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Révision j1

Le document présente un exercice de physique sur la pétanque, abordant la mécanique du lancer d'une boule par un pointeur et un tireur, ainsi que les principes de conservation de la quantité de mouvement lors d'un choc. Il inclut des calculs sur les trajectoires, les vitesses et les énergies impliquées dans le mouvement des boules. Une seconde partie traite du mouvement d'un plongeur dans l'eau, en analysant son saut et son évolution sous l'eau, avec des considérations sur les forces en jeu et les équations du mouvement.

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Révision j1

Le document présente un exercice de physique sur la pétanque, abordant la mécanique du lancer d'une boule par un pointeur et un tireur, ainsi que les principes de conservation de la quantité de mouvement lors d'un choc. Il inclut des calculs sur les trajectoires, les vitesses et les énergies impliquées dans le mouvement des boules. Une seconde partie traite du mouvement d'un plongeur dans l'eau, en analysant son saut et son évolution sous l'eau, avec des considérations sur les forces en jeu et les équations du mouvement.

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Bac S 2017 Liban http://labolycee.

org
EXERCICE I. LA MÉCANIQUE AU SERVICE DE LA PÉTANQUE (5 points)

La pétanque est un jeu de boules dérivé du jeu provençal aussi appelé "la longue".
Le but du jeu consiste tout simplement à lancer la boule le plus près possible du "but"
matérialisé par le bouchon. Le terrain de jeu est horizontal.
Au début d‘une partie de pétanque, un joueur trace un cercle sur le sol, il se place dans ce
cercle et lance le bouchon à une distance entre 6 et 10 mètres de ce cercle.
Les joueurs de pétanque ont le choix entre pointer c'est-a-dire tenter de placer leur boule plus
près du but que l‘adversaire ou tirer c'est-a-dire déplacer la boule adverse pour l'éloigner du
"but" et remporter le point.
Le pointeur joue avec des boules de petit diamètre (71 à 74 mm) pour offrir moins de surface
au tireur, assez lourdes pour un meilleur contrôle (710 à 740 g). Le tireur joue avec des boules
de gros diamètre (74 à 78 mm), légères afin de limiter la fatigue (670 à 700 g).
D’après http://vwwv.Ia boule bleue.fr

Cet exercice aborde l’étude d’un lancer d‘une boule par un pointeur, puis par un tireur. Dans
tout l‘exercice, les frottements seront négligés.

Partie A - Le pointeur

Le pointeur lance sa boule de masse m = 710 g avec une vitesse initiale V0 faisant un angle α
par rapport à l’horizontale. L’origine O est prise au point où le pointeur lâche la boule. Le
modèle de la chute libre conduit aux équations horaires du mouvement du centre G de la
boule dans le repère (O, x, y) :
 x = V0 ⋅ cos (α ) ⋅ t

 1
 y = − g ⋅ t + V0 ⋅ sin (α ) ⋅ t
2

 2
Donnée : intensité du champ de pesanteur sur Terre : g = 9,81 m.s–2

1. On réalise la chronophotographie du mouvement de la boule lancée par le pointeur. Cette


chronophotographie est représentée ci-dessous ; l‘intervalle de temps entre deux prises de
vue est de 33,3 ms.

v0

O
Quelques coordonnées du centre de la boule de pétanque

Date t(s) x (m) y (m)


0,000 0,000 0,000
0,033 0,117 0,117
0,067 0,243 0,243
0,100 0,346 0,360

1.1. Déterminer, à partir de la chronophotographie, la valeur de |'angle α entre


l’horizontale et le vecteur vitesse à l’origine des dates en précisant Ia méthode choisie.

1.2. En exploitant le modèle de la chute libre et en utilisant les résultats expérimentaux,


déterminer la valeur de la vitesse initiale V0.

2. Le pointeur lance la boule en direction du bouchon et Ia lâche au point O origine du repère


choisi. Le point O est situé à une hauteur de 1,2 m du sol.

2.1. Montrer que la boule suit une trajectoire parabolique d’équation :


1 x2
y =− g + tan(α ).x
2 (V0 ⋅ cos(α ) )2

2.2. Pour un angle α de 51° et une vitesse initiale de valeur égale à 5,5 m.s-1, la boule
touche le sol, puis roule vers le bouchon.
Calculer l'abscisse du point d‘impact de la boule avec le sol.

Partie B - Le tireur

La boule lancée par le pointeur étant proche du bouchon, le tireur de l'équipe adverse va
chercher à la déplacer. Le tireur lance sa boule à quelques centimètres de la boule visée ; la
boule du tireur roule puis percute la boule du pointeur de plein fouet avec une
vitesse V2 = 8,0 m.s-1.
Dans le référentiel terrestre, après le choc, les deux boules, de masses respectives m1 et m2,
possèdent les vecteurs vitesse V '1 , et V '2 portés par la même direction.
On étudie le cas de figure du choc donné par le schéma suivant :

1. Lors de ce choc, deux grandeurs se conservent et permettent d’écrire les relations


suivantes :
m2 ⋅ V2 = m1 ⋅V '1 + m2 ⋅ V '2

m2 ⋅ V22 = m1 ⋅ (V '1 ) + m2 ⋅ (V '2 )


1 1 2 1 2

2 2 2
Nommer les deux grandeurs dont la conservation est exprimée par ces relations.
2. La résolution du système précédent permet d'écrire les relations vectorielles suivantes :
2m2 m − m1
V '1 = ⋅V2 et V '2 = 2 ⋅V2
m1 + m2 m1 + m2

À partir de ces relations vectorielles, associer les relations A, B et C comparant les masses
aux trois propositions 1, 2 et 3 :

m1 = m2 A 1 la boule G2 repart en sens inverse


m1 > m2 B 2 la boule G2 suit la boule G1
m1 < m2 C 3 les boules échangent leurs vitesses

Reporter vos réponses sur votre copie et justifier chaque choix.

3. Que se passe-t-il si la masse m1 est très largement supérieure à la masse m2 ?


ancien programme
EXERCICE II. SCIENCE ET SPORT (5,5 points)
Nouvelle Calédonie 03/2008 session rattrapage bac 2007 http://labolycee.org

Les parties 1 et 2 de cet exercice sont indépendantes.

Du 13 au 27 juillet 2003 ont eu lieu les dixièmes championnats du monde de natation à Barcelone et
parmi les disciplines représentées figurait celle du plongeon. Dans cet exercice on se propose
d’étudier, dans un premier temps, le mouvement du centre d’inertie G d’un plongeur, de masse
m = 70,0 kg, lors de son saut et dans une deuxième partie, son évolution dans l’eau.

Dans tout l’exercice le mouvement du centre d’inertie du plongeur est étudié dans le repère d’axes
(Ox, Oy) représenté sur la figure 6. Le point O est au niveau de la surface de l’eau et l’altitude du
centre d’inertie G du plongeur est notée y.
On prendra pour la valeur du champ de pesanteur g = 9,80 m.s –2 et on considèrera que le référentiel
terrestre est galiléen.

1. Saut du plongeur

Dans toute cette première partie on néglige l’action de l’air sur le plongeur au cours de son
mouvement et on admet que lors du saut, les mouvements de rotation du plongeur ne perturbent pas
le mouvement de son centre d’inertie G.

On note y0 l’ordonnée du centre d’inertie du plongeur juste avant le saut et v 0 sa vitesse initiale.


On donne v0 = 4,0 m.s –1 et y0 = 4,0 m.

Figure 6

1.1. On considère le système {plongeur} dans le champ de pesanteur terrestre. On a représenté en


figure 7, page suivante, l’évolution de l’énergie potentielle de pesanteur du système au cours du
temps lors d’une partie de la phase de mouvement étudiée. On précise que la référence de l’énergie
potentielle Epp est prise au niveau de la surface de l’eau. On rappelle que, dans ces conditions,
l’énergie potentielle de pesanteur du système, à l’altitude y, a pour expression : Epp =mgy.
ancien programme

Epp (kJ)

3,5

3,0

2,5

2,0

1,5

1,0

0,5

0,0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 t (ms)
Figure 7

On note tS la date à laquelle l’énergie potentielle de pesanteur est maximale.

En utilisant le graphique ci-dessus déterminer l’altitude yS à laquelle se situe le centre d’inertie G du


plongeur à l’instant de date tS.

1.2. Le but de cette question est de déterminer la valeur de la vitesse du centre d’inertie du plongeur
au moment où ses mains touchent l’eau.

1.2.1. Donner l’expression de l’énergie mécanique du système {plongeur en interaction avec


la Terre} en fonction des grandeurs m, g, y et de la valeur de la vitesse v du centre d’inertie du
plongeur.
1.2.2. En justifiant la réponse, dire comment cette énergie évolue au cours du temps.
On rappelle que, dans cette partie, l’action de l’air sur le plongeur est négligée.
1.2.3. Lorsque les mains du plongeur entrent en contact avec l’eau, le centre d’inertie du
plongeur se situe à une hauteur y1, au dessus de l’eau (voir figure 6).
À cet instant de date t1 donner l’expression, en justifiant la réponse, de l’énergie cinétique du
plongeur en fonction de v0, m, g, y0 et y1.
Calculer sa valeur sachant que y1 = 1,0 m.
1.2.4. En déduire l’expression de la valeur de la vitesse v1 à l’instant de date t1. Calculer sa
valeur.

2. Mouvement dans l’eau

Le mouvement du centre d’inertie G du plongeur est considéré comme vertical dans cette partie. La
profondeur du bassin dans lequel évolue le plongeur est de 5,0 m.

2.1. La figure 8 page suivante, résulte d’une simulation et représente l’évolution de l’altitude y du
centre d’inertie du plongeur au cours du temps. On précise que l’on a pris comme origine des dates
l’instant où le centre d’inertie atteint la surface de l’eau.
ancien programme

Figure 8
Pour pouvoir remonter, le plongeur doit redresser son buste. On estime que le plongeur agit
activement pour amorcer sa remontée 1,0 s après que son centre d’inertie a atteint la surface de
l’eau. De plus, on considère que le centre d’inertie du plongeur se situe toujours à 1,0 m de ses
mains tendues.
Au moment où il amorce sa remontée, les mains du plongeur ont-elles atteint le fond du bassin ?
Justifier la réponse.

2.2. On se propose de modéliser le mouvement du centre d’inertie du plongeur dans l’eau s’il
n’amorçait pas de remontée. On note V le volume du plongeur et ρ la masse volumique de l’eau de la
piscine. Le plongeur est soumis, entre autres, à une force de frottement fluide dont le sens est
opposé celui du vecteur vitesse v et dont la valeur peut être modélisée par f = k.v² (où l’on considère
k comme une constante).

2.2.1. Nommer les forces qui s’exercent sur le plongeur lors de ce mouvement. Les
représenter, sans souci d’échelle, en son centre d’inertie G.
2.2.2. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle qui régit
le mouvement du centre d’inertie du plongeur est donnée par :
dv y k 2  ρV 
− v y + g 1− = 0 où vy est la composante du vecteur vitesse du centre d’inertie
dt m  m 
sur l’axe vertical orienté vers le haut. On précise que, dans le cas étudié, v = v y .
2.2.3. En déduire, en la justifiant, l’expression en régime permanent de la valeur vp du vecteur
vitesse.
2.2.4. Calculer vp. On prendra ρ = 1,00 × 103 kg.m –3 ; V = 6,50 × 10 –2 m3 et k = 150 kg.m-1.
2.2.5. En exploitant la figure 8, dire si le plongeur a atteint le régime permanent avant que
ses mains ne touchent le fond.
dy
On rappelle que vy = .
dt

2.3. Une méthode de résolution numérique possible, la méthode d’Euler, permet de calculer de façon
approchée la valeur algébrique de la vitesse instantanée verticale vy à différentes dates.
On note vy(tn) la valeur algébrique de la vitesse à l’instant de date tn ; la valeur algébrique vy(tn+1) à la
date tn+1 = tn + ∆t est calculée en utilisant la relation (1) suivante :
vy(tn+1) = vy(tn) + ay(tn).∆t
dv y
où ay = est la composante de l’accélération selon l’axe (Oy) et ∆t est le pas de calcul.
dt
ancien programme

Compte tenu des valeurs numériques , l’équation différentielle obtenue en 2.2.2. permet d’obtenir la
relation (2) suivante :
ay(t) = 2,14 × vy²(t) – 0,700

La valeur du pas de calcul ∆t sera choisie égale à la durée ∆t = 1,20 × 10 –2 s.

En utilisant la relation (1) pour le calcul de vy(tn+1) et la relation (2) pour celui de ay(tn), compléter
avec des valeurs numériques le tableau 1 de l’ANNEXE.

ANNEXE À RENDRE AGRAFÉE AVEC LA COPIE

ANNEXE DE L’EXERCICE II

Tableau 1 :

Dates en s vy en m.s-1 ay en m.s-2

tn = 1,44 × 10 –1 vy(tn) = – 2,21 ay(tn) = 9,75

tn+1 = 1,56 × 10 –1 vy(tn+1) = ……. ay(tn+1) = …….


tn+2 = 1,68 × 10 –1 vy(tn+2) = –1,99 ay(tn+2) = 7,77
20PYSCOPO1

EXERCICE II : LES ACCÉLERATEURS MONTENT EN PUISSANCE (6 points)

Pour percer les secrets de la matière à l’échelle subatomique, les physiciens


construisent depuis plus de cinquante ans, des collisionneurs de particules de plus
en plus puissants. Le dernier né de cette famille est le Grand Collisionneur de
Hadrons* : le LHC pour « Large Hadrons Collider » construit par le laboratoire
européen de physique des particules, le CERN, situé près de Genève. C’est le plus
puissant accélérateur de particules construit à ce jour. L’énergie acquise par un
proton est supérieure à 1012 eV.

* Hadrons : Les hadrons (du grec « adros », qui signifie « épais ») sont des particules
composées de quarks. Les protons et les neutrons, qui constituent les noyaux des
atomes, appartiennent à cette famille.

Accélérateurs de particules

Le gros avantage des accélérateurs est de pouvoir fournir des faisceaux de


particules dont la nature est connue et l’énergie variable, dans la limite des
performances du dispositif. Avec de tels outils, les chercheurs peuvent entreprendre
des campagnes de mesures systématiques grâce à des expériences dont on
changera à loisir les conditions de fonctionnement.
Alors qu’est-ce qu’un accélérateur ? C’est un dispositif construit pour augmenter la
vitesse mais surtout l’énergie des particules. Pour augmenter l’énergie des
particules, il existe une seule solution, il faut les soumettre à un champ électrique le
plus intense possible. Seules les particules chargées et stables pourront être
accélérées. En pratique, les premiers accélérateurs s’appliquèrent tant aux protons
qu’aux électrons.

D’après « Le vrai roman des particules élémentaires »


de François Vannucci professeur à l’université Paris 7-Denis Diderot

Données :

 Masse d’un proton : mp = 1,7 × 10-27 kg

 Charge élémentaire : e = 1,6 × 10-19 C

 1 eV = 1,6 x 10-19 J

Page 7 sur 14
20PYSCOPO1

1. Étude simplifiée d’un accélérateur de protons

Un proton de charge e et de masse mp pénètre dans un accélérateur linéaire de


particules. À t = 0 s, le proton est situé en O et possède une vitesse initiale de
valeur v0 = 2,0 × 103 m.s-1 et de direction Ox (voir schéma ci-après).
Entre les armatures A et B, séparées d’une distance l = 6,5 cm, règne un champ
électrostatique uniforme de valeur E = 10,0 kV.m-1.
On négligera le poids devant la force électrique.

Proton O
x

Armature A Armature B


1.1. Représenter, sans souci d’échelle, la force électrique F appliquée au proton
ainsi que le vecteur accélération a de celui-ci sur le document de l’ANNEXE
À RENDRE AVEC LA COPIE. Justifier.

1.2. Vitesse et énergie du proton


1.2.1. Après avoir établi l’expression du vecteur accélération dans le repère
(O,x,y) :
a) montrer que l’équation horaire vx(t) s’écrit de la forme :
eE
vx(t) = t + v0 ;
mp
b) déterminer l’équation horaire vy(t) et justifier le nom
d’ « accélérateur linéaire » attribué à cet accélérateur.

1.2.2. Le proton atteint l’armature B à la date t1 = 3,7 × 10-7s.


Quelle est alors sa vitesse v1 ?

1.2.3. Déterminer l’équation du second degré qui permet d’obtenir la valeur


de t1. Vérifier que cette équation est cohérente avec la valeur de t1
donnée dans la question précédente.

1.2.4. Calculer l’augmentation d’énergie cinétique de ce proton entre les


armatures A et B. Comparer avec l’énergie attendue dans le LHC.
Comment peut-on atteindre la valeur attendue ?

Page 8 sur 14
20PYSCOPO1

1.3. On s’interroge sur le fonctionnement de ce dispositif avec d’autres particules.


1.3.1. Ce dispositif peut-il fonctionner avec un neutron ? Justifier votre
réponse.

1.3.2. Que faudra-t-il modifier si l’on souhaite accélérer un électron ?

2. Collision entre deux protons

Dans le LHC, deux faisceaux de protons ayant la même énergie cinétique se


percutent de manière frontale en des points où sont placés de gigantesques
détecteurs.

2.1. Faire un schéma illustrant la situation avant la collision entre deux protons en
représentant leur vecteur-vitesse.

2.2. Le système étudié, dans le référentiel terrestre, est constitué de l’ensemble


des deux protons.
Déterminer le vecteur quantité de mouvement du système étudié avant la
collision.

2.3. On considère que le système est isolé.


Choisir, parmi les trois schémas donnés ci-dessous, celui qui correspond à la
situation après collision des protons. Justifier votre réponse.

Chaque disque symbolise un proton.

Page 9 sur 14
20PYSCOPO1

ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE

EXERCICE II : LES ACCÉLERATEURS MONTENT EN PUISSANCE

Question 1.1.

Proton O
x

Armature A Armature B

Page 14 sur 14
2023 Centres étrangers 1 Jour 2
EXERCICE 1 - PLONGEON DE HAUT VOL (11 points)

Le plongeon de haut vol est une discipline sportive qui consiste à effectuer des figures
depuis une plateforme située à une vingtaine de mètres de hauteur.
Une étape du « Cliff Diving World Series » a eu lieu en 2016 à La Rochelle.
Voici un extrait du journal de la région :

Le « Cliff Diving World » n'est pas seulement un spectacle aussi hallucinant que
gracieux, c'est une compétition de très haut niveau avec les meilleurs athlètes
mondiaux de la discipline.
Le plongeoir
Il est installé au sommet de la Tour Saint-Nicolas sur le port, à une hauteur de 27
mètres au-dessus de l’eau.
Les risques et données techniques
Le plongeon est effectué en 3 secondes. La vitesse d’impact lors de l’entrée dans
l’eau est proche de 90 km/h. Le moment le plus risqué pour l'athlète est l'entrée
dans l’eau. Certaines parties du corps du plongeur sont encore en pleine
accélération alors que d'autres subissent une forte décélération.
D‘après un article de la Nouvelle République (avril 2017)

Dans cet exercice, on se propose d’étudier différents aspects de ce type de saut et de vérifier
quelques informations de l’article. Dans chacune des parties A et B, concernant respectivement les
aspects énergétiques et cinématiques du plongeur dans l’air, on se concentre sur le mouvement du
centre de masse du plongeur, noté P, dans le référentiel du plongeoir supposé galiléen.

Dans tout l’exercice, la rotation du plongeur sur lui-même est négligée.


Le repère (O, x, y) est dans le plan du mouvement. Son origine O coïncide avec la position du centre
de masse P du plongeur à l’instant t = 0 s (figure 1).
Lors du saut, le plongeur se propulse et acquiert ainsi une vitesse initiale à la date t = 0 caractérisée
𝑣0 incliné d’un angle 𝛼 avec l’horizontale.
par le vecteur vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗
Une chronophotographie a permis d’obtenir les valeurs des coordonnées du centre de masse P du
plongeur au cours du temps.
Sur la figure 1 ci-dessous, on donne le schéma de principe de la situation, l’allure de la trajectoire
de P ainsi que les valeurs des coordonnées de P pour les cinq premiers points.

𝑡 (s) 𝑥 (m) 𝑦 (m)


𝑣0
⃗⃗⃗⃗
0 0 0
0,033 0,050 0,060
0,067 0,10 0,11
0,100 0,15 0,15
0,133 0,21 0,18

Figure 1- Schéma et coordonnées du centre


de masse P du plongeur

23-PYCJ2G11 2/12
Données
- Masse du plongeur 𝑚 = 70,0 kg
- Intensité de la pesanteur 𝑔 = 9,81 m ∙ s −2

Partie A - Étude énergétique


Pour effectuer l’étude énergétique, on utilise un programme Python dont un extrait est reproduit
figure 2 ci-dessous.

…..

Ligne 36

Ligne 38

Figure 2 – Extrait du code Python

Grâce au programme Python, on peut calculer les valeurs des énergies potentielle de pesanteur
(Epp), cinétique (Ec) et mécanique (Em) du plongeur.

L’énergie potentielle de pesanteur est prise nulle pour 𝑦 = 0 m.

1. Recopier et compléter les instructions des lignes 36 et 38 du programme Python.

Le programme permet d’obtenir des représentations graphiques des évolutions au cours du temps
des énergies cinétique et potentielle du plongeur durant les quelques millisecondes qui suivent le
début de sa chute (voir figure 3 ci-après).

23-PYCJ2G11 3/12
Ec , Epp (en J)

Figure 3 - Évolution des énergies cinétique et potentielle au tout début du saut

2. Justifier que la courbe en pointillés sur la figure 3 ci-dessus est celle de l’évolution de
l’énergie cinétique au cours du temps.
3. Montrer, à partir de la courbe de l’énergie cinétique, que la valeur de la vitesse initiale est
de l’ordre de 𝑣0 = 2,3 m · s −1.

Un autre relevé des coordonnées du point P, effectué sur une durée plus longue, conduit aux tracés
figure 4 ci-dessous.
Ec, Em (en J)
4500

4000 Énergie cinétique Ec

3500

3000

2500

2000

1500

1000
Energies en J
500 Énergie mécanique Em

0 t (en s)
0 0,5 1 1,5 2
-500

-1000

Figure 4 – Évolution des énergies cinétique et mécanique

On constate que l’énergie mécanique reste constante si 𝑡 ≤ 0,4 s, puis décroit progressivement.

23-PYCJ2G11 4/12
4. Pour chacune des deux phases, 𝑡 ≤ 0,4 s puis 𝑡 ˃ 0,4 s, préciser si les frottements sont
négligeables ou non. Justifier.
5. En observant les courbes sur la figure 4, formuler une hypothèse sur l’importance des forces
de frottement en fonction de la valeur de la vitesse, suivant que celle-ci est faible ou élevée.

Partie B - Étude cinématique


Dans cette partie, à l’aide des lois de la mécanique, on cherche à retrouver la forme de la trajectoire
observée ainsi que les valeurs de la durée de chute dans l’air et de la vitesse lors de l’entrée dans
l’eau.
6. En utilisant des valeurs du tableau de données (figure 1), calculer les valeurs de 𝑣0𝑥 et 𝑣0𝑦 ,
coordonnées du vecteur vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 à la date t = 0 s, en appliquant les instructions
des lignes 24 et 25 du code Python (figure 2).
7. À partir des valeurs de 𝑣0𝑥 et 𝑣0𝑦 , vérifier que la valeur de l’angle 𝛼 est de l’ordre de
𝛼 = 50°.

Pour la suite de cette partie B, on néglige les actions exercées par l’air sur le plongeur et on fait
l’hypothèse de la chute libre, ce qui revient à considérer que la seule force extérieure subie par le
plongeur est son poids. On utilise ainsi un modèle simplifié permettant de déterminer les valeurs de
différentes grandeurs puis de les comparer avec les résultats expérimentaux et les indications de
l’article.
À 𝑡 = 0 s, le centre de masse P du plongeur est en O, à 28 m au-dessus du niveau de l’eau.
8. Écrire la relation traduisant l’application de la deuxième loi de Newton sur le plongeur de
masse 𝑚 en utilisant les grandeurs 𝑔, champ de pesanteur, et 𝑎, accélération du centre de
masse du plongeur.
9. Exprimer littéralement les coordonnées 𝑎𝑥 (𝑡) et 𝑎𝑦 (𝑡) du vecteur accélération 𝑎(𝑡), ainsi que
les coordonnées 𝑣𝑥 (𝑡) et 𝑣𝑦 (𝑡) du vecteur vitesse 𝑣 (𝑡), en fonction de 𝑣0 , 𝑔, 𝑡 et 𝛼.
10. Montrer que les équations horaires du mouvement du centre de masse du plongeur ont pour
expression :
𝑥(𝑡) = 𝑣0 × cos(𝛼) × 𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃(𝑡) { 1
𝑦(𝑡) = − × 𝑔 × 𝑡 2 + 𝑣0 × sin(𝛼) × 𝑡
2
11. Établir l’équation de la trajectoire et montrer qu’elle est compatible avec l’allure de la
trajectoire représentée sur la figure 1.
12. À partir des équations horaires, montrer que la durée de la chute peut être obtenue en
résolvant l’équation du second degré :
−4,9 𝑡 2 + 1,8 𝑡 + 28 = 0 (équation 1)

Mathématiquement, l’équation 1 admet deux solutions que l’on peut écrire :


𝑡1 = −2,21 s et 𝑡2 = 2,58 s
Expérimentalement, la durée de la chute mesurée est : ∆𝑡𝑒𝑥𝑝 = 2,8 s. La valeur de l’incertitude sur
cette durée mesurée est 𝑢(∆𝑡𝑒𝑥𝑝 ) = 0,3 s.
13. Vérifier que l’hypothèse de la chute libre, posée pour établir les équations horaires, conduit
à une valeur de la durée de chute en accord avec le résultat expérimental.
14. Montrer que la valeur de la vitesse lors de l’entrée dans l’eau 𝑣𝑡ℎ prédite par l’étude
cinématique est de l’ordre de 24 m·s-1.
23-PYCJ2G11 5/12
15. Indiquer si la valeur 𝑣𝑡ℎ obtenue à la question 14 est en accord ou non avec la valeur citée
dans l’article introductif.

Une fois dans l’eau, le plongeur s’immobilise en 0,5 s.


16. Donner une estimation de la valeur de l’accélération 𝑎𝑒𝑎𝑢 subie par le plongeur une fois dans
l’eau en s’appuyant sur la valeur de la vitesse obtenue à la question 14. Comparer ce
résultat à l’intensité du champ de pesanteur g.

23-PYCJ2G11 6/12

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