’estimation des liquidités nettes ou
cash-flows engendrés chaque année par l’exploitation du
projet.

La notion de cash-flow est une notion de trésorerie. Il ne


faut donc pas confondre cash-flow et capacité
120
d’autofinancement .
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques

Alors que le premier résulte de la différence


entre les recettes et les dépenses induites par le
projet d’investissement, la seconde quant à elle
s’obtient par différence entre les produits et les
charges induits par le projet.

121
- Cash-flow (flux de caisse) dégagé par la
différence entre recette et dépenses.
- C.A.F: repose sur le principe de comptabilité
générale: produits- charges.
Cash flow et CAF
• Cash-flow........................… =
Recettes induites par un investissement
-
Dépenses induites par un investissement
• Capacité d’autofinancement = Produits induits par
l’investissement (autres que produits calculés) -
Charges induites par l’investissement (autres que charges
calculées) .

123
• Le mesure de la rentabilité des investissement
repose essentiellement sur le concept de
Cash-flow.
• Ainsi, un Cash-flow est le solde des flux de
trésorerie engendrés par un investissement à
la clôture d’une période.
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques

Il est certes difficile, mais essentiel, d’isoler les cash-


flows propres à chaque projet . Ces derniers sont
dégagés de façon continue tout au long d’un exercice.
Mais pour simplifier les calculs, on les considère
généralement, comme étant dégagés en fin d’exercice .

Io = investissement initial .
C1 = cash-flow exercice 1 .
C2 = cash-flow exercice 2 .
C n = cash-flow exercice n . 125
• La plupart des éléments constitutifs des Cash-
flows (Chiffre d’affaire, impôt sur les bénéfices)
sont évalués prévisionnellement.
• Il en résulte que les Cash-flows sont,
obligatoirement entachés d’une certaine
incertitude.
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques

Selon qu’il sont calculés avant ou après incidence des


impôts sur les bénéfices, les cash-flows sont dits bruts ou nets ;
en général, on calcule les cash-flows nets.

127
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques

• Estimation des cash-flows :


En admettant l ’identité entre CA et recettes d ’une
part, et entre dépenses et charges décaissables
d ’autre part , on peut écrire : Cash flow = CA -
Charges décaissables . Or on a aussi : Résultat net
engendré par l ’investissement = CA- (Charges
Décaissables + dotations)
On déduit : Cash flow = Résultat net engendré par
l ’investissement + Dotations aux amortissements

128
Application 1
• On considère un investissement dans sa première
année, qui permet un CA de de 360 avec des charges
variables de 180 et des charges fixes (hors
amortissement) de 60 et un taux d’IS de 35%.
• La dotation aux amortissements est de 40.
• Déterminer le montant du cash-flow

129
Rappel sur les amortissements
• Définition technique : l’amortissement est
la constatation comptable de la dépréciation
d’un élément d’actif résultant de l’usage, du
temps ou du progrès technique.

130
Rappel sur les amortissements
• Définition financière :
L’amortissement permet la récupération
de la valeur d’un investissement, c’est aussi
un moyen de répartition de charges

131
Rappel sur les amortissements
• L’amortissement est une charge non
décaissable. Autrement dit, c’est une charge
et non une dépense.

132
Rappel sur les amortissements

• Deux systèmes d’amortissement :


- Système linéaire, caractérisé par :
• Des dotations constantes proportionnelles;
• Un taux fixe durant toute la période
d’amortissement;
• La base des dotations est constante et
correspond à la valeur d’origine.

133
Rappel sur les amortissements

• Deux systèmes d’amortissement :


- Système dégressif, caractérisé par :
• Des dotations variables dégressives;
• Un taux dégressif ou linéaire durant la période
d’amortissement;
• La base des dotations est variable et
correspond à la valeur d’origine pour la
première année et la VNA pour les autres
années.

134
Application 2
• Soit un projet d’investissement comportant des matériels d’une valeur hors
taxe de 240000 dh, amortissable linéairement sur 5ans.
• La TVA est totalement récupérée.
• L’augmentation du BFR est estimé à 40000 dh.
• Les prévision d’exploitation relative à ce projet sont fournis dans le tableau
ci-dessous en KDH. (voir le tableau ci-après)
• Les charges fixes, hors amortissements, ont été évaluées à 60 KDH et
supposées rester à ce niveau pendant 5 ans.
• T.A.F
• Détermination des cash-flows
Année 1 2 3 4 5

Chiffre 350 380 310 360 280


d’affaire

Charges 140 160 150 140 120


variables
Application 3
• Soit un projet d’investissement comportant
des matériels pour 160 000 DHS (HT)
amortissables linéairement sur 5 ans. La TVA
est totalement récupérée. Les prévisions
d’exploitation relatives à ce projet sont les
suivants (en milliers de DHS) :
Années 1 2 3 4 5

Chiffre d’affaires 210 240 267 216 189


Charges variables 100 120 130 110 94
• Les charges fixes, hors amortissements sont
évaluées à 44000 et sont supposées rester à ce
niveau pendant les 5 années. L’impôt sur les
sociétés est au taux de 30 %.
• Calculer les cash-flows de ce projet.
Application 4

Entreprise qui a un projet de création d’une nouvelle usine. Le coût initial (I0 ou
coût historique) se montant à 28 000 000€ qui inclus l’acquisition de terrain, les
construction de locaux, la mise en place de l’équipement, de machines ainsi que
diverses dépenses qui sont liées aux démarrage de l’activité.
Supposons que ces éléments ont une durée de vie de 10 ans sauf le terrain qui est
acheté pour 3 M€.
Rmq : Si on ne précise pas, le terrain vaut la même chose dans 10 ans.
On suppose que ce projet doit donner lieu à des ventes annuelles dont
l’anticipation est de 12 M€.
Pour pouvoir faire ces ventes, j’ai des dépenses additionnelles qui s’élève à :
Matière première et fournitures= 2 M€ / an
Dépenses de personnel = 3 M€ / an
Prestation diverses = 1, 8 M€ / an
L’impôt sur les bénéfices s’élève à 30%
• 1) Calculer le bénéfice net annuel
• 2) Calculer le Cash flow
• 3) Calculer le Délai de récupération
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques
• La valeur résiduelle :
A la fin de leur utilisation, certaines
immobilisations conservent une valeur vénale
résultant de leur revente.
Généralement c’est la valeur du projet à la fin de la
durée de vie. Le produit de cession, net d’impôt

Valeur résiduelle= Prix de cession- Impôt sur la plus


value éventuelle

142
chapitre II :Le projet d’investissement:
Caractéristiques

La nécessité de l ’actualisation :
L ’actualisation permet la comparabilité des flux de
trésorerie apparus à des moments différents.
Les calculs de rentabilité doivent prendre en compte les
intérêts que l ’e/se encaissera ou paiera.
C ’est en actualisant à intérêts composés les dépenses et les
recettes que l ’on tient compte des intérêts
Le taux d ’actualisation est le taux minimal de
rémunération exigé par l ’e/se , il représente le taux
d ’intérêt auquel l ’e/se peut emprunter ou prêter .

143
Application
• Une entreprise investi un capital de 1000000 DH à l’époque 0.
• Les équipements ainsi acquis produiront les recettes présentées
dans le tableau ci-dessus.
• En outre, à la fin de la 5émé année, ces équipements pourront être
revendus pour 150000 DH (valeur résiduelle Vr = 150000)
• Le taux d’actualisation est de 10% l’an.

Années Recettes brutes

1 200000
2 300000
3 350000
4 250000
5 200000
144
Suite

• En outre, à la fin de la 5émé année, ces


équipements pourront être revendus pour
150000 DH (valeur résiduelle Vr = 150000)
• Le taux d’actualisation est de 10% l’an.

145
Chapitre III :Les critère de choix des
investissements

Généralement, on distingue deux grandes


catégories de techniques d’évaluation des
investissements :
·Les méthodes traditionnelles qui n’utilisent
pas la technique de l’actualisation .
·Les méthodes qui prennent en considération
le facteur temps au moyen de l’actualisation .

146
Chapitre II : Les critères du choix des investissements

Les méthodes “ traditionnelles ” (critères


de choix sans actualisation):
Ces méthodes comparent simplement des flux de
dépenses à des flux de recettes abstraction faite au
facteur temps .
C’est ce qui rend ces méthodes incapables de
fournir une évaluation correcte de la rentabilité .
Ces méthodes présentent cependant l’avantage de la
simplicité et peuvent être conseillées lorsque le
choix du taux d’actualisation est trop aléatoire . 147
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

Parmi les méthodes “ traditionnelles ” les


plus fréquentes, on trouve le taux de
rendement comptable, l’indice de
profitabilité ( non actualisé ) et le délai de
récupération du capital investi non
actualisé .

148
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

1- Le taux de rendement comptable


Le taux de rendement comptable est obtenu en rapportant le
résultat net comptable moyen au capital investi.
Taux de rendement comptable =
Résultat net comptable moyen Io

149
Application 1
• Une entreprise investi un capital de 800000 DH à l’époque 0.
• Les équipements ainsi acquis produiront les résultats comptables
suivants:

Années Résultats
1 60000
2 70000
3 50000
4 80000
5 40000
• Calculer le taux de rendement comptable.

150
• Application 2:
• Soit deux projets d’investissement A et B
Années Bénéfices annuels

Projet A Projet B

1 25000 30000

2 30000 60000

3 50000 40000

4 30000 20000

5 15000 30000
• Le capital investi dans les deux projets est
120000 dh

• T.A.F:
• Déterminer les taux de rendement comptable
des deux projets
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

2- Le délai de récupération du capital investi


non actualisé ou Pay -back :
• Le délai de récupération peut être défini
comme la période nécessaire pour que le
cumul des cash-flows générés par un projet
soit égal à son coût.
• En d’autres termes c’est le délai de
récupération du capital investi à partir des
flux de trésorerie dégagés par l’investissement
.
153
Chapitre II : Les outils du choix des
investissements

le Délai de récupération du capital investi (non actualisé)


(d) est tel que :
n
 CFt = Io
t=1

154
155
• Application 1
• Soit un investissement de 1000 euros,
engendrant des cash-flows espérés après
impôt de 500 euros, 400 euros et 300 euros
suR une période de 3 ans.
• A travers un tableau, déterminer le délai de
récupération de l’investissement.
Année 0 Année 1 Année 2 Année 3

Décaissement 1000 0 0 0

Encaissement 0 500 400 300

CF cumulé -1000 -500 -100 200


• Le tableau montre qu’il manque 100 euros à la
fin de la deuxième année pour que
l’investissement soit remboursé en totalité.
Puisque la troisième année, un encaissement
de 300 euros est réalisé, les 100 euros restants
seront remboursé après l’écoulement du tiers
de la troisième année. Dans ce cas, il faut faire
appel à l’interpolation linéaire. Ainsi le délai
de récupération de l’investissement est de
2,33 années.
• Le délai de récupération présente certaines
limites :
• - Il ignore la valeur temporelle de l’argent
(actualisation des flux)
• - Il ne prend pas en compte le cash flows au-
delà du délai de récupération, c'est-à-dire que
la période séparant ce dernier de la fin de la
durée de vie du projet n’est pas prise en
compte dans son évaluation.
Application 2
• Soit deux investissement A et B
• Déterminer le délai de récupération en
choisissant le meilleur investissement.
Investissement Décaissement Encaissement

Année 1 Année 2 Année 3

A 1000 600 400 800

B 1000 400 600 100


• Application  3:
• Soit deux projet d’investissement A et B.
• Le capital investi dans les deux projets est 120000
DH.
Années Bénéfices annuels

Projet A Projet B

1 40000 30000

2 40000 30000

3 40000 40000

4 40000 20000

5 40000 60000
• T.A.F :
• Déterminer le délai de récupération du capital
investi pour chacun des deux projets. Quels
sont les inconvénients de cette méthode.
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

2- L’indicede profitabilité non


actualisé : IP
Il s’agit de rapporter l’ensemble des Cash-flows dégagés par
le projet à la dépense d’investissement .

Indice de profitabilité (non actualisé) = n

 CFt / Io
t=1

165
Application
• Une entreprise investi un capital de 1000000 DH à l’époque 0.
• Les équipements ainsi acquis produiront les cashs-flows suivants:

Années cashs-flows
1 200000
2 300000
3 350000
4 250000
5 200000

• Calculer l’ IP et le délai de récupération non actualisés

166
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

Il faut préciser enfin que ces techniques n’étant


pas basées sur l’actualisation , ne sauraient en
aucun cas être le critère unique de décision .
Elles doivent en conséquence être utilisées
conjointement avec des méthodes plus élaborées
qui prennent en considération le facteur temps
telles que : la valeur actuelle nette (VAN) ou le
taux interne de rentabilité (TIR) .
167
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

Les méthodes d’évaluation fondées sur


l’actualisation :
Parmi les méthodes d’évaluation des investissements qui se basent sur
l’actualisation , on trouve l’indice de profitabilité actualisé, le délai de
récupération actualisé dont les principes sont les mêmes que dans le point
précédent , mais ils s’appliquent cette fois à des cash-flows actualisés . Il y a
aussi d’autres critères qui sont plus utilisés : Ce sont la valeur actuelle nette
(VAN) et le taux interne de rentabilité (TIR) .

168
Le taux d’actualisation
Un projet d’investissement ne peut être
sélectionné que si sa rentabilité est supérieure
au coût de ressources nécessaire à son
financement, le choix du taux qui va permettre
l’actualisation des flux monétaire reste une
question primordiale.
Le coût du capital est cette notion du taux de
plancher, seuil minimum au dessous duquel les
projets sont rejetés. Ce taux sert de taux
d’actualisation.
• C’est le coût de la structure de financement
qui permet à l’entreprise de financer un projet
d’investissement.
• Ces capitaux permanent correspondent aux
capitaux propres auxquels on ajoute la dette
financière à moyen et long terme.
Exemple
• On considère qu’une entreprise possède un
capital de 2400 kdh pour financer ses
investissement est répartis comme suit:
• 1400 kdh de capitaux propres, coût de 8%
• 1000 kdh de dettes financières, coût de 6%.
• Le coût du capital sera la moyenne
arithmétique pondérées des coûts des
différentes sources de financement soit:
• t= [(0,08x1400)+ (0,06x1000)]/2400= 7,17%
1- Le « pay-back » ou délai de récupération du
capital, ou délai de retour (actualisé)
Même principe que le délai de récupération
précédemment calculé, en tenant compte de
l’actualisation des cash-flows.
•  CFt actualisé = Io
• 2- Indice de profitabilité (actualisé)
Même principe que l’indice de profitabilité
précédemment calculé, en tenant
compte de l’actualisation des cashs-
flows.
I P (actualisé)=  CFactualisé / Io
L’indice doit être supérieur à 1 et le plus élevé possible.
Application
• Une entreprise investi un capital de 1000000 DH à l’époque 0.
• Les équipements ainsi acquis produiront les cashs-flows suivants:

Années cashs-flows
1 200000
2 300000
3 350000
4 250000
5 200000

• Calculer l’IP actualisés (taux d’actualisation 10%)

175
Chapitre II : Les outils du choix des
investissements
3- La valeur actuelle nette (VAN) :

Le flux net de trésorerie actualisé ou VAN est défini


comme étant l’excédent de cash-flows annuels
actualisé sur l’investissement initial.
Le critère de la VAN consiste à faire la différence
entre la somme des cash-flows actualisés procurés
par le projet et la dépense d’investissement.
Le projet sera considéré comme rentable s’il
dégage une VAN positive, il peut alors être
retenu. A l’opposé, le projet sera non rentable si
sa VAN est négative .
176
• VAN = CF1 + CF2 +..........+ CFn - Io
• (1+i)1 (1+i)2 (1+i)n

• N
• VAN =  CFt - Io
• t=1 (1+i)t
• Le cas échéant, la valeur résiduelle (V.R) à la
fin de la durée de vie est ajoutée aux cash-
flows.
• Soit:
N
VAN =  CFt - Io + VR/ (1+i)t
• t=1 (1+i)t
• Le projet sera considéré comme rentable s’il
dégage une VAN positive, il peut alors être
retenu. A l’opposé, le projet sera non rentable
si sa VAN est négative.
180
181
182
183
184
Application 1
• Une entreprise investi un capital de 1000000 DH à l’époque 0.
• Les équipements ainsi acquis produiront les cashs-flows suivants:

Années cashs-flows
1 200000
2 300000
3 350000
4 250000
5 200000
• Calculer la VAN. (taux d’actualisation 10%)

185
Application 2
• Un investissement Io = 100kdh est amortissable
linéairement sur 4 ans, sa valeur résiduelle étant nulle
en fin d’amortissement.
• Les bénéfices prévisionnels s’élève à 7Kdh par an après
impôt sur les sociétés
• Travail à faire
• Calculer la VAN. Taux d’actualisation de 13%
Application 3
• Soit un matériel de 180000 amortissable sur 6 ans.
• Le chiffre d’affaire annuel s’élève à 60000 et les
charges d’exploitation à 25000.
• IS: 30%
• Taux d’actualisation: 10%
• Question:
• L’investissement en question est-il rentable pour
l’entreprise
Application 4
A et B deux Projets exclusif
Taux d’actualisation requis est : 10%.
Périodes 0 1 2 3 4

Projet A Flux de la -1000 500 400 300 50


période

Flux cumulés -1000 -500 -100 200 250

Projet B Flux de la -1000 300 400 400 500


période

Flux cumulés -1000 -700 -300 100 600


Récapitulation

• La V.A.N. est la somme algébrique actualisée


– Des coûts d’achèvement ( dépenses restants à date )
– Et des gains relatifs escomptés restant à percevoir à date

• La V.A.N. traduit l’intérêt purement économique de démarrer ou de continuer un


projet

• La V.A.N. regarde uniquement vers le futur


– Elle ne tient compte ni des coûts passés
– Ni des bénéfices déjà perçus en raison du projet
2- Le taux interne de rentabilité : TIR

 Le taux interne de rentabilité est le taux d’actualisation pour lequel il y


a équivalence entre le capital investi et l’ensemble des cash-flows
actualisés .

 En d’autres termes, c’est le taux d’actualisation qui annule la VAN = la


somme des flux financiers actualisés.

 Le TRI donne ainsi une indication sur le taux maximum d’intérêt que peut
supporter un projet, et donc l ’espace de variation soutenable.

 Le TRI correspond à la rémunération maximale qui peut être accordée aux


ressources engagée dans le projet.
190
2- Le taux interne de rentabilité : TIR
Mesure le taux qui donne une valeur de VAN égale à ZERO

 Utilisé pour comparer les investissements: Celui avec le TRI le plus


élevé est celui qui est retenu

 Pour fonder sa décision de réaliser l’investissement ou au


contraire de le rejeter, l’investisseur doit comparer le TIR calculé à
un taux de rejet bien choisi.

 Il acceptera de réaliser l’investissement si le TIR® est supérieur au


taux de rejet, il rejettera ou refusera le projet si son TIR est
inférieur au taux de rejet retenu .
191
2- Le taux interne de rentabilité : TIR

 TIR = r
 r : VAN = 0
 r : I = ∑ CF ( 1 + r)
 Si i < r : le projet est rentable

Io = CF1 + CF2 +..........+ CFn


(1+r)1 (1+r)2 (1+r)n

n
Io =  CFt
t=1 (1+r)t
192
Dans la pratique, on l’obtient par approximation:

 des flux financiers actualisés

TRI

Taux d ’actualisation
Application 1
• Un investissement Io = 100kdh est amortissable
linéairement sur 4 ans, sa valeur résiduelle étant nulle
en fin d’amortissement.
• Les bénéfices prévisionnels s’élève à 7Kdh par an après
impôt sur les sociétés.
• Travail à faire:
• Déterminer le taux de rentabilité interne de cet
investissement
Application 2:
• Une machine est achetée 327400 DH au début
de l’année n. Cette machine génère des CF
annuels de 100000 dh par an pendant 5 ans.
Ces CF sont encaissés à la clôture de chacun
des exercices.
• Travail à faire
• Déterminer le taux de rentabilité interne de
cet investissement
Application 3:
• La machine est achetée 50000 Dh au début de
l’année, les CF prévisionnels à la clôture des
années n, n+1, n+2 sont respectivement de
30000 dh, 20000 dh, 20000 dh .
• Travail à faire:
• Déterminer le taux de rentabilité interne de cet
investissement
• Précision: Procédez par tâtonnement.
• Taux choisis:18%, 19%, 20%, 21%
• Le TIR est le taux à partir duquel
l’investissement est rentable puisque ce qu’il
rapporte est égale à sont coût.
• L’investissement (en cas de diversité de
projets) retenu est celui dont le TIR est le plus
grand.
Application 4:
Coût de l’investissement 180 000
Chiffre d’affaires 60 000
Charges annuelles d’exploitation 25 000

Amortissement linéaire 6 ans


Taux d’imposition 30%
Taux d’actualisation 10%
Durée du projet 6 ans

Calculer le cash-flow de ce projet ainsi que la VAN et le TRI en


supposant que les cash-flows générés par le projet sont
constants.
199
200
Chapitre II :Les outils du choix des
investissements

- Pour fonder sa décision de réaliser


l’investissement ou au contraire de le rejeter ,
l’investisseur doit comparer le TIR calculé à un
taux de rejet bien choisi.
- Il acceptera de réaliser l’investissement si le
TIR est supérieur au taux de rejet, il rejettera
ou refusera le projet si son TIR est inférieur au
taux de rejet retenu .

201
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

-Situations exceptionnelles d’investissement et


leur traitement :
Dans certains cas particuliers les critères
de la VAN et du TIR n’aboutissent pas à un
classement identique des projets évalués.
Les deux critères ont alors des choix
divergeants .

202
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

– Divergence de choix entre les critères de


rentabilité :
· Situation de convergence:
La VAN est une fonction décroissante du taux d’actualisation,
l’intersection de la courbe de VAN avec l’axe des abscisses
correspond au taux de rendement interne .

203
VAN(B)

VAN (A)

10 20 30 40
TIR (B) TIR (A) Tx

204
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

En principe la comparaison des courbes de VAN pour des


projets en situation de convergence des critères de
rentabilité TIR et VAN montre que ces courbes ne
connaissent pas d’intersection .
Dans notre exemple le projet A est toujours > au projet B
car La VAN (A) > VAN (B) et TIR (A) > TIR (B)

205
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

· La situation de divergence :
la divergence de choix entre les critères de la VAN et
du TIR peut apparaître lorsque :
- La chronologie des cash-flows des projets est
sensiblement différente sachant que chacun des deux
critères admet le réinvestissement des cash-flows au taux
d’actualisation i ( VAN) et r ( TIR), cette divergence se
manifeste ainsi :

206
VAN(B)

VAN (A)

TIR (B) TIR (A)

r1 r2

207
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

Lorsque le taux d’actualisation (i) est < c 


VAN (A) > VAN (B). mais le TIR (B) > TIR (A) 
situation de divergence de choix selon que l’on
choisisse le critère de la VAN ou du TIR .
i>c  VAN (A) < VAN(B) et TIR(A) > TIR(B)

208
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

En conclusion dans de telles situations l’analyste sera dans


l’incapacité de décision du choix du projet à retenir.
Il ne pourra éliminer cette divergence qu’en modifiant les
critères de la VAN et du TIR en adoptant une hypothèse
de réinvestissement explicite des CFt à un taux
d’actualisation.
Il calculera alors un critère de VAN dite Globale ou intégrée
et un critère de TIR Intégré ou global.

209
Chapitre II : Les outils du choix des investissements

Les critères à double taux :


La VAN Globale ou intégrée:
n
VAN [ G ; I ](i,c) = -D0 +  CF( 1+c)n-t
t=1 (1+i)n
avec (i) = taux d’actualisation et (c) =taux de capitalisation

Le TIR Global ou intégré :


n
TIR [ G ; I] est r* tel que : D0 =  CF ( 1+c)n-t
t=1 (1+r*)n
r* pourra alors être déduit à partir de la table financière
n
correspondante en fonction de la fraction :  CF ( 1+c)n-t
t=1 D0 210
Application
• Une entreprise investi un capital de 1000000 DH à l’époque 0.
• Les équipements ainsi acquis produiront les cashs-flows suivants:

Années cashs-flows
1 200000
2 300000
3 350000
4 250000
5 200000

• Calculer la VAN et le TIR intégrés. (taux d’actualisation 10% et taux de


capitalisation des CF 9%)

211
Chapitre II : Les outils du choix des investissements
Remarque 1 :
- Le taux de réinvestissement explicite des cash-flows (c) est un
taux choisi par l’évaluateur en fonction des possibilités de
placement effectives des CFt et des rémunérations
correspondantes.
- r* résulte des calculs et correspond au TIR dit global du
projet .
Remarque 2 :
Si c < au taux interne de rentabilité r0  r* sera compris entre
Si c < r0  c< r* < r0

Si c > r0  r0 < r* < c

Si pour un projet X :


r°= 36% et c = 14%  14% < r* < 36%
Si pour un projet Y : 212
EXERCICE
• Deux projets d’investissement sont envisagés
par la société « FUSION SARL ». Leurs flux de
trésorerie (en milliers de dh) figurent dans le
tableau ci-dessous.

213
Projets 0 1 2 3

Projet A -15000 1000 8000 13000

Projet B -15000 12000 5000 2000

214
SUITE
Le taux d’actualisation est de 10%.
T.A.F :
1- Déterminer pour chacun des projets :
- La VAN.
- Le TIR (par tâtonnement: Pour A et B le taux varie
entre 15% et 18%)
- Interpréter.
2- On suppose que les flux de trésorerie sont placés
au taux de 9%, calculer le TIR intégré et la VAN
intégrée des deux projets, pour le même taux
d’actualisation de 10%.

215
CONCLUSION
• Le projet à retenir est donc le projet A
puisque sa VAN et son TIR intégrés sont plus
grands.

216

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